Villa triste: romanUne petite ville de la province française, au bord d'un lac et à proximité de la Suisse. C'est dans cette station thermale qu'à dix-huit ans le narrateur, un apatride " aux semelles de vent " et à l'âme inquiète, vient se réfugier afin d'échapper à des menaces qu'il sent rôder autour de lui et à la peur panique qui le dévore. Peur d'une guerre, d'une catastrophe imminente ? Peur des " autres " ? En tout cas, la proximité de la Suisse, où il compte fuir à la moindre " alerte ", lui apporte un réconfort provisoire. Il se cache au début de ce mois de juillet dans la foule des estivants, quand il fait la rencontre d'une jeune fille, Yvonne Jacquet, et d'un étrange docteur, René Meinthe, auxquels il s'accroche comme un noyé. Mais ces deux êtres sont eux-mêmes aussi exilés que lui de la vraie vie, malgré la parade sociale qu'ils jouent dans un milieu où passent comme des lucioles des personnages aux contours estompés par la dérision et la mélancolie. Le narrateur, en " voyeur d'ombres ", évoque cet été d'il y a presque quinze ans et tente d'arracher à l'oubli les visages, la fragilité des instants, les atmosphères d'une saison déjà lointaine. Mais tout défile et se dérobe, comme à travers la vitre d'un train, de sorte qu'il ne reste plus que le souvenir d'un mirage et d'un décor de carton-pâte. Et une musique où s'entrecroisent plusieurs thèmes : le déraciné qui cherche vainement des attaches, le temps qui passe et la jeunesse perdue. |
Dall'interno del libro
Risultati 1-3 di 4
Pagina 36
Au cœur de la Haute-Savoie. J'ai beau me répéter cette phrase rassurante : « au
cœur de la Haute- Savoie », je pense plutôt à un pays colonial ou aux îles
Caraïbes. Sinon, comment expliquer cette lumière tendre et corro- sive, ce bleu
nuit ...
Au cœur de la Haute-Savoie. J'ai beau me répéter cette phrase rassurante : « au
cœur de la Haute- Savoie », je pense plutôt à un pays colonial ou aux îles
Caraïbes. Sinon, comment expliquer cette lumière tendre et corro- sive, ce bleu
nuit ...
Pagina 40
En bas, le jardin. J'essayais de définir le parfum qui se dégageait de cette
végétation et envahissait la terrasse. Mais oui, j'hésite à le dire puisque cela se
passait en Haute-Savoie : je respirais une odeur de jasmin. J'ai traversé de
nouveau le ...
En bas, le jardin. J'essayais de définir le parfum qui se dégageait de cette
végétation et envahissait la terrasse. Mais oui, j'hésite à le dire puisque cela se
passait en Haute-Savoie : je respirais une odeur de jasmin. J'ai traversé de
nouveau le ...
Pagina 55
Mais quel genre de travail ? J'ai regardé son passeport, à la dérobée. Nationalité
française. Domiciliée à Genève, 6 bis, place Dorcière. Pourquoi ? A mon grand
étonnement, elle était née dans la ville de Haute-Savoie où nous nous trouvions
...
Mais quel genre de travail ? J'ai regardé son passeport, à la dérobée. Nationalité
française. Domiciliée à Genève, 6 bis, place Dorcière. Pourquoi ? A mon grand
étonnement, elle était née dans la ville de Haute-Savoie où nous nous trouvions
...
Cosa dicono le persone - Scrivi una recensione
Nessuna recensione trovata nei soliti posti.
Altre edizioni - Visualizza tutto
Parole e frasi comuni
ai-je Alhambra assis barmaid Bella Darvi blanche blonde bord boulevard Carabacel bras c'était canapé Carabacel Casino chaîne des Aravis chambre Chavoire cher Victor cheveux chien Chmara chose cigarette cinéma Clusaz côté Coupe Houligant d'Yvonne Daniel Hendrickx danser demandé derrière Dodge dogue allemand épaule étions fauteuils femme brune film Fossorié Fouquières gauche Genève Georges Ulmer geste gris-bleu hall Haute-Savoie hein Henri Kustiker J'ai j'avais J'étais James Couttet jardin l'Hermitage l'hôtel l'oncle lèvres lumière m'avait Madeja main malle-armoire Marilyn Monroe Maurois Megève Meinthe s'est menton minutes Mlle Yvonne Jacquet Mme Buffaz monocle Nidda nuit passé PATRICK MODIANO peignoir pensé petite photo plage porte porte-fenêtre posé Pulli qu'Yvonne regard René Meinthe restait robe Roland-Michel rose Saint-Jorioz Sainte-Rose salle salon serrait soir soleil sorte sourire Sporting Studebaker table téléphone tête Tilleuls tonton Tounette tourné traversé valises vert veste Veyrier-du-Lac visage vitre voix voulait Windsor yeux Yvonne et moi