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DES VRAIES ET DES FAUSSES IDÉES.

(5) Les Conversations chrétiennes sont un ouvrage de Malebranche. (6) Ces efforts d'Arnauld pour concilier sa propre théorie avec les façons de parler communes lui ont attiré les critiques de Reid (OEuv. compl., t. IV, p. 229). Ils sont en effet moins heureux que subtils; ce qui n'empêche pas que la critique de Reid ne soit fort exagérée, comme nous en faisons la remarque dans l'introduction.

(7) Malebranche dans sa Réponse, p. 138, a désavoué cette opinion. (8) Malebranche a également désavoué cette opinion. Voyez la Réplique d'Arnauld, Défense du Livre des vraies et des fausses Idées, p. 149.

(9) « La troisième réflexion que je présenterai au sujet des idées, dit Reid (OEuv. compl., III, p. 249), c'est qu'à l'exception de leur existence qui est universellement admise, tout ce qui les concerne est un sujet de dispute entre les philosophes. Si les idées ne sont pas des êtres imaginaires, nous devons les connaître parfaitement puisque nous avons avec elles le commerce le plus intime: cependant il n'y a rien sur quoi les philosophes aient autant différé. »

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(10) « Lorsque nous voyous le soleil ou la lune, dit Reid, il nous semble assurément que les objets immédiats de notre vision sont très éloignés de nous et qu'ils le sont aussi l'un de l'autre. Nous ne doutons pas qu'ils ne soient ce même soleil et cette même lune que Dieu a suspendus à la voûte des cieux le jour de la création, et qui depuis n'ont pas cessé d'exécuter les révolutions qu'il leur avait prescrites. Cependant les philosophes nous avertissent que nous sommes dans une erreur grossière; que le soleil et la lune que nous voyons immédiatement ne sont point, comme nous le supposons, à des millions de lieues l'un de l'autre et de nous; qu'ils sont dans notre esprit ; qu'ils ont commencé d'être quand nous les avons aperçus ; qu'ils cesseront d'être lorsque nous cesserons de les voir; qu'en un mot, les objets que nous percevons ne sont que des idées en nous.... » OEuvr. compl., t. III, p. 232.

(11) Arnauld dans sa Défense, p. 275, est revenu fort au long sur ces variations de Malebranche.

(12) Aristote a présenté la critique du système de Platon dans la plupart de ses ouvrages, et en particulier au livre 1er et au livre XIII de sa Métaphysique. C'est d'ailleurs une question que de savoir si Platon a distingué les idées de l'intelligence divine ou les y a confondues. On trouvera un résumé substantiel de cette controverse dans les Études sur le Timée, par M. Henri Martin, Argum. § I, et notes 22 et 60.

(13) Arnauld, comme nous l'avons dit dans notre introduction, alla plus loin dans la Défense et soutint que Malebranche mettait formellement l'étendue en Dieu, en d'autres termes, faisait Dieu matériel. Malebranche se défendit victorieusement de cette imputation; Arnauld toutefois crut devoir insister de nouveau. Voyez Lettres au P, Malebranche, lettres VIII et IX.

(14) Discours sur la Méthode, partie VI.

(15) Principes de la Philosophie, partie III.

(16) Réponses aux Cinquièmes Objections, III. Cf. Méditations, III; Principes,I, 19.

(17) Voyez les Notes sur la Logique, 17.

(18) Cordemoy, partisan de la philosophie de Descartes, né vers 1620, mort en 1684, auteur de divers opuscules, entre autres, d'un traité du Discernement de l'Ame et du Corps.

(19) Descartes ayant répondu aux Premières Objections de Gassendi, celui-ci répliqua; c'est au recueil de ses Instances que renvoie Arnauld. On en trouvera l'analyse au tome II des OEuvres philosophiques de Descartes, publiées par M. Garnier.

(20) Tous les arguments d'Arnauld en faveur de l'existence du monde matériel peuvent se ramener à celui de Descartes : Si les corps n'existaient pas, Dieu ne serait pas véridique, et il manquerait de plusieurs autres perfections. Est-il nécessaire de faire remarquer que cette démonstration prétendue n'est qu'un paralogisme, qu'on appellerait grossier, a dit M. Royer-Collard, s'il ne s'agissait d'aussi grands hommes. Nous ne connaissons Dieu qu'au moyen et dans la mesure de notre faculté générale de connaître : il est donc étrange de présenter les perfections divines comme preuve de la véracité de ces facultés considérées soit en elles-mêmes, soit dans leur application. L'existence du monde nous est directement révélée par les sens : quand on entreprend de la démontrer, on accorde implicitement qu'elle a besoin de l'être, et si la démonstration est détestable, on s'expose à susciter des philosophes qui la contestent comme ont fait Berkeley et Hume.

FIN.

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PREMIER DISCOURS, où l'on fait voir le dessein de cette nouvelle
logique.

SECOND DISCOURS, contenant la réponse aux principales objections
qu'on a faites contre cette logique. par

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PREMIÈRE PARTIE.

23

33

Contenant les réflexions sur les idées ou sur la première action de l'esprit
qui s'appelle concevoir.

CHAP. I.

--

-

Des idées selon leur nature et leur origine.
Des idées considérées selon leurs objets.
III. Des dix catégories d'Aristote.

II.

IV.

V.

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59

Des idées des choses et des idées des signes.
Des idées considérées selon leur composition ou sim-
plicité, et où il est parlé de la manière de connaître
par abstraction ou précision. . .

61

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VII. Des cinq sortes d'idées universelles, genres, espèces, dif-

férences, propres, accidents. ...

VIII. Des termes complexes et de leur universalité ou particu-

65

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De la clarté et distinction des idées et de leur obscurité

...

82

et confusion. . .
Quelques exemples de ces idées confuses et obscures tirés
de la morale. . . .
D'une autre cause qui met de la confusion dans nos pen-
sées et dans nos discours, qui est que nous les atta-
chons à des mots..

XII. Du remède à la confusion qui naît dans nos pensées et

dans nos discours de la confusion des mots, où il est

parlé de la nécessité et de l'utilité de définir les noms

dont on se sert, et de la différence de la définition des

choses d'avec la définition des noms.

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91

-

104

DEUXIÈME PARTIE.

Contenant les réflexions que les hommes ont faites sur leurs jugements.

СНАР. І. Des mots par rapport aux propositions.

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XII.

Pages.

Des propositions composées dans le sens.
Observations pour reconnaître dans quelques proposi-
tions exprimées d'une manière moins ordinaire, quel
en est le sujet et quel en est l'attribut.

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Des sujets confus équivalents à deux sujets.
XIII. Autres observations pour reconnaître si les propositions
sont universelles ou particulières.

140

147

148

151

XIV. Des propositions où l'on donne aux signes le nom des
choses.

158

-

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XV. De deux sortes de propositions qui sont de grand usage
dans les sciences, la division et la définition, et prc-
mièrement de la division.

XVI. De la définition qu'on appelle définition de choses.
XVII. De la conversion des propositions, où l'on explique plus
à fond la nature de l'affirmation et de la négation dont
cette conversion dépend, et premièrement de la na-
ture de l'affirmation. . .

- XVIII. De la conversion des propositions affirmatives.
XIX. De la nature des propositions négatives.
XX. De la conversion des propositions négatives.

CHAP. I.

-

II.

- III.

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IV.

V.

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De la nature du raisonnement et des diverses espèces
qu'il peut y en avoir.

176

179

180

Division des syllogismes en simples et en conjonctifs, et
des simples en incomplexes et en complexes.
Règles générales des syllogismes simples et complexes..
Des figures et des modes des syllogismes en général, qu'il
ne peut y avoir que quatre figures.
Règles, modes et fondements de la première figure. 188

VI. Règles, modes et fondements de la seconde figure.
VII. Règles, modes et fondements de la troisième figure.
VIII. Des modes de la quatrième figure.

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IX. Des syllogismes complexes, et comment on peut les ré-
duire aux syllogismes communs et en juger par les
mêmes règles.

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X. Principe général par lequel, sans aucune réduction aux
figures et aux modes, on peut juger de la bonté ou du
défaut de tout syllogisme.

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