Du divorce: considéré au XIXe siècle, relativement à l'état domestique et à l'état public de société

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Le Clère, 1801 - 220 pagine

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Pagina ix - D'ailleurs, en tout état de cause, un peuple est toujours le maître de changer ses lois, même les meilleures; car, s'il lui plaît de se faire mal à lui-même , qui est-ce qui a le droit de l'en empêcher?
Pagina 121 - La société domestique n'est point une association de commerce , où les associés entrent avec des mises égales, et d'où ils puissent se retirer avec des résultats égaux. C'est une société, où l'homme met la protection de la force , la femme les besoins de la faiblesse ; l'un le pouvoir, l'autre le devoir; société où l'homme se place avec autorité, la femme avec dignité ; d'où l'homme sort avec toute son autorité , mais d'où la femme ne peut sortir avec toute sa dignité : car, de...
Pagina 127 - Mulgrave , avanca que sur dix demandes en divorce pour cause d'adultère, car on ne divorce pas en Angleterre pour .d'autres motifs , il y en avait neuf où le séducteur était convenu d'avance , avec le mari , de lui fournir des preuves de l'infidélité de sa femme (i).
Pagina 60 - Jamais il n'a donné cet ordre insensé , rien de pareil n'est écrit dans le cœur humain ; et ce que Dieu veut qu'un homme fasse , il ne le lui fait pas dire par un autre homme , il le lui dit lui-même , il l'écrit au fond de son cœur.
Pagina 139 - Qu'importé, après tout, que quelques individus souffrent dans le cours de cette vie passagère, pourvu que la raison, la nature, la société ne soient pas en souffrance? Et si l'homme porte quelquefois avec regret une chaîne qu'il ne peut rompre, ne souffre-t-il pas à tous les moments de sa vie, de ses passions qu'il ne peut dompter, de son inconstance qu'il ne peut fixer; et la vie entière de l'homme de bien est-elle autre chose qu'un combat continuel contre ses penchants?
Pagina 140 - ... lorsqu'il a empoisonné lui-même les douceurs d'une union raisonnable, par une conduite faible ou injuste, malheureux par sa faute, at-il le droit de demander à la société compte de ses erreurs ou de ses torts? Faut-il dissoudre la famille , pour ménager de nouveaux plaisirs à ses passions , ou de nouvelles chances à son inconstance, et corrompre tout un peuple , parce que quelques-uns sont corrompus...
Pagina 50 - L'engagement formé entre trois, ne peut donc être rompu » par deux, au préjudice du tiers, puisque cette troisième » personne est, sinon la première, du moins la plus impor...
Pagina 122 - ... dissoudre, ôte à l'autre toute liberté de s'y refuser, et n'a que trop de moyens de forcer son consentement. Et admirez ici l'inconséquence où tombe le projet de Code civil. Il ne s'agit pas. dit-il, de savoir si la faculté du divorce est bonne en soi , mais « s'il est convenable que les lois fassent » intervenir le pouvoir coactif dans une chose qui est naturelle»ment si libre, et où le cœur doit avoir tant de part.
Pagina 190 - ... l'état ne cessera d'être agité jusqu'à ce qu'il soit détruit ou changé , et que l'invincible nature ait repris son empire.
Pagina 181 - ... de l'extrême barbarie, s'offre partout à nos regards dans les lieux publics, et que la femme elle-même, vêtue sans être voilée, a trouvé l'art d'insulter à la pudeur sans choquer les bienséances ; lorsqu'il n'ya entre les hommes que des différences physiques et non des distinctions sociales, et qu'à la place de ces dénominations respectueuses qui faisaient disparaître les sexes sous la dignité des expressions, nous ne sommes tous, le dirai-je ? que des mâles et des femelles ; lorsque...

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