Immagini della pagina
PDF
ePub

sura le triomphe de l'islamisme par sa conduite, par les victoires que ses generaux remportérent dans l'Arabie déserte, dans le Yemen, etc., et par le soin qu'il eut de rassembler les feuilles eparses du Coran, et d'en faire un corps d'ouvrage. H remporta, dans la Palestine, une vic toire contre Sergius, general de l'empereur Heraclius, et m. en 634: il fut enterré à Medine.

ABOU-HANY FÉH-EL-NOMANBEN - TSABIT, chef des Hanéfytes, l'une des 4 sectes orthodoxes de l'islamisme ne à Coùfah en 699; il a donné des Comment. sur le Coran, sous le titre de Mesned ou Appui, qui sont très-estimés des Musulmans. Ce philosophe niait la prédestination. Il fut empoisonné dans les prisons de Bagdad, l'an 767. On lui eleva un mausolée 3ro ans après sa mort. Abou-Joseph, docteur mahom., gr. justicier de Bagdad, travailla beaucoup à répandre la doctrine d'Abou Hanyféh. Il était très-estimé d'Aaron-Al-Raschyd.

frontières de l'Inde jusqu'à la mer Cas pienne; avec lui finit l'empire de Tamerlan. Il laissa 11 enfans, qui se partagèrent son heritage.

ABOU-TALEB-AL-HOSSEIN, a trad. en persan les Instituts politiques de Tamerlan, écrits par ce prince en mogol, et trad. par M. Langlès en 1787.

ABOU-TEMAN-HABYB-BEN-` AWS, surnommé Althayy, appelé le Prince des poètes arabes, naquit à Yasem, près Damas, vers l'an 767. Son recueil de poesies est intitulés : Hamaçah; Fohoul al - choará, et KetabAlikh-tyár-min-chaar-alchoará.

ABOU-THAHER, chef d'une secte arabe qui s'éleva contre les Mahometans en 891, m. en 953, paisible possesseur d'un grand état, après avoir détrôné son frère.

ABOU-ZAID-KHAN, dernier sultan de la race de Gengis - Khan, sur le trône en 1317, et m. en 1136.

monta

ABOUL-COLA, l'un des premiers poètes arabes, né à Maora en 973, et m. en 1059. On estime ses poésies, qui sont pleines de feu et de grâces. ̄Il était aveugle.

ABOU- MOSLEM, gouverneur du Khorasan, fit passer la dignité de calyfe, en 46, de la race des Ommiades à celle des Abbacides. Plus de 600,000 hommes ABOUL - FÉDA ( Ismael), célèbre périrent dans cette lutte. Il fut massahistorien et géog. arabe, fut un prince cré, en 755, par l'ordre du calyfe Aboùldoué des plus éminentes qualités; il naAbbas quit l'an 1273, à Damas, se distingua ABOU-NOWAS ou ABOU-ALY-d'abord dans les armes, et s'attira l'esAL-HAÇAN, poète arabe, né à Bassora, en 744; ses ouvrages existent encore: m. en 810.

ABOU-OBEIDAH, compagnon de Mahomet, fut commandant général, conquit la Syrie et une partie de la Palestine: m. de la peste en 639.

[ocr errors]

ABOU-RYHAN, astron. astrol. et philos. arabe, nommé le docteur trèssubtil, a beaucoup voyagé. Il a publié un traité sur l'Astrologie judiciaire, une Table astronomique et une Géographie, un Traité de chronologie, etc. Il est m. en g4a.

ABOU-SAHAL, médecin arabe du 11e siècle, fat maître da cél. Avicenne. La Bibliothèque impériale possède, sous les nos 109 et 110 des mss. arabes, un traité de méd. d'Abou-Sahal.

ABOU-SAID est auteur d'une trad, arabe de la Bible substituée à celle du juif Saadias.

ABOU-SAID - MYRZA servit, en 1450, dans l'armée d'Uulough-Beyg. Il étendit beaucoup sa domination dans cette guerre, et périt dans une embuscade, en 1469, à 42 ans; il en avait régné 20. Son empire s'étendait depuis Kachghar jusqu'à Tauris, et depuis les

time et l'amitié du sultan Al Melik-ElNassir, fils du célèbre Kélâoun: AboulFédâ désirait beaucoup rentrer en possession de la principauté de Hamah, qui avait appartenu à sa famille, et dont il avait été privé par suite des dissensions de ses frères. Après plusieurs événemens qui contrariaient ses prétentions, il fut nommé gouverneur de Hamah, en 1310, prince de Hamah, de Baryn et de Moar rah, avec pouvoir absolu, en 1312, et enfin sultan en 1319. Il jouit paisiblement de ces titres et de sa principauté jusqu'à sa mort, arrivée en 1331. Deux ouv. précieux nous restent de ce Prince; l'un à pour titre Histoire abrégée du genre humain, divisée en cinq parties: 1o des patriarches, des prophètes, des juges et des rois d'Israël; 2o des 4 dynasties des anc. rois de Perse; 3° des Pharaons, des rois de la Grèce, des emp. romains; 4° des rois d'Arabie av. Mahomet; et 50 des Syriens, des Sabéens, des Coptes, des Persans, etc. depuis Mahom. jusqu'en 1328. Divers savans ont trad. en latin différentes parties de cette chronique ; nous nous contenterons de citer celle de J.-Jac. Reisk, intit. Abul Fede annales muslemici,

arab.-lat. Hafniæ, 1789-94, 5 vol. in-4°, superbe édit. L'autre ouvr. est intit.: Vraie Situation des Pays. C'est une géographie divisée en 2 parties; 1o des climats, des mers, des lacs, des fleuves et des montagnes; 2° 24 tables des villes, des longitudes, des latitudes et des climats des provinces où elles sont situées. Il parle en outre des villes anciennes ou détruites et des monumens qui en subsistent. Jean Grave, angl., a fait impr. une partie de cette geograp. arab. lat. Londres, 1650, in-4°. Chr. Rommel a pub. à Gotting. 1801, in-4o, la Description de l'Arabie d'Aboul-Fedâ,

en latin.

ABOUL-MIAMEN-MOSTAPHA, méd. arabe, a eu de la célébrité; mort en 1606.

il est

ABOUL-WALID-BEN-ZAIDOUN, eél. poète arabe-espagnol, fut visir de Mohamed-Ben-Asade, roi de Séville, Il est mort en 1070. Il ne reste de ses nombreux ouvrages qu'une Lettre, ce lèbre dans l'Orient à cause des grâces du style; elle a été pub. arab. lat. par Reiskius. Lips. 1756, in-4o.

ham sortit de Haran à 75 ans, et vint à
Sichem avec Loth son neveu. La famine
l'obligea d'aller en Egypte; de là il
passa à Bethel avec Loth, dont il fut
obligé de se séparer, parce que le pays
ne pouvait plus contenir tous leurs trou-
peaux. Loth alla à Sodome et Abraham
dans la vallée de Mambré. Quelque tems
après Loth fut fait prisonnier par 4 rois ou
chefs de bourgades, qui s'étaient empa-
rés de Sodôme et de Gomorrhe. Abraham
poursuivit ces 4 rois, delivra Loth et
recouvra tous les prisonniers et le butin
Il était encore dans la vallée de Mambré
quand Dieu lui apparut, et lui promit
qu'il aurait un fils qui serait père d'un
grand peuple et de plusieurs rois; il lui
ordonna de se circoncire lui et toute sa
posterité en signe de l'alliance qu'il ve-
nait de contracter avec lui. Trois anges lui
confirmèrent cette prophétie et lui annon-
cèrent la destruction des villes de Sodôme
et de Gomorrhe, qui, effectivement,
jour suivant, furent consumées par le feu
du ciel. Abraham fit vers ce tems un
voyage à Gerare; il dit que Sara était
sa sœur Abimelech la lui enleva, mais
il la lui rendit, apprenant qu'elle était
sa femme. L'annee suivante naq. Isaac
Abraham avait alors 100 ans et Sara go❤
Quand Isaac eut atteint l'âge de 25 ans,

le

ABRABANEL (Isaac), né à Lisbonne en 1437, célèb. rabbin, fut ministre des finances en Portugal, sous Alphonse V. A la mort de ce Prince, il passa en Castille et y resta jusqu'au ban-Dieu ordonna à Abraham de l'immoler; nissement des juifs; il vint à Naples, obtint la confiance de Ferdinand Ier. Alphonse, son successeur, ayant été chassé Charles VIII, roi de France, par Abrabanel, passa en Sicile, puis à Corfou, ensuite à Venise, où il m. en 1508. Parmi ses nombr. ouvr., on distingue son Commentaire sur l'ancien Testament, son Traité de la Création, son Traité des Prophéties qui regardent le Messie, contre les chrétiens, son livre sur les articles de Foi, etc., etc.

ABRADATE, Roi de la Susiane, cél. par la tendresse qu'eut pour lui Panthee, son épouse. Cette princesse fut faite prisonnière par Cyrus, et renvoyée à son mari; Abradate, en reconnaissance, se livra lui et son armée au vainqueur. Quelque tems après il fut renversé de son char dans une bataille et tué par les Egyptiens; Panthée se poignarda sur le de son époux. Cyrus leur éleva un sup. tomb. l'an 548 avant J.-C.

corps

ABRAHAM, célèbre patriarche des Hébreux, né à Ur en Chaldée, environ 2000 ans av. J. C., descend. de Sem, à la 8e génération. Ayant reconnu le vrai Dieu, il vint s'établir avec Sara, épouse, à Haran en Chanaan, où Tharé, son père, m. âgé de 205 ans. Abra

son

ce patriarche allait exécuter cet ordre lorsqu'un ange lui arrêta la main : il immola un bélier au lieu d'Isaac. Il avait eu d'Agar, sa servante, un autre fils, nommé Ismaël. Après la mort de Sara, il épousa encore Cethura et quelques autres femmes dont il eut plusieurs enfans. Il mourut âgé de 175 ans, et fut enterré avec Sara dans la caverne d'E

phron, vers 1825, avant J. C. Les juifs Îui attrib. un traité intitulé: Jetzirah, ou de la Création; mais on le croit du rabbin Akiba.

ABRAHAM (S.), solitaire de Syrie, fut fait évêque de Carrhes en Mésopot On prétend qu'il se passait continuellement d'eau et de feu. Il mourut à Constantinople, où Théodose l'avait fait venir en 439.

ABRAHAM (S.), autre solitaire de Syrie, qui vint, dit-on, fonder un monastère en Auvergne, vers 472.

ABRAHAM ou IBRAHIM d'Antioche, chef des hérétiques Abrahamites, au ge siècle. C'est une branche de la secte des paulianistes.

ABRAHAM-BEN-CHIJA, astrolog. et prophète, prédit la venue d'un messie pour 135. Ce fou mourut au 12 siècle. Il a laissé un traité de Nativita

tibus, Romæ, 1545, in -4°; Sphæra mundi (hébr.-lat.). Basil. 1546, in-8°. ABRAHAM USQUE, juif portug., se joignit à Tobic Athias, pour trad. la Bible en espagnol. Cette fameuse version parut en 1553, in-fol., à Ferrare. Il y en a deux éditions, l'une pour les juifs, souscrite par Athias et Usque; l'autre pour les chrétiens, souscrite par Jérôme de Vargas et Duarte Pinel.

ABRAHAM DE SAINTE-CLAIRE, relig. augustin, né en Souabe, en 1642. fut prédicateur de la cour à Vienne pendant 40 ans. Il porta dans la chaire un esprit comique et original, qui fixait l'attention des auditeurs, melant ses sermons de plaisanteries et de petits contes. Ses écrits ont des titres singu liers; tels que Judas archicoquin; Fi du monde; Attention, soldat! Le vrai nom de ce prédic. est Ulrich-Megerle. Il est mort vers 1709.

ouvr. sont des Animadversiones sur 5 tragédies d'Eschyle, et des Annotationes sur le nouveau Testament, Middelbourg, 1748, in-8°; la meilleure édition des Lettres d'Aristenète, Zwol, 1749, in-8°, et beaucoup d'autres quvrages très estimés.

ABREU (Alexis), savant méd., né en Portugal, flor. au 16 et 17 s., exerçá son état avec distinction dans le royaume d'Angola en Afrique. Il revint à Lisbonne en 1606, et fut méd, du roi de Portug. il publia, en 1622, un traité des maladies les plus communes aux gens de cour, sous le titre de Septem infir

mitatibus.

ABREU (Jos. Ant.), publiciste espagnol, a donné une Collection de tous les traités des souverains d'Espagne avec tous les états de l'Europe, 1751, 12 vol. in-fol.: il est mort en 1775.

ABREU (Emmanuel), missionn. eś

ABRAHAM (de Bolma ), né à Luc-pagnol, a péri pour la foi dans le Tonques au 16e siècle, est aut. d'une Grammaire hébraïque estimée.

ABRAHAMSEN (Isaac), né à Flessingue en 1663, m. en 1714. Il a publié quelques ouvr. de piété, et une Table chronologique des principaux événemens de l'Histoire Ecclésiastique et civile, depuis la création; on y trouve des particularités exactes sur les 6 villes de la Zélande.

ABRAHAMSON (Pierre), jurisconsulte, suédois; il a donné, en 1704, une édition du Jus Christophorianum. On y trouve en marge les ordonnances des rois, qui donnent l'explication ou l'interprétation des diverses lois, et on y décide beaucoup des questions particulières.

ABRAM (Nicolas), né en 1589, près Charmes en Lorraine, professa la théologie à Pont-à-Mousson, pendant 17 ans ; il mourut en 1655, après avoir publié de bons Commentaires sur l'Enéide, 1652, in-8°, etc. ; d'autres sur le 3e livre des Oraisons de Cicéron; sur Nonnus; des questions théologiques, sous le tit.: Pharus vet. teslam., etc. etc. Tous les ouvr, de ce sav, jés. sont estimés.

[ocr errors]

ABRANCHÈS ( Alvares d'), général portugais, l'un des chefs de la révolution qui fit passer la couronne à la maison de Bragance, en 1640,

ABRESCH (Frédéric-Louis), savant helléniste, né à Hambourg en 1699, mort à Zwoll, dans l'Over-Yssel, en 1782. Il fut nommé vice-recteur du collége de Middelbourg, en 1723; recteur du même collége en 1725, et de celui de Zwoll en 1741, place qu'il remplit jusqu'à sa m., arrivée en 1782. Ses princip.

|

quin, en 1736, avec 3 autres de ses compagnons.

ABREU (Félix-Jos. d') a composé un fort bon Traité juridico-politique sur les prises maritimes. Il a été trad. en franc, en 1788 et réimp. en 1802.

ABRIANI (Paul), né à Vicence en 1607, et m. à Venise en 1699, fut carme, et prêcha dans différentes villes il fut sécularisé en 1654, et publia différentes traduct. en vers italiens de l'Art poétique et des Odes d'Horace; de la Pharsale de Lucain; des Odes; des Sonnets, etc.

ABSALON, fils de David, assassina Amnon parce qu'il avait violé sa sœur Thamar; il excita une rébellion contre David, le força à quitter Jérusalem. Son armée ayant été défaite, il fut obligé de fuir ; ses cheveux s'étant embarrassé dans les branches d'un chêne, auquel il resta suspendu, Joab le tua d'un coup de lance, vers l'an 1023 avant J. C.

ABSALON, archevêque de Lunden en Danemarck, rendit les plus grands services à Waldemar Ier, dans le 12 s. Il se distingua par son courage, ses talens, ses vertus, et devint ministre, général et ambassadeur; il fut aussi l'ami de son prince et jamais son flatteur. Maître de tout faire, il ne fit jamais rien que de juste; il s'acquit aussi la confiance de Canut VÍ, successeur de Waldemar, et m. en 1202. Il eut part aux Codes de lois publiés par Waldemar ler, et est auteur du Code Ecclésiastique de Zélande.

ABSALON, chanoine régul. de SaintVictor, vivait au 13° siècle; il a laissé 50

Sermons, impr. à Cologne en 1534.
'ABSIMARÊ-TIBERE fut salué em-
pereur d'Orient en 698 par les soldats de
Léonce qu'il confina dans un monastère
après lui avoir fait couper le nez et les
oreilles. Justinien le jeune s'étant emparé
de Const. fit amener dans l'Hippodrome
Absimare et Léonce, leur mit le pied
sur la gorge, et ensuite leur fit trancher
la téte en 705.

ABSTEMIUS (Laurent), né à Macerata, dans la marche d'Ancône, vers la fin du 15e siècle, se fit un nom lors de la renaissance des lettres; il fut bibliothécaire du duc d'Urbin. On lui doit deux ouvrages; l'un a pour titre : Libri duo de quibusdam locis obscuris. Venise, in-4°; et l'autre : Hecatomythium sive centum fabulæ ex græco in latinum versa. On y trouve 30 Fab.d'Esope, trad. en latin par Laurent Valla. Venise, 1495, in-4°. Peu après il a publié un second Hecatomythium. Venise, 1499, in-4°. Ces Fables sont inscrites à l'index à Rome, parce qu'il y en a 3 ou 4 qui sont peu favorables au clergé.

ABSYRTE (mythol.), fils d'AEète, roi de Colchide, que sa sœur Médée, fuyant avec Jason, égorgea et coupa en morceaux, qu'elle dispersa sur la route, afin que son père, qui la poursuivait, s'arrêtant à les recueillir, suspendit sa poursuite.

ABSYRTUS, méd. né à Péruse au 4e siècle, est placé parmi les autenrs les plus anciens qui ont écrit sur l'art vétérinaire. On a de lui quelques fragmens de Re rustica et quelques chapitres de Mulo-medecind.

ABUCARA (Théodore), évêque de Carie, assista au concile de Constant, en 869. On a de lui plusieurs Traités contre les juifs et les hérétiques. Ingolstadt, 1606, in-4°; et un ouvrage de unione et incarnatione. Paris, 1685, in-8°.

ABUCKAYA fut chargé d'affaires du dey d'Alger à Paris en 1798. Des filous travestis lui enlevèrent des bijoux et une somme considérable. Un an après, cet envoyé fut mis au Temple, alors prison d'état à Paris, par représailles de la conduite de son gouvernement. Il est mort à Paris en 1799:

ABUDHAHER, chef de la secte des Karmatiens, fit piller la Mecque, égorger les pélerins, enlever la pierre noire, et se moqua de la religion musulmane. Il est mort en 953, possesseur tranquille d'un grand état.

[ocr errors]

bonne Histoire universelle, ou Chroni que, qui a été trad. en lang. persane et considér. augm. par le visir d'AbuSuhek. Abu-Dschafard m. à Bagdad en 870, ou, selon d'autres, en 922.

ABU-DSCHAFARD ACHMED BEN IBRAHIM, etc, med, arabe, est auteur du Viaticum peregrinantium, ou de la Connaissance et du Traitement des maladies, en 7 liv., ouv. trad. en lat. et en grec. Il mourut en 1080.

ABU-JAAFAR-EBN-TOPHAIL, auteur arabe du 12e siècle, a laissé un Traité philosophique très-curieux, traduit en lat. par Ed. Pockocke. Oxford, 1671, in-4o.

ABUL-FARAGE (Grégoire), méd. du 13e siècle, né à Malasia, et m. évêque | d'Alep en 1286. On a de lui une Histoire universelle estimée des Orientaux, que Pocoke publia sous le titre de Specimen historiæ arabum, trad. en lat. par le même. Oxford, 1650, in-4°.

ABUNDIUS, évêque de Côme en Italie, fut envoyé en qualité de legat an concile de Constant. par St. Léon, et fit adopter, par les PP. de cette assemblée, la Lettre à Flavien. Il m. en 469.

ABYDENE est auteur de l'histoire des Chaldéens et des Assyriens, dont il ne nous reste que quelques fragmens dans la Préparation évangélique d'Eusèbe.

ACACE, surnommé le borgne, chef des Acaciens, branche des Ariens, fit déposer S. Cyrille, eut part au bannissement du pape Libère, et causa beaucoup d'autres maux. Il écrivit la Vie d'Eusèbe de Césarée, dont il avait été disciple, et m. vers l'an 365.

AČACE, successeur de S. Gennade, dans la chaire de Constant., persuada à l'emper. Zénon qu'il pouvait se mêler des questions de la foi. Ce prince publia

Hénoticon, édit favorable aux Eutychiens. Acace fut excommunié à Rome; il persécuta les catholiques, et m. en 489.

ACACE, évêq. d'Amide sur le Tigre, au 5 siècle, s'illustra par sa piété et son humanité, Ayant racheté 7000 esclaves Perses, et les ayant rendus à leur roj Veranius, celui-ci, touché de ce trait de bienfaisance, fit la paix avec Théodose le jeune.

ACADEMUS, ou HECADEMUS, Athénien, avait un terrain qu'il aban donna au peuple pour en faire une proABU-DSCHAFARD-MUHAMED-menade. Hipparcus l'entoura de murs IBN-DSCHORAÍR-ALTHABARI, né et Cimon le planta d'arbres. Platon y en 784 dans le Thabarestan, a laissé une ayant rassemble ses disciples, on appela

cette réunion de philosophes Académie. Il y eut trois sortes d'academies, la jere eut pour chef Platon, la 2o Arcesilas et la 3 Carnéade. Cicéron a donvé le nom d'académie à sa maison de campagne si tuce près du lac d'Averne.

ACALE (mythol. ), neveu de Dédale, inventa, dit-on, la scie et le compas. Dedale en fut si jaloux, qu'il le précipita du haut d'une tour; Minerve, par compassion, le changea en perdrix.

ACAMAPIXTLI yer roi des Astèques, ou anciens Mexicains, monta sur le trône vers l'an 1380: il etait petit-fils d'un roi voisin. Il m. après un règne de 40 ans.

baronies de Vostitza et Nivelet, en Achaïe, et ensuite la seigneurie de Corinthe; puis il conquit sur les Catalans le duche d'Athènes, auquel etait attache la seigneurie de Thèbes. Argos, Mycène et Sparte dépendaient aussi de lui. Enfin la Grèce presqu'entière était soumise à un florentin, fils d'un marchand. Acciauoli, n'ayant pas d'enfant måle, légua Athènes aux Venitiens, Corinthe à son gendre Theod. Paleologue, et la Béotie à son fils naturel Antoine, qui s'empara d'Athènes, et que Mahomet II reprit en 1456.

ACCIAUOLI (Donat), naquit à Florence en 1428. Il se distingua dans la ACAMAS (mythol.), fils de Thé-politique et dans les lettres; il fut gon

sée et de Phèdre. Ii était au siége de Troie, et fut depute avec Diomède pour aller redemander Hélène.

ACANTHE (mythol.), jeune nymphe, fut changée, par Apolion, en une plante qui porte son nom.

ACARIE (Marguerite), carmélite en 1607, contribua à reformer son ordre; elle mourut en 1660. Troncon de Chenevière a écrit sa Vie, 1690, in-8°.

AÇARQ (d'), litterat. français, profess. à l'ecole roy. milit., a pub. differ. ouvr. sur la grammaire et sur l'éducation publique : m. vers la fin du 18e siecle.

ACCA, évêq. d'Hexam en Angleterre, embellit sa cathedrale, perfectionna la musique, et encouragea les études : il mourut en 740. Ses ouvr. sont un Traité sur les souffrances des Saints, des offices pour son église, et des Lettres.

ACCA LAURENTIA (Mythologie), femme du berger Faustulus, nourrice de Romulus et de Remus, avait, dit-on, le surnom de Lupa (Louve). Les Romains en ont fait une Divinité.

ACCARISI (Albert), né dans le duché de rerrate, publia, en 1543, un Vocabulairė Grammaire et Orthographe

de la langue vulgaire.

ACCARISI (Jacq.), profess. de rhétorique à Mantous, a publié des Discours, des Lettres, et une traduct. de l'Histoire des troubles des Pays-Bas, par le card. Bentivoglio: m. en 1654.

ACCIAUOLI (Ange), card. legat et archev. de Florence, a compose un ouvrage pour retenir les Florentins dans l'obeissance d'Urbain VI, et pour éteindre le schisme qui divisait alors l'eglise entre ce pape et Clément VII. Ce cardinal est mort en 1407.

ACCIAU OLI (keiner), celèbre florentin, au 4 siècle, fut place à la cour de Marie de Bourbon, imperatrice lat. de Constant. Il acquit, en 1364, les

1

falonier de la république en 1473, et mourut à Milan en 1478. Il était aussi bon helléniste que bon latiniste'; il a laissé des commentaires latins sur la Morale d'Aristote. Florence, 1478, in-fol.; sur la Politique du même Venise, 1566, in-8°; les Vies d'Alcibiade et de Démétrius, par Plutarque, trad. en lat. On le croit auteur des Vies d'Annibal et de Scipion, aussi en latin; il a aussi composé la Vie de Charlemagne, en latin, et trad. en italien l'Histoire latine de Florence,de Léonard d'Arezzo.

ACCIAUOLI (Zanobio), dominicain, né à Florence en 1461, a été bibliothé caire du Vatican de 1518 à 1520, epoque de sa mort. On a de lui la version latine de quelques ouvrages d'Olympiodore, d'Eusèbe, de Théodoret et de St.-Justin; des poëmes, des sermons, des lettres, etc.

ACCIAIOLI SALVETTI (Magd.), de Florence, morte en 1610, a donné des poesies: Florence; 1590, 2 v. in-4o; et un poëme intitulé David persécuté, dont il n'a paru que les trois premiers chants. Florence, 1611, in-4° rare.

ACCIUS ou ATTIUS (Lucius), poëte trag. latin, fort estime des anciens pour la force du style, l'élevation des sentimens et la varite des caract. II ne nous reste de ses tragédies que les titres et quelques fragmens; mort vers 166 avant J.-C.

ACCIUS TULLIUS, prince des Volsques, engagea Coriolan, rengić après de lui, à accepter le command. de l'aimee contre les Romains.

ACCIUS DE PISAURE, cél. orat. róm, dont Ciceron parle avec éloge.

ACCIUS (Zucchus), poëte ital. du 16 siècle, n'est connu que des savans. il a paraphrase en sonnets italiens les Fables d'Esope, rermp. à Francfort avec d'autres fabul., en 1660, in-8°%

« IndietroContinua »