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- Ban

l'agrégen en 1715, et le duc d'Orléans le choisit, en 1724, pour son bibliothécaire; il m. à Paris en 1743. On a de lui: Imperium Orientale, sive antiquitates Constantinopolitanæ, 1711, 2 vol. in-fol.; Numismata imperat. Rom. a Trajano Decio ad Paleologos ria, etc., Lutetiæ Parisior, 1718, 2 vol. in-fol. Ces deux ouv., Paris, imprim._roy., font partie de la collection due Byzantine.

BANGIUS ou BANG (Pierre), théoIngien suédois, né en 1633 à Helsinburg, rof de theol. à Abo, et en 1632, évêq. de Wiborg. Il m. en 1696. On a de lui une Hist. ecclésiastique de Suède ; un Traité de chronologie sacrée, etc.

cent de), gén, de l'ordre de St. Dominiq. [ en 1501, m. en 1506. Il a publié quelques ouv., dont: De singulari puritato conceptione Jesu-Christi, Bologne, 1481, in-4o; De veritate conceptionis beatæ Maria, Milan', 1475, in-4°. dello (Matthien), dominic. neven du précéd., ne à Castelnuovo, dans le M-Augustos: accessit Bibliotheca numalanais, en 1480. Les Espagnols s'étant rendus maîtres de Milan, en 1525, après la bataille de Pavie, les biens de sa famille, dévouée à la France, furent confisques, et sa maison paternelle brûlée. Obligé de fuir, il errà quelque tems de ville en ville. Il s'attacha enfin à César Frégose, qu'il suivit en France. Il fut nominé par Henri II, évêque d'Agen en 1556. On croit qu'il est mort, en 1561, au château de Bezens. On a de loi un Recueil de Nouvelles dans le genre de celles de Bocace. La meill. edit. de ses Nouvelles est celle de Lucques, 1554,, en 3 vol. in -4°, edit. rare. Celles de Milan, 1560, 3 vol. in-8°, et de Venise, 1566, 3 vol. in-4°, sont tronquées et peu estimées; mais celles de Londres, 1940, 4 vol. in-4o, Livomne, 1791, 9 vol. in-8°, sont conformes à la première. Le Tre Parche, que l'on trouvera dans le recueil intit. Cunti XI composti de! Bandello, delle lodi della signora Lueretia Gonzaga, etc., Agen, 1545, in-8°, qui est très-rare; Titi Romani et Egesippi Atheniensis amicorum historia, Milan, 1509, in-4°.

BANGIUS (Thomas), professeur de theol., de philos. et d'hébreu à Copenhague, m. en 1661, âgé de 61 ans. On a de lui: Exercices sur l'origine de la diversité des langues, et un Dictionnaire hébraïque.

BANIER ou BANER (Jean Gustafson), feld-maréchal de Suède, nag. à Diur1596. Gustave-Adolphe, connaissant le sholm, dans la province d'Upland, en merite de Banier, lui donna un brevet de cavalerie à son armée; il accompagna ce prince en Allem. Banier se couvrit de gloire à la bat. de Leipzick et fut an blocus de Magdebourg, dont il s'empara. Il assista à l'affaire de Nuremberg, où il fut blessé dangereusement. Après la mort du roi de Suède, ce général prit le commandement de l'armée. En 1636, il défit deux fois les Saxons et battit les

Impériaux à Halberstadt: il mourut en 1641.

BANDINELLI (Baccio), sculpt., né à Florence en 1487, m. en 1559. Son ciseau valait mieux que son pinceau. On admire surtout sa copie du fameux Laocoon. On estime encore de Bandanelli un bas-relief représentant une desBANIER (Antoine), né à Dalet en cente de croix ; Hercule, vainqueur de Auvergne en 1673, vint à Paris et fut Cacus, groupe colossal; les statues de chargé de l'éducation des fils du présiLéon X et de Clément VII. dent du Metz. Il publia d'abord l'ExBANDINI '( Ange-Marie), né à Flo-plication historique des fables, 1711, rence en 1726, a publ. plus. ouv. les langues anciennes et les antiq. Il s'occupa, dans ses dernières années d'un Catalogo raggionato della biblioteca lacci astuziana. Il légua une partie de ses biens pour l'établissement d'une maison d'éducation dans sa Villa di Sant-Antonio, près Fiesole: il est mort en 1800.

sur

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· BANDINUS, un des plus anciens theol. scholastiques. Ses ouvrages ont été impr. à Vienne en 1519, in-fol. ; à Louvain, en 1555 et 1557, in-8°.

BANDURI (D. Anselme), bénéd. de la congrégation de Méléda, né à Raguse en 1670. L'acad, des inscriptions |

2 vol. in-12. En 1715, il en donna une édition en 3 vol. in-12, et en 1740 une édit. en 3 vol. in-40. Il fut admis à l'académie des inscript. et b.-lett. en 1716. Il est auteur de la Traduction et des explications des Métamorphoses d'Ovide, ouvr. magnifique, enrichi des gravures de Bernard Picart, 1732, in-fol., reimp. à Paris en 1767, 4 vol. in-4o, avec de nouvelles gravures de Lemire et Basan. Il travailla, de concert avec T'abbé Le Mascrier, à une édition, en 1743, en opposition à celle de Hollande, des Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, en 7 vol. in-fal., ouvrage peu estimé pour le

texe. Il en a paru en 1810 et 1811, à Paris, une nouvelle édition de celle de Hollande conforme pour le texte et enrichie d'un grand nombre de notes et additions, avec des supplémens aux cérémonies religieuses des peuples découverts depuis 1720; de l'histoire des sectes qui, depuis le commencement du siècle dernier jusqu'à l'époque actuelle, sont nées, se sont modifiées, se sont éteintes dans les quatre parties du monde ; d'une histoire complète de la Franc-Maconnerie, et des supplémens au volume des superstitions, avec 325 gravures, dont 300 de l'édition de Hollande. Cette nou. velle edit., ornée de 325 grav., dont 25 nouvelles, forme 13 vol. in-fol.

BANISTER (Jean), méd. de la faculté d'Oxford, pratiqua avec succès son art à Nottingham. Il a écrit plus. ouv. sur l'anatomie et la chirurgie; son principal est The history of man sukked from the sappe of the most approved anatomists in this present age, etc., Londres, 1578, m-fol.

BANISTER (Richard), chirurgien anglais, mort vers 1624, a donné un Traité merveilleux des yeux, contenant la connaissance et la cure de 113 maladies auxquelles eite partie et les paupières sont sujettes.

BANISTER (Jean), miss. anglais et botaniste, séjourna quelque tems aux Indes orient., passa ensuite dans la Virginie, d'où il envoya, en 16So, un catalogue de plantes à Rai, qui les fit connaître. Petiver a publ. le Catalogue des plantes de l'herbier de la Virginie de Banister. Ce savant botaniste périt en tombant d'un rocher qu'il avait voulu gravir, pour y cueillir une plante.

BANKER, voyez BAKKER. BANKERT (Justa Van FRAPPEN, dit de Flessingue), parvint à être amiral de la Zélande. Il soutint seul un combat contre treize vaisseaux de Dunkerque, en coula trois à fond. Il eut beaucoup de part aux succès qui immortalisèrent l'amiral Tromp. En 1645, la compagnie des Indes occident. lui confera, avec le rang d'amiral, le commandement d'une flotte de 52 voiles, qu'elle envoya au Brésil. Sur son retour de cette expédition, une attaque d'apoplexie le tua sous la ligne. Ses fils transportèrent son corps en Zélande, où il fut enterré. Bankert (Adrien), fils du préced., né Flessingue, fut vice-amiral. En 1667, il joignit, avec cinq vaisseaux, la flotte de Raiter dans sa glorieuse entreprise

sur Chatham. En 1672, il se signala, dans trois actions contre les flottes combinées d'Angleterre et de France, et à Middelbourg en 1684.

m.

BANKES (sir John), jurisc. anglais, né à Keswick, dans le Cumberland, en 1589, suivit le barreau. En 1630, il ́obtint la place de procureur-général, et en 1640, il fut nommé president de la cour des plaids-communs. Au commencement de la rébellion, Banks déploya, une grande force contre le parlement.; Son épouse défendit son château de Corff contre les partisans du parlement. Il m. en 1644 à Oxford.~Banks (Jean), aut. anglais du 176 s., a composé plus. tragédies qui ont eu beaucoup de succès; savoir: les Rivaux, 1677; la Destruction de Troie, 1679; la Veriu trahie, 1682; les Reines d'Albion, ou la Mort de Marie, reine d'Ecosse; le Favori malheureux, ou le comte d'Essex, 1685; l'Usurpateur innocent, 1694; Cyrus-le-Grand, 1696.

BANKS (Jean), écrivain anglais, né en 1709 à Suning en Berkshire, était destiné à la profession de tisserand. It vint à Londres, où il se fit libraire. Ce commerce ne lui étant pas favorable, il eut recours à sa plume, et publia plusieurs ouvrages, entr'autres la Revue de la vie d'Olivier Cromwell, qui eut du succès. Il m. en 1751.- Banks (Thomas), sculpteur anglais, s'est distingué parmi les bons statuaires. Ses meilleurs ouv. sont une statue de Caractacus, et une autre de l'Amour, qu'il rapporta de Rome en 1779, et que l'impér. de Russie lui acheta en 1781.

BANNAKER (Benjamin), nègre du Maryland, s'est distingué parmi les savans comme astron, et math. Guidé par son génie, sans autres livres que les ouvrages de Ferguson et les tables de Tobie Mayer, il s'eleva aux hautes sciences qu'il cultivait dans les intervalles de loisir que lui laissait la culture des terres. Il a calculé et publié, pendant un certain nombre d'années, des Ephémérides adaptés surtout au Maryland et aux États voisins: m. en 1807.

BANNÉS (Dominique), jacobin espagnol, professa la theol. à Alcala, à Valladolid et à Salamanque; il fut le confesseur de sainte Thérèse. On a de lui: Commentaria scholastica in prim. partem Summæ S. Thomæ, nec non in secundam secundæ, Venise, 1602, 3 v. in-fol.; Douai, 1614-16, 2 vol. in-fol.; de Generatione et corruptione, sive in Aristotelis eos libros comment. et quæs

tiones. Salamanque, 1585, in-fol., Co-val, d'après Martin (l'un des quatre logne, 1614, in-4°.

exécutés pour le czar), etc. Baquoy (Jean), fils de Maurice, avait le même talent que son père pour les vignettes. Il a gravé celle des Métamorphoses d'Ovide, in-4o, et beaucoup d'autres trèsjolies: m. à Paris en 1778. - Baquoy, (Pierre), né à Paris en 1760, fils du

BANZER (Marc), né à Augsbourg en 1592, fut reçu dans le college des médecins de sa patrie en 1619, où il pratiqua son art jusqu'à l'époque où son attachement à la religion luthérienne l'en fit sortir. Après avoir erré de ville en ville, il obtint une chaire de méd. à Wit-précédent, a,.comme lui, gravé dans

temberg, où il m. en 1664. On a de
lui: Fabrica Receptarum, id est, me-
thodus brevis, perspicua et facilis, in
quá,
sint remediorum composito-
rum forme, Augustæ Vindelicorum,
1662, in-8°; Controversiarum Medico-
miscellanearum Decades tres, Lipsiæ,
1649, in-4°.

BAPST (Michel), méd. allemand du 16e s. Il a laissé Neues Arznei-Kunst und Wunderbuch, 3 vol., Mulhausen, 1590 et ann. suiv., ouvrage de chirurgie réimp. plus. fois; Juniperetum oder Wachholder-Garten, etc., Eisleben, 1601, réimp. en 1605 et en 1675.

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le genre des vignettes. On en trouve dans une Histoire rofuaine, dans les Œuvres de Voltaire, etc.

BARABALLI, né à Gaïète, fut un poëte qui se croyait l'émule de Pétrarque. Léon X, voulant punir cet orgueil ridicule, lui accorda comme à ce gr. poète les honneurs du triomphe. Il invita beaucoup de poëtes d'Italie à se trouver à Rome le jour de saint Cosme et de saint Damien, jour désigné pour cette cérémonie. Conduit au palais de Léon X, il récita en présence du pontife des vers qu'il avait composés; les poëtes feignirent de les admirer, et le déclarèrent digne du triomphe. On le fit monter sur un éléphant, qui devait le conduire au Capitole; mais, sur le pont, l'animal ens'en retourna ensuite tranquillement dans tra en fureur, jeta Baraballi à terre, et la cour du palais. Ainsi finit le ridicule triomphe du rival de Pétrarque.

BARABELLA (Antoine-Lorezzo), né à Campo-Sampiero, vivait at commencement du 15e s. Il composa une grande quantité de vers lat., avec cette facilité qu'on remarque dans Ovide. II m. en 1448 à Feltri.

BAPTISTE, dit l'Espagnol, carme, né à Mantoue en 1448, prieur gen ral de l'ordre de Mont-Carmel, m. en 1516. Il a composé, en latin, 4 vol. de poesies. On a trad. la Parthénice Mariane, Lyon, 1523, in-fol.; les Bucoliques en rimes françaises, Paris, in-4°; la Complainte de vertu, Paris, in-8°. Baptiste (Joseph), poëte napol., à laissé des Poésies italiennes, et les Journées académiques.-Baptiste (Jean), surnommé Monnoyer, peintre, né à Lille en 1635, peignit d'abord l'histoire, mais il excella à peindre des fleurs et des fruits. Lorsque Lebrun entreprit de peindre le palais de Versailles, il employa Baptiste pour cette partie. Cet artiste alla en Angleterre, où il orna de ses produc- | tions la maison du duc de Montaigu, oùmée, il vainquit le sultan de Kerman, depuis a été placé le Muséum de Lons'empara de ses états, et fut le 1er prince dres. Il a fait, d'après nature, six Ta- de la dynastie des Cara-Cathaiens. II bleaux d'Oiseaux des Indes orientales. m. l'an de l'hégire 632. Baptiste m. en Angl. en 1699.

BARAC-HAGEL, ambassadeur du roi des Mogols, près de Mohamed, sultan de Karisme; ce prince lui donna l'emploi d'haged, c'est-à-dire de maître de la chambre. Mis à la tête, d'une ar

Traité italien d'Alexandre Piccolimini; des Institutions de la vie de l'homme noble. Séville, 1577, in-8°.

BARAHONA Y PADILLA (Jean), BAPTISTIN ou BATISTIN (Jean- de la ville de Xerès, a fait une paraBaptiste Stuck), musicien, allem. d'o-phrase ou une traduction littérale du rigine, naquit à Florence. Ce virtuose excellait sur le violoncelle, qu'il fit con naître en France. Il dut à son talent, dont il joua le premier à l'Opéra, une pension de Louis XIV. Il composa trois opéras: Méléagre, 1709; Manto la fée, 1711; Polydore, 1720, etc. : m. en 1745.

BAQUOY (Maurice), graveur. On a de lui plusieurs pièces gravées à l'eau forte, telles que des Vignettes, d'après les dessins de Boucher, pour l'Hist. de France du père Daniel; un Combat na. Tom. I.

BARAHONA Y SOTO (Louis de), cél. poëte et médecin espagnol, né à Lucène dans le royaume de Cordoue, vers le 16 s., a laissé des églogues, des stances, des sonnets et d'autres poésies; le poëme des Larmes d'Angélique, sous le titre de Primera parte de la Angelica, Grenade, 1586, in-4°. Ce poëme fait suite à celui de l'Arioste sur le même

12

BARA

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sujet. Voy. Cervantes (D. Quichotte,
Ire partie, chap. 6).

BARAK succéda à son cousin Mobarek dans la souveraineté du Turquestan. il voulut envahir le Khorasan sur Abaka, emp. des Mogols; mais ayant échoué dans cette entreprise, il se tourna du côté de la Chine, et y fit de grands ravages mais la valeur de Coblai, qui régnait sur ce vaste empire, le força d'abandonner ses conquêtes. Il m. l’an 638 de l'hégire.

BARANOWSKI ou BARANOVIUS (Albert), naq. en Pologne dans le 15 s. Sigismond II le nomma év. de Przemisl: il devint ensuite év. de Wladislas, et enfin archey. de Gnêne. Il m. en 1615. Il a laissé plus. ouv. dont les principaux sont: Constitutiones synodi diæcesana Uladislaviensis, an. 1607, celebrate, Crac., 1607; Concilium provinciale regni Poloniæ, an. 1607 celebratum, Crac. 1611; Synodus diacesana Gnesnensis habita', 1612, Cracovie, 1612.

BARANZANO (Redemptus), relig. barnabite, né à Serravalle, aux environs de Verceil, dans le Piémont, en 1590, professa la philos. et les mathémiat. á Annecy. Il m. à Montargis en 1622. On a de lui Campus philosophicus, 1620, in-8°; Uranoscopia, seu de cælo, Genève, 1617, iu-4°; De novis opinionibus physicis, Lugd., 1619, in-8o.

BARAT (Nicolas), m. vers 1706, prof. de langue hébraïque. Il a, de société avec Charles Bordes, donné une nouv. édition du Glossarium universale hebraicum, auctore Lud. Thomassino, Paris, ex typog. regiâ, 1697, in-fol.

BARAT (Pierre), m. vers 1750, est aut. d'une Bibliothèque choisie. Amst., 1714, 2 vol. in-12.

BARATELLA (Antoine-Lauregio), poète latin, passa la plus grande partie de sa vie dans une villa voisine de CampoSan-Piero, appelée Lauregia, dans le territoire de Padoue. Il m. en 1448 à Feltre, où il enseignait la rhét. On cite des recueils entiers de ses vers manuscrits conservés à Padoue, Trévise, à Venise, à Milan.

BARATIER (Jean-Philippe), né en 1721, dans le margraviat d'Anspach. Dès l'âge de 4 ans il parlait le latin, le français et l'allemand. Il apprit parfaitement le grec à 6 ans, et l'hébreu à 10. 11 dopna, en 1730, une Notice exacte de la grande Bible rabbinique, en 4 vol. in-fol., publ. 3 ans après, en lat., l'Itinéraire du rabbin Benjamin, Amst.,

BARB

2 vol in-8o, 1734. Cet enfant proposa à l'acad. de Berlin un moyen pour trouver la longitude de la mer. Il vint ensuite en cette ville. Passant à Hall avec son père, en 1735, il composa sur l'heure 14 Thèses, et les soutint le lendemain en public avec un succès extraordinaire. L'académie l'agrégea solennellement au nombre de ses memb. Le roi de Prusse l'admit plusieurs fois auprès de sa personne. Ce prince, qui ne faisait pas grand cas de l'astron., chercha à l'en dégoûter, et l'engagea à s'appliquer surtout au dr. public. Il soutint sa thèse de droit public au bout de 15 mois. Mais il m. peu de tems après à Hall, de l'excès du trav., en 1740, âgé de 19 ans. Outre les ouv. dejà cités, on en a encore sur l'antiquité de l'église.

BARAZE (Cyprien), jés., alla en mission chez les Moxes, nation sauvage de l'Amér. méridionale, auxquels il apprit à cultiver, à faire de la toile, à exercer les arts les plus nécessaires. Après 27 ans de travaux apostoliques ayant cherché à convertir et à favoriser un peuple voisin, il fut tué par ce peuple sauvage en 1702.

BARBA (Simon Della), né à Pescia, publia avec son frère : La Topica di Cicerone, etc., Venise, 1556, in-8°. Barba Simon en a donné la traduct. du Potosi, au commenc. du 17 s., est (Alvarès-Alonzo), curé de St.-Bernard aut. d'un livre fort rare, intitulé: Arte de los metalles el que se ensena el verMasadero beneficio de los oros, etc., drid, 1640, in-4°, trad. en franç. par Gosfort, sous le titre de Métallurgie, ou l'art de tirer et purifier les métaux, Paris, 1751, 2 vol. in-12, publ. par Lenglet Dufresnoy. - Barba (Pompée Della), né à Pescia en Toscane, du pape Pie IV, se rendit recommandable par son érudition. Il ajouta un très-bon Commentaire au Traité de Cicéron sur la Rhétorique : il m. en 1582.

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méd.

·Barba (Pierre) fut 1er méd. de Philippe IV en 1621. Il a publié, sur l'emploi du quinquina, un traité sous le titre de Vera praxis de curatione tertianæ stabilitur, falsa impugnatur, liberantur Hispani medici à calumniis, etc., Séville, 1642, in-4°. (Jean Sanchez), sculpt., né en 1615 dans les montagnes de Burgos, mort à Madrid en 1670. Parmi ses ouv., on remarque son fameux Christ agonisant.

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Barba

Barba (Genario del), peint., né à Massa di Carrare en 1691, hab. coloriste, dont on voit de lui divers our. à Rome, au palais Corsini.

BARB

BARBADILLO (Alphonse-Jérôme de Salas), né à Madrid, m. vers 1650, composa des Pièces de théâtre pleines de morale et de gaîté.

BARBADINO, savant portugais, donné à Paris, en 1746, un traité dans sa langue sur l'état présent de la lit térature en Portugal.

BARBADORI (Donato), né à Flo

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BARB

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coride, avec des notes; et des Editions 179 raliste, Bâle, 1525, in-fol. de Pomponius Mela et de Pline le NatuBarbaro (Daniel), neveu d'Hermolaus, et coadjuteur du patriarchat d'Aquilée, né en 1513, fut chargé, en 1548, d'une ambassade auprès du roi d'Angl., où il se distingua par ses talens. Il m. en 1570, et laissa plus. ouv., dont les principaux Venise, 1557, in-4°; la Pratica della sont: Dell Eloquenza dialogo, etc.

rence: fut député à la cour d'Avignon pour justifier, en 1375, la conduite de ses concitoyens, et la guerre qu'ils fai-Perspettiva, Venise, 1568, in-fol., une

saient à l'eglise. Trois ans après, le peuple s'empara du gouv. de Florence, et persecuta le parti de Pierre des AlLizi, auquel Barbadori était attaché; accusé de conjuration contre le peuple, il cut la tête tranchée en 1379.

BARBARIGO (Marc) devint doge de Venise sa patrie, et la gouverna avec gloire en 1485. Son frère Augustin, m. en 1501, lui succéda, et s'opposa aux conquêtes de Charles VIII en Italie. Nicolas Barbarigo, de la même famille, ni, ambass. de Venise à Constant. en 1579. Il a donné, en latin, la Vie du doge Andre Gritti, et celle du cardinal Contarini,

trad. ital, de Vitruve, avec des commentaires, Venise, 1567, in-4°, fig.

BARBAROUX (Charles), né à Mar seille, dép. à la conv. nat., chefs marseil. qui vinrent à Paris, et prifut l'un des rent part à la journée du 10 août 1792. II se prononca contre le parti maratiste contre Robespierre et les Orléanistes; il fut l'un des membres les plus actifs pour demander le jugem. de Louis XVI. Le 2 juin 1793, à l'époque de la lutte qui renversa son parti, connu sous le nom de parti de la Gironde, ii entendit avec calme prononcer son décret d'arrestation. Fugitif dans le Calvados, il s'embarqua à Quimper pour Bordeaux à peine arrivé dans cette ville, il fut arrété et décapité le 25 juin 1793.

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BARBATO (Pétrone), poète ital., né à Foligno, où il m. en 1554, publia : Rime di Petronio Barbato divarii raccolte del secolo XVI, etc.,, > estratte Foligno, 1712, in-8°.

BARBATO (Barthélemi), littér, de Padoue, a publié: Histoire de la peste de Padoue en 1631; la Vie du Tasse. - Jérôme Barbato, de la même famille, méd. en grande réputation, découvrit le premier, dans le sang, le fluide laiteux ou albuginé, et publia un Traité sur cet formation et la nutriiution du fœtus, objet; un autre sur la goutte, et sur la Padoue, 1676.

BARBARO (Ermolao), né à Venise vers l'an 1410, fut év. de Trévise en 1443, et év. de Véronne en 1453. Il fut envoyé, en 1460, légat du pape Eugene IV auprès de Charles VII, roi de Fr. It m. à Venise en 1471. On a de lui des Oraisons latines, des Sermons, des Epitres, non impr.-Barbaro (Franc.), né à Venise vers 1398, se fit admirer par son goût pour les b.-lett. et par ses talens pour la politique et les négociations. Gouv. de Brescia en 1438, il soutint avec tant de courage le siége fait par les troupes du duc de Milan, que la ville lui fit présent d'un étendard et d'un écu relevé en or. Il fut fait procurateur de St.-Marc en 1452, et m. en 1454. On a de lui plus. ouv. en latin, dont le plus connu est un traité de Regoire de la Molinara, légiste, fit impr. uxorid, Amst., 1639, in-12.-Barbaro (Hermolaus), petit-fils du précéd., né en 1643, Modestinus elucidatus, sive à Venise en 1464; il fut chargé de mogenitura personali; de restitutorio de fideicommisso, majoratu, ac pricommissions importantes auprès de Fré- interdicto, ac de revocanda possessione déric et de Maximilien son fils, et ensuite ambass. en 1491, à Rome, auprès matica reg. incipientis, assistentia, liber singularis ad intellectum pragd'Innocent VIII, qui le nomma év. de 1637, in-fol.; de divisione fructuum Vérone et au patriarchat d'Aquilée ; mais le sénat lui ordonna de renoncer inter plures illosque diversos tractatus, Gaffari, 1638. à cette dignité. Il n'obéit que lorsqu'il fut menacé d'être dépossédé de ses biens. BARBAULD ( Anne-Lætitia Aikin). Il m. à Rome, dans une espèce d'exil, On a d'elle plus. ouv. ; les princip. sont: en 1493. On a de lui des Paraphrases pour l'amusement et l'instruction de la Les Soirées au logis, ou Mélanges sur Aristote ; une Traduction de Dios-jeunesse; Dialogues sur l'histoire nat.

BARBATO (Horace), de St.-Gré

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