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BRU

169. On a de lui 40 Sermons, impr. après sa mort, Londres, 1662, 1664, 2 vol in-fol.

BRU (Moïse-Vincent), peintre, né à Valence en 1682, où il m. en 1703. Il peignit trois beaux tableaux, le Passage du Jourdain, S. Vincent-de-Paule, celui de tous les Saints.

BRUAND (Pierre-Francois), membre des facultes de méd. de Paris et de Montpellier, né à Besançon en 1716, où il m. en 1786, est auteur de Moyens de rappeler les noyés à la vie, Besanc., 1763, in-8°; Mémoires sur les maladies contagieuses et épidémiques des bétes à cornes, 1766, 2 vol. in-12.

BRUAND ou BRUAN, né à Nanci, euré de Mousson, au 16 s., a compose: Bref discours (en vers) de la très-noble,

très-illustre et très-ancienne maison de Lorraine, Lyon, 1591, in-8°.

BRUANT (Libéral), archit., donna, en 1671, les dessins des bâtimens de l'hôtel des Invalides et de la Salpetrière; il a continué l'église des Petits-Pères de la place des Victoires. On a de lui: Visite des ponts de Seine, Yonne, Armancon et autres, faite en 1684 par le sieur Bruant, architecte du roi, avec les plans dessinés par Pierre Bruant, son neveu, in-4°.

BRUCAFUS (Henri), né à Aloste en 1531, professa avec distinction la méd. et les mathématiques à Rostoch, où il m. en 1593, a composé: De motu pri

mo;

Institutiones sphere; Propositiones de morbo gallico, Rostochii, 1569, in-8°; De scorbuto, propositiones Rostochii disputatæ, 1589, 1591; Epistolæ de variis rebus et argumentis medicis, Francofurti, 1611, in-8°.

BRUCE (Pierre-Henri), officier du génie, d'une famille écossaise, qui, du tems de Cromwel, était passée au seryice de l'électeur de Brandebourg, né en Westphalie en 1692. Il servit en Flandre sous le prince Eugène en 1706, passa en 1711 au service de Russie avec le grade de capitaine, et fut à l'affaire de Pruth et à l'expédition contre la Perse en 1722, après avoir rempli quelques missions diplomatiques à Constantinople. Il quitta le service de Russie en 1724; et après avoir été en Amérique pour réparer et augmenter les fortifications de toutes les places de guerre des colonies anglaises, il revint en Ecosse, où il m. en 1757. IÍ a laissé Memoirs of P. H. Bruce, con taining an account of his travels in Germany, Russia, Tartary, Turkey, the new Indies, Londres, 1782, gr. "in-4°.

BRUC

415 12: il m.

Bruce (Guillaume), avait pub tems auparav.: Guillelmi Brussit 1730 rium de Tartaria, Cologne, 1593, Fra fort, 1598, in-8o Bruce (Edouard a été l'éditeur de la belle collection des poètes latins qui ont écrit sur la chasse, publiée sous ce titre : Poëtæ Latini rei venatica scriptores et Bucolici antiqui, vide licet Gratii Falisci, atq. Aur. Olymp. Nemesiani Cynegeticon, Halieuticon, et de Aucupio, cum notis integris Gasp. Barthii, Jani Vlitii, Th. Johnson, ed. Brucei, ete., Leyde, 1728, in-4o.

BRUCE (Jacques), célèbre voyageur écossais, né en 1730 à Kinnaird, au comté de Stirling. En sortant du college, il vint à Londres, et fut nommé consul à Alger en 1763. il passa ensuite en Asie et dessina les ruines de Palmyre et de Balbec. On garde ces dessins à la bibliothèque du roi d'Angleterre à Kew. En 1768 il fit son voyage aux sources du Nil. II alla d'Alexandrie au Caire, traversa le désert de la mer Rouge, et passa un tems considerable dans l'Arabie heureuse. En 1770, il arriva à Gondar en Abyssinie, et se rendit précieux dans ce pays par ses connaissances en médecine. En 1773, Bruce rentra en Angleterre, et se retira dans les terres qu'il avait à Kinnaird. On a de lui: Travels to discover the sources of the Nile, in the years, 1768, 69, 70, 71 and 72, Edimbourg, 1790, 5 vol. in-40, fig. Il m. en 1 1794 BRUCIOLI ou BRUCCIOLI ( An(. tome), laborieux écriv., né à Florence vers la fin du 15 s. Ayant trempé, en 1522, dans une conjuration de quelques citoyens florentins contre le card. Jules de Médicis, depuis pape sous le nom de Clément VII, il fut obligé de s'expatrier et passa en France. Les Médicis ayant été chassés de Florence en 1527, cette revolution le ramena dans sa patrie. Il * rapporta les opinions alors nouvelles des réformateurs, et déclama hautement contre les moines et le clergé. Sa foi devint suspecte. Il fut emprisonné, et n'aurait point échappé à la mort sans les bons offices de ses amis, qui firent réduire sa punition à un exil de deux ans. Il se retira alors à Venise avec ses frères, qui étaient imprimeurs et libraires, et y publia des ouvrages, dont le plus connu est la Bible entière traduite en langue italienne, avec des commentaires. La plus ample et la plus rare est celle de Venise. 1546 et 1548, 7 tom. en 3 vol. in-fol.; des Traductions italiennes de l'Histoire naturelle de Pline et de plus. Traités d'Aristote et de Cicéron; des

412

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rque et de Boccace,
Dialogues, Venise,
ait en 1554.

BRUCKNER (Jean-Jacq.), ministre de Bâle, sa patric, a publié : Disputatio theologica de morientium apparitione, s de), célèbre archi-1704, in-4°, et quelques sermons allesit par l'elégance de mands, en 1720. le goût qu'il montra it construire près de uperbe monastère de

BRUCKER (Jean-Jacques), savant distingué, né à Augsbourg en 1696, m. en 1770. Il est auteur de : Tentamen introductionis in historiam doctrinæ de ideis, lena, 1719, in-40; Historia critica philosophiæ, à tempore resuscitarum in Occidente litterarum ad nostra tempora, Lipsiæ, 1741, 5 vol. in-4°, réimp. avec un e vol., ibid., 1767.

BRUCKER (Jean-Henri), né á Bâle en 1725, professa l'hist. dans cette ville, où il m. en 1754. On a de lui: Mémoire sur l'assemblée des amphyctions dans l'ancienne Grèce; Recueil des historiens latins de la ville de Bále, 1752, in-8°; Observationes philologicæ circa causas obscuritatis in scriptoribus græcis, Bâle, 1744, in-4°.

BRUCKMANN (Francois-Ernest); cél. med., né en 1697 à Marienthal, près de Helmstaldt, mort à Wolfenbuttel en 1753. Ses princip. ouvr. sont: Specimen botanicum, exhibens fungos subterraneos; vulgò tubera terræ dictos, Helmst., 1720, in-40, fig.; Historia naturalis curiosa lapidis rỡ Arciots, ejusque præparatorum, chartæ, lini lintei et ellychniorum incombustibilium, Brunswick, 1727, in-4°; Magnalia Dei in locis subterraneis, ou Trésor souterrain de tous les royaumes et pays, conten. La description détaillée de plus de 1600 mines répandues dans les quatre parties du monde, Helmstadt, 1727 et 1730, 2 vol. in-fol.; supplém. contenant les mines de Suède, Wolfenbuttel, 1734, in-fol.

BRUCKNER (Isaac), habile mécanicien, membre de l'acad. de Paris et de Pétersbourg, né à Bâle en 1686, se rendit à Paris où il construisit, entre autres choses, un globe terrestre de grande dimension en cuivre doré, ce qui lui valut le titre de géographe du roi. Après avoir fait des voyages à Pétersbourg et en Angl., il revint se fixer à Paris, où il découvrit nne machine pour trouver les longitudes sur mer. Il m. à Bâle en 1762.

BRUCKNER (Daniel), nev du précéd., membre du gr. conseil de la républ. de Bâle, où il mourut en 1785, a publié: Traité monitoire (en allemand), 1752, in-4° ; Mém, sur les cantons de Bálę.

BRUCKNER (John), m. à Norwick en 1805, est aut. de la Theorie du syst. animal; du Criticism on the diversions of purley, and thoughts on public Wors hip; et de quelques poésies.

BRUCOURT (Charles - F.-OlivierRosette de), né à Grosville, près Valogne, m. en 1755; a publié : Essai sur l'éducation de la noblesse, 1747, 2 volumes in-12.

BRUDO (Abraham), rabbin de Constant., m. à Jerusalem en 1710, est aut. d'un comment. sur la Genèse intit.: Bircad Avraam (Bonédiction d'Abraham), Venise 1696. Il ne faut pas le confondre avec un autre. · Abraham Brudo, prem. rabbin de Prague, célèbre dans toute l'Allemagne par son savoir et ses différens ouvrages.

BRUEL (Joachim), augustin, prieur du couvent de Cologne, provincial, né à Vorst en Brabant, m. en 1653. On a de lui: Breves resolutiones casuum apud regulares reservatorum, Cologne, 1640;

Historia Peruanæ ordinis eremitarum S. P. Augustini libri octodecim, Anvers, 1551, in-fol.; De sequestratione religiosorum, 1653, etc.

BRUELE ou BRANT (Gauthier), méd. et math. du 16e s., a publié : Praxis medicine theorica et empirica familiarissima, in quá pulcherrimá, dilucidissimaque ratione, morborum internorum cognitio, eorumque curatio traditur, Antwerpiæ, 1581, 1585, infol. Lugd. Batav., 1589, 1599, 1612, 1628, in-12, Venetiis, 1602, in-8°.

BRUÈRE (Charles-Ant. Le-Clerc de la), secrét. d'ambass. à Rome, où il m. en 1754, à l'âge de 38 ans, eut le privilége du Mercure depuis 1744 jusqu'à sa mort. Il est aut. de plus. opéra : les Voyages de l'Amour; Dardanus; le Prince de Noisy; d'une comédie intit. les Mécontens; et d'une Histoire do Charlemagne, 2 vol. in-12.

BRUEYS (David-Augustin), né à Aix en 1640, m. à Montpellier en 1723. Il fut élevé dans le calvinisme et dans la controverse. Ayant écrit contre l'Exposition de la foi par Bossuet, ce prélat ne répondit à cet ouvrage, qu'en l'éclairant sur sa croyance. Brueys, devenu catholique en 1682, écrivit un gr. nombre d'ouv. en faveur de l'égl. Il est moins connu par ses ouv. de piété que

par ses pièces de théâtre dont il fit la plupart avec Palaprat et qui ont été recueillies en 5 vol. in-12. On estime surtout le Grondeur, le Muet, l'Avocat patelin; ses écrits de controverses forment 10 volumes.

BRUÉYS ou BRUEIS, d'une anc. famille noble d'Uzès, où il naq. vers le mil. du 18e s., lieut. de la marine royale avant la révol., parvint ensuite au grade de contre-amiral au service de la répub. française; il eut le commandement de la flotte qui sortit, en juin 1797, de Toulon, et conduisit en Egypte l'armée aux ordres du général Bonaparte. Il fut joint par l'amiral Nelson, qui l'attaqua près d'Aboukir: Bruéys montra la plus grande bravoure dans ce combat, où son escadre fut presqu'entièrement défaite et prise par les Anglais; un boulet de canon l'ayant atteint, il vécut encore un quart d'heure. Son vaisseau (l'Orient) de 120 canons sauta en l'air.

BRUGES (Jean de), peintre flam., vivait au commenc. du 15 s., imagina qu'un vernis composé d'huile de lin ou de noix, mêlé avec les couleurs, formerait un corps solite, et donnerait à la peinture plus d'éclat que la colle. Son premier essai ayant eu du succès, il se servit de son secret, qui passa ensuite en Italie, et le premier tableau peint de cette manière fut présenté à Alfonse Ier, roi de Naple. On voyait déjà dans le cabinet du roi, à Paris, l'Agneau de l'apocalypse, et les Noces de Cana, deux tableaux de Jean de Bruges. Mais, à l'arrivée de son Jugement dernier, on fut étonné de voir cette composition attirer les regards de la multitude, sans doute à cause de son extrême bizarrerie, et de la beauté du coloris.

BRUGIANTINO (Vincent), gentilhomme ferrarais, et poëte ital. du 15 s. Ses principaux ouv. sont: Angelica inamorata, Venise, 1553, in-4°; le Décameron de Boccace, mis en vers ital., à Venise, 1554, in-4°.

Royal, Paris, 1598, 2 vol. in-12: il m. à Riom en 17:5.

BRUGIÈRE (Pierre), né en 1730

Thiers, fut aumônier de la Salpétrière, puis curé constitutionnel de St.-Paul à Paris. Dans un écrit qu'il signa avec trois autres curés, il attaqua la condujte de l'évêque Gobel, qui avait approuvé le mariage d'un prêtre. Cette conduite le fit mettre en prison en 1793, et trad, au tribunal révolutionnaire, qui l'acquitta; mais ayant continué à exercer son ministère, il fut arrêté de nouveau. Il adressa encore du fond de sa prison des instructions pastorales paroissiens. Il fut un des adhérens au concile national de Paris, en 1801, et m. en 1803. Il a laissé un recueil d'Instructions choisies, pub. après sa mort, Paris, 1804, 2 v. in-8°.

ses

BRUGUIER (Jean), né à Nîmes au commenc. du 17e s., pasteur de l'église réformée de cette ville. D'après la défense faite aux calvinistes de chanter les psaumes dans les lieux où l'exercice de leur culte était autorisé, Bruguier ayant entrepris de prouver l'innocence de cette pratique, fut suspendu des fonctions du ministère, exilé de la province. Il se retira à Genève, où il m. en 1684. Ses ouvrages sont: Discours sur le chant des psaumes, 1663, in-12; Réponse sommaire au livre de M. Arnauld, intit. : Renversement de la morale de JésusChrist, par les calvin, Quevilly, 1673, in-12; Idea totius philosophiæ, etc. 16-6, in-8°.

BRUGUIÈRES (Jean-Guillaume), natural. et voyageur, associé de l'institut, né à Montpellier en 1750. Il s'embarqua pour les terres australes, recueillit dans ce voyage de deux ans diverses plantes inconnues, et apporta un nouveau genre de reptiles auquel on a donné le nom de Langaha. Il revint à Paris, où d'Aubenton l'associa à ses travaux Bruguières abandonna pour voyager dans l'Orient: m. à Ancône en 1799. On a de lui Histoire naturelle des vers, et divers Mémoires sur les mollusques, les zoophytes, les fossiles et différens coquillages.

, que

BRUHESIUS ou VAN BRUHESEN (Pierre), méd, né au commenc. du 16

BRUGIÈRE (Claude-Ignace), sieur de Barante, né à Riom en 1670, a publié des Comédies, jouées au Théâtre Italien, qui sont imprimées sous les initiales de B dans le théâtre italien de Ghérardi, Paris, 1700, 6 vol. in-12; Observations sur le Pétrone trouvé à Bel- à Rythoven, village de la Campine, grade en 1688, etc., Paris, 1694, in-12; m. à Bruges vers 1571, a composé: De Recueil des plus belles épigrammes des thermarum Aquisgranensium viribus, poëtes français depuis Marot jusqu'à causâ, ac legitimo usu, epistolæ duæ present, et le Traité de la vraie et de scriptæ anno 1550, in quibus etiam la fausse beauté dans les ouvrages d'es- acidarum aquarum, ulira Leodium prit, traduit du latin de MM. de Port-existentium, facultas et sumendi ratio

S.,

explicatur, Antverpiæ, 1552, in-12; De ratione medendi morbi articularis epistolæ duæ Franc., 1592, in-8°; De usu et ratione cauteriorum, dans le recueil de Garet. Son principal ouvrage est Bon Grand et perpétuel almanach, qu'il composa l'an 1550.

BRUHIER d'Ablaincourt (JeanJacq.), méd., censeur royal, et membre de l'académie d'Angers, né à Beauvais, m. à Paris en 1756, a donné et traduit: Observations sur le manuel des accouchemens, Paris, 1733, in-49, traduites de Deventer; la Médecine raisonnée d'Hoffmann, Paris, 1739, 9 vol. in-12; Caprices d'imagination, ou Lettres sur différens sujets, Paris, 1740, in-12; Mém. pour servir à la vie de M. Silva, Paris, 1741, in-8°; Traité des fièvres d'Hoffman, Paris, 1746, 3 vol. in-12; la Politique du médecin, Paris, 1751, in-12; Traité des alimens, par Lemery, Paris, 1755, 2 vol. in-12; Dissertation sur l'incertitude des signes de la mort,

et l'abus des enterremens ou embaumemens précipités, Paris, 1742, in-12, 1749 et 1752, 2 vol. in-12, etc.

BRUHL (Henri, comte de), ministre d'Auguste III roi de Pologne, né en 1700 dans la Thuringe. Premier minist., il disposa de toutes les dignités et de toutes les richesses: la Saxe essuya les plus grands malheurs sous son ministère. L'alliance secrète avec la Russie et l'Autriche occasionna` la dévastation du pays depuis 1756 jusqu'en 1763: car le roi de Prusse ayant fait prisonnière l'armée saxonne, forte de 17,000 hommes, tout le pays subit le joug du vainqueur. Le roi ct Bruhl se sauvèrent en Pologne, où ils restèrent jusquà la paix de Stabersburg. Pendant que la Saxe s'appauvrissait, Bruhl acquit des richesses et des terres immenses. Il étala un luxe extraord. En 1763 il revint malade de Varsovie, et m. à Dresde la même année.

BRUHL (Frédéric-Louis, comte de), fils du précédent, fut staroste de Varsovie, général feld-zeugmeister de Pologne, se distingua par les réformes et améliorations introduites dans l'artillerie saxonne. Il a composé un gr. nombre de pièces de théatre, imprimées à Dresde, 1785-90, 5 vol. in-8°. Ses meilleurs pièces sont: Die Brandschatzung; Die Rache; Der ganze Kramd und das Madchen dazu; Der Bürgermeister ; Der eiserne Mann, etc., etc.

BRUHL (Charles-Adolphe, comte de), né à Dresde en 1741, frère du précédent, fat général de cavalerie du roi de Prusse.

Il entra d'abord au service de France, et fut aide-de-camp du géneral_Chevert, puis du comte de Broglie. Le roi Frédéric Guillaume II l'appela à Berlin et le fit premier gouverneur des princes, Il conserva ce poste jusqu'à sa mort,

arrivée en 1802.

BRUHL (Jean-Maurice, comte de), de Martinskirchen, cons. privé de l'élect. de Saxe et son envoyé à Londres, né en Saxe en 1736, s'occupa beaucoup, en 1796, des diverses méthodes proposees pour la recherche des longitudes en mer. Il a laissé plusieurs mémoires intéressans dans les Transactions philosophiques et dans les mémoires académiques de Pétersbourg et de Berlin.

BRUIN (mythol.), dieu des Indes, regardé par les Indiens comme le créateur de toutes choses.

né à Amst. en 1671, m. en 1752, à monBRUIN (Nicolas), poëte hollandais, descriptive. Parmi ses pièces de théâtre, tré du talent pour la poésie morale et de la liberté romaine. Onze vol. forment on distingue sa tragedie de la Fondation le recueil de ses euvres. Corneille Claerz Bruin, son père, pasteur anabaptiste, a laissé 45 Sermons imp. à Lecuérarde en 1692.

BRUIN (Jean de), cél. chirurg. ac coucheur, né à Amsterdam en 1681, où il m. en 1753.

BRUIN (Christian de), en latin Brunonius, Bruningius, né à Utrecht, losophic barbarica, impr. avec le traité a écrit, en vers latin: Breviarium phid'Otto Heurnius sur la même matière, à Leyde, en 1600, in-12.

Hollande en 1620, m. à Utrecht, où il BRUIN (Jean de), né à Gorcum en professa les math et la physique, a comPose: Défense de la philosophie cartésienne contre Vogelsang, 1670, in-4o; Dissertations academiques sur la gravité et la légéreté des corps, sur la connaissance naturelle de Dieu, etc.; Lettre à Isaac Vossius, sur la nature et la propriété de la lumière, Amsterdam, 1663, in-4°.

BRUIN (Gautier de), né à Amersdoort en 1618, m. dans la 35e année de son âge, docteur en philosophie à l'acad. d'Utrecht en 1640, est auteur d'une dissertation De malo, et eo quod invitum quodque spontaneum est, et de motu siderum; d'une harangue inaugurale sur les mœurs d'un véritable theoogien, précedee d'une dissertation sur les deux al iances divines; de quelques thèses académiques.

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BRUITSMA (Reiner), méd., né à Sneeck dans la Frise, flor. au commencement du 17 s., m. à Malines: il a donné une édit. de l'Ecole de Salerne, Malines, 1633, Louvain, 1635, in-8°; Jatricum votum in publicæ salutis et Medicina sanctioris tutelam, Mechliniæ, 1617, in-4°.

BRUIX (le chevalier de), littér., né à Bayonne en 1728, m. en 1780, publia des Réflexions diverses, Paris, 1758, in-12; les Après - Soupers de la campagne, Paris, 1759, 4 vol. in-12; Sennemours et Rosalie de Civraye, 3 vol. in-12, Paris, 1773. Il présida aux 4 premiers vol. du Conservateur, 1756, 1761, 30 vol. in-12.

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BRUIX (Eustache), né à Saint-Domingue en 1759, servit avec distinction, en Amérique, sous les amiraux d'Orvilliers, de Grasse et d'Estaing, et parvint au grade de capitaine en second d'une frégate. La révolution lui procura un avancement plus rapide; il fut nommé commandant d'un vaisseau de 80 canons. Un décret qui exclut les exnobles du service de l'état, l'obligea d'abandonner son vaisseau. Après le règne de la terreur, il fut successiv. major-gén. d'escadre, major-général de la marine, chef des mouvemens des ports de Brest, amiral, puis ministre de la marine, conseill. d'état, commandant gén, de la flotille, et grand officier chef de la 13o cohorte de la légion - d'honneur, m. à Paris en 1865. Il a composé: Essai sur les moyens d'approvisionner la marine par les seules productions du territoire français.

BRULART, chan. de Paris, vivait à la fin du 16 s. Il a donné un Journal du tems où il a vécu, celui de la Ligue. Ce Journal se trouve dans le 1er vol. des Mémoires de Condé, recueillis par Secousse et l'abbé Lenglet du Fresnoy.

BRULART (Nicolas), seigneur de Sillery et de Puisieux en Champagne, fut conseill. au parl. en 1573, maître des requêtes quelques années après, ambassadeur en Suisse en 1589, 1595 et 1602; présid. à mortier au parl. de Paris en 1595; plénipotentiaire à Vervins en 1598; enfin ambassadeur en Italie l'an 1599, pour faire casser le mariage de Henri IV avec la reine Marguerite, et pour en conclure un autre avec Marie de Médicis. Chancelier en 1607, fut tantôt chassé de la cour, tantôt rappelé, et enfin exilé à sa terre de Sillery, où âgé de 80 ans. Brulart (Pierre), marquis de Puisieux, son fils, fut secrét. Tom. I.

il m.

¿l'état, ambass. extraord. en Espagne pour la conclusion du mariage de Louis XIII, disgracié en 1616, et m. en 1640, âgé de 57 ans.

BRULART DE SILLERY (Fabio), év. d'Avranches et de Soissons, membre de l'acad. francaise et de celle des inscriptions, né dans la Touraine en 1655, m. en 1714. On a de ce prélat, plusieurs Dissertations dans les Mémoires de l'académie des b.-lett.; et en m.ss., des Réflexions sur l'éloquence, Paris, 1700; des Poésies latines et françaises ; des Traités de morale et des Comment.

BRULEFER (Etienne), frère-mineur de St.-Malo, doct. de Sorbonne au 150 s., professeur de théol. à Mayenne et à Metz, est auteur de plus. ouv. de scolastique, dont Dissertation contre ceux qui font des peintures immodestes des personnes de la Sainte-Trinité.

BRUMMER (Jean), poète dramatique allemand, né dans le duché d'Hoya en Westphalic, recteur des écoles latines de Kaufbeuren en Suabe, vers 1752, a donné une édit. des Lettres de S. Ignace d' 'Antioche, in-fol., grec-latin; Tragico-comedia apostolica, Laugingen 1592, in-4°, 1593, in-8°.

BRUMMER (Frédéric), jurisc. allemand, né à Leipsick en 1642, se noya dans sa voiture, en traversant une petite rivière en 1661. On a de lui, en latin: Un Commentaire sur la loi Cincia; un Traité du louage; un Discours_contre l'oisiveté; une Dissertation sur les anciens échevins de Scabinis; et enfin une édition de Marmoris Patavini interpretatio, Paris, 1667, in-8°. George Beyer a recueilli les œuvres de Brummer, en un vol. in-8°, Léipsick, 1712.

BRUMOY (Pierre), jés., né à Rouen l'an 1688, professa les humanités en province, puis vint à Paris, où il fut chargé de l'éducation du prince de Talmont. Editeur de l'Histoire de Tamerlan, par son confrère Margat, Paris, 1739, 2 vol. in-12, il fut obligé de quitter, pour quelque tems, la capitale. A son retour, ses supérieurs lui confièrent la continuation de l'église gallicane, que les pères de Longueval et Fontenay avaient conduite jusqu'au 10° vol. Il en ́ publia le 11, et achevait le 12 lorsqu'il m. en 1742. Ses principaux ouv sont: Le Théâtre des Grecs, Paris 1730, 3 vol. in-4° et 6 vol. in-12. La meilleure édit. est celle publ. par l'abbé G. Brottier, Paris, 1789, 13 vol. in-8°; Recueil de diverses pièces en prose et en vers, Paris, 1741, 4 vol. in-8°. Le père

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