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FR. P.

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range Histoire sainte.

CHRONOLOGIE DE
DE L'HISTOIRE SAINTE.

La première époque nous présente le plus grand spectacle. Dieu crée le ciel et la terre par sa parole, et fait l'homme à son image. Il lui donne une compagne formée de sa chair, et d'eux va naître la race humaine. Sur ce fondement sont établies la concorde des mariages et la société. La perfection et la puissance de l'homme disparaissent par la chute d'Adam et d'Eve. La terre commence à se peupler. Caïn, fratricide, est la tige des méchants. Tubalcain invente le fer meurtrier. On ne s'en sert d'abord que contre les animaux féroces; mais bientôt les hommes s'arment les uns contre les autres, et se livrent à l'iniquité. Dieu, ne reconnaissant plus en eux son image, les punit par un déluge universel. La seule famille du juste Noé, composée de huit personnes, est réservée pour la réparation du genre humain. Les descendants de Noé s'accrurent tellement, que bientôt il leur devint impossible de vivre plus longtemps réunis. Mais avant de se séparer, voulant laisser un monument durable de cet événement, et peutêtre aussi se précautionner contre un second déluge, ils convinrent de construire une tour extrêmement élevée : c'est la tour de Babel, premier monument de l'orgueil et de la faiblesse des hommes. Alors Dieu confondit les langues; et les hommes ne s'entendant plus, furent obligés d'abandonner leur entreprise impie.

Après le partage des trois enfants de Noé, et la première distribution des terres, tous

les hommes étant de nouveau livrés au vice et à l'erreur, Dieu se choisit un peuple particulier, dont Abraham est le père c'est la nation juive qui passe ensuite en Egypte sous Jacob, petit-fils d'Abraham. Ici tout commence, dit Bossuet, il n'y a point d'histoire ancienne où il ne paraisse des vestiges manifestes de la nouveauté du monde. On voit les lois s'établir, les mœurs se polir, et les empires se former.

Les Israélites passent dans les déserts de Sinaï, sous la conduite de Moïse, que Dieu avait suscité pour être le libérateur et le législateur de ce peuple choisi. Après la mort de cet homme inspiré, les Juifs firent la conquête de la terre de Chanaan, et furent successivement gouvernés par des juges, par des rois et par des pontifes. Ce peuple, tantôt châtié, tantôt consolé dans ses disgrâces, selon qu'il était parjure ou fidèle à son Dieu, vivait toujours, en quelque état qu'il fût, dans l'attente du Messie. Enfin, devenus la proie des Romains, les Juifs se rendirent coupables de diverses révoltes contre leurs maîtres, qui détruisirent leur ville capitale, et les chassèrent de l'héritage de leurs ancêtres. Depuis cette époque, ils sont dispersés sur la surface de la terre, et n'ont jamais été rassemblés en corps de nation; mais la foi du Messie et de ses merveilles dure encore aujourd'hui parmi eux, comme un témoignage toujours vivant de la vérité des Ecritures.

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LISTE DES GOOVERNEURS, DES JUCES ET DES BOIS ISRAELITES.

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1491

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SUCCESSION CHRONOLOGIQUE DES PAPES

DEPUIS SAINT PIERRE JUSQU ▲ NOS JOurs.

Le nom de pape signifie père en grec. Il se donnait autrefois à tous les évêques; mais depuis Grégoire VII, il a été particulier à l'évêque de Rome: ce pontife l'ordonna ainsi dans un concile. Ce n'est pas tant ce décret que l'usage qui a déterminé à ne donner en Occident le nom de pape qu'au seul pontife romain.

La grandeur temporelle du pontife romain date de très-loin. Constantin donna à la seule basilique de Latran plus de 1000 marcs d'or, et environ 30,000 marcs d'argent, outre des rentes qui lui furent assignées. Les papes, chargés de nourrir les pauvres et d'envoyer des missionnaires en Orient et en Occident, avaient obtenu sans peine des secours plus considérables. Ils possédaient, auprès de Rome, des revenus et des châteaux, qu'on appelait les Justices de SaintPierre. Les empereurs et les rois lombards leur avaient donné plusieurs terres. Divers citoyens avaient enrichi, par donation ou par testament, une Eglise dont les chefs avaient étendu la religion et adouci les mœurs des Barbares qui inondaient l'empire. Dans l'avilissement où Rome était tombée, les papes concurent le dessein de la rendre indépendante, et des Lombards qui la menaçaient sans cesse, et des empereurs grecs qui la défendaient mal. Cette révolution, principale source de la grandeur temporelle des papes, fut commencée sous Pépin, père de Charlemagne, et consommée sous son fils; mais il faut convenir que Constantin, en abandonnant l'ancienne capitale de l'empire, où le pape seul fixa dorénavant l'attention et les respects du public, parut dès lors consentir à ce que Rome devint le domaine des souverains pontifes, et c'est probablement ce qui a fait naître l'idée de la prétendue donation de Constantin.

Quoi qu'il en soit, il est constant que l'indépendance de Rome et la souveraineté temporelle du pape sont, dans l'état actuel des choses, indispensables à l'unité et au bon gouvernement de l'Eglise. « Le pape, dit le • président Hénault, n'est plus, comme dans les commencements, le sujet de l'empereur; depuis que l'Eglise s'est répandue ⚫ dans l'univers, il a à répondre à tous ceux qui y commandent, et, par conséquent, 4 aucun ne doit lui commander. La religion ne suffit pas pour imposer à tant de souverains; et Dieu a justement permis que le • père commun des fidèles entretînt par son indépendance le respect qui lui est dû. Ainsi donc il est bon que le pape ait la propriété d'une puissance temporelle, en même temps qu'il a l'exercice de la spirituelle; mais pourvu qu'il ne possède la première que chez lui, et qu'il n'exerce l'autre qu'avec les limites qui lui sont

« prescrites (1). L'union de toutes les « églises occidentales sous un pontife souve<«< rain, dit un auteur protestant et philoso« phe, facilitait le commerce des nations, « et tendait à faire de l'Europe une vaste « république la pompe et la splendeur du « culte, qui appartenaient à un établisse«ment si riche, contribuaient en quelque « sorte à l'encouragement des beaux-arts, «<, et commençaient à répandre une élégance « générale de goût, en la conciliant avec la « religion (2). » Voltaire observe que les papes d'Avignon étaient trop dépendants des rois de France, et ne jouissaient pas de la liberté nécessaire au bon emploi de leur autorité. Les patriarches de Constantinople, jouet continuel des caprices des empereurs, tantôt ariens, tantôt iconoclastes, tantôt monothélites, etc., sont l'image de ce que seraient les papes, ou du moins de ce qu'ils auraient été durant plusieurs siècles, sans leur indépendance. Voy. l'article ETIENNE II.

L'élection des papes a été différente dans les différents siècles de l'Eglise. Le peuple et le clergé les élisaient d'abord. Les empereurs s'attribuaient le droit de confirmer ces élections. Justinien et les autres empereurs après lui exigeaient même une somme d'argent pour accorder cette ratification. Constantin Pogonat délivra l'Eglise de cette servitude en 681. Louis le Débonnaire déclara, en 824, par une constitution solennelle, qu'il voulait que l'élection des papes fût libre cette liberté reçut pourtant des atteintes pendant les désordres du x' et xr' siècle. Mais après que le schisme de Pierre de Léon et de Victor IV eut été éteint, tous les cardinaux réunis sous l'obéissance d'Innocent II, et fortifiés des principaux membres du clergé de Rome, acquirent tant d'autorité, qu'après sa mort ils firent seuls l'élection du pape Célestin II, en 1143. Depuis ce temps-là ils se sont toujours maintenus dans la possession de ce droit; le sénat, le peuple et le reste du clergé ayant enfin cessé de prendre part à l'élection, Honorius III, en 1216, ou, selon d'autres, Grégoire X, en 1274, ordonna qu'elle se fit dans un conclave.

Le pape, revêtu de quatre titres, peut être considéré 1° comme chef de l'Eglise; 2° comme patriarche; 3° comme évêque de Rome; 4 comme prince temporel. Sa suprématie lui donne le droit de veiller sur toutes les Eglises particulières. Ses droits de patriarche ne s'étendaient autrefois que sur

(1) Abrégé chronologique de l'Histoire de France, remarques sur la deuxième race, édit, de 1768.

(2) Hume, Histoire de la maison de Tudor, tome XIII, p. 9.

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les provinces suburbicaires, c'est-à-dire sur une partie de l'Italie, la même qui, pour le eivil, dépen lait du préfet de R me on a voulu depuis les étendre sur tout l'Occident. Comme évêque de Rome, il exerce dans le diocèse de Rome les fonctions d'ordinaire qui ne lui appartiennent pas dans les autres diocèses. Eutin, comme prince temporel, il est souverain de Rome et des Etats qui lui sont acquis par donation ou par prescrip

tion.

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Pour nous en tenir à ce qu'elle a fait dans ces derniers temps, sans parler de ses anciennes et mag ifiques conquêtes, n'est-ce pas Rome, Rome seule, qui, par ses missionnaires, par les secours et les moyens qu'elle leur donnat, a r paré les ravazes que les hérésies avaient faits dans les Elses d'Europe? No st-ce pas Rome qui a formé de nouvelles chrétientés dans les trois parties du globe, chrétientés florissantes et nombreuses, où l'on a vu revivre, avec la première vivacité de la foi, l'innocence des premières mœurs ? N'est-ce pas Rome, dont les missions, pour me servir des par des de M. de Buffon, ont formé plus d'hommes dans les nations barbares, que les armées victorieuses des princes qui les ont subjugures? Hist. nat., t. III. p. 506.) Paraissez. peu les ignorants, superstitieux, sanguinaires,auliropo hages, répandus dans tant de plazes et diles loi taines de l'un et de l'autre his

Aucun trône sur la terre n'a peut-être été rempli avec plus de supériorité de génie que la chaire pontificale. Les panes sont presque toujours des vieillards respectables, blanchis dans la connaissance des hommes et des affaires. Leur conseil est composé de ministres qui leur ressemblent : ce sont ordinairement des cardinaux, animés du même esprit que les papes, et, comme eux, sans passions. De ce conseil émanent des ordres qui embrassent l'univers. La foi est annon-phère, dites-nous à qui vous devez la lunoncée sous leurs auspices, depuis la Chine jusqu'à l'Amérique; et il faut avouer que le zèle pour la foi et la propagation de l'Evangile n'existe dans aucun siéze épiscopal au même degré que dans celui de Rome. L'Eglise de Rome est aujourd'hui, comme elie a toujours été, non-sulement dans le droit, mais dans le fait, la mère et la reine de toutes les Elises. Rome chrétienne, « dit un voyageur bil sophe, ne doit rien « à la politique : si elle a étendu sa puis<«<sance dans les régions enveloppées des « plus épaisses ténèbres; si elle a soumis à « ses lois des eu.des qui échapperent aux << armes, et ne reconnurent jamais l'empire « des plus célèbres conquérants; si des hor« des sauvages, qui n'ont jamais prononcé « les noms d'Alexandre et de César, ont • écouté la voix de ses pontifes avec res«pect, et en ont reçu les instructions comme « des oracles; si, dévouée à la paix. Rome << a fait des conquêtes que lui eût enviées « Rome consacrée à la guerre, ces prodiges <<< ne furent pas l'ouvrage des passions hu<<maines les passions humaines ne servi<< rent qu'à les rendre plus éclatantes, puis« qu'elles se liguèrent pour opposer de plus « grands obstacles à l'exécution de projets « qu'elles avaient tant d'intérêt à traverser.» Disc. sur l'hist., le gour., etc., par le comte d'Albon. Ce passage de l'auteur moderne a beaucoup de rapport avec un autre beaucoup plus ancien: Ut civitas sacerdotalis et regia, per sacram beati Petri sedem caput orbis effecta, latius præsideres religione divina, quam dominatione terrena. Quamvis enim multis aucla victoriis jus imperii tui terra marique protuleris, minus tamen est quod tibi bellicus labor subdidit, quam quod pax christiana subjecit. (Leo M. Serm. 1. In nat. apost. Petri et Pauli.) Un auteur moins grave appliquait à Rome chrétienne ces vers de Virgile :

a

Super et Garamantas et Indos
Proferet imperium: jacet extra sidera tellus,
Extra anni so'is que vias; ubi colifer Allas
Axem humero torquet stellis ardentibus aptum.
ANEID., lib. 6

inière qui est venue vous éclairer au sein
des ténèbres? A quel métropolitain de la
Germanie devez-vous la reconnaissance d'un
si gran i bienfa t? Hélas! en voyant la sté-
rilité dont Dieu a frappé ces granus sieges,
a 1 milieu de tant de moyens de soutenir et
de propager la foi, dirait-on qu'ils font partie
de cet arbre dont les branches et les fruits
ont couvert le monde 1...? Je ne dirai rien
de tant de fondations et d'établissements de
tous les genres, faits à Rome pour toutes les
nations, dans le but de conserver pure la
foi catholique. Mais si le dur egoisme, la
fausse et hypocrite tolérance, ne nous ont
pas rendus insensibles sur le sort de nos
frères; si la véritable philanthropie, qui
n'est autre chose que la charité chretienne,
sait encore apprécier le prix de la religion,
le malheur du schisme, de l'hérésie, de l'igno-
rance, de la barbarie, ne jugera-t-on pas
que c'est un crime de lèse-humanité que de
soustraire au siége de Rome les ressources
qui opèrent de si grands biens...? Voyez
l'état et la constante situation de la cour du
pontife, voyez la marche uniforme et réglée
des dépenses romaines. On n'y donne rien
à la prodigalité, à la fantaisie, au luxe. II
n'y a là ni meute, ni haras, ni courses inu-
tiles, ni chasses bruyantes, ni cette multi-
tude de fastueux palais où se dévorent la
substance des peuples et les biens de l'E-
glise. Le Pape, dit le protestant Addison, est
ordinairement un homme de grand savoir et
de grande vertu, parvenu à la maturité de
l'âge et de l'expérience, qui a rarement ou va-
nité ou plaisir à satisfaire aux dépens de
son peuple, et n'est embarrassé ni de femmes,
nid'enfants, ni de maîtresses. (Supp. au Voyage
de Misson, p. 126.) Aussi les intérêts de
la religion trouvent-ils toujours en lui un
zélé défenseur qui ne refuse rien à une cause
si chère. Dans ces temps de détresse et
d'une persécution générale, que ne fait-il
pas encore ! si l'on pèse ces considérations

(1) Omnes isti congregati sunt, venerunt tiksi. Isate, XLIX.

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