Recueil de poésies pour les jeunes filles, par mme de Witt |
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Brani popolari
Pagina 32 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Pagina 31 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin : Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Pagina 259 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 71 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Pagina 78 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Pagina 82 - D'os et de chair meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux, Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Pagina 70 - IIs n'en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ; On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient ; Plus d'amour, partant plus de joie.
Pagina 86 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide. De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé. Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez- vous ces enfants et ces femmes?
Pagina 124 - O mort ! tu peux attendre ; éloigne, éloigne-toi ; Va consoler les cœurs que la honte, l'effroi, Le pâle désespoir dévore. Pour moi Pales encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts ; Je ne veux pas mourir encore...
Pagina 33 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire, Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau, Ses champs et ses jardins sont autant de provinces, Et sans porter envie à la pompe des princes, Se contente chez lui de les voir en tableau.