leatis; baccis rubentibus DESF. Atl. 2, p. 367. Barbarie. Or. C.

3. SMILAX élevé. Smilax excelsa.

S. caule aculeato, angulato; foliis inermibus, cordatis, novem-nerviis LIN. Spec. 1458. - DUHAM. Arbr. Ed. nov. 1, t. 54. Orient. Or. C.

4. SMILAX hérissé. Smilax horrida.

S. caule angulato, aculeis rectis, inæqualibus, numerosis; foliis cordatis basi dilatatis, acuminatis; pedunculis petiolo longioribus. Or. C.

5. SMILAX à feuilles rondes. Smilax rotundifolia.

S. caule aculeato, teretiusculo; foliis subrotundo-ovatis, acuminatis, levissime cordatis, quinque - nerviis Wild. Spec. 4, p. 779. Canada, C.

6. SMILAX à feuilles de Laurier. Smilax lauri

folia.

S. caule aculeato, tereti; ramis inermibus; foliis ellipticis vel elliptico-lanceolatis, obtusis, recurvato-acutis, trinerviis WILD. Spec. 4', p. 779. —CATESBY, Car. I, p. 15. Ic. Caroline. C.

7. SMILAX hasté. Smilax hastata.

S. caule subinermi, angulato; foliis lanceolatis, acuminatis, basi auriculato-hastatis, margine ciliato-aculeatis trinerviis WILD. Spec. 4, p. 782.- S. bona nox Mich. Amer. 2, p. 237. — PLUCK. t. 111, f. 3. Caroline. C.

8. SMILAX caduque. Smilax caduca.

S. caule aculeato, tereti; foliis ovatis, mucronatis, quinque-nerviis WILD. Spec. 4, p. 780. Canada. C.

9. SMILAX lancéolé. Smilax lanceolata.

S. caule inermi, tereti; foliis inermibus, lanceolatis LIN. Spec. 1461.CATESBY. Car. 2, p. 84. Ic. Virginie. C.

10. SMILAX glauque. Smilax glauca.

S. ramis subteretibus, passim aculeatis; foliis quasi cordato-ovalibus, acuminatis, glabris, subtus glaucis, quinquenerviis; umbellulis longiuscule pedunculatis ; floribus parvulis MICH. Amer. 2, p. 237. Caroline. C.

II. SMILAX velu. Smilax pubera.

S. universe pubens; caule inermi, tereti; foliis ovalicordatis, obtusis, quinque-nerviis; umbellulis breviter pedunculatis ; floribus brevissime pedicellatis MICH. Amer. 2, p. 238. Canada. C.

Les Smilax sont des arbrisseaux sarmenteux, à feuilles alternes ordinairement coriaces et persistantes ; ils ont une vrille de chaque côté du pétiole, caractère qui les distingue et les fait aisément reconnoître. Leurs fleurs sont petites et sans éclat; elles viennent en bouquets axillaires portés sur un pédoncule commun. Celles de la première espèce s'épanouissent en automne et sont très-odorantes. Tous, excepté ceux du nord

de l'Amérique, doivent être abrités dans la serre tempérée pendant l'hiver. On les multiplie de drageons, et de graines que l'on fait venir de leur pays natal, et que l'on sème dans des vases placés sur une couche de fumier pour en accélérer la germination, encore ne lèvent-elles que la seconde ou la troisième année. Les Smilax réussissent dans presque tous les terreins. Ceux dont les tiges sont longues et hérissées d'épines peuvent servir à former des clôtures. L'Amérique septentrionale en produit beaucoup d'espèces ; on en trouve aussi plusieurs dans l'Inde, en Afrique et en Asie. C'est à ce genre qu'appartient la Salsepareille du commerce, employée en médecine comme sudorifique. Plusieurs autres espèces, telles que le Smilax China, le Smilax aspera, etc. ont la même vertu.

MEDEOLA. Medeola.

Corolle à six divions très-profondes, étroites, réfléchies. Six étamines Trois styles. Baie à trois loges. (Graines en coeur LIN.)

MEDEOLA sarmenteux. Medeola asparagoïdes.

M. foliis pinnatis; foliolis alternis LIN. Spec. 484.TILLI. HORT. Pis. t. 12. Cap. Or. C.

Arbrisseau élégant et sarmenteux, d'un à deux mètres de hauteur, dont les feuilles sont petites,

coriaces, ovales, aiguës, entières, persistantes et d'un vert luisant. Il a beaucoup de rapport avec les Fragons; on le multiplie de drageons. Ses fleurs, qui sont terminales, ressemblent à celles des Asperges. Elles s'épanouissent en automne. Le Medeola viendroit sans doute en pleine terre dans le midi de la France.

LILIACÉES. LILIACEAE.

LES Liliacées sont, pour la plupart, des plantes d'ornement dont les couleurs sont aussi riches que variées. La culture n'a presque rien ajouté ni à la beauté de leurs formes ni à leur éclat. On diroit que cette tribu a été créée pour embellir la terre au retour du printemps; mais quoiqu'elle renferme un grand nombre d'espèces, on n'y trouve que quelques plantes ligneuses qu'on puisse cultiver en plein air dans nos climats.

Les caractères qui distinguent les Liliacées sont une corolle sans calice, à six divisions profondes, quelquefois à six pétales; six étamines adhérentes à la base des divisions. Un style; trois stigmates, ou trois stigmates sans style, comme dans les Tulipes et les Yucca; un ovaire supère; une capsule à trois valves et à trois loges, renfermant plusieurs graines disposées sur deux rangs et attachées à l'angle interne des cloisons; un embryon à une seule feuille entouré d'un périsperme charnu ou cartilagineux.

YUCCA. Yucca.

Fleurs en panicule; corolle campaniforme, à six divisions profondes. Six étamines; filets épais.