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et garde de la bibliot, du roi. Ses ouvr
sont: Une édit. de l'Hist. de S. Louis,
par
Jehan sire de Joinville, Paris, imp.
in-fol. ; Anacreontis car-
roy., 1761,
mina, 1748, in-12, rare ; C. J. Cæsaris
opera, Paris, Barbou, 1754, 2. vol.
in-12, édit. recherchée; une édit. de
Plaute, avec un Glossaire, par Joseph
Valart, 1759, 3 vol. in-12; une edit.
de Sophocle, publiée par Vauvilliers
après la mort de son amí, 2 vol. in-¡°;
plus. Mem. dans le rec. de l'acad. des ins-
criptions; une édit. des Poésies d'Ana-
creon, trad. en vers franç., par Gacon,
Paris, 1754, in - 12. Capperonnier
(Claude-Marie), son fils, né en 1758,
attaché à la biblioth. du roi, devait suc
céder à son père dans ces places. Il eut
le malheur de se noyer en 1780, dans
une nacelle, en allant à St.-Cloud.

-

CAPPIDUS, surnommé Stauriensis, de sa ville natale de Stavoren en Frise, prêtre, flor. vers l'an 920. 11 passe pour Avoir écrit les Vies des saints Lebuin, Olger, Piechelme et Odulphe, ainsi que des généalogies des princes et des ducs frisons; mais l'incendie de la biblioth. de Stavoren consuma ses écrits.

CAPPONE (Francois-Antoine), naquit à Couza, au royaume de Naples, prêtre seculier dans le 17o`s. Il a donné Le liriche parafrasi sopra tutte l'ode d'Anacreonte, e sopra altre poesie di diversi lirici poeti greci; Le poesie liriche, etc.

de laquelle il se trouvait éprouva une suite de revers. Il fut plus heureux en 1440. La victoire d'Anghieri, remportee par les Florentins sur Nicolas Piccinino,. fut attribuéc presque uniquement à so habileté. Il etait devenu l'égal en réputation de Côme de Medicis: ces deux gr. hommes demeurèrent unisjusqu'en 1457, que Neri Capponi m. âgé de 69 ans. Il a écrit des commentaires sur son admi nistration, imprimés par Muratori dans les Rerum Italicorum scriptores, à la suite des comment. de Gino, son père (tom. XVIII).

CAPPONI (Séraphin), savant dominicain, né en 1536 dans le Bolonais, m. à Bologne en 1614. Ses ouv. sont : Veritates aureæ super totam legem veterem, Venise, 1590, in-fol; des Commentaires sur saint Mathieu et sur saint Jean, 1602-1604, 2 vol. in-4°; la Théologie de saint Thomas, en abrégé, 1597, Elucidationes in summam S. Thoma, 1588, 5 vol. in-4o, 1612, 6 vol. in-fol.;. Commentaria in Psalmos, Bologne 1692, in-fol. Jean Michel Pio a donné sa Vie, 1625, in-4°.

CAPPONI (le marq. Grégoire-Alex.), patricien rom., né à Rome sur la fin du 17 s., où il m. en 1746. Sa biblioth., composee des édit. les plus rares, fut léguée par son testament à la biblioth. du Vatican. Le savant Giorgi en fit imprimer le catalogue en 1747.

CAPPONI ou CAPPONIO (Jean-Baptiste), med, poète et astrolog., natif de Bologne, où il m. en 1676, publia, sous le nom de Charisius Thermarius Spado, Animadversiones in Joannis Caroli Sorcii opusculum de febribus. On a fait imprimer après sa mort: Lectiones physica morales; De morbis particularibus; De humano semine nequaquam animato; De erroribus clarorum virorum latine rum; Paradoxon philosophiæ Demo

criticæ.

CAPPONI (Gino), appartenait à la haute bourgeoisie qui dominait à Florence au milieu du 14 s. Il fut témoin de l'insurrection des ciompi (ou cardeurs de laine), dirigée contre son pa. ti ea 1378, et il a laissé un récit de cette revol.. que ue Muratori a inséré dans sa collection des écriv. d'italie (tom. XVIII ). Il rentra dans le gouvernement en 1382, avec Pierre des Albizzi et l'ancien parti Guelphe. Il fut presque toujours charge de traiter avec les princip. condottieri qui servaient alors en Italie, lorsque les Florentins voulaient les prendre à leur service, ou de suivre les armées comme commiss. de la républ., lorsqu'elles entraient en pays ennemi. Il était revetu de cette dignité, et en même tems decem-gée en 1591-92. Messine, 1593, in-4° vir de la guerre, en 1405 et 1406, lorsles Florentins firent la conquête de que Pise. La républ. lui en dut plus qu'à personne la conquete; aussi fut-il le premier gouv. donne à cette ville. Il m. en 1420.-Capponi (Neri), fils du précédent, fut commiss. des Florentins au siege de Lucques en 1429 et 1430. Ses Avis n'ayant point été suivis, l'armée près

CAPRA (Marcel), méd. sicilien, né dans le 16 s., à Nicosie, ville de Chypre, exerçait son art à Palerme et à Messine. On a de lui un traité en lat., sur une maladie épidémique dont la Sicile fut affli

et plusieurs ouvrages de philosophie peripatéticienne.

CAPRA (le comte Balthasar), méd. et philos. milanais, né en 1626. Ses princip. ouv. sont: Tyrocinia astronomica in quibus calculus eclypsis solaris à thychone restitutus explicatur, et traditur methodus erigendi et dirigendi thema ad Ptolemæi mentem, Padoue,

1606, in-4o; Considerazione astronomica sopra la nuova stella del 1604, 1605, in-4°; De usu et fabricá circini cujusdam proportionis, Padoue, 1607, in-4°.

CAPRA (Alexandre), archit. de Crémone, publia de 1672 à 1683, en 3 vol. in-40, un grand traité de géométrie et d'architect. civile et milit., qui est recherché à cause des planches.

CAPRA (Dominique), mathém. de Crémone, s'occupa de l'archit. hydraul., et publia sur l'art de construire des digues un ouv. sous ce titre : Il vero riparo, il facile, il naturale, per ovviare, e rimediare ogni corrosione e rovine di fiume, benchè giudicata irremediabile, Bologne, 1685, in-4°.

CAPRAIS (S.), né à Agen dans le 3e s., menait la vie érémitique dans une caverne de la montagne voisine de cette ville. Un jour que du haut de la montagne, il regardait ce qui ce passait dans

la ville, il appercut, dit-on, le supplice de Sainte-Foy. Il courut aussitôt se pré. senter à Dacien gouv. de l'Espagne Tarragonaise, qui était alors à Agen vers l'an 287 de J. C., et se déclara chrét.; saisi, chargé de chaînes, il se montra insensible à l'appareil des tortures, et à l'offre d'une place à la cour des emp. Il eut la tête tranchée le 5 oct. avec SainteFoy. Les chrét. enlevèrent leurs corps pendant la nuit, et vers le milieu du 5e s., forsque la paix eut été rendue à l'église, Dulcide ou Dulcice, év. d'Agen, fit bâtir une égl. sous l'invoc. de S. Caprais.

· CAPRAIS (S.), appelé par plus. agiographes Capraise, pour le distinguer d'avec le précéd., pressé du desir de renoncer au monde, vendit son bien, le distribua aux pauvres, et se retira vers les montagnes qui séparaient la GrandeBelgique et la Germanie, dans une des solitudes des Vosges. Il y vivait depuis plus. années lorsque Honorat, jeune seigneur, qui fut depuis év. d'Arles, vint avec son frère, consulter le solitaire sur le projet qu'ils avaient formé de se consacrer à Dieu. Caprais les accompagna dans div. pélerinages. Ils arrivèrent enfin dans l'île de Lerins où Honorat jeta les fondemens du cél. monastère de ce nom. Caprais se fit alors le disciple de celui dont il avait été le maître; mais Honorat ne voulut gouv. que par ses cons. Caprais m. en 430.

CAPRARA (Albert, comte de ), seigneur de Siklos, génér. de caval., cheval. de l'ordre de la toison-d'or, gentilh. de la chambre de l'empereur

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Léopold, né à Bologne en 1631, entra au service d'Autriche, se distingua dans les guerres de Hongrie. Il commanda souvent en chef les armées imperiales, prit d'assaut sur les turcs la ville de Neuhausel, en 1685, assiégea Tekéli dans la Cassovie, fit lever le siége de Titul, coupa les turcs qui voulaient se jeter dans Bude et en fit un horrible carnage. Il fut deux fois ambass. extraordinaire à la Porte en 1682 et 1685. Il a publ. divers. traduct.: Seneca, della clemenza, Lyon, 1664, in-4°; S'enecu della colera, parafrase, Bologne, 1666, in-12; l'Uso delli passioni, irad du franç. du P. Senault, Bologne, 1662, in-8°; 1! Desinganno ovvero il pastore della notte felice, trad. de l'espag. Venise, 1681, in-12, etc. Caprara (Enée), frère d'Albert, était général comme lui, et se distingua dansles guerres de Hongrie, m. à Vienne en 1601, âgé de 70 ans.

prêtre, du titre de St-Onuphre, archev. de Milan, legat à latere du St.-Siege, comte et sénat. du roy. d'Italie, grand dignit. de l'ordre de la couronne de fer né à Bologne en 1733. Benoît XIV et Clément XIII l'envoyèrent en différentes missions dont il s'acquitta avec distinction. En septembre 1801 il fut nommé legat à latere près le gouvern. français. Sa mission avait pour objet le rétablissement du culte. Le 21 mai 1805, il sacra Napoléon, roi d'Italie, dans la cathédrale de Milan. Il m. à Paris en 1810; il fut inhumé dans l'église de Ste.Geneviève, maintenant le Panthéon, le 23 juillet.

CAPRARA (Jean-Baptiste), card.

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CAPRÉ (François), présid. de la chambre des comptes du duc de Savoie, m. en 1705. Il a composé un Catalogue des chevaliers de l'ordre du collier de Savoie depuis son institution par Amédée VI, en 1362, jusqu'a Charles Emmanuel II, Turin, 1654, in-fol. rare; un Traité historique de la chambre des comptes de Savoie, Lyon, 1662, in-4o, avec un Traité du St. Suaire de Turin.

CAPREOLUS (Élie Cavriolo), né à Brescia, dans le 15e siècle, m. en 1519, est auteur d'ane Chronica de rebus Brixianorum ad senatum populumque Brixianum opus, Brixiæ (sans date) in-fol., très-rare; de Confirmatione christianæ fidei, Brescia, 1499, in-4°.

CAPRIATA (Pierre-Jean), avocat génois, qui vécut dans le 17e siècle. On a de lui l'Histoire des guerres d'Italie, depuis 1613 jusqu'en 1634, Genève

500

CAPR

1638, in-4°. Il laissa une 3o partie contenant la suite de la guerre en Italie, jusqu'en 1650, qui fut publiée après sa niort, en 1663, in-4°, par J.-B. Capriata son fils.

CAPRUS (Mythol. ), dieu révéré Phaselis en Pamphylie, recevait en hommage de petits poissons salés.

CAPUA (Pierre et Thom. de), le 1er recut le chapeau de cardinal d'Honorius Lil en 1219. Il a écrit: Epitome sententiarum; lexicon concionatorium, etc. Thomas Capua, fait cardinal par Innocent II, a laissé une Antienne à la Louange de la Vierge et quelques hym

nes,

CAPUA (Barthélemi da), occupa dans le 12e siècie les premières dignites du royaume de Naples. I a. composé : Singularia juris, Francfort, 1596 2 vol.; Glossæ ad constitutiones regni Venise Neapolitani, Lyon, 1533, 1594; à la suite des Commentarii in capitula regni Neapolitani, de J.-A. de Nigris, Naples, 1605, in-fol. Il m. en 1300. Capua (André da), de la même famille que le précédent, avocat fiscal à Naples en 1282, écrivit aussi sur le Digeste, sur le Code et sur les Constit, du royaume de Naples.

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CAPUA ou CAPOA (Léonard de ), med., né à Bagnuolo, dans le royaume de Naples, en 1617, m. en 1695, y jeta les premiers fondemens de l'académie des Investigani. Il a publié : Lezioni intorno alla natura delle mofete, Naples, 1683, in-40; Raggionamenti intorno alla incertezza de medicamenti, Naples, 1689, in-4°; Parere, divisato in otto raggionamenti, ne' quali partitamente, narrandosi l'origine e'l progresso della medicina chiaramente L'incertezza della medesima si fu manifesta, Naples, 1681, 1695, in-4°; ces trois ouv, ont éte réimp, en 3 vol. in-80 à Naples, sous la date de Cologne, en 1714. La vie de ce médecin a été écrite par Nicolas Amenta,

CAPUGNANO (Jérôme-Joannen de), jacobin de Venise, connu par une Semaine sainte, impr. à Venise en 1633, 1-16, et qui est de la plus grande rareté. Cet ouvrage fournit, à la pag. 12, la preuve, d'un fait imputé au voyageur Misson, comme une calomnie contre le culte catholique; voici le texte: Degno e ancora di come la coda d'uno supere, di que animali in questo atto adoperati del signore, senza arte humana, incorruttibile, si conserva hoggidi_in genoa, presso i mici padri di san Do

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CARA

menico, faciendo pia remembranza della humilata c'habbe il figlinol d'iddio per noi in questa entrata, etc.

CARA-YOUSOUF, premier prince de la famille des Turcomans du MoutonNoir, est aussi connu par son ingratitude que par sa valeur. Il enleva Bagdad à son bienfaiteur Aveis. Aboubèkre l'en punit et le força de s'enfuir en Egypte, où il fut détenu jusqu'en 1404. La mort d'Aboubèkre, en 1407, celle d'Aveis, en 1410, le rendirent maître de la Méso potamie, de la Chalde, de la Médie. La Syrie et la Natolie allaient subir le joug, lorsque sa mort, arrivée en 1420, mit fin à ses succès.

CARA-MOUSTAPHA, grand-visir de Mahomet IV, était fils de Ouredj-Bey, capitaine des spahys, né à Merzyfour, ville de la Turquie asiatique, en 1044 de l'hég. (1634). fl devint, en 1970, pacha de Silistria, amiral en 1072, et caïmmacam en 1973; enfin, en 1077, il succéda Kioprouly-Ahmed-Pacha dans la place de grand-visir. Ce fut lui qui détermina Mahomet IV à faire la guerre à Léopold Ier, en 1074 de l'hégire (1664). II marcha à la tête des troupes ottomanes, prit plusieurs forteresses sur les. Impériaux, et donna des secours à Tékeli et aux mécontens de la Hongrie. Il se dirigea sur Vienne, et l'assiégea pendant 60 jours, Le dimanche, 20 ramazan de l'an 1094 de l'hég. (12 sept, 1683), l'armée imp., réunie à celle des Polonais et d'autres princes chrétiens d'Allem., sous les ordres de Sobieski, fondit à l'improviste sur l'armée de Cara - Moustapha, qui fut totalement battue et forcée de prendre la fuite, abandonnant tous ses bagages à l'ennemi. Cara-Moustapha se retira avec les debris de son armée à Bude, et de là à Bahgdad, où il eut la tête tranchée par ordre de son maître, le 6 mouharrem l'an 1095 (26 déc. 1683 ).

il

CARA-VAZYDJY- ABDOULHALYM, chef de rebelles (les Djelalys), contemporain de Mahomet III, parut, la première fois, à la tête de quelpour ques hordes, aux environs de Roha en lan 1600. Battu et réduit à prendre la fuite vers les frontières de Sywas, s'enfonça dans des montagnes maccessibles. Le gouvernem, lui pardonna et lui accorda le sandjacat de Tchourn, L'année suivante, Cara- Vazydjy se révolta de nouveau, et deux pachas recurent ordre de marcher contre lui. Celui-ci attendit l'armée othomane dans la plaine de Césarée avec une armée de 20,000 h. Hadjy-Ibrahim-Pacha, qui reçut l'or dre le premier, l'ayant attaqué seul,

fut

battu, et les Djelalys poursuivirent les Othomans et en tuerent prés de 16,000. Hassan-Pacha, qui devait réunir ses efforts à ceux d'Ibrahim, marcha contre le rebelle, le rencontra à Lypedlan, et après un combat opiniâtre, le mit en déroute et tua les deux tiers de 'son armée. Il se retira avec les débris de son armée dans la province the Djaryk. Il y mourut en ramasan foro (1602). Après sa mort, Dely-Hassan, son frère, marcha sur ses traces, et se battft longtein's

Jeanne II, qui le combla de ses dons
et le laissa maître absolu de sa personne
et du royaume. Il fit arrêter, en 1416,
Jacques de la Marche, mari de la reine.
Son ambition, son orgueil et son d'es-
potisme ayant soulevé tous les esprits,
il fut tué sur son lit à coups d'épée et de
hache, en 1432. Caraccioli (Robert),
né à Lecce, province d'Otrante, en 1425,
où il m. en 1495, de la famille du pré-
cédent, se distingua 'par la prédication
dans l'ordre des frères mineurs. Sa quaL

contre les pachas qu'on envoyait pourite d'évêt. d'Aquilée ne l'empêcha pas le réduire. Il fut pris en ro14 (1605) et fut condamné à mort.

de déclamer contre le luxe et le faste des cardinaux et de la cour de Rome. Il a laissé des Sermons; un Traité de la formation de l'homme, et un Miroir de la foi chrétienne. Ses ouvrages ont été imprimés en 3 vol., Venise, 1499, et

CARABANTES (Joseph de), capucin de la province d'Arragon, né en 1628, m. en 1694. Il fut un zelé missionnaire des nations sauvages de l'Amérique. Il a laissé des Instructions pour les mis-Lyon, 1505. sionnaires, des Dominicales, et un Lexique des mots indiens. Diego Gonzalez de Quiroga a écrit, en espag., la vie de ce missionnaire, Madrid, 1705, in-4°.

CARACCIOLI (Tristan), de la branche cadette dite d'Alleone, ne vers 1439. On ignore l'époque de sa mort ; mais on voit par ses écrits qu'il vivait encore en 1517. On à de lui des Opuscules latins, que Muratori a insérés dans le tom. XXII de son Recueil des écrivains de l'Hisd'Italie.

CARACCIOLI (Marin), card., ne Naples en 1468, politique habile. En 1515, il assista au concile de Latran. de la part du duc de Milan. Charles-Quint, qui connut son mérite, l'envoya en ambassaile à Venise. Il obtint pour lui, de Paul V, le chapeau de cardinal, en 1585, et lui confia le gouvernem. du Milanez. Il mourut en 1588.

CARACALLA (Marc-Aurèle - Antonin), fils de Septime-Sévère et de Julie Domne, né à Lyon en 188, fut un monstre d'ingratitude et de cruauté.toire 'Son père l'avait fait Cesar à l'âge de neuf ans, et lui avait donné 'ensuite le titre d'empereur; mais ce caractère farouche en voulait au pouvoir; il abrégea, suivant quelques historiens, les jours de son père, pour y parvenir. Les soldats Thi donnèrent l'empire, conjointement avec son frère Géta, en 211; il ne voulut point de concurrent et l'assassina entre les bras de sa mère, qui fut teinte de son sang. Ce fratricide lui causait des remords; il chercha des apologistes. Papinien, à qui il s'adressa, lui répondità Suze en 1550, haquit à Melphe au courageusement, qu'il n'était pas si aisé commenc. du 16e s. Antome fut d'abord d'excuser un parricide que de le comchartreux, ensuite chan. reg. de Saintmettre. Il avait la folie de vouloir se faire Victor de Paris, dont il devint abbe. passer pour Alexandre, pour Achille; Il inquiéta tellement ses confrères, qu'il enfin, il fit égorger des milliers d'habi-fit obligé de permuter son abbaye contans à Antioche pour une raillerie. Untre l'évêché de Troyes. Son Miroir de la centenier pretorien délivra la terré de ce monstre farouche le 8 avril 215.

CARACCIO (Antoine), Baron romain et poète italien da 176 s., êbnñu par des tragedies, et surtout par un poëme épique, intitule Imperio vendicato, Rome, 1695, in-4o.

CARACCIOLI (Bartholomio), a vécu sous Jean Ier, roi de Naples. Il a rassemble les Mémoires qui forment la chronique de Jean Villani, et les a continués jusqu'en 1360.

CARACCIOLI (Antoine), fils de Jean Caraccioli, prince de Melphe, qui fût maréchal de France en 1544, et qui m.

vraie Religion, imprimé à Paris en 1544,
in-16, avait donne une toute autre idée
de lui; mais ensuite il précha à ses diò-
césains le
et sé maria: te

fait n'est pas ment prouve. Il te
retira à Châteauneuf-sur-Loire, où il
mourut en 1569.

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CARACCIOLI (Metellus), jes. en 1593, prof. de theol. et d'Ecrit. S., à Naples, a écrit in Commentaire sur le prophète Isate.

CARACCIOLI (Octave), né en SiCARACCIOLI (Ser Gianni), gen-cile, avocat, ensuite juge à la cour tilkomme napolitain, fut le favori de royale de Palerme, publia en latin u

recueil des Décisions de cette cour, et un autre intitulé: De fori privilegiorum remissione. Il m. en 1671.

CARACCIOLI (Jean-Baptiste), clerc régulier en 1639, a publié en latin des Sermons sur les evangiles des dimanches; deux parties d'Eloges de Saints; un Traite des vertus en genéral.

de Trento; del Duello; Famiglie illustri napolitane, che non sono di seggio,

etc., etc.

CARACCIOLI (Louis-Antome), né à Paris en 1721, colonel au service de Pologne. Après l'avoir quitte, il voyagea en Italie et revint ensuite dans sa patrie, où il ne s'occupa plus que de fitfutterature; il y m. en 1803. Ses princip. ouv. sont: Caractère de l'amitié, Francfort, 1766, in-12; Conversation avec soi méme; Jouissance de soi-même; le Veritable Mentor; de la Grandeur

CARACCIOLI (Giam-Baptista), peint. et poète. On voit de lui dans l'égl. de St.-Agnello Abate, un St.-Charles et un Christ qui porte sa croix : il mourut en 1641.

› CARACCIOLI (Joseph), frère prêcheur, aut. de la Visita del Sacramento; etc., et d'autres ouv. de piété. Paul Caraccioli, du même ordre, m. en 1636, a écrit quelques Comédies et un Opera, sous le titre Trionfo del P. S. Dome

nico.

CARACCIOLI (Joseph), clerc rég. qui fior. dans le 17e siècle, a donné Dissertatio de titulo crucis, 1643; Un orazione delle lodi di S. Antonio da Padova, 1632.

CARACCIOLI (Michel), de Francavilla, né en 1616, et m. en 1686. 11 a laissé en m.ss., Alcuni trattati legali; Allegationes juris cum 90 decisionibus; Il natale di Christo, opera pastorale; Rime varie; Francavilla, suo sito e origine, etc.

d'Ame in-12; Tableau de la Mort; Langage de la religion; Religion de de la Gatte; Langage de la raison; l'honnête homme; l'Année sainte; Diogene à Paris; De la vraie manière d'élever les princes, 1788, 2 vol. in-12. L'ouvrage le plus remarquable de Caraccioli a pour titre: Lettres intéressantes du pape Clement XIV, (Ganganelli), traduites de l'italien et du lat., 4 vol. in-12. On trouve le détail d'une foule d'autres ouvrages de lui dans la table du Dictionnaire des anonymes ét des pseudonymes.

CARACCIOLO (N.), frère du duc de Rocca Romana, suivit d'abord son roi en Sicile, puis se réunit aux patriotes qui le nommèrent général et ministre de la marine, marcha contre la flotte CARACCIOLI (Antoine), clerc rég. royale pour l'éloigner des côtes. Il renet théol. du 17e s. Il a laissé des traités tra triomphant à Naples; mais le card. sur les Controverses; sur l'arrivée de St-Ruffo ayant repris Naples, il se retira dans Jacques, apôtre en Espagne ; les Discours de St.-Ambroise, touchant le jeune; des Notes sur la constitution des clercs rég.; une Apologie de la psalmodie dans le chœur ; le tout en latin.

Caraccioli (César-Eugenio), de la même famille que le précéd., flor. dans le 17 s. Ses princip. ouv. sont: Napoli sacra, ou Hist ecclésiast de Naples, in Napoli, 1624, in-4°. Charles de Lellis y fit un supplément qui parut à Naples en 1654, in-40, plus rare que l'histoire de Caraccioli qui n'est pas commune, même en Italie. Il a encore écrit: Descrittione del regno di Napoli diviso in dodici provincie, etc., in Napoli, 1671, in-4. Cet aut. est le premier qui ait fait la description de Naples.

CARACCIOLI (Ferrante), comte de Biccari, flor. dans le 16e s., a publié : 1 Commentarii delle guerre fate coi Turchi da Gio. d'Austria dopo che venne in Italia. Il a laissé en m.ss. un Discorso della casa Caracciola e Carafa ; la vita de D. Giovanni d'Austria; Discorso intorno al decreto di concilio

un village où il se croyait en sûreté; mais ses domestiques le trahirent, il fut livré et pendu.

CARADOG (de Lann-Carvan), né dans le pays de Galles, historien breton, m. en 1150. Il a écrit les chroniques du royaume de Galles, depuis 686 jusqu'à son tems. Il reste plusieurs copies manuscrites de cet ouvrage, dont une est continuée jusqu'en 1196, et une jusqu'en 1280.

CARAFFA, maison illustre de Naples, quise dit issue de la famille Sismondi de Pise; le premier qui porta ce nom était un gentilhomme pisan, qui sauva l'emp. Henri VI, en se jetant entre lui et un homme qui voulait le blesser. II recut lui-même le coup destiné à son souverain, et son sang coulant sur son bouclier, Henri l'essuya de la main et fit paraître trois raies blanches sur le rouge, et s'écria: Cara fè m'è la vostra. Voilà l'origine du cri de guerre et des armes des Sismondi et des Caraffa, qui prirent eux-mêmes comme surnom les deux premiers mots de leur devise Cara fé.

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