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sous Julien-l'Apostat. Il ajouta de nou- l'infant don Ferdinand, professeur de velles erreurs à celles d'Arius, et s'at-philosophie à Guastalla en 1768. Son histira l'indignation des emper. Gallus et Constantins. Il m. en 366.

AETIUS on AECE, grand capitaine, vainquit les ennemis de l'Empire et defit complètement Attila. L'emper. Valentinien III, jaloux de sa gloire, le tua de sa propre main l'an 454.

AETIUS AMIDENUS ou AECE, d'Amida sur le Tigre, est le premier médecin chrét. dont il nous reste des écrits sur son art. On a de lui un ou vrage intitulé: Tetrabiblos, en grec, fort estimé, imprimé à Venise, 1534, in-fol.

AFACKER (Egide), né au village de Vreemyck, près Utrecht, professa la théologie à Cologne et sous le nom supposé de Salomon Theodotus, a laissé" l'Histoire de l'origine et des progrès de la controverse des remontrans et des contre-remontrans, 1618.

AFELTRO (Pierre d'), profess. de philosophie à Naples, sa patrie, sous le règne d'Alphonse d'Arragon, a laissé des Comment sur Aristote.

AFER (Cn,-Domitius), né à Nîmes l'an 15 ou 16 av. J. C., cél. orateur sous Tibère et les 3 emper. suiv., fut préteur romain; il s'acquit la faveur de Tibère et ensuite celle de Caligula, et m. sous l'emp. de Néron, l'an 59 de J. C.

AFFAROSI (Camille), né à Reggio en 1680, parvint aux plus hautes dignités dans l'ordre des Bénédictins, et a publié des Mém. hist.sur le monast. de Saint-Prosper de Reggio.

AFFELMAN (Jean, né à Soest, en Westphalie, l'an 1588, professa pendant

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ans la théologie à Rostock, où il mourut en 1624. Il a laissé plusieurs ouvrages théologiques.

AFFLITTO (Mathien), né à Naples en 1430, devint un savant jurisconsulte. Le roi Ferdinand et le duc de Calabre l'appelèrent à leur conseil et le firent président de la Chambre royale. Il mourut en 1510, après avoir publié divers ouvrages de droit.

AFFLITTO (Jean-Marie), dominicain et grand mathém., fat employé comme ingénieur dans plusieurs guerres par Jean d'Autriche. Il a publié en espagnol un traité sur cette matière et des Mel. theol. et philosoph.; il mourut à Naples en 1673.

AFFLITTO (Gaëtan-André), avocat général, qui a publié des Controv. et des Décis de droit. Naples, 155.

AFFO (Irénée), cél. histor. italien, né à Bussetto en 1741, fut nommé par

toire de Guastalla lui valut la place, de bibliothecaire de Parme et de professeur honoraire d'histoire à l'université de cette ville. Ses nombreux ouvrages attestent son goût et ses connaissances profondes dans les beaux arts et dans la littérature; les principaux sont: Storia della citá ducato di Guastalla, Guastalla, 178586, 2 vol. in-4°; Storia della citta di Parma, Parma, 1795, 2 vol. in-40; Saggio di memorie su la tipografia parmense del secolo XV, Parma, 1791, 1 vol. in-4°; Memorie degli scrittori e litterati parmigiani, Parňa, 1789-97; 5 vol. in-4o; la zecca e moneta parmigiana illustrata (éditeur Zannetti), Parma, 1788, in-fol. Irénée Affo est mort à Bussetto en 1797.

AFFRY (L.-Augustin d'), né en 1713, colonel du rég. des gardes suisses du roi'de France, rendit de grands services à Louis XVI dans les journées des 5 et 6 octobre 1789; ensuite il resta indifférent au parti de la cour, 2 et peu considéré par l'autre. Il fut arrêté le 10 août et mis à l'Abbaye; il échappa aux massacres de septembre; il mourut dans son château de Vand, en 1793, inconsolable de la mort de son fils, tué aux Tuiries le 10 août 1792. Il était memb, hon. de plusieurs academies.

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AFFRY (Louis-Aug-Phil. d'), fils du précédent, naquit à Fribourg en 1743. Au commencement de la révol. franc. il commanda l'armée du Haut-Rhin en 1792 il se retira dans sa patrié; en 1798 il fut nommé commandant des forces militaires de la Suisse, lorsque ce pays fut menacé d'une invasion. Le 19 février 1803 il reçut des mains du premier consul l'acte de mediation, par lequel il se trouva nommé landamman pour cette année dès lors il fut revêtu de pouvoirs extraordinaires et employé dans les missions les plus honorables. Au couronnement de l'Empereur, il vint présenter à son médiateur les félicitations des Helvetiens à l'ouverture de la campagne de 1807, il fut députe pour recommander à l'empereur les intéreis de la neutralité suisse, en 1810 il fut choist pour aller complimenter ce monarque sur son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche; il recut la grande décoration de la Légion d'Hon-neur. Au moment où il al ait faire à Berne le rapport de sa mission, une attaque d'apoplexie termina ses jours le 26 juin 1810.

AFRANIA, fille du consul Ménénius

Agrippa, injustement deshéritée par sa mère, ne fit aucune réclamation par respect pour sa mémoire.

AFRÂNIUS (L.), poëte comique, viv. 100 ans avant J. C. Il peignit dans ses pièces les mœurs romaines, d'où la comedie a pris le nom de togata. On trouve quelques fragmens de ce poète dans le Corpus poetarum, de Maittaire, Londres, 1713, in-fol.

AFRANIUS (Quintanus), sénateur, composa une sanglante satire contre Néron, qui le fit mourir pour être entré dans la conspir. de Pison. Il perdit la vie avec une fermeté d'ame dont plus d'un épicurien a donné l'exemple.

AFRICAIN (Sextus-Cécilius), ancien jurisconsulte romain, florissait à la fin du 1er siècle. Il écrivit 9 livres de ques19 tions insérées dans le Digeste.

AFRICAIN (Sexte-Jules), historien chrétien, vivait dans le 3e siècle, et naquit à Nicopolis, en Palestine, que l'emp. Heliogabale rebatit à sa prière. Il a donne une Chronique depuis Adam jusqu'à l'emp. Macrin; elle n'existe plus que dans la Chron. d'Eusèbe. Il écrivit Origène une lettre sur l'histoire de Suzanne, qu'il regardait comme supposee, et une autre à Aristide, pour concilier les généal. de J.-C., rapportées dans Saint-Mathien et Saint-Luc. On lui attribue les fragmens d'un livre intitulé les Cestes, imprimé dans les Mathematici veteres, 1693, in-fol, et trad. par Guischardt, dans les Mém. crit. et hist. sur plusieurs points d'antiquités militaires, Berlin, 1774, 4 vol. in-8°.

AGAB ou AGABUS, un des 72 disciples de J. C., prédit la prison de saint Paul et la famine qui désola la terre sous l'emp. Claude. Il fut martyrisé à Antioche, selon les grecs.

AGACLYTUS, affranchi de MarcAurèle; il épousa la veuve de Libon, qu'on croit avoir été empoisonnée par Vérus, son frère, collègue de MarcAurèle.

AGAG, roi des Amalécites, auquel Saül, fit grâce, contre l'ordre de Dieu, et que Samuel coupa en morceaux à Galgala, devant l'autel du Seigneur.

AGAMÈDE et TROPHONIUS (mythologie), fils d'Erginus, roi d'Orchomène en Asie, bâtirent le temple de Delphes, et passèrent par une issue secrète pour piller les trésors qui y étaient déposés. Agamède fut pris dans un piége: son frère lui coupa la tête pour éviter d'être reconnu ; mais il fut englouti tout vivant peu après.

AGAMEMNON, fils d'Atrée, fut roi
Tom. I.

d'Argos et généraliss. des Grecs contre les Troyens. Retenu en Aulide par les vents contraires et la peste, il sacrifia sa fille Iphigénie il fut forcé de rendre à Achille, Briséis qu'il lui avait enlevée. Cassandre lui avait prédit qu'il périrait s'il retournait daus sa patrie; ce qui arriva; car Egisthe, amant de Clytemnestre, femme d'Agamemnon, tua ce prince l'an 1183 avant J. C.

AGAPET Ier, pape, successeur de Jean II, montra de la fermeté à l'égard de Justinien I. Il fut contraint d'engager les vases sacrés pour subvenir aux frais d'un voyage qu'il fit à Constant. où il mourut après 10 mois de pontificat, l'an 536.

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AGAPET II, succéda au pape Martin II en 946. Il appela l'emp. Othon à Rome contre Berenger II, qui voulait se faire roi d'Italie; il m. en 955, avec la réputation d'un pontife charitable et zélé.

AGAPET, diacre de l'église de Constant. dans le 6e siècle, adressa une lettre à l'empereur Justinien, sur les devoirs d'un prince chrétien. Cet ouvrage, trèsestime, a été impr. en grec et en latin, à Venise, 1509, in-8°, souvent réim. primé; la dernière édition est de Leipzig, 1733, in-8°. Louis XIII la trad. en frauçais sur le latin, 1612, in-8°.

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AGAPIE, nom d'une femme qui vers la fin du 4e siècle, forma la secte des Agapètes, qui était une branche des Gnostiques.

AGAPIUS, moine grec de l'ile de Crète, dans le 17 siècle, a écrit en grec vulgaire, le Salut des Pécheurs ; l'Art de planter et greffer.

AGAR, égyptienne, servante de Sara, qui la donna pour femme du second ordre à Abraham; elle fut mère d'Ismaël. Sara la renvoya par jalousie.

AGAR (Paul-Antoine d'), natif de Cavaillon, m. de la peste en 1531; aut. de plus. pièces en langue provençale.

AGARD (Arthur), né à Foston, en 1540, fut trésorier de l'échiquier pendant 45 ans ; et de concert avec plusieurs savans, il forma une société d'anti quaires, et laissa quelques ouvrages sur les antiquités et sur le cadastre d'An gleterre; il mourut en 1615.

AGASIAS, sculpt. d'Ephèse, auteur de la belle statue nommée le Gladiateur combattant.

AGASICLES, roi de Lacédémone vers l'an 650 avant J. C., sut inaintenir ses sujets en paix, par sa sagesse et sa prudence; cependant les Lacédémoniens firent, sous son régne, la guerre auz

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Tégéates, mais sans succès. Arista, son fils, lui succéda.

AGATANGELUS, hist. d'Arménie, secrét. de Tiridate, prem. roi chrét. de ce pays, florissait dans le commencement du 4 siècle, vers l'an 320. Moïse de Korène, Barpési et d'autres écrivains arméniens, en parlent avec beaucoup d'éloges. On a de lui une Histoire de l'introduc. du Christian. en Arménie, avec la vie du roi Tiridate. On trouve dans cet ouvrage, de grands détails sur l'ancienne religion des Arméniens; il a été trad. en grec. Le texte est imprimé à Constantinople, 1709, 1 vol. in-4° de 428 pages. La bibliothèque impériale en possède un exempl. ; elle en a aussi un mss. beaucoup plus complet.

AGATHARCIDES, géog. de Gnide. Il reste de lui des fragmens d'un traité de la Mer rouge, en 5liv. ; un de l'Asie en 10 liv., et un de l'Europe.

AGATHARCHIDES, cél. hist. grec, né à Samos, vivait dans le 2° siécie, est le prem. qui ait décrit le rhinoceros; il avait écrit une Histoire de Perse, qui se trouve dans les Excerptæ historiæ, græcè et latinè.

AGATHARQUE, peintre de Samos, le premier qui appliqua la perspective aux décor. théâtr. env. 480 ans avant J. C. Il exposa dans un sav. comment. les principes de son art.

AGATHEMERE, géogr. qui paraît avoir vécu au 3e sièc., a laissé un abrégé de géographie écrit en grec.

AGATHIAS, historien grec, né à Myrine, au 6e siècle; auteur d'une Histoire du règne de Justinien. Il avait compilé une Anthologie, dont il se trouve une grande partie dans l'Anthologie de Planude.

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AGATHOCLE, fils de Lysimaque, l'un des capitaines d'Alexandre, fat fait prisonnier par les Gètes, et racheté après pour épouser Lysandra, fille de Ptolomée-Lagus; ensuite il s'empara du royaume d'Antigone, bâtit la ville d'E phèse et périt dans une bataille qu'il livra & Seleucus.

AGATHOCLÉE, maîtresse de Ptolémée-Philopator, qui-fit périr sa femme pour l'épouser. Ptolémée étant mort subitement, Agathoclée cacha sa mort, et voulut faire périr le fils qu'il avait en d'Arsinoé. L'enfant se sauva heureusement, se jeta dans les bras du peuple d'Alexandrie, qui massacra la reine et reconnut pour roi cet enfant, qui fut appelé Ptolémée-Epiphanes, 204 ans avant J. C.

AGATHOCLES, tyran de Syracuse, fameux par ses cruautés, fils de Cercinus, potier de terre, né à Reggio. Il embrassa le métier des armes, et parvint au rang de chef des troupes de Syracuse, dont il se servit pour remplir la ville de sang et de carnage, et s'élever à l'autorité suprême. Il détit plusieurs fois les Carthaginois et porta la guerre dans leur pays; il y fut enfin vaincu. De retour à Syracuse, il y exerça de si grandes cruautés qu'on se souleva contre lui; mais il eut le dessus, et en 2 ans il reconquit toute la Sicile, à l'exception des villes cédées aux Carthaginois de là il porta ses armes en Italie, et pilla les temples mêmes. Enfin, il mourut empoisonné l'an 287 avant J. C., à l'âge de 72 ans, après en avoir régné 28. La Vie d'Agathocles, pub. à Londres en 1661, ct trad. en fr. par Eidous, Paris, 1752, in-8°, est une satire de la tyrannie de Cromwel. Agathocles a fourni à Voltaire le sujet de sa dernière tragédie. M. Philippon a donné Agathocles et Monk, ou l'Art d'abattre et de relever les trônes, Orl., 1797, 1 vol. in-18.

AGATHON, musicien grec, chantait si bien qu'on ne résistait que difficilement aux charmes de sa voix.

AGAVÉ (mythol.), fille de Cadmus et d'Hermione, fut femme d'Echion, roi de Thèbes, et mère de Panthée, qui fut mis en pièces par les Ménades, du nombre desquelles était Agravé elle

même.

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AGEDOBN, poète, a laissé des Fables et des Nouvelles, dans lesquelles il a essayé d'imiter La Fontaine. Les Alle mands en font un grand cas,

AGELADAS ou AGELAS, sculp. à Argos, dans le 5e s. av. J. C.. construisit le char de Cléosthènes, vainqueur à la course. Il fut le premier qui fit ressortir avec art dans ses figures les nerfs et les veines, et qui mit un soin tout particulier à bien représenter les cheveux.

AGELLIO, né à Sorrento, en 1552, devint év. d'Acerno, en 1593; a_travaillé sur les Pseaumes et autres livres sacrés.

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AGÉNOR ( mythol.), fils de Neptune et de Lybie, père de Cadmus, Europe, Phénix et Cilix. Il y cut un roi d'Argos et un fils d'Antenor, du même nom,

AGÉSANDRE, rhodien, fit, sous l'emp. Vespasien, avec deux autres sculp., Polydore et Athénodore, le groupe de Laocoon, l'un des ouvr. les plus parfaits de l'antiq. Quelques-uns

pensent que ce groupe a été fait dans les beaux siècles de la Grèce.

AGESIAS, phil. plat. de Cyrène en Afrique. Ptolomee fit fermer son école, parce que plus. de ses disciples s'étaient donné la m. en conséquence de ses principes.

AGESILAS II, roi de Sparte, l'an 399 av J. C., s'acquit l'amour et l'obéissance de ses sujets. Il vainquit les Perses, les Atheniens, et conquit Corinthe. Il m. en revenant d'une expéd. en Egypte, âge de 84 ans, le 44° de son règne, en 361 av. J. C.

AGESILAS, frère de Themistocle, se deguisa en Persan et tua Mardonius, qu'il prit pour Xercès. Condamné à étre immole au soleil, il mit la main droite dans le brasier, en assurant que les Athéniens lui ressemblaient. Cette intrép. inspira tant de crainte à Xercès, qu'il défendit de le faire mourir. AGÉSIPOLIS, coll. d'Agesilas II, roi de Sparte, ravagea l'Argolide, ruina Mantinee, et pilia les Olinthiens. Il m. sans postérité l'an 380 av. J. C.

AGÉSISTRATE, inère d'Agis IV, roi de Sparte, partagea le sort de son fils condamné à mort. Elle courut au devant de l'instrument de son supplice en disant : « Puisse au moins ceci être »ntile à Sparte.

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AGÉTA (Gaëtan - Nicolas ), jurisc. ( napol, a pub. un Epitome sur la matière des fiefs, 1670, in-4o.

AGGÉE, l'un des douze petits prophétes; il viv. env. 500 ans av. J. C.

AGIDII (Guillaume), natif de Wissekerke en Zélande, mathém. et astron., vivait dans le 15e siècle. Il a laissé un livre sur le mouvement des astres.

AGILA, 13o roi des Visigoths en Espagne, successeur de Théodisèle, vers 549. Ses exactions et sa tyrannie soulevèrent ses sujets, qui finirent par l'égorger en 554, et qui reconnurent Athanagilde.

AGILULPHE, due de Turin, fut choisi pour époux par Théodelinde, veuve d'Antharis, roi des Lombards, et ce mariage lui procura la couronne. Il défit plusieurs dues révoltés, les troupes de l'exarchat de Ravenne, et s'avanca vers Rome en 594: le pape sauva la ville par ses présens et les bons of fices de Théodelinde. Une trève conclue entre les Lombards et les impériaux ayant été rompue par ceux-ci, AgiLulphe réduisit Padoue en cendres, rayagea Istrie et forca Bempereur à demander la paix. Enfin, sur le point de

réparer les désastres de la guerre, il m. en 616, après 25 ans de règne. Il avait, à la solicitation de son épouse, quitte l'arianisme pour la foi cathol.; Andelvald son fils lai succéda.

AGIS II, roi de Sparte, l'an 427 av. J. C., vainquit les Atheniens et les Argiens, et se distingua dans la guerre du Peloponèse ; m. 399 ans av. J. C.

AGIS IV, roi de Sparte, essaya de faire revivre les lois de Lycurgué et de réformer la discipline. Il trouva beaucoup d'oppositions, qu'il surmonta d'abord; mais ayant été obligé de s'absenter pour une guerre, il trouva un changement déplorable, et les factieux dominant dans Sparte. On le mit en prison, où il fut étranglé par ordre d'un éphore, 235 ans av. J.C. Son ayeule et sa mère partagèrent son sort.

AGIS, fort mauv. poëte, mais gr. flatteur qui ne cessait d'encenser Alexandre le Grand d'une manière ou

trée.

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AGLAONICE ou AGANICE, fille d'Hégétor, seigneur Thessalien, abusa de quelques connaissances qu'elle avait en astronomie, pour faire croire qu'elle pouvait déplacer les corps célestes: on reconnut ensuite sa jactance, et l'on s'en mocqua.

AGLAURE ou AGRAULE (mythol.), fille de Cecrops, roi d'Athènes, s'attira la haine de Pallas, qui commanda à l'Envie de la rendre jalouse de sa sœur Hersé, aimée de Mercure. Celui-ci irrité des oppositions qu'Aglaure formait à ses désirs, la changea en pierre.

AGLAUS (mythol. ), berger d'Arcadie, qu'Apollon jugea plus heureux que Gygès, roi de Lydie, parce qu'il vivait content de son sort.

AGLIATA (François) de Palerme, fils du prince de Villa - Franca, s'est distingue par des chansons qui ont été recueillies sous le titre de Chansons Siciliennes. Il vivait dans le 17° siècle.

AGLIATA (Gérard), autre poëte; ses productions sont dans le recueil de l'acad. de Palerme, dont il était memb.

AGLIONBY, minist. angl., fut un des traduet. du Nouveau Testament, et m. à Islip en 1610

AGNAN ou AIGNAN (St. ), év. d'Orléans, demanda du secours à Aetius contre Attila, qui fut obligé de lever le siége de la ville. Il m. en 453.

AGNANI (Jean d'), célèbre jurisc. né à Agnani, professa le droit à Bologne, et fut ensuite ambass. de Martin V.. Il se fit ensuite ecclésiastique, et m. en 1457. On a de lui des Commen

taires sur les décréales, et un Recueil de conseils.

AGNELLO (André), archev., né à Ravenne dans legs., écrivit l'histoire des évêques et archevêques de cette ville Il était peu favorable à l'autorité pontificale.

AGNELLO (André), auteur d'une lettre de ratione fidei; m. en 566, âgé de 94 ans.

AGNES de France, fille de Louis le jeune, née en 1171, épousa, 9 ans après, Alexis Comnène le jeune, empereur de Constantinople, puis Andronic Comnène, qui avait fait mourir Alexis et usurpé l'Empire. Après sa mort, arrivée en 1185, Agnès resta veuve jusqu'en 1205, qu'elle épousa Theodore Branas, dont elle eut une fille mariée au régent de l'empire de Constantinople.

AGNES de Méranie, fille de Berthold, duc de Meranie, épousa Philippe-Auguste en 1196, après que ce prince eut répudié Ingelburge. Mais les censures de l'église obligèrent ce prince à quitter Agnès, qui en m. de douleur en 1201. Innocent III légitima les deux enfans qu'elle avait eus du roi.

AGNÈS, dame romaine, se consacra au service des pèlerins, et fonda les hospitalières de Saint-Jean. Pascal II approuva cet établissem. en 1113.

AGNESI, (Marie - Gaëtane), née à Milan en 1718. Elle était fille d'un prof. à l'univ. de Bologne. Elle se livra de bonne heure aux hautes sciences, et posséda si bien les mathém., qu'en 1750 Benoit XIV lui permit d'occuper la chaire de son père, qu'une maladie rendait incapable de remplir ses fonctions. On a'd'elle : Instituzioni analitiche, Milano, 1748, 2 vol. in-4o, trad. en français par Dantelmy, sous ce titre: Traités élément. du calcul différ. et du calc. intégr., 1775, in-8°. Cette savante est morte religieuse à Milan, le 9 janvier 1799.

AGNIAN, poitevin, fut l'un des prem. chansonniers du nord de la France: il précéda le s. des troubadours.

AGNODICE, jeune athénienne, se déguisa en homme pour apprendre la médecine, que la foi interdisait aux femmes. Hérophile fut son maître. Les Athéniens abrogèrent la loi en faveur d'Agnodice.

AGNOLO (Gabriel d'), architecte napolitain, vivait en 1480. Il a enrichi sa patrie de plus. ouvr et m. en 1510. AGNOLO (Baccio d'), sculpteur et architecte florentin, né en 1460, est m. en 1543, après avoir laissé beauc. de

monum. qui attestent ses talens dans les deux parties qu'il avait adoptées.

AGNON ou AGNONIDE, orateur grec, osa accuser Théophraste d'impiété, et montra la plus noire ingratitude pour Phocion, qui lui avait rendu de grands services; mais les Athéniens le condamnèrent au dern. supplice.

AGNOSCIOLA (Sophonisbe), née à Crémone, se livra à la peinture, et se fit une grande réputation à la cour de Madrid par ses portr. Elle m. en 1620.

AGOBARD, né au dioc. de Trèves, fut fait prêtre par Leydrade, archev. de Lyon, qui le nomma, 9 ans après, son coadjuteur. Il prit part, lorsqu'il fut archev., en 813, à la révolte de Lothaire contre Louis le débonnaire, et fit une apologie pour la justifier. Il fut déposé au conc. de Thionville en 835, puis rétabli après sa réconciliation avec l'empereur. Il m. en 840. Il nous reste de ce prélat plus. ouvr. dont Baluze a donné une belle édit. en 1666, 2 vol. in-8°.

AGOCCHI (Jean-Baptiste), archev. d'Amasie, devint secrét. d'état du pape Grégoire XV, en 1629, et son nonce à Venise. Il m. en 1631. On lui doit une lettre sur l'origine et le domaine de la ville de Bologne, 1638; un traité des Comètes et des Météores.

AGORACRITE, né à Paros, élève de Phidias, cél. statuaire, vivait vers l'an 446 av. J. C.

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AGOSTARIC (Jean), né à Amalfi, m. en 1282, se fit remarquer par ses profondes connaissances en droit et en médecine.

AGOSTINI (Nic. Degli), poëte vénitien du 16e siècle, a laissé des poésies assez faibles, parmi lesquelles on trouve un poëme sur les succès des guerres cn Italie, depuis 1509 à 1521, trois livres qui font suite au Roland amoureux de Boyardo, etc.

AGOSTINI (Jean), franciscain, a publié les vies des auteurs Vénitiens, Venise, 1760, 2 vol. in-4o, et plus. autres ouvr. en prose et en vers.

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savans et

AGOSTINI (Lionardo), antiquaire de Sienne au commencem. du 17e siècle, a composé deux ouvr. très très-rares, qui ont été réimpr. avec des addit. L'un a pour titre Della Sicilia di Filippo Paruta deseritta con Medaglie, Rome, 1649, in-fol.; Lyon, 1697, in-fol. ; et Leyde, 1723, 3 vol. in-fol. L'autre est intit. Gemme antiche figurate, etc., ire part., Rome 2 1636 et 1657, in-4o; 2o part., Rome,

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