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m, en 1546. Il comp. Commentaria in libros feudorum. Francf., 1587, in-fol. ALLUCI (César), né à Chiéti en Ital., a pub., en 1625, le Miroir des Antiquités romaines.

ALVIANO (Barthélemi), gén. vénitien, s'est distingué dans les armes, la littérat. et la poés. Il fonda une acad. à Pordenone, et m. en 1515; année où il ayait pris Bergame.

ALVIN, Frison, rect. d'école, puis secret. de la ville de Sneck en 1400, a laissé un Abrégé rimé de l'Hist. de Frise.

ALUNNO (Franc.), né à Ferrare dans le 15 s., présenta à Charles-Quint le Credo et un chap. de l'Evang, selon St. Jean, écrits sur un vélin de la grandeur d'un denier. Il a laissé des Observ. sur Petrarque et sur les Richesses de la lang. ital.

ALXINGER (Jean-Baptiste d') né à Vienne en Autr. en 1755, était chev. et agent à la cour de l'emp. En 1775, il rédigea le Journal de l'Autriche; en 1780, parurent ses ires poésies peu après, il se réunit à plus. autr. jeunes poètes pour pub. l'Almanach des Muses de Vienne. Depuis 1781, il a travaillé au Journal général de littérat. d'Jéna; composa ensuite plus. poëmes épiques, et fit quelq. traduct., entr'autres celle du Numa Pompilius de Florian: m. en 1797

ALYATES, roi de Lydie, success. de Sadiates, vers l'an 614 av. J. C., fut père de Crésus. Sur le point de livrer ane bataille à Cyaxare, une éclipse de soleil, prédite par Thalès de Milet, effraya les deux armées et l'on fit la paix: il m. vers 557.

ALYPIUS, philos. d'Alexandrie en Egypte, d'une très-petite taille, mais dont les connaissances étaient fort étendnes, donnait ses leçons de vivè voix, sans les dicter comme les autr. sophistes. Il a laissé un ouvr. sur la musique.

ALYPIUS, auteur grec. Il reste des fragm. de son Traité sur la Musique: on les trouve dans le recueil gr.-lat. de Meibomius, 1652, 2 vol. in-4°.

AMAD-EDDOULAH, prem. sultan de la race des Buides au lo s., conquit l'Irach et la Karamanie: il établit son siége à Schiras en 933, et m. en 949, regretté des soldats et du peuple.

AMADEI (Charles-Antoine), de Bologne, sav. med. et botan. Il découvrit une nouvelle plante, que Gaétano Molti á nommée Aldrovande : il m. vers 1720; il n'a poiut laissé d'ouvr,

AMADESI (Dominique), né à Bologne en 1657, se livra au commerce et y réunit l'étude des b.-lett. et le goût de la poésie. Il exprima, par un grand nombre de pièces de vers, ses regrets sur la mort de son épouse: il m. luimême en 1730.

AMADESI (Joseph-Louis) né à Livourne en 1701, m. à Rome en 1773, a laissé divers ouvr. sur la Jurisdict. et les Droits des archev. de Ravennes, de Ferrare, etc etc. "

AMADUZZI (Jean-Christ., l'abbé), en latin Amadutius, né en Italie, sav. ant., a comp. Leges novella quinque anecdote imperatorum Theodosii ju nioris et Valentiniani III, cum adnotationibus; Anecdota litteraria ex m.ss. codicibus eruta; Vetera monumenta Matthæiorum; Alphabetum Barmanum seu Romanum regni Avæ finitimarumque regionum ; Theophrasti Eresii characterum ethicorum, capita duo hactenus Anecdota, etc.; Epistola ad Bodonium, super editionem Anacreontis, etc.

AMAFANIUS (Caïus), philos. rom., traduisit en lat. les ouvr. 'd'Epicure, qui furent lus avec enthousiasme.

AMAGE, célèb. reine des anc. Sarmates, épousa Médosac, qui lui laissa le soin du gouv. pour se livrer à ses plaisirs. Amage administra sagement son royaume, et sur les plaintes des habit. de la Chersonèse Taurique contre leur roi, elle se transporta dans ce pays, tua le roi et ses minist. prévaric., et mit sur le trône le fils de ce méch. prince.

AMAJA (François), d'Ansequerra, prof. en droit à Ossuna et à Salamanque, m. à Valladolid vers 1640. On a de lui des Commentaires sur les trois derniers livres du Code.

AMAK, poète persan: se livra à la poésie, sous Khedberg-Kan, prince qui protégeait les lettres Les Persans louent ses élégies.

AMALABERGUE, fille de Théodoric, roi des Goths d'Ital., dans le 6o s., épousa Hermanfroi, roi d'une partie de la Turinge. Elle fit assassiner Baudri, frère de son époux, qui possédait une autre partie du même pays, et poussa son mari à s'emparer du reste occupé par Berthier, qui fut tué dans une bat. Mais Thierry, roi de Metz, allié d'Hermanfroi, ne pouvant s'accorder avec lui sur le partage des états du vaincu, le fit précipiter du haut des murs de Tolbiac. Amalaberge se retira vers Athalaric, roi des Ostrogoths et y m.

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AMALARIUS - SYMPHROSIUS, abbé de Hornbac au dioc. de Metz, vivait au ge s. Il est auteur d'un Tr. des offices ecclésiast. ; de l'ordre de l'Antiphonier; de l'Office de la messe, etc. Il y en a qui le confondent avec le précédent.

AMALASONTE ( Amalasventa), fille de Theodoric Ier roi des Os

trogoths, et mère d'Athalaric. Cette princesse, remplie de grandes qualités et de connaissances, administra sagement le royaume pendant la minorité de son fils, qu'elle eut soin de bien élever; mais ensuite il se livra à des excès qui l'emportèrent, en 534, à l'âge de 17 ans. Amalasonte se défit des chefs des mécontens, et épousa Théodat, son cousin. Celui-ci eut l'ingratitude et la cruauté de faire étrangler son épouse, et en fut châtié par Bélisaire, gen. de Justinien.

AMALECH, fils d'Eliphaz, petitfils d'Esau, fut le père et le chef des Amalécites, peuple de l'Idumée, et détruit par Saul et David.

AMALFI (Constance d'Avalos, duchesse d'), née à Naples, y m. en 1560. Elle a composé des odes italiennes estimées.

AMALIE (princesse de Saxe-Weymar), issue de la maison des Guelfes en Italie, épousa à l'âge de 17 ans le due de Saxe-Weymar, l'an 1756. Deux ans après la mort de son mari, elle fut chargée du gouvern. La sagesse de son administ. rendit le peuple heureux; elle 'appliqua à perfectionner les établissemens utiles dans son pays, et à y répandre les lumières. A la majorité de son fils, elle se retira dans un château, où elle accueillit les arts et les sciences: elle m. en 1808.

AMALRIC (Arnaud), abbé de Citeaux, lorsqu'Innocent III le nomma un de ses trois légats en France pour extirper l'hérésie des Albigeois. Amalric

prêcha contre cux une croisade, dont il fut nommé généralissime. On commit dans cette guerre des excès inouis. Beziers fut pris, pillé, depeuplé et livré aux flammes. Carcassonne, défendue par le vicomte Raymont-Roger, fut forcée de capituler, et le vicomte jeté, contre la foi du traité, dans une étroite prison, où il m. peu après. Amalric donna ses états à Simon de Montfort, et alla faire la guerre au comte de Toulouse qui, malgré ses protestations et ses soumissions, fut contraint de se défendre contre les croisés. En 1212, Amalric fut nommé archev. de Narhonne; de là il passa en Espagne à la tête d'un corps de troupes, et contribua à la défaite d'un roi maure. A son retour, il reçut, ainsi que Montfort, une, lettre du pape qui leur reprochait leur conduite. Ces deux hommes se brouillèrent à l'occasion du titre de duc de Narbonne qu'Amalric s'était arrogé. Ce dernier excommunia Simon, et se ligua contre lui avec le comte de Toulouse. Enfin, ce prélat, fougueux et sanguinaire, m. en 1225.

AMALTHÉE (mythol.), fille de Melyssus, roi de Crête, nourrit Jupiter dans son enfance, sur le mont Dyctée. D'autres pensent qu'Amalthée était une chèvre, et que les filles de Mely ssus

nourrirent le dieu enfant avec le lait de cette chèvre, que Jupiter mit au rang des astres. Il donna une de ses cornes aux filles de Melyssus, les assurant qu'elle leur fournirait abondamment tout ce qu'elles pourraient désirer. : on l'a appelée la corne d'abondance.

AMALTHÉE, sibylle de Cumes, presenta à Tarquin-le-Superbe neuf livres de predictions. Le roi en acheta trois, qui furent commis à la garde de deux patriciens; on les consultait dans les grands événemens, et ils furent brûlés par Stilicon, sous le règne de Théodosele-Jeune.

AMALTHÉE (Jérôme, Jean-Bapt. et Corneille), étaient trois frères qui cultivèrent la poésie latine. Le 1er joignit la philos. et la méd. à la poésie; il était né à Oderzo en 1506, et y m. en 1574: son fils Ottavio fut comme lui poète et méd. Le 2o pub. le poëme de Lycidas, et fut secret. des card. députés au conc. de Trente. Le 3e mit en lat. le cathéch. de ce concile, et fit imprimer le poëme de Protée.

AMALTHÉE (Paul), naq. en 1460, et m. assassiné en 1517. Marc-Antoine, son frère, naq. en 1475, et m. en 1558.

Hs étaient religieux, et ont laissé des poésies m.ss. François, frère des denx précéd., se maria et laissa plus. discours en lat., des dissertations littér, et des poésies latines.

AMAMA (Sixtínus), né dans la Frise, et m. en 1629, était prof. d'hébreu dans l'acad. de Franeker, et comp. Antibarbarus Biblicus, recueil de dissertations contre les traduct. de la Bible adoptées par les cathol. On lui doit encore une dissert. De nomine tetragrammato, Franeker, 1620, in-8°.

AMAMÁ, très-habile peintre en détrempe, viv. à Hambourg sur la fin du 17 s.; il se distingua par des des oiseaux et des fleurs.

paysages,

AMAN, amalécite, fils d'Amadath et favori d'Assuérus, roi de Perse. Irrité de ce que Mardochée ne lui rendait pas les honneurs auxquels il prétendait, obtint un édit pour faire périr tons les juifs. Esther, nièce de Mardochée et femme d'Assuérus, justifia la nation juive, etle favori fut attaché à un gibet.

AMAND, de Ziériczée, ville où il naq., fut provinc. des Minimes et prof. de théol. à l'univ. de Louvain; il comp. Scrutinium sive venatio veritatis historiæ, suivi d'un opusc. sur les 70 semaines de Daniel.

AMANDUS (Cneïus-Salvius-Amandus), prit dans les Gaules le titre d'emp., ainsi qu'un chef de brigands, nommé Elien, l'an 285. Maximilien-Hercule les assiégea dans un fort près de Paris, les prit et massacra tous ceux qui s'y trouvèrent. Amand périt dans cette guerre; on ignore la fin d'Elien.

AMANIEU DES ESCAS (N.), troubad., vécut à la fin du 13e s., sous le règne de Jacques II, roi d'Arragon, et laissa 4 pièces de poésie.

AMARACUS (mythol.), m. du chagrin d'avoir cassé des vases qui conten. des parfums précieux, et fut changé en marjolaine.

AMARAL (André d') ou de Merail, portug., prieur de Castille, puni de mort en 1522, sur le soupçon qu'il avait livré Rhodes à Soliman.

AMASA, neven de David; Joab, son eousin, le tua par jalousic.

AMÁSEO (Romolo), né à Udine en 1489, fut secrét. du sénat de Bologne en 1530, puis secrét, des brefs en 1550; il m. en 1552. On lui doit un vol. de discours ainsi que des traduct. lat. de Xenophon et de Pausanias ; l'une impr. à Bologne en 1533, in-fol.; l'autre, à Rome en 1547, in-4°. Il avait professe les b.-lei. à Padoue en 1508.

AMASEO (Pompilius), fils du précéd., a laissé un écrit sur la construct. du college de Bologne, et une traduct. lat. duce liv. de Polybe. Il mourut vers la fin de 1584.

AMASEO (Grégoire), né à Udine, prof. de lang. lat. à l'univ. de Venise, a laissé a disc. latins, et a eu beaucoup de part aux Mémoires sur l'histoire et les troubles de la ville d'Aquilée.

AMASIS, de simple soldat devenu roi d'Egypte, 569 ans av. J. C., gagna le coeur de ses sujets par son affabilité et sa prud. Il polica son roy., y attira des étrangers, fit des lois, forma des établissemens utiles, et m. après un règne de 44 ans, en 525 av. J. C.

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AMASTRIS, nièce de Darius Codoman, épousa Cratérus, favori d'Alex.le-Gr, ensuite Denis, tyran d'Héraclée, enfin Lysimaque, roi de Chalcedoine, qui lui laissa le gouvern. d'Héraclée; elle fonda une ville de son nom. et ses fils Cléarque et Oxathrès la firent jeter dans la mer.

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AMATE, femme de Latinus, se pendit de désespoir de ne pouvoir empêcher le mariage de sa fille Lavinie avec Enée.

AMATO, moine du Mont-Cassin, dans le 11 s., a écrit la Vie des apôtres Pierre et Paul, et l'Hist. des victoires et des irrupt. des Normands.

AMATO (Agnello), avoc. à Naples en 1616, a laissé des Consult. et des écrits sur les droits feod, et ecclés.

AMATO (Vincent), a pub. en 1670, des Mém. histor. sur la ville de Cantasa patrie.

zaro

AMATO (Jean-Antoine), peintre et grav., né à Naples en 1475, m. en 1555, laissa un neveu, Antoine Amato, qui suivit ses traces.

AMATUS LUSITANUS (Jean-Rodrigue Amato), méd. portug., juif d'origine, naq. en 1511 à Castel-Bianco; il a pub. des Exegemata in priores duos libros Dioscoridis, in-40, et Curationum medicinalium centuria septem, in-fol. On ignore le lieu de sa m.

AMAURI Ier succéda, en 1165, à l'âge de 27 ans, à son frère Baudouin III, roi de Jérusalem; il fit d'abord avec succès la guerre en Egypte, puis fut forcé de se retirer honteusement. Cepen→ dant il soutint avec courage les efforts des Sarrasins qui étaient entrés dans son royaume, et m. en 1173.

AMAURI DE LUSIGNAN, roi de Chypre, succéda à Guy, son frère, rei

de Jérusalem en 119; il épousa Isabelle, fille du précéd., et m. en 1205.

AMAURI, de Chartres, né à Bène, se fit un nouveau système au 12 s. de religion; condamné dans un conc. par l'univ. et le pape, il se retracta et in. à St.-Martin-des-Champs.

AMAZIAS, roi de Juda, en 836 av. J. C., fils et success. de Joas, vengea la m. de son père, vainq. les Iduméens et fut défait par le roi d'Israël. Il fut poignardé par ses propres sujets dans une conspiration, en 865 av. J. C. Son fils Azarias lui succéda.

AMAZONES (les), femmes guerrières qui ont, dit-on, habité l'Asie.

AMBIGAT, roi des Gaules, envoya en 590 av. J, C., ses neveux Bellovèse et Segovèse chercher de nouvelles habitations. Le prem., à la tête des Sénonois, vint s'établir en Italie, et le se-. cond passa en Germanie.

AMBILLOU (René Bouchet, sieur d'), néà Poitiers, et fils d'une sœur de Scevole de Ste.-Marthe, a laissé des poésies. Son frère cultiva aussi les Muses,

AMBIORIX, cel. Gaulois, régnait avec Cativulcus sur les Eburons, peuples situés entre la Meuse et le Rhin, lorsque César comm. la conq. des Gaules, l'an 58 av. J. C. Les Rom. tâchèrent de s'attacher d'abord Ambiorix, en lui rendant des services importans; celui-ci feignit d'y être sensible, mais secrètement il soulevait les peuples contre ses bienfaiteurs ; il tendit des piéges à Sabinus et à Cotta, lieutenans de César, et les tailla en pièces toutes les fois que l'occasion s'en présenta; il voulut ensuite s'emparer du camp de Quintus Cicéron, frère de l'orateur; mais Cicéron résista. César vint à son secours et finit par réduire aux dernières extrémités Ambiorix et Cativulcus; celui-ci s'empoisonna, et Ambiorix, après avoir perdu ses états, s'enfuit avec quatre cavaliers on ignore comment il a terminé ses jours.

AMBLIMONT (Fuschemberg, comte d'), offic. gén. de la marine fr., passa au service de l'Espagne depuis la révol., commanda un vaisseau espag. de 112 canons, en 1796, et fut tué dans le combat où l'amiral Jervis, depuis lord St.-Vincent, battit la flotte espag. On a de lui un bon ouvr. sous le titre de Tactique navale, Paris 1788, in-40, fig.

AMBOISE (Georg. d'), ne en 1460, fut élu év. de Montauban à 14 ans, fut ensuite aumôn. de Louis XI, puis archev. de Narbonne et archev. de Rouen, enfin lieut. -gén. de Normandie. En

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moins d'un an, d'Amboise rétablit par sa prudence la tranquillité dans cette province. En 1498, Louis XII le fit son prem. ministre il se concilia d'abord l'amour du peuple par la suppression de la taxe extraord. qu'on avait coutume de lever à l'avènement du roi à la couronne. Le pape l'ayant nommé légat à Paris, il travailla à la réforme de plus. ordres religieux; il fut nommé card. et m. à Lyon en 1510.

AMBOISE (Aimery d'), gr.-maître de l'ordre de St.-Jean-de-Jérusalem en 1503, se fit un nom dans l'Europe par la victoire navale qu'il remportą, en 1510, sur le soudan d'Egypte ; il m.

en 1512.

AMBOISE (François d'), né à Paris en 1550, fut d'abord prof. au college de Navarre, puis maîtie des requêtes et conseill. d'état, m. à Rennes en 1620, après avoir donné la comédie plaisante int. les Neapolitaines, et quelq. autres pièces de poésies, ainsi qu'une édit. des Euvres d'Abailard.

AMBOISE (Adrien d'), né en 1551, 1616, a donné une pièce int. Holopherne, doct. en theol., év. de Treguier, m. en trag. sainte, 1586,

2

in-8°.

AMBOISE (Michel d'), né à Naples au 16 s. connu sous le nom de l'Esclave fortune, a laissé les Complaintes amoureuses, les Contre-Epitres d'Ovide, les Secrets d'amour, etc., etc.; il m. en 1547.

AMBROGI (Antoine-Marie), né à Florence en 1713, m. à Rome en 1788, remplit pendant 30 ans la chaire d'éloquence au coll. rom., et a pub. une Traduct. de Virgile en vers blancs, Rome, 1763, 3 vol. in-fol. ; des Trad. de quelq. tragéd. de Voltaire, et de quelq. éptires de Cicéron ; des trad. des deux poëmes du jés. Noceti, De iride et de aurora boreali; Musæum kircherianum, 1765, 2 vol. in-fol.,

etc.

AMBROISE (Saint), archev. de Milan, né vers l'an 340 à Rome. Alexis Probus, préfet du pretoire, lui donna le gouvernement de la Ligurie; élu ensuite év. de Milan par le peuple; Ambroise était catéchumène, il fut bapt., ordonné prêtre et sacré le 7 déc. 374. Il résista avec courage à l'impér. Justine, qui favorisait les Ariens. Il refusa l'entrée de l'église à Théodose jusqu'à ce qu'il eut fait pénitence publique pour avoir fait massacrer les habitans de Thessalonique. Il m, en 397. La meilleure édit. de ses œuvres est celle des Bénédict., 1685 et 1690, en 2 vol. in-fol. On lui attribuę

le Te Deum, connu longtems sous le nom d'Hymne d'Ambroise.

AMBROISE. né en 1378, à Portico, moine camaldule, gén. de son ordre en 1431, assista au conc. de Bâle, de Ferrare et de Florence, et dressa le décret d'union entre l'église gr. et l'église lat.; m. en 1439. On a de lui plus. Trad. de liv. grecs; une chron. du Mont-Cassin; des harang., des lettres, etc.

AMBROISE, de Lombez (le Père), pieux et sav. capuc., dont le nom de famille était La Peirie, né à Lombez en 1708, m. en 1778, près de Barèges, a comp.: Traité de la paix intérieure, Paris 1758, 2 vol. in-12, et Lettres spirituelles, 1766, in-12.

AMBROSINI (Barthél.), prof. en méd. et direct. du jardin botan. et du cabinet d'hist. natur. de Bologne, sa patrie, en 1620, a laissé des ouvr. sur la méd. et la botan. ; m. en 1657. Son frère Hyacinthe lui succéda et a aussi écrit sur la botan.

AMBROSIO (Thésée), sav. orientaliste, né à Pavie, m. en 1540, a laissé une Introd. aux langues chaldéenne, syriaque arménienne, Paris; Description du basson, instr. de mus.

AMÉDÉE V. dit le Grand, comte de Savoie en 1285, défendit en 1315 l'île de Rhodes contre les Turcs, fit 32 siéges, et fut toujours vainqueur. Il ajouta aux armes de Savoie la croix de St.-Jean-deJérusalem; m. en 1323.

AMÉDÉE VI, surnommé le Comte Verd, comte de Savoie en 1343, alla en Grèce secourir Jean Paléologue, et Parracha des mains du roi de Bulgarie. On le regarda comme l'arbitre de l'Italie et le défens. des papes. Il institua l'ordre du Lacs d'amour: m. en 1383.

AMÉDÉE VIII, comte de Savoie en 1391, fit ériger la Savoie en duché en 1416, et abandonna ses états et ses en-. fans pour se retirer dans un superbe pa-. lais qu'il fit bâtir près de Thonon, et auquel il donna le nom d'ermitage: tous ceux qui étaient admis dans ce séjour de plaisirs vivaient plutôt en honnêtes épicuriens qu'en ermites. Elu pape en 1439, par le conc. de Bâle, Amédée accepta la tiare, l'abdiqua en 1449, par esprit de paix, et la laissa à Nicolas V, son compétiteur; m. card. à Genève en 1451.

AMÉDÉE IX, né en 1435, duc de Savoie en 1465, joignit la valeur d'un héros à toutes les vertus. Ses bonnes actions lui ont mérité le titre de Bienheureux : m, en 1472.

AMÉDÉE, proche parent de l'emp. Conrad III, entra, après avoir été marié, dans l'abbaye de Bonnevaux, et s'y employa aux plus bas offices de la maison. Il fit bâtir plus. monastères, travaillant lui-même comme simple ouvrier; m. en 1140. Son fils, nommé aussi Amédée, après avoir passé quelq. années à la cour de l'emp., prit l'habit à Clairvaux, et m. év. de Lausanne.

AMÉDROZ (Jacob), lieut.-colonel du régim. de Castalla, né à Cham-deFonds, dans la principauté de Neufchâtel, où il mourut en 1812, servit avec honneur sous le règne de Louis XV, et principalement pendant la guerre de sept ans.

AMEILHON (Hubert-Pascal), né à Paris en 1730, membre de l'acad. des inscrip. et b.-lett., puis de l'institut, et administ. perpétuel de la biblioth. de l'Arsenal, consacra sa vie à porter le flambeau de la saine critique dans les ténèbres et les obscurités de l'hist. Il a puh. Hist. du commerce et de la navi gat. des Egyptiens sous le règne des Bas-Empire, dont il acheva le 22o vol. Ptolémées; la continuation de l'Hist. du et pub. ensuite les tom. 23 et 24; plus. mém. académ. des notices sur l'histoire et sur diverses parties des arts: m. à Paris en 1811.

S.

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AMELGARD, prêtre liégeois du 15€ écrivit l'Hist. des règnes de Charles VII et de Louis XI, inédite, et un livre de l'examen du procès de la pucelle d'Orléans.

AMÉLIE (Anne), princesse de Prusse, sœur de Frédéric II, née en 1723, m. en 1787, distinguée par ses taleus, son goût pour les arts, et surtout pour la musique; elle mit en musique, pour lutter contre le cél. Graun, la Mort du Messie, de Ramler.

AMÉLIER, de Toulouse (Guill. ), troubad. du 12° siè., a comp. 4 sirventes ou satires.

AMELIN (Jean d'), né à Sarlat au 16 s. connu par une Traduction de Tite-Live, Paris, 1559 et 1597.

AMELINE (Claude), orator., né en 1629, m. en 1706, a laissé un Traité de la volonté, in-12; un Traité de l'amour du souverain bien, in-12, etc.

AMELIUS, philos. platonic., fut disciple de Plotin, au 3 s.; il ne reste de ses ouvr. qu'un passage cité par Eu-, sèbe, Théodoret et St. Cyrille.

AMELOT DE LA HOUSSAYE (Abr.-Nic.), né à Orléans en 1634, m. à Paris en 1706, fut secrét, d'ambass. à

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