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fut successivement ministre à Nienkoop, à Hoorn et à Amsterdam, ministre de la secte dite des Remontrans ou Arméniens. Il m. à Rotterdam en 1685. II était bon historien et bon poète. Ses princip. ouv. sont : Histoire de la réforination des Pays-Bas en 4 vol. in-4o, en flamand; abrégée en français, 3 vol. in-8°, 1730, etc..

BRANDT (Gaspard), pasteur arménien à Amsterdam, fils du précéd., né à Nieukoop en 1653, a donné 2 vol. de Sermons, in-40, 1698 et 1709. Il a écrit, en latin: Vie de Jacques Arminius, in-8°, Amsterdam, 1724. Ses Poésies ont été impr. avec celle de son frère Jean, Amsterdam, 1725, 1 vol. in-4°. Il m. à Amsterdam en 1696.

BRANDT (Gérard), frère du précéd., né en 1657, ministre à Rotterdam, où il m. en 1683. On a de lui 2 vol. de Sermons, in-4°, 1685 et 1716; Histoire des principaux événemens des années 1674 et 1675, Amsterdam, 1678, 1 vol. in-4°, en flamand

BRANDT (Jean), frère du précéd., né à Nieukoop en 1660, fut poète et pasteur à Amsterdam, où il m. en 1708. Son principal ouv. est: Vie de S. Paul, I vol. in-40, 1695.

BRANDT (George), né dans la province de Westmanie en 1694, conseiller au départ. des mines en Suède, membre de l'acad. de Stockolm, et direct. du laboratoire de chimie de cette ville, où il m. en 1768. Il a publié les résultats de cette expérience dans les mémoires de l'académie de Stockholm.

BRANDT (le colonel), fameux chef indien, se dévoua à la cause des Anglais, lors de la révolution américaine. A la tête d'un parti anglais, composé d'Indiens, il attaqua d'abord les établissemens de Susquehannah, ensuite ceux de Minisinck dans l'état de Newyork, et y causa les plus grauds dommages. Après la guerre terminée, il se fixa dans le haut Canada, où il m. en 1807. Il a traduit, dans le langage des Mohawk, l'Evangile de St. Marc et la liturgie de l'église anglicane.

BRANDT, alchim. allem., du 17e s. Il s'imagina pouvoir trouver la pierre philosophale dans l'urine, sur laquelle lexécuta une infinité de procédés chim. Au milieu de ses recherches, il y trouva le phosphore. Il fit voir cette matière à Kunckel et à plusieurs autres chimistes, mais il en cacha la préparation : après sa mort, Kunckel devina facilement la subsbance dans la nature du phosphore.

BRANDT (Enevold, comte de ) favori du roi de Danemarck, fut déclaré complice du comte Struensée, et condamné, comme lui, à être décapité le 28 avril 1772.

BRANKER (Thomas), math. angl. né dans le Devonshire en 1636, mort à Maclesfield en 1676, a publié : Doctrine spherica adumbratio et usus globorum artificialium, Oxford, 1662, in-fol., la trad. en angl. de l'Algèbre de Rhonius, 1668, in-4°.

BRANQUIER et Ferd. de MELIORI, artistes florentins, que Colbert fit venir en France. Leur travail consistait dans

l'assembl. des pierres précieuses, d'agates différentes, de cornalines, de jades, de lapis lazulli, de jaspe et autres incrustées avec lesquelles ils formaient des paysages, des fleurs et des fruits, qui servaient à embellir des meubles et des dessus de table. On voit de ces tables précieuses au Musée Napoléon et aux Tuileries.

BRANTS (Jean), jurisconsulte, né à Anvers en 1559, secrét. et sénateur de cette ville, où il m. en 1639. Il a comp. Vie de Philippe Rubens, frère du peint.. Anvers, 1615; Elogia Ciceroniana Ro manorum domi militiæque illustrium, Anvers, 1612, in-4°.

en

BRASCHI (Jean-Bapt.), sav. antiq. évêque de Sarsina, archev. titulaire de Nisibe, né à Césène en 1664, m. 1727, est aut. de Relatio status ecclesiæ Sarsinatis, Romæ, 1704, in-4°; De tribus statuis in romano Capitolio erutis anno 1720, ecphrasis iconographica, Romæ, 1724, in-40; De familia Cæsenniá antiquissimæ inscriptiones, Romæ, 1731, in-40, etc.

BRASIDAS, gén. lacéd., vainquit les Athéniens sur mer et sur terre, leur prit plusieurs villes, et en fit entrer plusieurs antres dans l'alliance de Sparte. Il forma ensuite le siége de Potidée, et fut tué dans le combat l'an 422 avant J. C.

BRASSANI (Israël-Benjam.), rabbin de Reggio, mort en 1790, un des meill. poëtes de sa nation. (Voyez Dizionario storico delli autori ebrei, par G. B. de Roni.)

BRASSAC (Jean de Galard, comte de), ambassad. de France à Rome sous Le ministère du cardin. de Richelieu. On connaît de lui 2 rec, manusc. de Lettres et Dépêches de M. de Brassac, depuis le 20 oct. 1630 jusqu'au 2 juillet 1641, 2 vol. in-fol.

BRASSAC (Laurent-Barthélemi de), aumôn. du roi, est aut. d'une Oraison

fun. de François, duc de Lesdiguières, Grenoble, 167, in-12.

BRASSAC (chev. de), maréchal des camps et armees du roi, est auteur de la musique de l'Empire de l'Amour, ballet heroique, paroles de Moncrif, 1733; de Leandre et Héro, paroles de Lefranc de Pompignan, 1750, et de l'acte de Linus dans des Fragmens, 1750.

BRASSART (Jean-Joseph), méd. directeur des eaux minérales, a publié : Observations sur la fontaine miner de S. Amand, Tournay, 1698, in-8°; Traité des eaux min de la fontaine de Bouillon-lès-St.-Amand, Lille, 1714,

in-8°.

BRASSAVOLA 'Antoine-Musa, cél. méd., chev. de l'ordre de Saint-Michel, | comte palatin, né à Ferrare en 1500, d'une famille noble de cette ville. Ses princip. ouvr. sont des Comment. sur les aphorismes d'Hippocrate et de Galien, Bâle, 1542, in-fol.; Index refertissimus in Galeni libros, Venise, 1550, in-fol. Examen medicamentorum, 5 vol.

BRASSONI (Franc.-Jos.), jés., né à Rome, fut un des mission. du Canada, surtout chez les Hurons. Après la destr. presque entière de cette nation, il retourna en Italie. On a de lui: Breve relazione d'alcune missioni de Padri della Compag, di Giesù nella Francia nuova, 1653, in-4°.

BRATTLE (Guill. ), nommé représ. de Cambridge à la cour génér. ; il devint ensuite membre du conseil; il professa la médecine avec succès, exerca aussi l'état militaire, et fut major-gén. de la milice, an commenc. de la guerre de la révolut. Il se retira à Boston, d'où il accomp. les troupes jusqu'à Halifax, où il mourut en 1776.

BRATTLE (Thomas), fut trésorier du Harvard, et un des princ. fondat. de l'église de Brattle-Street. Il m. en 1713, à l'âge de 69 ans. Il a publié, dans les Transact. philosoph, plusieurs Observ. sur l'astronomie.

BRAULION ou BRAULE (saint), év. de Saragosse, m. en 646, contribua avec saint Isidore de Séville, à réformer l'Eglise d'Espagne. On a de lui: Éloge de saint Isidore; Vie de saint Emilien, Ces divers écrits ont été recueillis à Madrid, 1632, in-4°.

BRAUN (George), archidiacre de Dortmund, doyen de Notre-Dame in gradibus, à Cologne, florissait dans le 16e s. Ses princ. ouvr. sont: Th rum urbium præcipuarum mundi, 1593 à

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1616, 6 vol. in-fol.; Traité de controverse contre les luthériens, Cologne, 1605, in-fol.

BRAUN (Salomon), méd., membre de l'acad. imp. des curieux de la nature, ne à Kiell dans le Holstein, pratiqua son art à Nordlingen, puis à Biberach, où il m. en 1675. Il a laisse un onvrage écrit en allemand sur les Bains de cette ville.

BRAUN Jean-Fred. de), érudit dist., ne à Jena en 1722, entra en 1746 au serv. d'Autriche, puis au serv. de Hollande, qu'il quitta peu de tems après pour vivre à Langensalza, où il m. pauvre en 1799. Il a composé l'Hist. des maisons élector. et souver. de Saxe, orig. de Thuringe et de Misnie, Langensalza, 1770-1781, 3 vol. in-4°. Braun (Charles-Adolphe de), son frère, fut un jurisc. distingué et cons. d'empire à Vienne; il a laissé quelques écrits sur la jurispr.

BRAUN (Henri), bened., profess. de poesie et d'eloquence à Munich, memb. de l'acad. des sciences, direct. -gn. des lycées, des gymnases, et des écoles de la Bavière et du Haut-Palatinat, né à Trossberg en 1732, m. en 1792. Ses princip. ouv. sont: Le Patriote bavarois, ouv. périodique, Munich, 1769, 2 vol. in-8°; Elem, d'arithmet, à l'usage des écoles, Munich, 1770, in-80; Elemens de latin, ibid. 1778, in 8°; Hist. de la réformat. des écoles bavaroises, Francfort-sur-leMein, 1783, in-8°; l'Art épistolaire pour les Allemands, 1787, in-8°; Synonymes latins, Augsbourg, 1790, in-8°. Ces ouvrages sont en allemand.

BRAUN (Jean), profess. de théol. et des langues orientales à Groningue, né à Kaiserslautern dans le Palatinat en 1628, m. à Groniugue en 1709. Ses princ, ouv. sont: Vestitus sacerdotum hebræorum, Amsterdam, 1701, 2 vol. in-4°; la véritable Religion des Hollandais, 1695, in-12; Commentaire sur l'Epitre aux Hebreux, 1705, in-40; Selecta sacra, 1700, in-40; Doctrina fæderum, Amsterdam, 1688, in-4°.

BRAVO (Jean), médec., né à PiedraHita dans la Castille, se distingua à Salamanque, par les succès de sa pratique. Ses princip. ouv. sont: De hydrophobia naturá, causis alque medeld. Salamanticæ, 1571, in-8°; 1576, 1588, in-4°; In libros prognosticorum Hippocratis Commentaria, ibid., 1578, 1583, in-8°; De saporum et odorum differentiis causis et affectionibus, ib. 1583, in-8°; Venetiis, 1592, in-8°; In Galeni librum de differentiis febrium Commentar., Salamantiæ, 1585, 1596, in-4°; De

curandi ratione per medicamenti purgantis exhibitionem, libri tres, ib. 1588, in-8°; De simplicium medicamentorum delectu, libri duo, ib. 1592, in-8°.. BRAVO (Jean), né à Ciudadréal, précept. des enfans de l'impératice - reine Elisabeth. Il a publié: El vellocino dorado, y la Historia del Orden, del Tuson, trad. du poëme latin d'Alvare Gomez ; il a joint à cet ouv. El summario de los Reies catolicos D. Fernando y Dond Isabel, con la tomada de Grenada y otros pueblos, que valerosamente conquistaron, Tolède, 1546, in-4°.

BRAVO (Barthelemi), jés. espagnol, poète, réth. et gramm., né à MartinMunos, dans le diocèce d'Avila; ses princip. ouv. sont : De conscribendis epistolis, Burgos, 1601, in-8°; De octo partium orationis constructione, 1640; Dictionarium plurimarum vo eum, quæ in Ciceronis scriptis desiderantur, Pincia, 1627, in-4°, etc.

BRAVO-CHAMIZO (Jean), méd., né à Serpa en Portugal, fut prof. d'anatomie dans les écoles de Coimbre. Il a composé : De medendis corporis malis per manualem operationem, Conimbriæ, 1605, in-12; De capitis vulneribus 1610, in-fol. Il m. en 1615.

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BRAVO DE SOBRAMONTE RAMIRES (Gaspar), méd. des rois Philippe IV et Charles II, né à Aguilar del Campo, dans le diocèse de Burgos, prof. la méd. à l'univ. de Valladolid dans le 17 s. Il a publ. Resolutionum medicarum circa universam to

tius philosophiæ doctrinam, tomus primus, Valladolid, 1649, in-fol.; Consultationes medica et tirocinium practicum, Cologne, 1671, in-4°; Operum medicinalium, tomus tertius, Lyon, 16-4, in-fol., etc.

BRAWE (Joachim - Guillaume de), poète allemand, né à Weissenfels en 1738, m. à Dresde en 1758. Il a composé Esprit fort, drame tragique; Brutus, tragédie. Ses deux tragedies ont été réunies et publiées par Lessing, Berlin, 1768, in-8°.

BRAWER, BRAUR, BROUR ou BROUWER (Adrien), cél. peint. flamand, né à Harlem en 1608, et plus probablement à Audenarde, excellait surtout dans le grotesque et les figures en petit. Il m. à Anvers en 1640, consumé de débauches et réduit à une extrême pauvreté. Ses ouv. sont très-rares. Il y en a trois au Musée Napoléon, l'Intérieur d'une tabagie; la Musique bachique et le Jeu de cartes. Ce dernier est un de ses chefs-d'œuvre.

Tom. I.

BRAY (Salomon de), peint., né à Harlem en 157). Il m. en 1664, obtint quelque réputation.

BRAY (Jacques de), un des plus habiles peint. d'Harlem, peignait également bien le portrait et l'histoire. Son principal tableau est David pinçant de la harpe devant l'arche, avec une grande suite de prêtres et de lévites. Il m. en 1664; âgé de 60 ans.

BRAY (Thomas), né à Marton en Shropshire en 1656, m. en 1730, doct. en théol. à l'université d'Oxford, fit, en qualité de missionnaire, un voyage dans le Maryland. Il a donné: Directorium missionariorum; Bibliotheca parochia lis; un Martyrol.ge, 1712, in-fol.

BRAZOLO (Paul), noble de Padoue, né en 1709, m. en 1769 à Tribano. I traduisit en vers italiens l'Iliade d'Homère, et une partie de l'Odyssée. Il publia une Traduction des œuvres et des jours d'Hésiode; l'Europa idillia di Mosco; et quelq. traduct. du grec.

BRÉARD (Etienne), poète latin, ná au Mans en 1680, m. en 1749, a trad. en vers lat. différens ouv., dont le plus considérable est le poëme de la Religion par Louis Racine. On en trouve des fragm. dans les Essais historiques et littéraires sur le Maine (par P. Renouard, le Mans, 1811, 2 vol. in-12).

BREARLEY (David), chef de la justice de l'état de New-Jersey, membre de la conv. en 1787, pour fixer la constitution des Etats-Unis. En 1789, nommé par Washington juge de la cour fédé rale pour le district de New-Jersey. Il mourut en 1790.

BREBEUF (Jean de), jésuite, né à Bayeux en 1593, fut envoyé l'an 1625 aux missions du Canada. Etant chez les Hurons, ennemis des Iroquois, il fut pris par ces derniers, qui le firent expirer dans les tourmens horribles qu'ils ont coutume d'infliger à leurs prisonniers; c'était en 1649.

BRÉBEUF (G.), poëte fr., né à Thorigny en 1618, m. à Venoix, près de Caën, en 1661. Il a publié la Pharsala de Lucain, trad, en vers français, Paris, 1658, in-4° et in-12; Traduction du 7 livre de l'Enéide, 1650, in-4°.

BREBIETTE (Pierre), peint. du roi et graveur, né à Mantes en 1609, plus connu par ses estampes que par ses tableaux. On a de lui beaucoup de morceaux gravés à l'eau forte, avec intelligence. la plupart sont des frises, des bacchanales, des jeux d'enfans, des sujets de dévotion.

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BRÈCHE (Jean), avocat de Tours. ¡ Il a publié le Manuel royal, ou Opuscules de la doctrine et conditions du prince, partie en prose et partie en rimes, etc., Tours, 1541, in -4°; le livre ler de l'Honnéte exercice du prince, en vers. Paris, 1544, in-4o; et plusieurs traductions.

habile. Il passa en Angleterre, où il tr♪vailla pour les grands de la cour et pour le roi lui-même. A son retour, il fut nommé direct. de l'acad. d'Anvers en 1746. Louis XV faisant son entrée dans cette ville, lui acheta quatre tableaux.

BREDAEL (Pierre van), peint. paysagiste, né en 1630 à Anvers, où il fut

sont d'une belle couleur.

BRECK (Robert), ministre de Marl-directeur de l'acad, en 1689. Ses tableaux borough, états de Massachussets, né à Dorchester en 1682, m. en 1531, exerça avec distinction les fonctions du saint minist. pendant 26 ans. Il a publié plus. | Sermons.

BRECKENRIDGE (Jean), procureur-gén. des Etats-Unis, m. à Lexington, état de Kentucky en 1806, se fit distinguer en 1803 par la manière dont il soutint les résolutions relatives aux affaires d'Espagne.

BRECKLING (Frédéric), théol. luthérien, né en 1629 à Handewith, dans le pays de Flensbourg, pasteur à Handewith et à Zwoll. Ses opinions fantastiques et son esprit inquiet lui suscitèrent des tracasseries qui le forcèrent à se retirer en Hollande. Il m. à la Haye en 1711. Ses principaux ouv. sont : Panharmonia pansophica; Typus pansophia; Pseudosophia mundi; Bibliotheca bibliothecarum; Alphabetum naturæ et mysterium numerorum, etc.

BRECKLING (Nicolas), ministre dans le duché de Holstein, et ensuite à Jéroll, où il fut déposé, mérite une place parmi les enthousiastes du 1e s. Il a laissé plusieurs ouvrages qui respirent la piété et la vertu, et prouvent, en même tems, l'irrégularité de son imagination et son défaut de jugement.

BRECOURT (Guillaume Marcoure u de), poëte, comédien du 17 s., rendait très-bien les rôles de roi et de héros dans les trag, et ceux à manteau dans les coméd. Voulant faire valoir sa pièce de Timon, il fit de sí grands efforts, qu'il se rompit une veine, dont il m. en 1685. On a de lui: l'Ombre de Molière, en un acte, 1674; Mort de Jodelet, 1660, la Noce du village, en vers, 1666; le Jaloux invisible, en 3 actes, etc.

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BREDAL (Niels-Krog), poète et compositeur danois, vice-bourguemestre à Drontheim en Norwège, vint se fixer à Copenhague, où il m. en 1778, âgé de 46 ans. Ön connaît de lui: Les Metamorphoses d'Ovide, trad. en vers danois, Copenhague, 1758, in-8°; quatre opéra en danois, intitulés : le Berger incertain; l'Ermite; l'Heureux enrôleur; et l'Amoureux à la mode, ibid., 1758.

BREDENBACH ( Jean de), né à Dusseldorf, est auteur d'un poëme intitulé : Militia Christiana quá docetur qui contra vitia et carnem pugnandum, Dusseldorf, 1560; et d'un livre: De armeniorum ritibus, moribus et erroribus, Bâle, 1577, in-8°.

BREDENBACH (Mathias), né à Kerps en 1489, m. en 1559, principal du college d'Emmerick. On a de lui: des Traités de controverses; des Commentaires sur les 69 premiers psaumes et sur saint Matthieu, 1560, in-fol. Tilleman Bredenbach, l'un de ses fils, m. en 1693, chan. de Cologne, laissa une Méthode pour détruire les hérésies; huit livres de conférences sacrées ; Discours sur le purgatoire; Histoire des guerres de Livonie.-Un autre Bernard de Bredenbach, doyen de la métropole de Mayence, fit le voyage de Syrie et de Jérusalem, et publia en latin, la relation de son pélerinage.

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BREDERO ou BREDEROC, et non Braderode (Gerbrand), poète holland., ́né à Amsterdam en 1585, m. en 1618 Il a laissé un Recueil de chansons et de pièces érotiques, Amst., 1622, in-40; ses OEuvres dramatiques forment i vol. in-4o, Amsterdam, 1638.

BREDA (Jean van), peint., né à Anvers en 1683, mort en 1750, fils d'Alexandre van Breda, qui a peint des vues d'Italie, des marchés, des foires, etc., avec des figures et des animaux. Le jeune Breda, élève de son père, s'attacha enuite à la manière de Breughel de Velours et de Wouwermans, dont il copia les BREDERODE (Henri, comte de), ouvrages avec une fidélité et une perfec-ne à Bruxelles, de Renaud III, comte de tion capable de romper l'œil le plus Brederode et de Philippine de La Marck,

en 1531; il fut un des plus illustres chefs de la liberté belgique. Il s'empressa de se joindre à Guillaume de Nassau et aux comtes d'Edmond et de Hoorn, pour arrêter les progrès des vexations du cardinal de Granvel dans les Pays-Bas. Les services qu'il rendit à la liberté naissante l'ayant rendu odieux au gouvernement espagnol, il s'expatria en 1567. Le duc d'Albe profita de son absence pour faire prononcer contre lui une sentence de bannissement perpétuel et de confiscation de ses biens. Il m. en 1568, au château d'Harnhof du Hambourg, dans la forteresse de Kekelinghuiren avant d'apprendre ce nouvel acte de despotisme.

BRÉDÉRODE (Pierre Corneille ), né à La Haye dans le 16 s., fut longtems ambassadeur des états - généraux dans les cours d'Allemagne. On a de lui: Thesaurus dictionum et sententiarum ac regularum juris civilis, Lyon, 1685; Novum specimen de verborum significatione, et de sententiis ac regulis juris, Arras, 1588; Tractatus de appellationibus, Francfort-sur-le-Mein, 1592, etc. - Brédérode (Reinhard de), a publié, en holl., un Journal de l'ambassade en Moscovie, rédigé dans les années 1615 et 1616, 1619, in-4°.

BRÉENBERG (Bartholomé), célèbre peintre et grav., né à Utrecht en 1614, excellait surtout dans les paysages et les animaux, qu'il a traités avec beaucoup d'art et de vérité. Il peignait ordinairement en petit. Le Musée Napoléon possède sept ou huit de ses compositions, entre lesquels on distingue un Repos en Egypte; Mercure et Herse; deux Vues de Rome; Atalante et Hippomène. Ce peintre m. en 1660.

sulpitii Severi, ibid., 1713, in-4®; Disquisitio historica, critica, curiosa de variis modis occultè scribendi, tam apud veteres quam recentiores, usitatis, Helmsstædt 1727, in-4°; Commentatio de recta lingua anglicano pronunciatione, ibid., 1740, in-8°.

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BREITINGER (Jean-Jacq.), prof., d'hébreu, né à Zurich en 1901, où il m. en 1776, a publié : Traités sur la poésie, la peinture et les antiquités; uno

édition de l'Ancien Testament de la version des septantes, en 4 vol. in-4°, et des poésies de Martin Opitius.

BREITKOPF (Jean-Gottlob-Emmanuel), impr. et habile fond. de caract., né à Leipsick en 119, où il m. en 1794, il fit d'utiles recherches sur les moyens d'imprimer la musique, les fig. math. les cartes géograph. et les portraits même, avec des caractères mobiles, et réussit enfin à imprimer, avec des caractères de ce genre, les livres chinois, qu'auparavant on était obligé de graver sur des tables de bois. Il a donné un Traité de l'origine de l'imprimerie; une Histoire des jeux de cartes; un Traité de l'invention du papier, et un de l'invention de la gravure sur bois.

BRELIN (D. Niels, c.-à-d. Nicolas), music. suédois, né dans le Vermeland en 1690; après divers voyages en Suisse, en Lorraine, en France et en hollande, dans lesquels il fut obligé, pour gagner son pain, d'appliquer, à divers métiers, son talent pour la mécanique, le hasard le détermina pour la lutherie; il arriva enfin dans sa patrie avec le bonnet de docteur, fut fait pasteur de Volstadt près de Carls tadt, où il m. en 1753, avec la réputation d'un très-habile mécanicien et facBRÉGEON (Angélique), m. à Paris teur d'instrumens, ce qui lui valut une en 1693 à 74 ans, élève de Tardieu, a gravé pension du gouvernement et une place à différ. pièces estimées, entre autres, l'E-l'acad. des sciences de Stockholm, lève dessinateur, d'après Carle Vanloo. les mémoires de laquelle il a laissé une sa vante Dissertation sur le perfectionnement des instrumens à clavier.

BRÉGY (Charlotte Saumaise de Chacomtesse de), dame d'honneur de zan, la reine Anne d'Autriche, se distingua dans cette cour par son esprit et sa beauté. Elle m. à Paris en 1693 à 74 ans. Elle a laissé un Recueil de Lettres et de vers, 1666 et 1668, in-12.

en

Brei

BREITHAUPT ( Jean-Frédéric) conseiller du duc de Saxe Gotha, m. 1713. Le plus remarquable de ses ouvr. est Josephus Gorionides, sive Josephus Hebraïeus, Gotha, 1707, in-40. thaupt (M. Chrétien), prof. de théologie, né à Ermsleben en 1689, m. en 1749. On a de lui: De principiis humanarum actionum, Halle, 1714, in-4°; De stilo

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|

dans

BREMBATI-GRUMELLI (Isotta), femme poète, née à Bergame, épouse de Jean-Jérôme Grumello vécut vers la moitié du 15 s.; elle était très-instruite dans les langues grecque et latine, franç., espagnole et italienne. La langue latine lui était si familiaire, qu'elle en fit usage en plus. occas.devant le sénat de Milan, où elle eut à traiter plusieurs affaires relatives à ses propres intérêts; elle m. en 1586. Jean Licini a recueilli toutes ses poésies après sa mort, en ↑ vol. intit. Rime funerali di diversi illustri ingegni, composte in volgare e latina favella, in

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