Immagini della pagina
PDF
ePub

jurisc. d'Italie, a publié un gr. nombre d'ouv. de jurisprudence.

AZZOGUIDI (Valère-Felix), antiquaire de Bologne, n. en 1728, a laissé un ouv. sur l'origine de cette ville, et la chronol. des prem, roi d'Etrurie. Bologne, 1716, et un autre écrit sur l'age veritable des patriar. et des premiers hommes.

AZZOLINI (Laurent), év. de Narni, m. en 1532. On disting. parmi ses poesies, s Satire contre la débauche, Venise, 1786, in-8°.

AZZOLINI (Jean), relig. theatin m. à Sorrente, en 1655, a laissé des ouv. de morale et de piété.

B.

[blocks in formation]

BAAZIUS (Jean), savant historien et év. suédois, né en 1581, m. en 169, aut. d'une hist. ecclésiast. de Suède, intit. Inventarium ecclesiæ Sueco Gothorum, etc., Linkœping, 1642, in-✨.

BABA, secrétaire turc, qui prof. sa doctrine dans la ville d'Amasée, l'an 638 de l'hégire (1249 de J. C), et qui exigeait de ses disciples cette profession de foi: il n'y a qu'un seul Dieu, et Baba est son envoyé. Les Mahometans, dont la profession de foi est la même, à l'exception qu'ils croyent que Mahomet est le seul prophète de Dieu, le regardèrent comme un ennent de leur relig., comme un anti-Mahomet, et voulurent l'arrêter; mais le nouveau prophète suivit l'exemple de Mahomet : il leva une nombreuse armée, composee de ses sectateurs, pour justifier sa mission et accréditer sa doctrine. Les Musulmans, effrayés de ses

BAAL (mythol.), dien des Chaldéens, des Babyloniens, des Sidoniens et des Hebreux. C'est le même que le Belus des Assyriens, qui le regardaient comme leur er roi. Son nom signifie le Seigneur dans les langues orientales; il n'a aucun rapport de signification ni d'origine, comme on l'a dit, avec Abellio des Grecs, Belatucadrus des Bretons; Belenus ou Belinus des Gaulois, l'Ala-progrès et des ravages qu'il faisait dans gabale ou Heliogabale des Syriens; mais c'est le même que Baal-Berith, le seigneur de l'alliance; Baal-Gad, le dieu da bonheur; Baal-Peor ou Phégor, ou Beelphegor, le dieu Priape des Moabites; Baal-Scaen, le seigneur du ciel; Baal-Tsephon, le dieu sentinelle dont il est parlé dans l'Ecrit. S.

BAAN (Jean de), peint., né à Harlem en 1633, m. à Amsterdam en 1702, prit Van-Dyck pour modèle. Il fit les portraits de plus. personnages de la cour du stathouder à Là Haye; de Charle II, roi d'Angleterre, à Londres; du prince d'Orange, qui fut depuis roi d'Angleterre ; de son frère le duc d'Yorck, du prince d'Anspach - Brandebourg, et celui du prince de Nassan-Ziegen, qui est regardé comme son chef-d'oeuvre. Son fils, Jacques de Baan, m. à Vienne en Autriche en 1700, à l'âge de 27 ans, suivait avec succés la même carrière que son père.

BAARDT (Pierre), méd., poëte latin et flamand du 17e siècle, est aut. d'un poëme estimé en patois frison, intitulé l'Agriculture_pratique de Frise, et un sous le titre le Triton de Frise, dont le sujet est la prise d'Olinda, capitale du Fernam bouc.

BAASA, fils d'Abias, général de Nadab, roi d'Israël; usurpa le trône de ce prince, après l'avoir tué, en trahison, et extermina toute la race de Jéroboam;

la Natolie, se réunirent aux croisés, qu'ils regardaient cependant comme des infidèles, pour écraser un sectaire de lenr religion, et il y réussirent. BABAKOUSELIS, surnom. du titre d'Abdalrahman Moustapha, mufti de Caffa, en Tauride, aut. d'un ouv. de politique intit. l'Ami et le favori des princes, et d'un ouv. de morale, qui a pour titre le Jardinier des Anémones. il m. l'an de l'hégite 783 selon les uns 974 selon les autres.

BABEK, chef de secte persanne qui parut l'an 201 de l'hégire, se fit un grand nombre de prosélytes, et en forma une armée, avec laquelle il vainquit le caly fe Almamon. Il fut enfin défait, poursuivi et pris par Motassem, success. de ce calyfe l'an 222 de l'hegire, et conduit à Bagdad, ou il fut mis à m., après qu'on l'eut exposé aux outrages du peuple, et qu'on lui eut coupe les bras et les jambes. Il avait des principaux disciples, qui étaient en même tems les apôtres de sa doctrine et les ministres de ses exécutions. Les aut. arabes nomment sa secte mohammarah ou rouge, sans doute, parce qu'elle appelait les Musulmans Hamyr, c.-à-d. Ane, âne rouge, lui rendant injure pour injure, comme cela se pratique entre des sectaires d'une même religion. Les mêmes auteurs nomment de son nom les secta

teurs Babeky, et prétendent que Babek,

parut la 1 fois l'an 162 de l'hégire dans le Thabaristan, la 2e fois en 181 dans le Djordjan, la 3 fois en 218 dans le Djebål. Les Druses admettent aussi plus. apparitions de leur prophète Achem ou Ha kem, qui, comme Wishara, s'est incarné dix fois.

BABEUF (Franc.-Noël), né à SaintQuentin, d'un ancien militaire, fut géomêtre et commissaire à Terrier; se mon tra dès l'origine un des plus ardens partisans de la révolution. Il développa, à Roye où il résidait, ses principes démagogiques dans une feuille périodique, qui avait pour titre le Correspondant picard. Après avoir été d'abord administrateur du département de la Somme, ensuite du district de Montdidier, il devint secrét.-gén. de l'administration des subsistances à Paris. Ennemi du système dominant, il publia, après la chûte de Robespierre et le supplice de Carrier, un pamphlet contre les jacobins, intit. : du Système de dépopulation, ou la vie et les crimes de Carrier, 1 vol. in-8°; il changea bientôt de système, et rédigea un journal ayant pour titre : le Tribun du peuple, par Gracchus Babœuf. Accusé d'avoir avili la représentation nationale dans ce journal, et d'avoir formé une conspiration contre le directoire, il fut arrêté en 1796, s'avoua l'auteur d'un plan d'insurrection pour renverser la constit. de l'an 3, et fut envoyé en 1797 Vendôme pour être jugé par la haute cour nation., qui le condamna à mort le 25 mai de la même année; il était Agé de 35 ans. Les débats de son procès forment 6 vol. in-8°. Babœuf est aut. d'un cadastre perpétuel, Paris, 1791, I vol. in-8°.

BABIA (mythol.), déesse révérée à Damas et dans toute la Syrie. On croit, d'après son nom, que c'était la déesse des enfans; que les mères les lui offraient en sacrifice, et qu'elle était révérée sous la figure d'un petit enfant.

BABIN (François), né à Angers, d'un avocat, en 1651, où il m. en 1534, prof. de théologie de cette ville; il est aut. des 18 prem. vol. des Conferences du dioc. d'Angers, ainsi que du Journal ou Relation fidèle de tout ce qui s'est passé dans l'univ. d'Angers au sujet de la philos. de Descartes, 1679, in-40.

BABINGTON (Ant.), gentilhomme du Derbyshire en Angl., qui fut condam. à être pendu et ensuite écartelé en 1586, pour avoir conspiré contre la reine Elisabeth, à l'effet de mettre Marie Stuart sur le trône, et de rétablir la religion catholique.

BABINGTON (Gervais), év. d'Angl., né dans le comté de Nottingham, m. en 610. Ses œuv.. pub. en 1615, in-4°, et réimp. en 1637, in-fol., renferment des Remarques sur le Pentateuque; une Exposition du symbole, des commandemens de Dieu et de l'oraison domin.; une Conférence entre la faiblesse humaine et la religion; des Sermons. I légua, en mourant, sa riche biblioth. à la cathed. de Worcester, qu'il avait fait réparer, et dont il était évêque.

BABINOT (Albert), lect. en droit à l'univ. de Poitiers, ne dans le Poitou, est aut. d'un ouv. intit. la Christiade, Poitiers, 1560, in-8°; de sonnets; d'un rec. d'odes et de cantiques, qui décèlent, dit-on, son penchant pour le calvinisme, dont il fut un des prem. sectat.

BABON, bourgrave de Ratisbonne, seigneur d'Abensberg et de Rohr, sous le règne de l'emp. Henri II, qui, charmé de la force et de l'adresse de ses nombreux enfans, les dota richement : ce seign. m. en 1030. Il est regardé comme la tige des comt. d'Abensberg, des comt. de France et de plusieurs autres maisons nobles d'Allem. qui, pour la plupart, ne subsistent plus aujourd'hui.

BABOUR, BABUR ou BABR (Zéhir-Eddyn-Mohammed), arrière petitfils de Tamerlan, né en 1483, à Indidjab, une des princ. villes des provinces situees entre Samarcande et l'Indus, ou régnait Omer Cheykh son père, success. et herit. de Tamerlan; il fut proclamé, en 1494, souv. de l'emp. mogol, dans la Tartarie occident. et le Koracan. Il prit, à son avénement au trône, le titre de Zéhyred-dyn, ou de protecteur de la relig. Après avoir repoussé les injustes agressions de son frère aîné Heddoulat et de son oncle Lubeg, qui voulaient s'emparer de ses états, ainsi que celles des rois de Kachgar et de Khôten, descendans comme lui de Tymour (Tamerlan), il marcha sur Samarcande et s'en empara. Abandonné de ses soldats, il perdit ses etats, et les recouvra avec une poignée de braves, reprit Samarcande qui s'était révoltée contre lui en 1500-1501, s'empara des états du roi de Kandoz qui l'avait accueilli, et conquit en 15041505 le Candahar et le Kaboulistan. Voulant profiter des troubles survenus à la cour de Déhly, où régnait le faible Ibrahym Lody, pour s'emparer de l'In doustan, il donna le nom de Hindol à un fils qui lui naquit en 1518, comme un heureux présage de la conquête qu'il méditait: suivi seulement de 10,000 caval. d'élite, il passa l'Indus presque sans ré

istance, s'avança jusqu'aux environs de Débly, alla camper dans la plaine de Pannibet, où les deux armées se trouvèrent en présence le 27 avril 1526; il rangea ses 10,000 hommes sur 2 lignes et les partagea en 4 divisions, mit dans une déroute complète les 100,000 combattans et les 1,000 éléphans d'Ibrahym, qui périt dans la bataille, entra triomphant dans Débly, et peu de jours après dans Agrah : il m. 5 ans après d'un accès de colère, en 1530; il fut enterré à Thous, sous un dôme, à côté du tombeau d'un cél. iman musulm., qu'on appelle le St. Sépulcre. L'aîné de ses 4 fils, nommé Humayoun, lui succéda: sa dynastie a régné dans l'Hindoustan plus de deux siècles et demi après lui, et elle ne vient que d'être anéantie dans la personne de l'infortuné Cha-Adlem. Babour a comp. des commentaires en langue mogole, qui contiennent la relation de ses conquêtes et l'hist. de sa vie; ils ont été augmentés par Djihanguyr, et trad. en persan par Abdoul-Rahhym.

d'au

BABRIUS ou BABRIAS, que tres nomment mal à propos Gabrias, fabuliste gr.,qui vivait avant Auguste, avait mis, en vers gr. iambiques de 6 pieds, les Fables d'Esope, et celles de beaucoup d'autres auteurs anc.; mais il ne nous en reste plus que des fragm. conservés par Suidas. La paraphrase qu'on en fit enstyle barbare, dans le Bas-Empire, a fait perdre l'original. Tyrwhitt a publié à Lond. en 1776, in-8°, une sav. Dissertation sur ce fabaliste, et sur ses Fables, que M. Harles a fait réimpr. à Erlang, en 1785, in-8°. M. Coray a mis au bas de chaque Fable de son excel. édit. d'Esope, Paris 1810, in-8°, tous les fragm. de Babrius qu'il a pu recueillir. Les Fables grecques qui portent le nom de Babrius ou Gabrias, et qui sont en vers iambiques de 6 pieds, ne sont pas de cet anc. fabuliste, niais d'un patriarche de Constantinople, du 14 siècle,

BABYLAS (St.), év. d'Antioche, au 3 s., ayant été mis en prison pour la foi de J. C., il y mourut, et voulut, dit-on, être enterré avec ses fers. On prétend aussi qu'un sièc. après, le César Gallus, ayant fait transporter ses reliques d'Antioche, dans une église du bourg de Daphné, sous son invocation, à côté d'un temple d'Appollon, elles imposèrent silence à l'oracle de ce Dieu. St. Chrysostine qui a prononcé un discours sur la translation de ses reliques et écrit sa vie, rapporte que l'emp. Philippe, s'étant présenté à l'église la veille de Pâques, St. Babylas lui en refusa l'entrée, jus

|

qu'à ce qu'il se fut mis au rang des pénitens, pour expier le meurtre de Gordien, et qu'il obéit; mais Eusèbe ue parle de ce fait, qu'on attribue à un autre év. et à un autre emp., que comme d'un bruit qu'on racontait de son tems, et qu'il n'avait trouvé écrit nulle part. Tillemont et Bayle regardent la vie de ce saint comme fabuleuse. Voyez une Dissertation du P. Merlin à ce sujet, dans le Journal de Trevoux, du mois de juin 1737.

BACCALAR-Y-SANNA (Don Vincent), marquis de St. Philippe, né en Sardaigne, m. à Mad., en 1726, est aut. d'une savante Hist. de la monarchie des

Hébreux, trad. en franç., en 2 vol. in-40, et en 4 vol. in-12; de Mém. pour servir à l'hist. de Phillipe V, depuis 1699, jusqu'en 1725, 4 vol. in-12, qui ont également été trad. en franç.

BACCANELCIUS (Jean), appelé en italien Bacchanelli, méd. du 16o s., né à Reggio, est aut. De consensu medicorum in curandis morbis libri quatuor ; de consensu medicorum in cognoscendis simplicibus liber; Lutetiæ, 1554, in-12. Venetiis, 1558, in-8°; 1558, in-16. Lugduni, 1572, in-12. Il a recueilli ce qu'il y a de plus utile dans la prat. des médecins grecs et arabes.

BACCELLI (Jérôme), poète et méd. de Florence, né dans cette ville en 1514, et y m. en 1581, membre de l'acad.; avait entrepris, par ordre du grand-duc de Toscane, de trad. Homère en vers ital. non rimés; mais ayant été surpris par la mort, il n'a trad. que l'Odyssée, les 6 prem. livres et la moitié da e de P'Illiade. Son frère Baccio Baccelli a pub. l'Odyssée sous ce titre : l'Odissea di Omero, tradotta in volgar fiorentino, Florence, 1582, in-8°. On conserve dans la biblioth. Riccardi, dont Lami a donné le catalogue, le manuscrit original de sa trad. de l'Odyssée entière et des 7 liv. de l'Iliade.

BACCETTI (Nicolas), moine de l'ordre de Citeaux et abbé du couvent de Settimo, hors de Florence, naquit dans cette ville vers l'an 1567, et y m. en 1647. Son princip. ouv. est une hist. de l'abb. de Settimo, pub. après sa mort par le P. M. d'Inguimbert, sous ce titre : Nicolai Baccetti, Florentini, ex ordine Cisterciensi abbattis, Steptimiana historiæ, libri VII, Rome, 1724, in-fol.: cette hist. est, dit-on, remplie de recherches

curieuses.

BACCHETTI (Laurent), jurisc. et méd. de Padouc, sa patrie, où il prof.

la méd. depuis. 1688 jusqu'en 1708; il a pub, plus, dissertat., une entr'autres sur la nature et la propriété des acides et des alkalis, et a été l'edit. d'un ouv, posthume de Montanari, sur la Mer Adriatique.

BACCHIARIUS, philos. chrét., flor. au 5 s. Il a écrit une Lettre à l'évéq. Januarius, touchant un moine qui avait abusé une religieuse; elle se trouve dans dans la Bibliothèque des Pères. On a encore de lui une Apologie, conservée par Muratori dans ses Anecdotes.

BACCHIDÈS, général de Démétrius Soter, et gouv, de la Mésopotamie, vint en Judée pour y rétablir Alcime dans la grande sacrificature. Il combattit Judas Machabée, qui osa l'attaquer avec des forces très-inférieures, et qui périt dans le combat. Bacchidès fut ensuite contraint par Jonathas d'abandonner la Judée.

BACCHILF, év. de Corinthe sur la fin du 2 s., et sous le pontificat de St. Victor, est auteur d'une Lettre sur la célébration de la Páque, qu'il écrivit au nom des év. d'Achaie.

BACCHINI ou BACCHINUS (Benoît), sav. bénéd,, bibliothéc. du duć de Modène, né à San-Donino dans le Parmesan, en 1651, m. à Bologne en 1721. On a de lui: Giornale de'litterati, 9 vol. in-4°, de 1686 à 1697; De sistris eorumque figuris ac differentid, etc.; Dissertatio, Bologne, 1691, in-40, Utrecht, 1696, in-4°, avec des notes et une nouvelle dissertation de J. Tollius, et dans le tome 6 du Trésor de Grævius; Anonymi dialogi tres; De constantid; De dignitate tuenda; De amore erga rempublicam, Modène, 1691, in-12; Dell'Istoria del monasterio di S. Benedetto, di Polirone nello stato di Mantova, libri cinque, Modène, 1696, in-4°. Ce n'est que la première partie de cette histoire qui va depuis l'an 1007 jusqu'en 1115, époque de la mort de la celebre comtesse Malthilde, bienfaitrice de ce monastère, dont il donne la vie dans le plus grand détail cette re partie ayant déplu à Pautorité, la 2e n'a pas été imp.; De ecclesiastica hierarchic originibus dissertatio, Mod., 1763, in-4o; sa propre vie, écrite en latin, imp. dans le Giornale le'litterati, tome 34, année 1723, ensuite avec ses lettere polemiche, Altorf (Milan), 1738. Le P. Bacchini a pub. pius. autres ouv., et en a laissé un très gr. nombr. en m,ss.

BACCHIUS, deriv. gr., d'une époque inconnue, auquel on doit des Elemens de musique, pub. par Meibomius, et

[blocks in formation]

BACCHUS (mythol.), dieu des Thebains, fils de Jupiter et de Sémélé, naquit avant terme au milieu des fondres, des éclairs et d'un embrâsément causé par la visite que Jupiter rendit à Sémélé dans tout l'appareil de sa gloire. Sa mère étant morte dans cet embrâsem., Jupiter retira l'enfant du milieu des flammes, comme Thétis en retira Achille, et le porta dans sa cuisse le réste des mois : lorsqu'il fut né, Mercure le donna à élever aux nymphes de Nysa, ville d'Arabie, d'où il prit le nom de Dionysios, le dieu de Nysa. Devenu grand, il fit la conquête des Indes avec une armée d'hommes et de femmes portant, au lieu d'armes, des thyrses et des tambours. On le représentait avec des cornes, couronné de pampre ou de lierre, sous les traits d'un jeune homme riant et sans barbe, tenant d'une main des grappes de raisin ou une corne, espèce de vase à boire, et de l'autre un thyrse.

BACCHYLIDES, počte lyrique de Pile de Céos, qui flor. vers 450 avant J. C., sous Hieron, roi de. Syracuse, qui le préférait à Pindare: Selon un scholiaste de ce dernier, il ne subsiste plus que des odes, des hymnes et des épigrammes qu'il avait composés, que des fragmens que Brunck a recueillis dans ses Analecta graca; on les trouve aussi à la suite des oeuvres de Pindare, Anvers, 156, in-12.

m.

BACCI, BACCIO ou BACCIUS (André), 1ér méd, du pape Sixte-Quint Elpidio dans la marche d'Ancône, et prof. de botan. à Rome, né à Sant'dans les res années du 16e s. Il a pub. recherchée et curieuse Del Tevere, les ouv. suivans, pleins d'une érudition Rome, 1558, in-8°, et 1559, in-4o, Venise, 1576, in-4°, Dell'acque albule, Bagni di Tivoli, etc., Rome, 1564 et 1567, in-4°; Dell'alicorno e delle sue virtù, Florence, 1573, in-4°, et 1582, in-8°, Rome, 1587, en latin; Venise, 1566 et 1586, in-40; De thermis, Venise, 1571 et 1588, in-fol., Padoue, 1711, in-fol.; Tabula simplicium me

en

dicamentorum, Rome, 1577, in-4°; Tabula in quá ordo universi et humanarum scientiarum prima monumenta continentur, Rome, 1581; delle 12 pietre preziose del sommo sacerdote, etc., Rome, 1581, in-4°: ce traité est sans doute le même que celui qui a été imp. en latin à Francfort, en 1603 et 1643, in-8°, sous ce titre : De gemnis et lapidibus pretiosis, eorumque viribus et usu tractatus, et que celui qui a, italien, le titre suivant: Trattato delle gemme e pietre preziose, nella sacra scrittura riferite; ce qui me le fait présumer, c'est que le dernier titre renferme le premier, et qu'on ignore la date de l'édition italienne de ce traité; De naturali vinorum historia, et de conviviis antiquorum, accessit de factitiis ac cerevisiis, deque Rheni Galliæ, Hispania, Italia et de totius Europa vinis, Rome, 1596, in-fol.; Della gran bestia detta dagli antichi alce, Rome, 1587, in-4°; De venenis et antidotis, Rome, 1586, in-4°; l'Origine dell'antica oitta Cluana, ouvrage imp. après la mort de l'auteur, dans un rec. de mémoires hist. sur l'ancienne ville de Cluana, à Macérata, en 1616 et 1692, in-4°, réimprimé ensuite en 1716, in-40, avec plus de correction, sous le titre de Notizie dell' antica Cluana, 1716, in-40.

BACCIARELLI (AEgidius), d'Anvers, fut célèbre peintre de paysages, ainsi que son frère Guillaume. Cette famille a produit plusieurs peintres distingués.

[ocr errors]

BACCIO DA MONTE-LUPO, sculp. ital. du 16 s., qui a exécuté à Florence et à Lucques beaucoup d'ouv. de sculp., entr'autres une belle statue de St. JeanBaptiste. Il est surtout connu par un gr. nombre de crucifix ciselés en bois. On lui doit aussi la construction et les or nemens de sculpture de l'église de SanPaulino à Lucques, dans laquelle il a été enterré à l'âge de 88 ans. -Baccio da Monte-Lupo (Raphaël), fils du précéd., se disting. comme son père dans la sculp. et l'archit. Parmi le gr. nombre de travaux anxquels il a été employé, on distingue les deux figures du mausolée de Jules, qu'il a exécutées à Rome dans l'église St.-Pierre-aux-Liens, sur les dessins de Michel-Ange, et la statue de marbre de l'ange qui surmonte le château Saint-Ange, ainsi que le tombeau et la statue du pape Léon, dans l'église Sainte-Marie de la Minerve. Il a fait aussi beaucoup de travaux en cire, en terre et en bronze: m. à Orviette, où il s'était retiré.

BACCIO DELLA PORTA, peiut. plus connu sous le nom de fra Bartolomeo di San-Marco, ou du Frate, né près de Florence en 1469. Son noin de famille était Baccio; il prit lè surnom della Porta, de la porte Saint-PierreGattolino de Florence, près de laquelle il demeurait quand il vint dans cette ville étudier la peinture. Il prit d'abord Roselli, ensuite Léonard de Vinci pour maîtres; il reçut des leçons de Raphaël jeune encore, et il lui en donna de perspective en échange. Séduit par les prédications fanatiques fam. Savonarole, son ami, il prit, en 1500, l'habit de St. Dominique, dans le même couvent où il avait voulu le défendre contre la justice qui le poursuivait, et se fit appeler fra Bartolomeo. Il existe de lui plusieurs tableaux d'église, entre autres son St. Marc, qui est au musée Napoléon, et son St. Sébastien. On lui doit anssi en grande partie la célèbre fresque du cimetière de l'Hôpital Sainte-Marie la Neuve, qui représente le jugement dernier : il m. en 1517, à l'âge de 48 ans.

BACCIUS on BACK (Jacques), méd. de Roterdam, sa patrie, vécut dans le 1es. On lui attribue : une Lettre latine dans laquelle il discute plusieurs ques tions touchant la pierre et la gravelle, Leyde, 1638, in-12, avec le traité de Calculo de Beverovicius; Dissertatio de corde, in qua agitur de nullitate spirituum, de hæmatosi, de viventium calore, Rotterodami, 1648, in-12; Ibid., 1660, 1671, in-12, avec les écrits de Harvier.

en

BACELLAR (Antoine Barbosa), ju risc., histor. et poète portugais, né à Lisbonne en 1610', où il m, en 1663, II a publ. des poésies en 1635, la Défense du droit de la maison de Bragance au trône de Portugal, 1641; ensuite l'Histoire de la guerre du Brésil, et celle de la belle campagne de Marialva contre les Espagnols; en 1659: Pereira da Silva a recueilli ses poésies, qui sont presque toutes lyriques.

· BÁCH (Jean-Sébastien), cél. music., né à Eisenach en 1685, m. à Leipsick en 1754, fut music. du duc de Weimar, organiste à Mulhausen, maître de chap. du prince d'Anhalt-Coethen, composit. de l'électeur de Saxe, roi de Pologne. Il excellait dans le contre-point, sur l'orgue, le claveéin: il a laissé plusieurs morceaux de musique, et onze fils, tous distingués dans leur art. Bach (JeanAuguste), jurisconsulte et professeur de droit à Leipsick, né à Hohendorp, en Misnie, en 1721, mort en 1759, a

« IndietroContinua »