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par ses talens oratoires. Après la session de l'assemb. nat., il retourna dans sa patrie; après la journée du 10 août, il fut emprisonné pendant 15 mois, et conduit ensuite à Paris devant le fatal trib. révolut., qui le condamna à mort le 29 novemb. 193. Il fut un des 3 députés choisis pour aller chercher Louis XVI à Varenne.

BARNER (Jacques), né en 1641 à Elbing, où il est mort en 1686, enseigna la chimie à Padoue, et prof. la philos. et la méd. à Leipzick. Il a donné: Prodromus vindiciarum, experimentorum ac dogmatum suorum, Augustæ Vindelicorum, 1667, in-8°; Exercitium chymicum delineatum, Patavii, 1670, in-4o; Prodromus senkerti novi, etc., Augustæ vindelicorum, 1674, in-40; Spiritus vini sine acido, etc., Lipsia, 1675, in-4°; Chymia philosophica, cum doctrina salium, medicamentis sine igne culinari parabilibus, et exercitio chymia, Noribergæ, 1689, in-8°.

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BARNES ou BERNERS (lady Juliana), née d'une famille noble à Roding, dans le comté d'Essex, vers la fin du 14e s. prieure du couvent de Sopewell, a composé sur la fauconnerie, la chasse et le blason, quelques traités impr. à St.-Alban, en un petit vol. infol., réimpr. plus. fois. La dernière édit. a pour titre : l'Ecole du gentilhomme, ou le Livre de St.-Alban.

BARNES (Robert), théol. angl. et chap. de Henri VIII, fut envoyé en Allemagne par ce roi en 1535, pour conferer avec les théol. protestans de Wittemberg, relativement à l'affaire de son divorce, et parvint à entraîner les opinions de ces théologiens en faveur de ee monarque. En 1540, l'évêque Gardiner ayant prêché contre la doct. de Luther, Barnes prit le même texte et réfuta dans un sermon de la manière la plus virulente, cet évêque. Il lai fut enjoint de se rétracter, et par suite envoyé à la tour par ordre du roi, et n'en sortit que pour aller au bûcher en 1540. Il a composé Vite romanorum pontificum, cum præfatione Lutheri, Wittembe.g, 1536, in-8°, etc.

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BARNES (Jean), né en Angl., supérieur des bénédict. à Douai, se retira

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1625, in-80 Catholico-Romanus pacificus, qui fut cause de ses disgrâces, Oxford, 1680, in-8°, etc.

BARNES (Josuas ou Josué), prof. en langue grecque à Oxford, né à Londres en 1654. On l'envoya à Cambridge en 1671, et en 1678 il en fut élu membre, et devint professeur de la reine en langue grecque en 1695. Ses principaux ouvr. sont: Gerania, ou Relation de la decouverte d'un petit peuple appelé Pygmie, Londres, 1675; Vie du roi Edouard, Cambridge, 1688, in-fol.; son edition d'Euripide, Cambridge 1694, in-fol.; son édition d'Anacréon, Camb., 1705, in-12; Dictionnaire poétique grec et latin, avec un diction naire des noms propres, in-fol., 1677; Homeri opera, gr. et lat., Cantabrigiæ, 1711, 2 vol. in-4°, etc. Barnes mourut le 3 août 1712

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BARNEVELDT (Jean d'Olden), avocat gén, des états de Hollande, ne vers 1549. On peut le compter parmi les fondateurs de la liberté de sa patrie. Il fut le principal auteur de la trève de 1609, conclue pour 12 ans entre l'archiduc et les états. Il empêcha ses concitoyens de prendre part aux troubles de Boheme, dont Maurice, prince d'Orange, voulait profiter. Les vues de ce prince l'inquiétaient; il crut y mettre un obstacle en opposant les arminiens aux gomaristes, partisans de Maurice. On ne vit dès lors qu'écrits injurieux, que satires sanglantes entre les deux partis, que libelles diffamatoires contre les magistrats, et principalement contre Barneveldt; tout paraissait annoncer une guerre civile, lorsque l'ambass. d'Angl. représenta aux états généraux que le roi Jacques avait exhorté à tolérer les deux partis. Maurice fit tenir en 1618 le synode de Dordrecht, composé des dépu tés de toutes les églises calvinistes de l'Europe, excepté de celles de France. Cette assemblée condamna les arminiens avec autant de sévérité que s'ils n'avaient pas été de la même communion. Maurice fit arrêter Barneveldt, qui fut jugé par 26 commissaires, et fut décapité le 13 mai 1519, comme coupable d'avoir voulu livrer sa patrie à la monarchie espagn. Il avait 70 ans.

BARNSTORF (Bernard), natural., a pub. un ouv. intit.: Programma de de resuscitatione plantarum, Rostochi 1703.

Paris vers l'an 1624, pour éviter les poursuites de l'inquisition; mais ayant écrit avec liberté sur des matières délicates, il fut conduit à Rome en 1625, BARO (Sparano ), de Bari, célèbre et mis dans 1 prison de ce tribunal. Il jurisc., chancelier en Provence de Charles y m. 30 ans après. On a de lui: Dis-d'Anjou, a donné un Corps des lois et sertatio contra æquivocationes, Paris, des coutumes de Bari, et en latin, Ro

saire des vertus et des vices, imprimé à Venise en 1571.

BARO (Balthazar), né à Valence en Dauphiné en 1600, m. en 1650, fut d'abord secrétaire de d'Urfé, dont il acheva le fameux roman d'Astrée. Il le fit imprimer et composa la 5e partie, Paris, 1647, 5 vol. in-so. Il fut recu à l'acad. francaise en 1634, et il a donné quelques pièces de théâtre, dont le recueil forme 2 vol. in-4°, Paris, 1651, qui ne sont pas sans mérite; il a encore donné une Ode pour le cardinal de Richelieu, contre l'auteur d'un libelle, Paris, 1637, in-4°.

BAROCCI (Frédéric), dit le Baroche, naq. Urbin en 1528 Il alla étudier à Rome, et y fut rappelé en 1560 par le pape Pie IV, qui lui fit exécuter plus. grands ouv. de peinture au palais du Belvédère. Ses succès excitèrent la jalousie de quelques autres artistes, et il fut empoisonné dans un repas où ils l'avaient invité. On lui prodigua tous les secours de la médecine, qui lui conservèrent la vie : il m. en 1612. On distingue parmi ses ouvr. sa célèbre Déposition de croix, qu'on voit aujourd'hui au Musée Napoléon on admire aussi le Pardon; son Annonciation de Lorette; le Martyre de saint Vital; l'Extase de Ste. Micheline sur le Calvaire.

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BAROCCI (François), noble vénitien, vivait dans le 16 s., et fut bon mathématicien. Il fut dénoncé à l'inquisition comme accusé de sortiléges et condamné à différ. sommes d'argent. Le plus remarquable de ses écrits est intit. Rytmomachia, Venise, 1572, in-4°.

BARON (Robert), viv. sous le règne de Charles fer et sous le protectorat de Cromwell. On a de lui, en angl., l'Académie cyprienne, roman; Mirza, tragédie.

BARON (François-Eguinard), né à St.-Pol-de-Léon, prof. le dr. à Bourges, m. en 1550. Ses OEuvres ont été imp. en 3 vol. in-fol., 1562.

BARON (Vincent), dominicain de Rieux, est aut. d'une Théologie morale en latin, 5 vol. in-8°, Paris, 1666: il mourut en 1674.

BARON (François), né à Marseille en 1620, consul de France à Alep. Colbert l'envoya à Surate en 1671, où pendant 12 ans d'administration il fit fleurir le commerce de France, et le fit respecter des étrangers: il m. en 1683.

BARON (Michel Boyron, dit), né à Paris en 1653, fils d'un marchand d'Is

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soudun, qui se fit comédien. Baron entra d'abord dans la troupe de la Raisin, et quelque tems après dans celle de Molière. Baron quitta le théâtre en 1696, avec une pension de mille écus, et y remonta en 1720, âgé de 68 ans ; il fut aussi applandi, malgré son grand âge,

que

se

dans sa prem. jeunesse : on l'appela 'une commune voix le Roscius de son siècle. Cet acteur, né avec tous les dons de la nature, les avait perfectionnés par l'étude figure noble, taille imposante, voix sonore, geste naturel et intelligence supérieure, il réunissait tout. Racine, si versé dans l'art de la déclamation, voulant faire jouer aux comédiens son Andromaque, après avoir donné des conseils aux acteurs sur leurs rôles, tourna vers Baron. « Pour vous, monsieur, je n'ai point d'instruction à vous donner; votre cœur vous en dira plus que mes leçons n'en pourraient faire entendre ». Baron m. le 22 déc. 1729. On a imprimé son théâtre en 1760, 3 v. in-12. Ses pièces qui méritent quelque attention sont la Coquette, l'Ecole des pères et l'Homme à bonne fortune. Baron fut à la fois, dans cette pièce, le héros, l'auteur et l'acteur.

BARON (Hyacinthe-Théodore ), né à Paris en 1686, où il m. en 1758, ancien prof. de la faculté de médecine de Paris. Il a eu beaucoup de part à la Pharmacopée de Paris de l'année 1732, in-4°; et à donné, en 1739, une Dissertation académique sur le chocolat, An senibus chocolate potus? et une question de médecine dans laquelle on examine si c'est aux médecins qu'il appartient de traiter les maladies vénériennes, Paris, 1735, in-4°.

BARON (Hyacinthe-Théodore), fils du précéd., né à Paris en 1707, doyen de la faculté de méd. de Paris, m. en 1787, a publié en latin: Usages de la faculté de médecine de Paris, 1751, in-12; Questions médicales; Formules des médicamens à l'usage des hôpit. milit., 1758.

BARON D'HÉNOUVILLE (Théodore), de la faculté de méd. de Paris, membre de l'acad. des sciences, né à -Paris en 1715, m. en 1768. On a de lui une édit. du Cours de chimie de Lemery, augmenté, 1756, in-4o; Pharmacopea Thomæ Fulleri, editio castitigatior, Paris, 1768, in-12. Les Mém. de l'acad. des sciences renferment une excell. Dissertation sur les propriétés du sel de tartre.

BARON (Jean), grav., né à Tou

louse en 1631. On distingue parmi ses ouv. une petite Vierge d'après Le Bernin, et une estampe représentant des Pestiférés d'après Le Poussin.

BARON (Bernard), graveur, né en France, se fixa à Londres, où il est m. en 1766. On distingue dans ses ouvrages Charles I, roi d'Angleterre, représenté à cheval, d'après Van Dyck; le même ayant à côté de lui la reine qui tient son fils sur ses genoux; une estampe représentant la Famille du comte de Nassau; un Jupiter et Antiope, d'après Le Titien; des Joueurs aux cartes, d'après Téniers, etc.

BARÓNI (Adrienne - Basile), surn. la Belle-Adrienne, née à Mantoue, se fit admirer par son esprit, ses talens et son extrême beauté. Sa fille fut une cél. cantatrice ital. du 17o s.

BARONI Calvacabo - Gaspard - Antonio), peintre, né près de Rovérédo en 1682, mort en 1759. Ses principaux tableaux sont les prophètes Elie et Elisée, et la Cène.

a donné De majestate Panormitana L. H. siculæ nobilitatis amphitheatrum, etc.; Flores Itali; L. Istorico avveduto; Ristretto de' processi dell' Inquisizione di Sicilia en 1640; la Cronica di Palermo, etc.

BAROR, fils de Sgaorty, prinoe tributaire d'Arménie élevé à la cour de Ninive, succéda à son père peu de tems après son retour dans sa patrie: il conclut une alliance avec Arbace, Bélésis et Paramaz, pour renverser l'empire assyrien. Après trois ans de siége il entra avec ces conjurés en triomphe dans la capitale de Ninive et culbuta la puissance de Sardanaple. Il fut reconnu et couronné premier roi absolu vers l'an 747 av. J. C.; il retourna ensuite dans sa résidence en Arménie, et m. après 43 ans de règne.

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BAROTTI (Jean - André), littérat. ital. du 17 s. né à Ferrare en 1701, fut chargé de la bibliothèque publique de cette ville; il vécut jusqu'à un âge assez avancé. Ses princip. ouvrages sont: Ragionamento sopra l'intrinseca ragione del proverbio; Nessun profeta alla sua patria è caro, Ferrare, 1729; aucun prophète n'est aimé dans son

BARONIO (Vincent), méd. italien du'17 s., né à Meldola dans la Romandiole, s'est disting. par son ouv. intit.; De pleuripneumonia anno 1623, et aliis temporibus Flaminiam, aliasque regio-pays; Dell eloquenza italiana; une nes populariter infestante, ac à nemine hactenus observatá, libri duo, Forolivii, 1636, 1638, in-4°.

BARONIUS (César), card., appelé le Père des annales ecclésiast., né en 1538, à Sora, ville du royaume de Naples. Les troubles de cet état l'obligèrent de suivre son père à Rome en 1557. Il fut disciple, et ensuite success., en 1593, de St. Philippe de Néri, fondat. de l'oratoire d'Italie. Clément VIII, dont il était le confesseur, le fit card. en 1596, et bibliothec. du Vatican: il m. en 1607. Il a laissé: Annales ecclesiastici, depuis J. C. jusqu'en 1 198, 12 vol. in-fol., 1588 et années suiv.; le Martyrologe rom., avec des notes, Rome, 1586, in-fol. On a trad. en mauvais francais l'abrégé de Baronius qu'a donné Sponde, 2 vol. in-fol.

BARONIUS (Justus), né à Xanten dans le duché de Clèves, vers l'an 1604, fit abjuration du calvinisme entre les mains du pape Clément VIII. Il a publié les Motifs de la conversion; un Traité de préjugés et de prescription contre les hérétiques, et un rec. de lettres intit. Epistol, sacrarum ad pontif. lib. sex, Mayence, 1605, in-8°.

BARONIUS (Manfredi - François), de Montéréale en Sicile, m. en 1654,

traduct. ital. De la manière de bien penser dans les ouvrages d'esprit, du P. Bouhours, etc.

BAROZZI (Pierre), né à Venise, m. en 1507, évêque de Belluno, dans la marche de Trévise, et ensuite de Padoue, a donné Moyen de bien mourir, des Hymnes, etc.

BAROZZI (Jacques), noble vénitien, sav. math., a donné un comment. sur la sphère, un Tr. de math.

BARRA (Pierre), med. du 17 s., à Lyon, a donné: l'Abus de l'antimoine et de la saignée, Lyon, 1664, in-12; l'usage de la glace, de la neige et du froid, 1675, in-12; De veris terminis partus humani Libri tres ex Hippocrate, Lugduni, 1666, in-12.

BARRADAS (Sébastien ), jés. de Lisbonne, né en 1542, mort en 1615, prêcha avec tant de zèle, qu'on lui donna le titre d'Apôtre du Portugal. Ses ouv., imp. à Cologne en 1620, sont en 4 vol. in-fol., parmi lesquels on distingue son Itinerarium filiorum Israël ex Egypto in terram repromissionis, imp. séparément à Paris, 1620, in-fol.

BARRAL (l'abbé Pierre), né à Grenoble, m. à Paris en 1772. Il a donné, avec les PP. Gaubil et Valla, orator.: Dictionnaire historique, littér. et crit.

des hommes célèbres, 1758, 6 v. in-8°. Il a ensuite publié: Sevigniana, 1 vol. in-12; Dictionnaire des antiq. rom. de Pitiscus, 1766, 2 vol. in-8°; Dictionnaire historique, géographique et moral de la bible, 1758, 2 vol. in-8°; Maximes sur le devoir des rois et le bon usage de leur autorité, Paris, 1754, in-12; Mémoires historiques et littér, de l'abbé Goujet, 1767, in-12, etc.

BARRAS (Louis, comte de), lieut. gén, des armées du roi, né en Provence, m. peu de tems avant la révol. franc. 11 suivit le comte d'Estaing dans sa campagne au nord de l'Amérique, et se distingua au combat naval de la Grenade; il combattit sous les ordres du comte de Grasse, le 25 et le 26 janvier 1782, contre l'amiral Hood. L'ile de Saint-Christophe s'étant rendue aux troupes francaises, commandées par le marquis de Bouillé, Barras fut detache pour s'emparer des colonies anglaises de Névis et de Montferrat, qui se rendirent à lui. Peu de tems après il retourna en Europe, où il a joui, jusqu'à sa mort, de l'estime de ses compagnons d'armes.

BARRAUD (Jacques), avoc. à Poitiers, né dans cette ville en 1555, et m. en 1626, est auteur d'un commentaire et d'éclaircissemens sur la coutume du Poitou.

BARRE (Francois Poulain de la), né à Paris en 1747, s'adonna à la philos., aux b.-lett. et la theol., fut recu doct. de Sorb.; il ent ensuite la cure de la Flamangrie, dans le dioc. de Laon, en 1680, qu'il quitta pour se retirer à Genève, où il se maria en 1690; il enseigna la lang. francaise, jusqu'à ce qu'il ent une chaire dans le college de cette ville, où il m. en 1723. Il a écrit un traité De l'égalité des deux sexes, in-12, 1673; De l'excellence des hommes, contre l'égalité des sexes, in-12, 1675; De l'éducation des dames, 1679, in-12.

BARRE (L.-F.-J. de la), de l'acad. des inscriptions, né à Tournay en 1688, m. à Paris en 1738. Il a publié Imperium Orientale, 2 vol. in-fol., conjointement avec dom Banduri, avec lequel il a donné: Recueil des médailles des empereurs, depuis Dèce jusqu'au dernier Paléologue; une nouvelle édit. du Spicilège de dom d'Achery, Paris, 1723, 3 vol. in-fol.; une édition du Dictionnaire de Moréri, en 1725; Mémoires pour servir à l'Hist. de France et à celle de Bourgogne, connue sous le nom de Journal de Charles VI, Paris, 1729, in-4o; Vie de Lycurgue; Secrétaire de la cour et Tom. I.

Secrétaire du cabinet, a vol. in-12, etc. Il se chargea, en 1727, de la rédaction du Journal de Verdun, qu'il continua | jusqu'à sa mort.

BARRE DE BEAUMARCHAIS (Antoine de la), frère utérin du précéd., né à Cambray, fut chan. régulier de SaintVictor à Paris. Ses voeux lui étant à charge, il se retira à la Haye, où il se maria; il abandonna la Hollande, et s'arrêta à Francfort sur le Mein, où il composa une gazette francaise sous le nom d'Avant-Coureur; il se rendit enfin à Wirtzbourg: il m. vers 1750. On a de lui: Aventures de Don Antonio de Bufalis, La Haye, 1712, in-12; Hist. de Pologne sous le roi Auguste II, badines sur les ouv. des savans, 1740 1733, 4 vol. in-12; Lettres sérieuses et et suiv., 12 vol. in-8°; la Monarchie des Hébreux, traduite de l'espagnol du marquis de Saint-Philippe, La Haye, 1727, 4 vol. in-12; le Temple des Muses, orne de 60 tableaux, dessins et grav.par B. Picart, 1733, in-fol. ; le Hollandais, ou Lettres sur la Hollande anc. et mod., 1739, 3 part., in-8°; Amusemens littér., etc., 1741, 3 vol. in-12.

et se

BARRE (Michel de la), né vers 1680, m. vers 1744, music., fils d'un march. de bois à Paris, était le plus excel. joueur de flûte allemande de son tems, signala dans l'acad. royale de musiq. Il a comp. la musique de deux poëmes de Lamotte, le Triomphe des arts et la Vénitienne, divers trio et duo

flûte.

pour

la

BARRE (Joseph), chan. de SainteGeneviève, et chanc. de l'univ. de Paris, où il m. en 1764, âgé de 72 ans. Ses princip. ouv. sont: Vindiciae Librorum Deutero-Canonicorum veteris Testamenti, 1730, in-12; Histoire générale d'Allemagne, 1748, 11 vol. in-4°; Vie du maréchal de Fabert, 1752, 2 vol. in-12. Le P. Barre a orné de notes l'édit. des OEuvres de Bernard van Espen, donnée en 1753, 4 vol. in-fol.

BARRE (J.-J. de la), né à Genève en 1696, fut ministre du St. Evang., m. en 1751. Il a publié la Doctrine des protestans, sur la liberté et le droit de lire l'Écrit. S., etc., Genève, 1720, in-8°; Pensées philos., in-12; Dialog. sur div. sujets, in-12.

BARREAUX (Jacques Vallée des), conseill, au parl. de Paris, naq. en 1602. Le libertinage lui fit quitter sa charge de conseiller, et ses vers, ses chansons, sa gaieté le faisaient rechercher partout. Il porta le raffinement du plaisir jusqu'à

13

BARR

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changer de climat, suivant les saisons:
il m.
à Châlons-sur-Saône, en 1673. De
toutes ses poésies, il ne nous reste que
le beau sonnet qu'il fit dans une maladie :
Grand Dieu, etc., et qu'il désavoua,
dit-on, lorsqu'il eut recouvré la santé.

BARREIROS (Gaspard), Portugais, neveu de l'histor. Barros, alla à Rome, où il s'acquit l'estime des card. Bembo et Sadolet: il m. chan. d'Evora en 1610. Il a donné de savantes Observations sur les Origines de Caton, les écrits attribués à Bérose et à Manéthon, et le livre de Fabius Pictor, sur l'origine de la ville de Rome, ainsi qu'une Dissertation curieuse sur le pays d'Ophyr, Anvers, 1600, in-8°.

BARRELIER (Jacques), dominic., botan. estimé, né à Paris en 1606; il était de l'ordre des frères prêch., et fut élu assistant du gén., avec lequel il parcourut la France, l'Espagne et l'Italie. Partout il recueillit un gr. nomb. de plantes et de coquillages qu'il dessina, et dont il voulait donner l'histoire générale: il y travaillait lorsqu'il m. à Paris en 1673. Ce qu'on a pu recueillir de cet ouv, a été publié par Ant. de Jussieu, sous ce titre: Plantæ per Galliam, Hispaniam et Italiam observatæ, iconibus æneis exhibitæ: Parisiis, 1714, in-fol.

BARREME (François), né à Lyon, m. à Paris en 1703. Ses ouvrages sont : Arithmétique, Comptes faits, in-12; Changes étrangers, 2 v. in-8°: etc.

BARRERE (Pierre), méd., prof. de botan. à Perpignan, où il m. le jer nov. 1755, a publié: Relation et essai sur l'hist. nat. de la France équinoxiale, 1741, in-12; Dissertation sur la couleur des nègres, 1741, in-4o et in-12; Observ: sur l'origine des pierres figurées, 1746, in-8°, etc.

BARRES (Anatole de), né à Salins en 1524, à l'âge de 18 ans, pub., à Louvain, Arithmetica pratica, lib. IV, Ca1545, in-4°; il a donné, en outre, rolus V, cœlo donatus, Louvain, 1559,

in-12.

BARRETT (Paul de), né à Lyon en 1728, m. à Paris vers 1795. On a de lui: Amours d'Alzidor et de Charisée, Paris, 1751, in-12; Foka, ou les métamorphoses, Paris, 1777, in-12, etc.

BARRETT (George), cél. peint. de pays., né à Dublin vers 1732, mort à Londres en 1784, et un des premiers qui formèrent le plan de l'académie de peint. à Londres, dont il fut membre. Ses meill, ouv. se trouvent chez les ducs de Portland et de Buccleugh.

BARR

BARRETT (Guill.), né au comté de Sommerset, m. en 1789, a publié Hist. et antiquités de la ville de Bristol, 1788, 1 vol. in-40.

BARRI (Gabriel), sav. géographe, né à Francica dans la Calabre, au 16o s., fut prêtre séculier. Il a laissé: De antiquitate et situ Calabria, libri V, Romæ, 1571, in-12; Pro linguá latiná libri III'; De æternitate Urbis, liber unus; De laudibus Italiæ liber unus, Romæ 1571, in-8°.

BARRIÈRE (Jean de la), né à SaintCeré en Querci, en 1544, fut, en 1562, abbé de feuillans, dans le dioc. de Rieux. Il entreprit de faire revivre l'esprit de l'ordre de Citeaux dans son monastère; mais il fut longtems à chercher des religieux qui voulussent le seconder. Sixte V confirma son nouvel institut en 1586; et l'année d'après, le roi Henri III l'appela à Paris. Quelques-uns de ses religieux, séduits par la ligue, se soulevèrent contre lui, le dénoncèrent et obtinrent de Sixte V la permission de convoquer un chapitre général à Rome. Le pape y députa le procureur-général des frères prêcheurs, qui suspendit Jean de La Barrière de son abbaye: on lui donna la ville de Rome pour prison. Clément VIII le fit absoudre: il mourut à Rome en 1600.

BARRIÈRE (Pierre), dit Labarre, né à Orléans, de matelot devenu soldat, conçut l'abominable dessein de tuer Henri IV. Son projet ayant été découvert, il fut arrêté, tenaillé et rompu vif à Melun en 1593.

BARRIÈRE (Dominique), de Marseille, né en 1737 a gravé plusieurs marines et paysages de sa compos. I a donné une Histoire d'Apollon en plus. pièces gravées d'après les tableaux peints pour la ville Aldrobrandine par Le Viola et Le Dominiquin.

BARRIN (Jean), vic. gén. du diocèse de Nantes, a trad. en vers des épitres et élégies d'Ovide. Paris, 1676. Il a pub. la Vie de la bienheureuse Françoise d'Amboise, femme du duc de Bretagne, Pierre II. Rennes, 1704, in 12.

BARRINGTON (Jean-Shute), né en 1678 d'un négoc. de la prov. de Leicester, était très-versé dans la polit. La reine Anne l'employa dans diverses négociations; mais il fut éloigué du ministère en 1711. Devenu baron de Barrington, la cour le rappela en 1720, et devint, en 1722, député de Berwick au parlement. Il m. à Berks en 1734. Le plus connu de ses ouv. est Miscellanea sacra,

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