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érigea pour lui la baronie de Biron en duché-pairie. Il se couvrit de gloire à la journée d'Arques en 1589, à la bataille' d'Ivry, l'année suivante, où il recut quatre blessures sans discontinuer de combattre; aux siéges de Paris, de Rouen, au combat d'Aumale en 1592. Henri IV, en 1594, nomma Biron maréchal de Fi.

de la fabrication de la poudre et des emplois auxquels on peut faire servir cette substance. C'est le prem. ital. qui ait écrit sur cette matière. Son livre est intitulé: Pirotecnia, nella quale si tratta non solo della diversità delle minere, ma anco di quanto si ricerca alla pratica di esse, e che s'appartiene all' arte della fusione o getto de' metalli, Vene-En 159), le roi lui donna le gouv. de zia, 1540, in-4°, Bologna, 1678, in-8°, | ibid.. 1550 et 1558, in-4°.

BIRKENHEAD (sir Jean), écriv. polit., né en 1615, à Nortwitch. Dans le tems des guerres civiles, il dirigeait un journal periodique appelé Mercure aulique, et a publié beaucoup de pamphlets contre ceux qui s'étaient alors emparés du pouvoir. Il fut arrêté et détenu longtems; mais à la restaurat. il fut créé chev, et maître des requêtes, puis élu memb. du parl. pour Wilton. Il mourut en 1679.

BIRKEMMEYER ou BURGMAYR (Jean), peint., né en 1473 (suv. d'autres en 1463), à Ausbourg, excella dans les peintures. Les belles gravures en bois, au nombre de 234, qui se trouvent dans Pouv. intitulé Der Weise Konig, petit in-fol, sont de lui.

BIROAT (Jacques), né à Bordeaux, d'abord jés., ensuite prieur de Beussan, de l'ordre de Cluni, predicat. du roi, m. vers l'an 1666. On a de lui des Sermons et des Panégyriques, en plusieurs volumes in-8°.

BIRON (Armand de Gontaut, baron de), né vers 1524, d'une famille anc. du Périgord; il signala sa valeur dans les guerres de Piémont. Il recut un coup d'arquebuse au siége du fort Marin, dont il resta toute sa vie boiteux; des guerres civiles s'étant allumées, il se distingua par son courage et sa prudence aux bat. de Dreux, de Saint-Denis, de Moncontour; il recut le bâton de maréchal de France en 1567; en 1580, grand-maître de l'artillerie. Personne n'osa l'attaquer au massacre de la St. Barthélemi. Hemi III le fit chev, du St.-Esprit., et en 1583, l'envoya dans les pays-Bas pour secourir Je duc d'Alencon; mais ses conseils et exploits n'empêchèrent pas le duc de Parme de chasser les Francais de la Flandre. A la mort de Henri III, Biron fut un des premiers qui reconnurent Henri IV. Biron fut tué au siége d'Epercoup de canon nay, d’un en 1592. BIRON (Charles de Gontaut, duc de), né en 1652, fils du préced., pair, amiral et maréchal de France, fut confident et favori de Henri IV. Ce monarque

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Bourgogne, et dans la même année, luisauva la vie au combat de Fontaine-Francaise. Il fut nommé ambass. en Angl. à Bruxelles et en Suisse. Le maréchal eut la lâcheté de conspirer contre son maître. Lorsque le du de Savoie vint en Fr., Biron se lia étroitement avec lui, malgré l'avis de Henri IV; Biron traita secrètement avec la Savoie et l'Espagne, qui le flattaient de la souveraineté du duché de Bourgogue et de la FrancheComté, qu'on devait lui donner, avec une des filles du roi d'Espagne. Son dessein fut découvert par un nommé Lafin.Dès que le maréchal fut arrêté, il désavoua les projets qu'on lui prêtait, et s'en déclara coupable ensuite, avec une faiblesse qui ne répondait guère au courage avoir la tête tranchée, et cet arrêt fut qu'il avait montré. Il fut condamné à exécuté dans l'intérieur de la Bastille, en 1602.

BIRON (Armand-Louis de Gontaut), duc de Lauzun, colonel du régiment des hussards de ce nom, maréchal de camp au service du roi, député de la nobl. dù Quercy aux états-généraux, né à Paris en 1747. En 1778, il passa en Amérique pour servir sous Washington; il y détruisit la cavalerie angl., à la tête d'une légion qu'il avait formée en cosaques. De retour en France, et memb. de l'assemblée nation., il fut accusé d'avoir pris part aux événemens des 5 et 6 oct. 1789, et d'avoir paru avec le duc d'Orleans au milieu des assassins; il monta plusieurs fois à la tribune pour disculper ce dernier, avec lequel il était intimement lié. En 1792, il publia un mémoire sur la défense des frontières de la Sarre et du Rhin, qui cut quelque succès, et peu de tems après, il fut mis à la tête des armées républicaines, où il se distingua. Il faillit être massacré à Lille en 1792. Il fut éloigné de cette frontière, et de commandement en commandement il alla remplacer le gén. Anselme à l'armée de Nice. Tour à tour commandant de l'île de Corse, général en Savoie et dans la Vendée, il n'eut sur ces différens théâtres ni succès ni revers décisifs. Il fut rappelé en mai 1793, enfermé à Sainte-Pélagie, traduit au tribunal ré

volutionnaire, et condamné à mort le 31 déc. 1793, pour avoir, dit-on, favorisé les Vendéens.

BIRR (Antoine), méd. et prof. de grec à l'univ. de Bâle, né dans cette ville en 1693, où il m. en 1762. On a de lui divers traités de littérature arc. et d'histoire de la Suisse et d'anat. ; il a soigné l'édit. du Thesaurus linguæ latinæ de Robert Etienne qui a paru à Bâle en 1741, 4 vol. in-fol.

a donné d'anciennes éditions qui sont correctes et recherchées.

BISCIONI (Ant.-Marie), né à Florence en 1674, cél. littér. ital. Cosme III lui accorda quelques bénéfices simples; il se fit prêtre et se livra pendant quelq. années à la prédic., surtout dans la basiliq, de St.-Laurent, où il exerça les fonct. de curé depuis 1698 jusqu'en 1700. Il fut bibliothec. royal de la biblioth. laurentienne, et m. en 1756. Il a laissé peu d'ouv. de son propre fond; presque tont ce qu'il a pub. consiste en notes, commentaires, préfaces, lettres et dissertat. dont il accompagnait le grand nombre d'édit. des auteurs de son pays, telles que celles des poésies de Grazzini, dit le Lasca, des œuvres en prose du Dante et de Boccace, du Malmantile racquistato; il avait commencé l'impression du catal. des livres de la biblioth. laurentienne. Il laissa en m.ss. 3 vol. in-fol., d'une Histoire de la noble famille des Panciatichi, de Florence, une coméd. intitulée Regolo, etc.

BISET (Ch.-Emm.), peintre, né à Malines en 1633. Il vint à Paris, où il fut occupé à peindre pour la cour, et fut s'etablir peu de tems après à Anvers. Les elles représentent des Bals, des Concerts, compositions de cet artiste sont riches; des Feux, des Assemblées galantes et des Toilettes.

BISACCIONI (le comte Majolino), né à Ferrare en 1582, d'une famille noble, entra d'abord au service de la républ. de Venise. En 1603, après une campagne en Hongrie, il se battit en duel avec Alexandre Gonzague, sous les ordres de qui il servait, ce qui l'obligea de sortir des états de l'église, Il se mit alors à exercer la profession d'homme de loi dans le duché de Modène. Le prince de Corrège lui confia la régence de son état, et réunit dans sa main l'administration civile et militaire. Le card. évêque de Trente le nomma gouverneur de cette ville. Il reprit ensuite l'état militaire, fut lieut.-gén. du prince de Moldavie, et se trouva en 1618 au siége de Vienne, où il défendit avec le comte de Buquoy, commandant des troupes imperiales, le pont de cette ville attaqué par les troupes de Bohême. Il alla en 1622 à Rome, traiter avec le pape des interêts de plus. princes; il fut employé ensuite à la cour de Savoie par le duc Victor Amédée, dans des affaires importantes : enfin, las de cette vie agitée, il alla chercher le repos à Venise, où il écrivit la plus gr. partie de ses ouv. Il m. en 1663. Ses princip. ouv. sont: Statutti e privilegi della sacra religione constanti-chiprêtre. Bishop, député à Rome par niana, Trente, 1624, in-4°; Istoria delle guerre civili di questi tempi, cioè d'Inghilterra, Catalogna, Francia, etc., Venise, 1653, 1655, in-40; lo Scrivere in ziffera, Gênes, 1636, in-8°; Sensi civili sopra il perfetto capitano, con le considerazioni sopra la tattica di Leone imperatore, Venise, 1642, in-4°; plus. drames en musiq., etc., etc.

BISAGNI (François), né à Messine, chev. de Malte, a pub. en 1642 un traité ital. sur la peinture.

BISCAINO (Barthel.), peint. d'hist. et grav., né à Gênes en 1632, m. en 1657 de la peste qui ravageait la ville de Gênes. On voit au Muséum un de ses tableaux, qui représente une adoration des bergers. Il excellait dans la gravure.

BISCHOP (Nicolas), imprimeur de Bâle, né à Weissembourg dans le 15o 6.

BISHOP (Guill.), vicaire apostol. en Anglet. sous le titre d'évêque de Calcedoine, né en 1553 à Brayles, dans le comté de Warwick, prit une part trèsactive dans la dispute qui s'éleva entre les cathol. angl. à l'occasion de la promotion de Blackwell à la dignité d'ar

ceux qui ne voulaient pas reconnaître le nouvel archiprêtre, fut confiné, en y arrivant, dans le collége des jés. angl. ; il n'en sortit qu'au bout d'une assez longue détention. De retour en Angl., il fut de nouveau renfermé pour avoir refusé le serment d'allégeance que Jacques Ier exigea des cathol. à l'occasion de la conjuration des poudres. Ayant recouvré sa liberté, il se rendit à Paris, et comme il avait été question de rétablir le régime épiscopal dans l'église cathol. d'Anglet., on crut que le mariage alors projeté du prince Charles, fils de Jacques Ier, avec une infante, offrait une occasion favorable pour réaliser ce plan. Bishop parut le personnage le plus propre à remplir cette mission; il fut sacré à Paris en 1623, sous le titre d'év. de Calcédoine, à l'âge de 70 ans. Il donnait une organisation régulière à l'église cathol. anglic.,

lorsqu'il m. en 1624. On a de lui : Défense de l'honneur du roi et de son titre au royaume d'Angleterre; Protestation de loyauté par treize ecclésiastiques, la dernière année du règne d'Elisabeth; différens écrits sur la juridiction de l'archiprêtre Blackwell.

BISSARO ou BISSARI (Pierre-Paul), gentilhomme de Vicence, né dans le 17 sièc., doct. en droit, joignit à la science des lois celle de poète. On ignore l'année de sa mort. Il a pub. la Torilda, dramma per i moderni teatri, Venise, 1648 et 1650, in-12; Bradamante, poema per musica. Venise, 1650, in-12; Angelica in India, dramma musicale, Vicence, 1656, in-13; et autres drames, etc.

BISSENDORFF (Jean), pasteur de l'église de Godringen dans le 17 5. Ses ouv. écrits en allem., sur des matières de religion, lui attirèrent des ennemis puissans, surtout parmi les jés. Il fut conduit à Cologne en 1626, et jeté dans les prisons; il n'en sortit, au bout de deux ans, que pour subir le jugement qui le condamnait au feu, en 1629. Il a pub. les Jesuiten latein, 1613, broch. in-4° contre le Predicanten latein (le Missionnaire latin); Solatium jesuiticum (en vers allem.), 1614; Nordi Gordii solutio (également en vers), 1624, in-8°, etc., etc.

BISSET (Charles), méd. anglais, fut chirurgien des armées. A son retour, il s'établit à Skelton, au comté d'Yorck: m. en 1791, âgé de 75 ans, a écrit en angl.: Essai sur la théorie et la construction des fortifications, 1753, in-8°; Traité sur le scorbut, in-80, 1775; Essai sur la constitution médicale de la GrandeBretagne, in-8°, 1762.

BISSET (Robert), né en Ecosse vers 1759, consacra sa vie à l'instruction pubiique et à la culture des lettres: il m. en 1805. Ses ouv. sont: Essai sur la démocratie, in-8°; la Vie de Burke, 2v. in-8°; l'Hist. du règne de George III, et quelques Romans.

BISSO (Franc.), méd. de Palerme, fut nommé par Philippe II, en 1581, prem. med. de Sicile. On a de lui, en fatin, div, écrits sur les Fièvres, l'Erysipèle, etc.; l'Oraison funèbre du marg. de Pescaire, vice-roi de Sicile. Il m. à Palerme en 1598.

savant

BITAUBE (Paul - Jérémie), littérat., né à Koenisberg en 1732, d'une de ces familles françaises que la révocat. de l'édit de Nantes a force de s'expatrier, membre de l'acad. de Berlin, et aggrégé à l'acad. des inscript. et b.-lett.,

vint au commenc. de la révol, se fixer å Paris. Il fut un des premiers appelés à l'instit., ensuite memb. de la lég. d'honneur, m. à Paris en 1868. Ses ouv. sont : Une Traduction d'ilomère contenant l'Iliade et l'Odyssée, Paris, 6 v. in-8°; Examen de la confession de foi du Vicaire Savoyard, de J. J. Rousseau, Berlin, 1763, in-80; Joseph, poëme ; De l'influence des belles-lettres sur la philosophie, 1767, in-8°; Eloge de Corneille, 169; Guillaume de Nassau, poëme, 1796, sous le titre de Bataves: ces trois derniers ouvrages me se trouvent pas dans la collection de ses Envres, Paris, 1804, 9 volumes in-8°; une traduction d'Herman et Dorothée, ouvrage de Gothe, 1802.

BITHNER (Vict.), méd. Polonais, m. en 1654, vint jeune en Anglet., prit ses degrés à Oxford, passa ensuite à Cambridge, et à Cornouailles, où il exerça la médecine. Son princ. ouv. est : Lyra prophetica Davidis regis, sive analysis criticopractica psalmorum, in-4°.

BITON, mathémat., vivait vers l'an 239 av. J. C., a composé un Traité des machines de guerre, qu'on trouve dans les Mathematici veteres, Paris, 1593,

in-folio.

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BIVERO (Pierre), jés., né à Madrid en 1572, mour. en 1656, fut envoyé en Flandre, où il devint prédicateur des archiducs Ferdinand et Isabelle Claire

Eugénie. Revenu à Madrid, il y fut nommé recteur du college. On a de lui plusieurs ouv. de piété en espagnol.

BIUMI (Paul - Jérôme), miéd. de Milan, où il fut prof. d'anat. en 1699, mort à Milan en 1731, a publié : Encomiasticon lucis, seu profusa lucis encomia in physiologicis medicinæ novæ fundamentis è veterum tenebris erutis, atqua cultro anatomico, elc., Milan 1701, in-8°; Esamine di alcuni canaletti chiliferi che dal fondo del ventriculo per le toniche del omento sembrano penetrare nel fegato, Milan, 1717, in-8°. On lui doit encore un précis des pronostics et des aphorismes d'Hippo

◄rate, Milan, 1696, in-4o, et beaucoup d'autres ouvrages.

flo

m. en 1300. Il a publié : Manière de bien guerroyer.

1728

BLACK (Joseph), chimiste, né en BIZARI (Pierre), historien ital., Bordeaux, de parens écossais, rissait dans le 16a s., a publié : Senatus vint très-jeune en Ecosse, et professa la populique Genuensis rerum domi foris-med. et la chimie à Glascow et à Edimque gestarum atque annales, Antverp., 1579, in- fol.; Historia rerum Persicarum, Antverp., 1583, in-fol.; Istoria delle guerre fatte in Ungheria dall' imperator de Christiani contra quello de Turchi, etc., in Lione, 1569; De optimo principe, plusieurs Poëmes et Opuscules, etc.

BIZARDIÈRE (Michel-David, sieur de la), aut. fr. da 17 s. Ses ouv. sont : Histoire des diètes de Pologne pour los élections des rois, Paris, 1637, in-12; Histoire de la scission ou division arrivée en Pologne le 27 juin, 1697, Paris, 1699, in-12, réimpr. sous le titre d'Histoire de Pologne contenant les divisions... Amst. 1715, in-12; Historia gestorum in ecclesiá memorabilium ab anno 1517, ad annum 1546, 1701, in-12; Caractère des auteurs anciens et modernes, 1704, ia-12; Hist. d'Erasme, sa vie, ses mœurs, sa religion, Paris, 1721, in-12.

BIZAS, fils de Céressa, et petit-fils d'Inachus, roi d'Argos, est regardé comme le fondateur de Byzance, l'ancienne Constantinople.

bourg. Il a composé: De humore acido à cibis orto, et magnesiá albá; Experiments upon magnesia alba, etc.; The supposed effect of boiling upon water in diposing it to freeze more readily ascer tained by experiments. Ses Leçons de chimie ont été publiées en anglais par le doct. Robinson, avec un mémoire de l'auteur, 1803, 2 vol. Black mà Edimbourg en 1799.

BLACKALL(Offspring), théol. angl. et év. d'Exeter en 1707, né à Londres en 1654, m. en 1716 à Exeter. On a de lui : Des Sermons, Londres, 1723, 2 vol. in-fol., et plusieurs ouv. Polémiques sur divers points de théologie.

BLACKBOURN (Guill.), architecte, né à Southwark en 1750, u. en 1790,' après avoir gagné, en 1782, le prix proposé pour le meilleur plan d'une maison de correct., fut employé dans plusieurs villes du royaume, à la construction des prisons.

BLACKBURNE (Franç.), théolog angl., né en 1705 à Richmond, m. en 1787 archid. de Cléveland, et chanoine de Bilton. On a de lui: Le Confessional BIZAS, sculpt. grec, de l'île de Naxos, ou Examen libre et complet du droit, imagina de tailler le marbre en forme de de l'utilité, de l'établissement et dés tuile, pour en couvrir les temples. Il visuccès d'un systéme de confession de foi vait 565 ans avant J. C. et de doctrine à établir dans les églises BIZOT (Pierre), chanoine de Saint-protestantes, 1766, in-8°; Notice abréSauveur-d'Hérisson, dans le diocèse de Bourges, n. en 1696 à 66 ans, est auteur de l'Histoire métallique de la républiq. de Hollande, Paris, 1687, in fol., réimp. Amst., 1688, 3 vol. in-8°; une traduct. en latin du poëme du Lutrin de Boileau, 1737, in-12, 1768, in-8°.

BLAARER (Jean de Wartensée), né à Zurich en 1685, où il m, en 1757, cultiva la littér. classique. Il a composé des Mémoires sur les causes de la décadence des lettres, lus dans diverses sociétés. Son pays lui doit l'ouverture d'une mine de houille assez riche, et l'emploi de ce combustible, dont on n'avait point fait usage jusqu'alors.

BLACAS, baron et troubadour du 136 s., originaire d'Aragon. Il nous reste 'de lui un petit nombre de pièces mutilées et assez obscènes. Son fils, Blacasset, fut comme lui un bon troubadour. Il suivit Charles d'Anjou à la conquête de Naples, et s'y distingua par son coarage;

gée et historique de la dispute sur l'état immédiat, etc. Tous ses ouv, ont été réunis en 6 vol. in-8°.

BLACKETT (Marie-Dawes), a publié, en 1789, Le Suicide, poëme.

BLACKLOCK (Thomas), poëte et théol. écossais, né à Annan en 1721, m. en 1791. Il perdit la vue dans son enfance par suite de la petite vérole. Le docteur Stephenton, méd, à Edimbourg, devint son protecteur, et le plaça à l'univ., où il fit de rapides progres dans les sciences. Il prit les ordres vers 1760 et le doctorat en 1766. On distingue parmi ses ouvr.: Paraclesis ou Consolations tirées de lu relig. naturelle et relevée, 1767, in-8°; Deux discours sur l'esprit et les preuves ́du christianisme, trad. du franc, 1768, in-8°; Graham, ballade héroïque en

chants, 1774, in-49; Remarques sur la liberté civile, en réplique au docteur Price, 1776, in-8°.

BLACKLOE (Thomas), sav. du 178

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BLACKMORE (Richard), méd. et littérat. angl., des 17 et 18e siècles, m. en 1729, fut fait chevalier en 1669, par Guillaume III, qui le nomma son med. Ses princip. ouvr. sont : Le Prince Arthur, poëme en 10 chants, 1696, in-fol.; la Création, poëme en 7 chants, 1712; Essai Upon several subjects, 1716, 2 v. in-80; Dissertation on a dropsy, a tympany, the jaundice, the stone, and a diabetes, 1727, in-8°, etc.

emploi; il fut néanmoins élargi peu de temps après, ayant prêté le serment de fidélité. Blackwel m. en 1613. On a de lui : Lettres au cardinal Cajetan, en faveur des jésuites anglais, 1596; Réponses à divers interrogatoires, pendant qu'il était en prison, Londres, 1607, in-49; Lettres au cardinal Bellarmin Lettres aux catholiques romains d'Angleterre, Lond., 1609, in-4°, etc.

BLACKWEL (Thomas), savant Ecossais, né à Aberdeen en 1701, m. à Edimbourg en 1757, princip. de l'univ. d'Aberdeen. On a de lui: Mémoires de la cour d'Auguste, 3 vol. in-40, trad. ou imités par Feutry, 3 vol. in-12, 1781; Recherches sur Homère, Lond., 1735, in-8°; Lettres sur la mythologie, 1748, trad. en franç. par Eidous, Leyde, 1779,

2 vol. in-12.

BLACKWEL (Alexandre), né à Aberdéen, étudia la méd. à Leyde, et alla, en 1740, exercer son art en Suede, où il fut chargé, par le Gouvernement, de dessécher des marais. Mais ayant trempé dans la conjuration du comte de Tessin, il fut décapité en 1746. On a de lui en anglais, l'Herbier curieux (curious

BLACKSTONE (Jean), apothicaire de Londres, m. en 1753. Il a écrit: un Fascicule des plantes qui naissent spontanément près de Harefield, avec un Appendix, 1737, in-12; Specimen botanicum, quo plantarum plurium rariorum Angliæ indigenarum loci natales illus-herbal), grav. d'après le naturel. trantur, 1746, in-8°.

:

BLACKSTONE (Guillaume), jurisconsulte angl., né à Londres en 1723, m. en 1780, prof. en droit à Oxford, juge au tribunal des Plaids-communs. Il a donné Commentaires sur les lois anglaises, 1765 et années suiv., 4 vol. in-40, trad. en franç., Bruxelles, 1774, 6 vol. in-8°; Code criminel, trad. par l'abbé Coyer, 2 vol. in-8°; Rapport des cas jugés en différentes cours de Westminster-Hall, depuis 1746 jusqu'en 1779, Londres, 1781, 2 vol. in-fol.

BLACKWALL (Ánt.), théolog. du 18e siècle, né dans le comte de Derby, maître de l'école à Derby et à MarketBosworth, où il m. en 1730. Il a donné: Traduction de Théognis, en latin; Introduction à la lecture des auteurs classiques, in-12; les Classiques sacrés défendus et éclaircis, 1728 et 1731, 2 vol.; Grammaire latine.

BLACKWELL (George), né en 1545, dans le comté de Middlesex, fut nommé, en 1598, archiprêtre avec des pouvoirs qui le rendaient chef de tout le clergé anglais. Sa commission fut attaquée par un appel au Saint-Siége et confirmée par le pape. Ayant témoigné, en 1605, qu'il détestait la conspiration des poudres, il fut arrêté à Londres le 24 juin 1607, mis en prison, et interdit de son

BLACKWEL (Élisabeth), sa femme, Pendant que son mari était en prison à Londres, elle étudia les plantes sous la direction de plusieurs botanistes célèbres; elle dessina, grava et coloria elle-même un grand nombre de plantes botaniques. Ce recueil est intitulé: A curious herbal, Londres, 1737, 2 vol. in-fol., Lond., 1739, 2 vol. in-fol. une nouv. édit. en latin et en allem., sous le titre de Herbarium Blacwellianum, Nuremberg, 1750 et 1760, 6 vol. in-fol., avec une préface de Christophe-Jacques Trew, qui a fait beaucoup d'additions à

cet ouvrage.

BLACK WOLD (Adam), né à Dumfermling en Ecosse, en 1539, m. à Poitiers en 1613, suivit en France l'infortunée Stuart, et devint conseill. au parl. Ses princip. ouv. sont: Caroli IX pompa funebris (en vers), Paris, 1574, in-80; De vinculo seu conjunctione religionis et imperii, et de conjurationum insidiis religionis fuco adumbratis, libri duo, Paris, 1575, in-8°; Adver sus Georg. Buchanani dialogum de jure regni apud Scotos, pro regibus apologia, Pictavii, 1581, in-40; le Martyre de Marie Stuart, reine d'Ecosse douairière de France, Anvers, 1588, in-8°, etc.

BLACK WOLD (Henri), med., nev.

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