Villa triste: romanUne petite ville de la province française, au bord d'un lac et à proximité de la Suisse. C'est dans cette station thermale qu'à dix-huit ans le narrateur, un apatride " aux semelles de vent " et à l'âme inquiète, vient se réfugier afin d'échapper à des menaces qu'il sent rôder autour de lui et à la peur panique qui le dévore. Peur d'une guerre, d'une catastrophe imminente ? Peur des " autres " ? En tout cas, la proximité de la Suisse, où il compte fuir à la moindre " alerte ", lui apporte un réconfort provisoire. Il se cache au début de ce mois de juillet dans la foule des estivants, quand il fait la rencontre d'une jeune fille, Yvonne Jacquet, et d'un étrange docteur, René Meinthe, auxquels il s'accroche comme un noyé. Mais ces deux êtres sont eux-mêmes aussi exilés que lui de la vraie vie, malgré la parade sociale qu'ils jouent dans un milieu où passent comme des lucioles des personnages aux contours estompés par la dérision et la mélancolie. Le narrateur, en " voyeur d'ombres ", évoque cet été d'il y a presque quinze ans et tente d'arracher à l'oubli les visages, la fragilité des instants, les atmosphères d'une saison déjà lointaine. Mais tout défile et se dérobe, comme à travers la vitre d'un train, de sorte qu'il ne reste plus que le souvenir d'un mirage et d'un décor de carton-pâte. Et une musique où s'entrecroisent plusieurs thèmes : le déraciné qui cherche vainement des attaches, le temps qui passe et la jeunesse perdue. |
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Pagina 32
Meinthe jetait des regards rapides autour de lui comme s'il cherchait quelqu'un,
mais les membres de cette assemblée ne nous prêtaient pas la moindre attention
. Par la porte-fenêtre nous avons gagné une véranda à balustrade de bois vert ...
Meinthe jetait des regards rapides autour de lui comme s'il cherchait quelqu'un,
mais les membres de cette assemblée ne nous prêtaient pas la moindre attention
. Par la porte-fenêtre nous avons gagné une véranda à balustrade de bois vert ...
Pagina 68
Elle avait un regard perdu. Je distinguais Meinthe qui était resté seul devant son
porto « clair ». Il avait mis sa main gauche en visière devant ses yeux. Peut-être
pleurait-il ? Par instants Yvonne et lui semblaient vulnérables et déboussolés ...
Elle avait un regard perdu. Je distinguais Meinthe qui était resté seul devant son
porto « clair ». Il avait mis sa main gauche en visière devant ses yeux. Peut-être
pleurait-il ? Par instants Yvonne et lui semblaient vulnérables et déboussolés ...
Pagina 129
Yvonne a énormément de talent, croyez-le bien. Elle caressait le chien. Il m'
observait, son mégot de Royale au coin des lèvres. De nouveau, cette ombre d'
inquiétude, ce regard absorbé. — Vous, vous pensez vraiment que c'est un
métier ?
Yvonne a énormément de talent, croyez-le bien. Elle caressait le chien. Il m'
observait, son mégot de Royale au coin des lèvres. De nouveau, cette ombre d'
inquiétude, ce regard absorbé. — Vous, vous pensez vraiment que c'est un
métier ?
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