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quelques essais du nouv. Calcul différentiel ou des Infiniment petits, dont il cachait la méthode. Jacques Bernoulli et Jean son frère, aussi gr. géomètres que lui, devinèrent son secret. De retour dans sa patrie, il y obtint, en 1687, la chaire de mathémat. de l'univ. L'acad. de scienc. de Paris se l'agrégea en 1699, et celle de Berlin en 1701. Il m. en 1705. On a de lui: de Arte conjectandi, ouv. posthume, 1713, in-4°; Traité des Infinis. Ses OEuvres, en y comprenant le traité de l'Art de conjecturer, forment vol. in-4°, Genève, 1744.

BERNOULLI (Jean), frère du précéd., prof. de math. à Bâle, et membre des acad. des scien. de Paris, de Londres, de Berlin et de Pétersbourg, né en 1667 à Bâle, où il mourut en 1748. Il vint å Paris en 1690, y fit connaissance avec Mallebranche, Cassini, La Hire, Varignon, et le marquis de l'Hôpital. On a publié, en 1742, à Lausanne, le recueil de tous les ouvrages de Bernoulli, en 4 vol. in-4°.

BERNOULLI (Daniel), professeur de philos., de physiq. et de méd. dans l'université de Bale, fils du précédent, né à Groningue en 1700; destiné d'abord au commerce, il préféra la géométrie. Il alla passer quelque tems en Italie, comblé d'honneurs littér., il fut appelé à Pétersbourg pour y professer les math. En 1733, il revint se fixer dans sa patrie pour y occuper une chaire dans l'univ. L'acad. des scienc. de Paris, se l'associa en 1748 il m. à Bâle en 1782. On a de lui, en lat., indépendamment des div. mém. couronnés par les acad., l'Hydrodinamica, ou Commentaire sur la force et les mouv. des fluides, Strasbourg, 1738, in-4°; et un Art de conjecturer:

:

BERNOULLI (Jean), frère du précéd., né à Bâle, en 1710, m. en 1790, étudia les math. Il voyagea en France; de retour à Bâle, il fut nommé prof. d'éloquence et obtint ensuite la chaire des math. Il a concouru, comme son frère Daniel, pour le prix de l'acad. des scien. à Paris, dont il était membre, et de l'académie de Berlin.

BERNOULLI (Jean), fils du précédent, né à Bâle en 1744, et m. à Berlin en 1907; se vona également aux math. et à l'astron. ; il a trad. de l'allem. en fr.: les Elémens d'Algèbre, par Léonard Euler, Lyon, 1785, 2 vol. in-8°; de la Réforme politique des Juifs, par Dohm Dessau, 1782, in-12; Rec. pour les Astronomes, 1774-6, 3 vol. in-8°%

Nouv. littér, de div. pays, avec des supplémens pour la liste et le nécrologe des astronomes, Berlin; 1776-79, en 6 parties, in-8°, etc.

BERNOULLI (Jacq.), frère du précéd., né à Bâle en 1759, fut disciple de son oncle Daniel; Il voyagea et se fixa à Pétersbourg, où il occupa une place de prof. de math., et fut membre de l'acad. de cette ville; il m. par un coup d'apoplexie en se baignant dans la Néva, en 1789. Il a donné des mém. dans les Nova Acta acad. Pétrop.

BERNSTORF (Jean Hartwig Ern., comte de), l'un des plus grands hommes d'état du 18 s. ; s'étant rendu en Danemarck, ses talens fixèrent l'attention du gouv.; après avoir été employé dans div. ambassades, il fut placé par Frédéric V, à la tête des affaires étrangères. Il assura, au Danemarck, la paix, négocia le traité de paix entre la Russie et la Porte. Il attira dans le pays des artistes étrangers, favorisa le commerce, surtout celui des Indes occidentales, protégea les arts et les sciences. A la mort du roi, Struensée ayant été mis à la tête du conseil, Bernstorf eut sa démission; il se retira à Hambourg. Après la chûte de Struensée, il fut rappelé, et il allait se rendre à Copenhague, lorsqu'il m. en 1772.

BERNSTORF (André-Pierre, comte de), né en 1735, à Hanovre, neven du précéd., fut comme lui, ministre d'état en Danemarck. L'influence de la cour de Russie contribua à le faire appeler au ministère. En flattant l'orgueil de Catherine II, il obtint la cession du Schleswig, partie du Holstein. Le traité fut signé à Kiel le 16 nov. 1773; le princip. titre de Bernstorf à la gloire, est d'avoir fait affranchir les paysans danois, et fait cesser la traite des Nègres; m. à Copenhague, en 1797.

BEROALD ou BEROALDE (Matthieu), né à St.-Denis, près Paris, et m. en 1576; poursuivi pour ses opinions religieuses, il alla enseigner la langne hébraïque à Orléans, en 1565. Il était dans Sancerre, lorsque le maréchal de La Châtre l'assiégea peu après la St.Barthelemi. Après avoir séjourné quelque tems à Sédan, il vint en 1574 à Genève où il fut ministre et profes. de philos. On a de lui : Chronicon Scripturæ sacræ autoritate constitutum, Genève, 1575, in-fol.

BEROALD (François, sieur de Verville), fils du précédent, né à Paris en 1558, m. vers l'an 1612. De protestant devenu catholique, il obtint un canoui

des

cat à St.-Gratien de Tours, en 1593. et sur un système naturel des minéraux On a de lui la traduct. du Songe de en particulier, Osnabruck, 1778, in-8°, Polyphile; le Voyage des princes for- | et 1793, 2 vol. in-8°; Observations tunes, qu'il appela steganographique, pendant mon voyage dans les mines de Paris, 1610, in-8°; Moyen de parve-vif-argent en Palatinat et le pays nir, 2 volum. in-16, Paris, 1757, 2 Deux - Ponts, Berlin, 1788, in-8°; vol. in-12; Appréhensions spirituelles, Considérations physiques et minéralopoëmes et autres œuv. philosoph., avec giques concernant les volcans anciens les Recherches de la pierre philosophale, et modernes, Manheim, 1791, in-8°; 1584, in-12; Aventures de Floride, Description de la fontaine de Dribourg, où on voit les différens événemens d'a- Hildesheim, 1782, in-8°. mour, de fortune et d'honneur, Rouen, 1595, 2 vol. in-12.

BEROALDE (Philippe), l'ancien, né à Bologne en 1453, m. en 1505, prof. de b.-lett, dans sa patrie. Il fut député par le sénat auprès du pape Alexandre VI, et pendant plusieurs années secrétaire de la république. Il a donné des Commentaires sur Apulée, Venise, 1501, in-fol., et sur d'autres écrivains ; le Recueil des œuvres, 1507 et 1515, 2 vol. in-4°. Sa vie a été publiée en latin par Jean Pins, à Bologne, 1505, in-4o. Bianchini en a donné une autre à la tête du Suétone de Beroalde, à Lyon, 1548, in-fol. Gilbert Damalis a traduit et mis en vers francais le Procès des trois frères, Lyon, 1558, in-8°.

BEROALDE (Philippe), le jeune, de la famille du précéd., homme plein d'esprit et de vivacité, fut, en 1516, bibliothécaire du Vatican sous Léon X. Il a laissé: C. Taciti Annalium libri V priores, Rome, 1515, in-fol., Lyon, 1542, Paris, 1608, in-fol. On trouve une partie de ses poésies dans les Delitice poëtarum Italorum de Giammateo Toscano; Odarum, libri tres, et epigrammatum liber unus, Rome, 1530, in-40.

BEROALDE (Vincent), fils de Béroalde l'ancien, m. en 1557, publia des Observations sur le poëme il Costante du sénateur François Bolognetti, son frère utérin, et les huit premiers livres de ce poëme, Venise, in-8°.

BÉROÉ (mythol.), vieille femme d'Epidaure, dont Junon prit la figure pour tromper Sémélé.

BÉROLDINGEN (François, baron de), minéralog. distingué, né à SaintGall en 1740, m. en 1798, fut membre de la société économ. de Berne, chan. à Hildesheim et Osnabruck, memb. de l'acad. de Dusseldorff, etc. Il entreprit différens voyages pour observer la nature du sol, la structure des montagnes et leurs produits minéraux. Il a écrit, en allemand Observations, questions et doutes sur la minéralogie en général,

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BÉROSE, prêtre du temple de BéJus à Babylone, auteur d'une Histoire de Chaldée, citée par les anciens, et dont on trouve quelques fragmens dans Josephe, enseigna, d'après le rapport de Vitruve, l'astronomie à Cos. Il était contemporain d'Alexandre-le-Grand. On a imprimé sous son nom cinq livres d'Antiquités, Anvers, 1545, in 8o.

BERQUIN (Louis), gentilhomme artésien, conseiller du roi François Ier, déclamait contre les moines. Il fut mis en prison, relâché par ordre de François Ier, pris de nouveau et brûlé à Paris en 1529. On a de lui, Le vrai moyen de bien et catholiquement se confesser, etc., Lyon, 1542, in-16; Le Chevalier chrétien, Lyon, 1542, in-16.

BERQUIN (Arnaud), né à Bordeaux vers l'an 1749, m. à Paris en 1791, aimait véritablement les enfans et se plaisait avec eux. Scs ouvrages, consacrés à l'éducation de la jeunesse, le prouvent. On a de lui: l'Ami des enfans; Lecture pour les enfans; l'Ami de l'adolescence; l'Introduction familière à l'étude de la nature, imitation libre de l'anglais de miss Trimmer; Sandfort et Merton; le Petit Grandisson; Bibliothèque des Villages; le Livre de Famille; un recueil de Romances et un d'Idyles, etc. Ses ouvrages ont été recucillis sous le titre d'OEuvres complètes, Paris, Renouard, an X (1803), 20 vol. in-18, ou 17 vol. in-12, fig. Nous devons à la vérité de dire que son Ami des enfans est une imitation et une traduction des ouvrages du savant Veisse, allemand.

BERRAIN (Jean), graveur français, m. à Paris en 1711. Son OEuvre, contenant des pièces d'ornemens et de décorations, forme un vol. in-fol.

BERRIAYS (René, le), agriculteur, né en 1772 à Brecey près d'Avranches, m. en 1807. On a de lui: Traité des jardins, ou le Nouveau La Quintinie, Paris, 1775, 2 vol. in-8°.

BERRIMAN (Guillaume), théologien angl., né en 1688, m. en 1750. On 2

de lui des Sermons que son père a pu- | bliés après sa mòrt.

BERROYER (Claude), avocat au parlement de Paris, mort en 1735, a joui d'une grande considération, et a commenté les Arrêts de Bardet, Paris, 2 vol. in-fol.; la Coutume de Paris, de Duplessis, Paris, 1709, in-fol. ; la Bibliothèque des Coutumes, avec de Laurière, Paris, 1699, in-4°.

BERRUER, sculpt., prof. de l'académie de peinture et sculpture, mort à Paris en 1797, âgé de 62 ans. On a de lui un grand nombre d'ouv., parmi lesquels on distingue la statue en marbre du célèbre chancelier d'Aguesseau; les deux bas-reliefs qui décorent les façades extérieure et intérieure de l'école de chirurgie de Paris.

BERRUGÈTE (Alonzo), peintre, sculpteur et architecte espagnol, né à Paredes de Narva, près Valladolid, m. à Madrid en 1545, fut un des premiers qui fit fleurir les beaux-arts dans sa patrie. Il avait été élève de MichelAnge. Charles-Quint l'admit à sa cour et le nomma gentilhomme de sa chambre. On voit à Tolède une Transfiguration en marbre, qui passe pour son chef-d'oeuvre.

BERRUYER (Joseph - Isaac), né à Rouen en 1681, où il professa les humanités chez les jés., et se retira dans la maison professe de Paris, où il m. en 1758. On a de lui : Histoire du peuple de Dieu, tirée des seuls livres saints; la première partie, qui contient l'Ancien Testament, parut d'abord en 1728, vol. in-40, ensuite réimp. en 1733, en $ vol. in-4o et en ro vol. in-12. La seconde partie, qui renferme l'Histoire du Nouveau Testament, fut publié en 1753, Paris, 4 vol. in-40 et 8 v. in-12. La troisième partie de l'Hist. du peuple de Dieu, ou Paraphrase littérale des épttres des Apôtres, La Haye (Paris), 1557, 2 vol. in-4° et 5 vol. in-12.

BERRUYER (Jean-François), gén. de division, né à Lyon en 1737, entra dans la carrière militaire en 1753, en qualité de soldat au régim. d'Aumont, infanterie, se trouva ensuite au siége de Mahon, fit la guerre de sept ans contre la Prusse, puis celle de Corse. En 1792, nommé colonel des carabiniers, il fut fait ensuite lieut.-gén., et commanda en 1793 les troupes rassemblées au camp sous Paris, et ensuite celles dirigées contre la Vendée, où il éprouva divers échecs, notamment à Saumur, où il fut blessé, et aussitôt après suspendu de ses

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fonctions. Le directoire le nomma
1796, commandant des Invalides,
ploi qu'il a occupé jusqu'en 1804, épo-
que de sa mort.

BERRY (Charles, duc de), le dernier des enfans de Louis, dauphin de France, appelé le Grand-Dauphin, et de Marie Christine de Bavière, né en 1686, m. en 1714, fut élève de Fénélon. Lorsque le duc d'Anjou, appelé à la succession d'Espagne, dit au duc de Bourgogne « Je suis roi d'Espagne, vous serez roi de France; il n'y a que ce pauvre Berry qui ne sera rien. » Le duc de Berry, qui avait de l'esprit, répondit : « Je serai prince d'Orange, et je vous ferai enrager tous les deux. » Louis XIV le maria, en 1710, à MarieElisabeth d'Orléans, fille de Philippe d'Orléans, depuis régent de Fr. Après la mort de son époux, en 1714, elle se livra à tous les excès. Avilie par la débauche, elle donna, dit Duclos, des scènes dans l'un et l'autre genre. De tous les amans qu'elle eut, le comte de Riom fut celui qui la tint dans le plus long esclavage: on pretend qu'il l'épousa secrètement. Elle m. en 1719.

BERRYAT (Jean), méd. ordinaire du roi, intendant des eaux minérales de France, corresp. de l'acad. des sciences, et memb. de l'acad. d'Auxerre, m. en 1754. Il a publié les deux premiers vol. de la Collection académique, Dijon, 1754, in-40; Observations physiques et médicinales sur les eaux minérales aux envir. d'Auxerre, d'Epoigny, etc., Auxerre, 1752, in-12.

BERSENEW (Ivan), cél. graveur russe, né en Sibérie, m. en 1778. Pendant son séjour à Paris, il fut admis au travail des gravures de la galerie d'Orléans dans le courant de 1787.

BERSMANN (George), Allem., né en 1536 à Annaberg, petite ville de Misnie, s'appliqua à la médecine, à la physique et aux belles-lettres; il voyagea en France, en Italie, et passa pour un des meilleurs poètes de son tems. I m. en 1611. Il mit les Psaumes de David en vers; il fit des notes sur Virgile, Ovide, Horace, Lucain, Cicéron, et sur d'autres

auteurs anciens.

BERTALDO (Jacob), Vénitien du 17.s., notaire et chancelier de la cour ducale, ensuite év. de Veglia, fat trèshabile dans la connaissance des lois et des coutumes de sa patrie. On a de lui, suivant Lambeccio, une compilation des Coutumes de Venise.

BERTANI (Lucie), née à Bologne,

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BERTANO (Jean-Bapt. ), architecte célèbre, né à Mantoue, vivait en 1568. On a de lui une Lettre à Bassi dispute élevée relativement à la cathédrale de Milan, et des Observations sur Vitruve, Mantoue, 1558, in-fol.

BERTANO (Jean-Baptiste), poète italien, né à Venise vers 1595. L'emp. Mathias lui donna le titre de chevalier. Il alla demeurer à Padoue, et y fonda une académie qu'il nomma de' Disuniti. On ignore l'année de sa mort. On a de lui: Tormenti amorosi favola pastorale, représentée à Padoue, imp. en 1641, in-12; Il Marino Araldo, favola maritimma, ibid., 1641, in-12; la Ninfa Spensierata, favola pastorale, ibid., 1642, in-12; la Gerusalemme assicurata, tragedia, ibid., 1642, in-12; Epistole amorose historiate, Padoue, 1645, in-12.

BERTEL (Jean), né à Louvain, abbé du monastère d'Echternach, fut fait prisonnier avec ses religieux par les Hollandais, en 1596, et n'obtint sa liberté et la leur qu'après avoir payé une rançou de 48,000 livres. Il a publié en lat. une Hist. du duché de Luxembourg, Cologne, 1605, in-4o, etc.

BERTERA (Barthélemi-Antoine), né en Italie, interprète du roi de Fr., m. à Paris en 1782. On a de lui: Méthodes pour apprendre la langue italienne, espagnole et française.

BERTHAULD (Pierre), né à Sens vers 1600, m. en 1681, prêtre de l'orat. et prof. de rhétor., a publié Florus Gallicus et Florus Franciscus, Paris, 1660, in-1a; un traité de Ará, Nantes, 1635. Il ne faut pas le confondre avec l'abbé Berthauld, auteur du Quadrille des Enfans, ou Système nouveau de lecture, impr. en 1743, et qui, en 1790, était à sa neuvième édition.

BERTHAUT (Jean), 1er aumônier de la reine Catherine de Médicis, secrét. de cabinet et lect. de Henri III, conscill. d'état, abbé d'Aulnai, et enfin év. de Séez, né à Caen en 1552, et m. en 1611. Il dut à ses poésies galantes la fortune qu'il fit dans l'église et dans les affaires. Ses œuvres poétiques ont été imprimées à Paris en 1620, in-8°. Il a laissé aussi une Traduction de quelques livres de St. Ambroise, des Traités de controverse, des Sermons, etc.

BERTHE ou BERTRADE, surn.

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BERTHE, fille de Lothaire, réunit aux charmes de la figure l'esprit et le courage; elle épousa d'abord Thibaut, comte d'Arles, et ensuite Adalbert marquis de Toscane. Elle entraîna, par son ambition et ses intrigues, son mari dans un grand nombre de guerres. Sa beauté, qui était très-remarquable, la mit plus d'une fois à l'abri du courroux des princes qu'elle avait offenses. Elle mourut à Lucques en 925.

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BERTHEAU (Charles), theol. protestant né à Montpellier en 1680, m. à Londres en 173. S'étant retiré en Angl. à la révocation de l'édit de Nantes, il fut ministre de l'église de Walloon. On a de lui deux volumes de Sermons en francais.

BERTHELEMY (Jean - Simon), peint. d'hist., né à Laon en 1743, vint

Paris, où il remporta le grand prix de peinture. A son retour de Rome, il fut agréé à l'acad., et y fut reçu en 1780. Cet artiste réussissait surtout dans le genre des plafonds. Il mourut à Paris le rer mars 1811.

BERTHELET (Grégoire), bénédict. de St.-Vannes, né à Bérain en 1680 m. en 1754. Il a donné: Traité historique de l'abstinence des viandes, Rouen, 1731, in-4°.

BERTHELIER (Philibert), né à Genève vers 1470, était membre du conseil de sa patrie au commenc. du 16 s., lorsque Charles III, duc de Savoie, entreprit de la soumettre à son autorité. Genève avait jusqu'alors maintenu sa liberté, en opposant les droits de l'évêq., qui portait le titre de prince, aux usurpations du due de Savoie, qui possédait au milieu de la ville un château fort, qui y exerçait une juridiction par son vidomne, et qui souvent y établis sait sa résidence; mais depuis 1513, Jean-François de Savoie, bâtard de cette maison, ayant été pourvu de l'évéché de Genève, s'était vendu lâchement au duc, son cousin, et s'efforçait de soumettre sa principauté à l'usurpateur. Berthelier sollicita et obtint des lettres de bourgeoisie à Fribourg, afin d'obliger le duc de Savoie à respecter en lui la sauvegarde des ligues suisses. En 1517, s'é

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tant montré dans quelques rassemblemens nocturnes dans la querelle privée d'André Malvenda avec Claude de Grossi, juge des excès clericaux, le duc et l'évêque se prétendant offensés dans la personne d'un juge nommé par enx le poursuiviren. Berthelier fut obligé de s'enfur à Fribourg. Les Fribourgeois ayani reclamé en sa faveur pour que son jugement fut renvoyé aux syndics de Genève, ses juges naturels, il revint à Genève, fut absous par eux de l'accusation de lèze - majesté; mais il avait profite de son sjour à Fribourg pour négocier entre sa patrie et cette republique une alliance qui constatait et protégeait l'indépendance de Genève, faquelle fut acceptée par le peuple assemblé en conseil général, le 6 fév, 1519. Le duc, instruit de ce qui venait de se passer, s'avança avec son armée; et le 1er avril 1519, declara la ville de Genève rebelle. Les Genevois prirent les armes ; mais le 15 avril ils ouvrirent leurs portes au duc de Savoie. Berthelier fut pris et condamné à avoir la tête tranchée ce qui fut exécuté.

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BERTHELOT (N.), ami de Regnier, suivit, comme lui, la carrière satirique. On a de lui des Epttres, Satires, Stances, Chansons et Epigrammes des plus licentieuses, insérées dans le Cabinet satirique, ou Recueil parfait des vers piquans et gaillards de ce tems, imprimé en 1697.

BERTHEMIN (Dominique), né à Vezelise en 158. m. en 1633. Il est le premier qui a etabli l'usage intérieur des eaux minérales de Plombières. Il a publié Discours sur les eaux chau les et bains de Plombières, Nanci, 1609, 1615, in-8°.

BERTHEREAU (George-François), savant bénédict., né à Bé esme en 1732. Il fut prof. de grec, d'hébreu et des dialectes de cette dernière langue à l'ab baye de St. Lucien de Beauvais, et ensuite à celle de St.-Denis. Il quitta l'enseignement pour s'associer aux travaux des religieux de sa congrégation, chargés de la collection des histor. de France. Les extraits, qu'il avait traduits en plus granie partie des m.ss. arabes et historiques de la biblioth. du roi et de celle de St.-Germain-des-Prés, n'avaient plus besoin que d'être revus et mis en ordre lorsqu'il m. en 1794. Ce savant a traduit de l'arabe deux vol, relatifs à l'histoire des croisades. Hist. générale des croisades, 2 vol. in-40; Hist. de la première croisade, 1 vol. in-4o; Bibliographie des croisades, 1 vol. in

fol. Tous ces m.ss sont entre les mains de sa famille. M. Sylvestre de Sacy a donne s Berthereau une notice intéressante et très-étendue dans le Magasin encyclopedique.

BERTHET (Jean), jés., né à Tarascon l'an 1622, m. en 1692, enseigna les humanités, la philos. et la theol. dans différens coll. de sa société. On lui doit des Dissertations avantes sur différens sujets, des Odes, des Sonnets italiens, francais, espagnols, des Chansons provençales, des Pers libres, des Epigrammes, Madrigaux, et autres petites pièces en plus. langues.

frère

BERTHET (François), capue., du préced., né à Tarascon en 1633, m. à Avignon en 1709, prof. la philos. et la theol. Il a publié : Sermons préchés pendant l'octave des morts, Lyon, 1693; Sermons préchés pendant l'octave du St.-Sacrement, Lyon, 1694.

BERTHIER (Guillaume-François) jésuite, né à Issoudun en 1704, prof. les humanités à Blois, la philos. à Rennes et à Rouen, et la théol. "à Paris. On lui confia, en 1745, la rédaction du Journal de Trévoux, qu'il dirigea jusqu'à la destruction de sa société. Cette carrière pénible et delicate lui suscita des demelés avec Voltaire. A la fin de 1762, le dauphin le fit nommer garde de la biblioth. royale, et adjoint à l'éducation de Louis XVI et de Monsieur. Mais 18 mois après, des circonstances relatives à sa societé l'obligèrent de quitter la cour. Il alla se fixer à Offenbourg, où après 10 ans de sejour il revint à Bourges, et mourut dans cette ville en 1782. On a de lui: les Psaumes traduits en français avec des notes et des réflexions, Paris, 1785, 8 vol. in-12; une trad. française d'Isaie, Paris, 1789, 5 vol. in-12; Réflexions spirituelles, Paris, 1790, 5 vol. in-12; des Observations sur le conrat social, publiées par Querbeuf, en 1789, in-12. Il a continué l'histoire de PEglise gallicane, dont il a publie 6 volumes; le dernier, qui est le 18°, va jusqu'en 1529.

BERTHIER (Jean), sculpt. du 16. s., est aut. des plans en relief des fortificat. des princip. villes de Fr. et de l'Europe. Ces plans ont été transportés de la galerie du Louvre aux Invalides.

BERTHIER (Louis - Begnigne-Fr.), dern. intend de Paris, cons. d'état, etc., fut l'une des prem. victimes de la révol. en juillet 1789, lors de la prise de la Bastille. Au sortir de l'Hôtel-de-Ville, où on l'avait amené, des furieux se jetèrent

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