V. Le ministre entre en matière: exemples de l'ancienne Eglise, qu'il produit en fa- veur de la révolte: combien ils sont absurdes et hors de propos.
fait souverain : qu'il met la souveraineté dans | IV. Mauvaise foi de M. Basnage dans cette ré- l'anarchie. L. Doctrine des pactes et des relations de M. Jurieu, combien pleine d'absurdité: et pre- mièrement sur la sérvitude. LI. Que le ministre se contredit lui-même, lorsqu'il parle du droit de conquête comme d'une pure violence. LIL Autres absurdités sur la relation de père à enfant et de mari à femme: erreur gros- sière du ministre, qui confond les devoirs avec les pactes.
VI. Examen des exemples du ministre, et pre- mièrement de celui de l'empereur Anas-
VII. Examen du fait de Julien l'Apostat: té- moignage des historiens du temps, et pre- mièrement des païens, et de l'arien Phi- lostorge.
LIII. Applications aux droits des rois et des peuples: téméraire proposition de M. Ju-VIII. Témoignage des historiens ecclésiasti- rieu.
LIV. Erection des deux monarchies du peu- ple de Dieu, contraires aux prétentions du ministre nouvelles réflexions sur le chap. VIII. du premier livre des Rois; érection de la monarchie des Mèdes. LV. Réponse à une demande de M. Jurieu : pourquoi les peuples auroient fait les rois si puissants.
XI. Suite de la doctrine de saint Augustin, et qu'elle n'est autre chose qu'une fidèle in- terprétation de saint Paul.
LVII. Le ministre met le fondement de sa po- litique dans des suppositions chiméri-XIII. Examen particulier de l'exemple des
164 LX. Les flatteurs des peuples sont les flatteurs des tyrans, et établissent la tyrannie: exem- ple de nos jours. 165 LXI. L'Eglise anglicane convaincue par le mi- nistre Jurieu d'avoir changé les maximes de sa religion. LXII. Le cromwélisme rétabli par les maximes du ministre Jurieu et par les nouvelles maximes de l'Eglise anglicane. LXIII. Illusion du ministre sur la qualité de chef de l'Eglise anglicane. LXIV. Conclusion de ce discours : opposition des sentiments des prétendus réformés d'au- jourd'hui, avec ceux qu'ils témoignoient au commencement.
XIV. Variations de la réforme et de ses écri- vains sur les révoltes. XV. M. Basnage entraîné par le même esprit: on le prouve par les deux moyens de sa réponse qui se contredisent l'un l'autre. 190 XVI. Vaines défenses de ce ministre sur la conjuration d'Amboise: Castelnau qu'il cite le condamne. ib. XVII. Suite de la même matière: vaines dé- faites de M. Basnage et de la réforme. 193 XVIII. La conjuration expressément ap- prouvée par la réforme. Témoignage de Bèze, dissimulé par M. Basnage, comme toutes les autres choses où il n'a rien à ré- pondre.
XIX. Dernière défaite de la réforme: Calvin ib. mal justifié par M. Basnage. XX. Que Calvín a autorisé les guerres civiles et la rébellion, et que M. Basnage l'en dé- fend mal. 197 XXI. Protestation des ministres contre la paix d'Orléans: raison de M. Basnage pour la sou- tenir. 199 XXII. Trois raisons du ministre pour justifier les guerres de la réforme : la première, qui est tirée du prétendu massacre de Vassi, est insoutenable. ib. XXIII. La seconde raison, tirée des édits de pacification, n'est pas moins mauvaise. 201 XXIV. Troisième raison tirée des lettres se- crètes de Catherine de Médicis à Louis prince de Condé : Première réponse à ces lettres silence de M. Basnage. XXV. Le ministre impose à l'auteur des Variations, et ne répond rien à ses preu-
mes qu'elle avoit d'abord établies: M. Bas- nage se confond lui-même.
231 XLIX. Si l'auteur des Variations a eu tort d'attribuer à Luther les excès des anabap- tistes. M. Basnage prouve très-bien ce qu'on ne lui conteste pas, et dissimule le reste. 232 L. Si M. Basnage a raison de reprocher à l'auteur des Variations d'avoir dit qu'on ne croyoit pas Luther innocent des troubles de l'Allemagne, et en particulier de ceux des anabaptistes et des paysans revoltés. 233 LI. M. Basnage tâche en vain d'excuser Lu- ther dans le trouble des paysans révol- tés.
LII. Le ministre défend mal le livre de Luther de la Liberté chrétienne,
XXVI. Autre remarque sur les lettres de Ca- therine de Médicis: M. Basnage fait semblant de ne pas savoir l'état des choses. 203 XXVII. Suite des attentats de la réforme: où M. Basnage se tait. ib. XXVIII. Le ministre tâche d'excuser le synode national de Lyon : deux articles de ce synode: le dernier qui ne souffre pas la moindre ré- plique, est dissimulé par M. Basnage. 204 XXIX. Chicane de M. Basnage sur le premier article rapporté du synode national de Lyon : il est démenti par M. Jurieu. 206 XXX. Synodes des vaudois: vain triomphe de M. Basnage qui m'accuse d'avoir falsifié M. de Thou et La Popelinière, pendant que c'est lui-même qui les tronque. XXXI. Réflexion importante sur ces falsifica- tions du ministre. XXXII. Autres synodes et assemblées ecclésias- tiques dans la réforme pour autoriser la ré- volte. XXXIII. Bèze et les autres ministres inspirent la guerre et la révolte au parti. XXXIV. Lettre de la prétendue Eglise de Pa- ris à la reine Catherine. ib. XXXV. Pratique des assassinats dans la ré- forme autorisée par les ministres. XXXVI. M. Burnet critique en vain les Varia-LVI. Réflexions sur le mariage du landgrave: s'il permet à M. Basnage de mettre Luther et les autres réformateurs au rang des grands hommes.
tions son ignorance sur le droit françois est de nouveau démontrée. XXXVII. Suite de la conviction de M. Burnet, qui vient au secours de la réforme. 218 XXXVIII. M. Burnet falsifie le passage de M. de Thou dont il se prévaut contre Du Til-
LIII. Etrange discours de Luther, où tout ce qu'on vient de dire est confirmé. Autre addition aux Variations : l'esprit de sédition et de meurtre sous prétexte d'interpréter les prophéties.
LIV. Réflexions sur ces Variations de la ré- forme.
LV. On touche en passant les égarements de la réforme marqués par d'autres auteurs, et en particulier dans l'Avis aux réfugiés imprimé en Hollande en 1690.
LVII. Démonstration manifeste du crime des réformateurs en cette occasion. LVIII. Si M. Basnage a pu dire que cette faute 219 fut arrachée aux réformateurs. XXXIX. On marque à M. Burnet, qui se ré-LIX. Etrange corruption dans ces chefs des tracte sur la régence du roi de Navarre, réformateurs.
jusqu'où il devoit pousser ses rétracta- LX. Si M. Basñage a raison de comparer la tions. XL. La réforme a introduit dans l'Ecosse des assassinats et des rébellions que M. Bur- net colore aussi mal que celles de France. Addition notable à l'Histoire des Varia- tions.
LXI. Si M. Basnage a raison de dire que l'E- ib. glise prétend dispenser des lois de Dieu. 245 LXII. Réponse de Grégoire II. rapportée mal- ȧ-propos par le ministre.
ib. LXIII. De la prétendue bigamie de Valenti- nien I, et de la loi faite en faveur de cet abus. 247
LXIV. Erreur de M. Basnage, qui, sur une froide équivoque, objecte à toute l'Eglise et aux premiers siècles d'avoir approuvé l'u- LXV. Passage de Mélanchton, que l'auteur des sage des concubines. Variations est accusé par M. Basnage d'avoir falsifié.
ib. XLI. On revient à M. Basnage, et on con- vainc Luther et les protestants d'Allemagne d'avoir prêché la révolte. Thèses affreuses de Luther. XLII. Les guerres de la ligue de Smalcalde: l'électeur de Saxe et le landgrave mal justifiés par M. Basnage, et condamnés par eux- mêmes comme par toute l'Allemagne. 227 XLIII. Le livre des protestants de Magde- bourg. XLIV. La guerre commencée par les pro- testants et le landgrave, avec l'approbation de Luther silence de M. Basnage sur tout cet endroit. XLV. Les ligues contre l'empereur, que Mélanchton avoit détestées, comme contrai- res à l'Evangile, sont autorisées par Luther SUR L'IMMUTABILITÉ DE L'ÊTRE DIVIN ET SUR
XLVI. Falsification d'un passage de Mélanchton, SIXIÈME ET DERNIER AVERTISSEMENT CONTRE objectée témérairement par M. Basnage. 230 XLVII. C'est M. Basnage lui-même qui falsifie
Mélanchton dans cette même matière. 231 I. Exposition des emportements et des calom- XLVIII. La réforme a renoncé aux belles maxi-
ib. XI. Que le ministre, en s'expliquant en 1690 et dans son Tableau, met le comble à ses erreurs passage plein d'impiété et d'absur- dité. 267 XII. Etrange idée du ministre sur l'immuta- bilité de Dieu que la foi en est nouvelle dans l'Eglise, et que nous ne l'avons point par les Ecritures, mais par la seule philo- sophie. 268 XIII. Passages des trois premiers siècles sur la parfaite immutabilité de Dieu que le ministre ne connoit rien dans l'anti- quité.
XIV. Que les anciens ont vu dans l'Ecriture
la parfaite immutabilité de Dieu. 271
XV. Que l'immutabilité du Fils de Dieu paroît aussi dans l'Ecriture. ib. XVI. Que le ministre rejette sa propre Con- fession de foi, lorsqu'il ne veut pas recon- noftre l'immutabilité de Dieu dans l'Ecri- ture. 272 XVII. Que les passages qui prouvent l'immu- tabilité de Dieu, la prouvent parfaite : chicane du ministre. ib. XVIII. Si c'est faire Dieu immuable, que de ne le faire changer que dans les manières d'être que le ministre tombe dans les mêmes erreurs qu'il reprend dans les sociniens. ib. XIX. Vanteries du ministre, qui défie ses ad- versaires de gager contre lui. 274 XX. Que le Dieu des premiers siècles étoit,
selon le ministre, un Dieu qui s'étendoit el
se resserroit, et véritablement un corps, 274
XXI. Suite de cette matière. XXII. Que les erreurs que le ministre attribué aux Pères ne sont pas des conséquences qu'il tire de leur doctrine, mais leurs pro- 276 XXIII. Que les enveloppements et développe- pres propositions, selon lui-même. ments que le ministre attribue aux Peres, ne se trouvent point dans leurs écrits. ib.
XXIV. Que la foi de la Trinité a été infor-
me, selon le ministre, durant plus de trois
siècles entiers, et que ses propres excuses
achèvent de l'abîmer.
ib.
XXV. Que la Trinité est informe en elle-même,
selon le ministre, et ne s'est formée qu'avec
le temps.
qu'ordinairement la prière et l'adoration LXII. Que le ministre rejelte sa propre Con- s'adressent au Père. fession de foi, en accusant d'erreur le con- cile de Nicée.
XLIII. Pourquoi dans les choses divines on se sert de similitudes tirées des choses hu- ib. maines. XLIV. Comment il faut prendre les compa- raisons tirées des choses créées : deux excel- lentes comparaisons des saints Pères sur la génération da Fils de Dieu. 290 XLV. Qu'en se servant des comparaisons tirées des choses corporelles, les Pères ont toujours présupposé que Dieu étoit un pur es- prit. XLVI. Que les Pères ont su épurer toutes les expressions tirées des choses humaines, et établir l'égalité du Père et du Fils. 292 XLVII. Que le ministre prétend trouver l'iné- galité du Père et du Fils dans ces paroles du symbole de Nicée: Dieu de Dieu, lumière de lumière.
LXII. Que le ministre s'emporte sans aucunesi bornes.
LXIV. Qu'en l'état où le ministre représente la théologie des Pères, la foi de l'Eglise ne ib. pouvoit subsister. LXV. Qu'il y a de la mauvaise for à nous obli- ger a la discussion de ces passages 305 LXVI. Vraie méthode de la dispute, où l'on ne doit jamais s'obliger à prouver les vérités dont on est d'accord. 306 LXVII. Que cette méthode de supposer dans les disputes les choses dont on convient, est 307 celle de l'apôtre.
LXVIII. Passage de saint Hippolyte, évêque et martyr, objecté par le ministre; mais qui sert de dénouement à tous les autres qu'il produit.
XLVIII. Combien le ministre abuse de Ter-LXIX. Passage d'Athénagore embrouillé et fal- tullien, et combien son raisonnement est tiré par les cheveux.
LXX. Suite du passage d'Athénagore, qui en fait tout le dénouement, et que le ministre supprime.
LXXI. Dessein d'Athénagore dans ce passage, qui fait un nouveau dénouement de la doc- : trine des Peres. LXXII. Comment le Fils de Dieu est créé selon quelques Pères: autre dénouement de leur doctrine.
ib. LXXIII. Témérité du ministre, qui accuse les anciens Pères de sortir de la simplicité de l'Ecriture: quel a été le platonisme de ces saints docteurs.
XLIX. Le ministre veut trouver dans le con- cile de Nicée tout le contraire de ce que les Pères qui y ont assisté y ont compris; pas- sages de saint Athanase, de saint Hilaire, 295 d'Eusèbe de Césarée. L. Que la comparaison du soleil et du rayon vient originairement de saint Paul qui a ex- pressément établi l'égalité. 296 LI. Anathématisme du concile de Nicée, où le ministre prétend trouver deux nativités dans le Verbe. 297 LII. Comment saint Athanase et saint Hilaire 314 ont entendu l'anathématisme du concile de LXXIV. Mauvaise foi du ministre, qui attribue ib. Nicée, dont le ministre abuse. sa double nativité à des auteurs d'où il n'a pu LIII. Pourquoi on s'attache ici à réfuter des tirer aucun passage: saint Justin, saint Iré- absurdités qui ne mériteroient que du mé-née, saint Hippolyte. pris. 298 LIV. Que le ministre fait dire au concile de Nicée que le Fils de Dieu est muable, et que le concile dit formellement tout le con- traire. 299 LV. Que saint Athanase dit aussi très-formelle- ment que le Fils de Dieu est immuable comme
ib. son père. LVI. Suite du raisonnement de saint Athanase, et combien il est ruineux aux prétentions du ministre.
LVII. Que le Fils de Dieu comme Dieu est in- capable d'être exalté, selon saint Athanase, tout au contraire du ministre, qui le fait croftre en perfection: LVIII. Saint Alexandre d'Alexandrie, autre Père du concile de Nicée, raisonne sur les mêmes fondements que saint Athanase. ib. LIX. Que le concile de Nicée a suivi saint Jean, et n'a reconnu en Jésus-Christ que deux naissances suivant ses deux natures. 302 LX. Prophétie de Michée, qui s'accorde avec saint Jean: que le Fils de Dieu seroit im- parfait, s'il naissoit deux fois comme Dieu. ib. LXI. Que la doctrine des deux naissances est formellement rejetée par saint Alexandre d'Alexandrie. 303
LXXV. Mauvaise foi du ministre sur le sujet ib. de saint Cyprien.
LXXVI. Mauvaise foi du ministre sur le sujet des autres Pères. LXXVII. Injustice du ministre, qui veut qu'on lui montre dans les premiers siècles la réfu- tation expresse d'une chimère qui n'y fut ja-,
mais. ib. LXXVIII. Autre faux raisonnement du ministre 317 sur Tertullien et saint Cyprien. LXXIX. Avec quelle mauvaise foi le ministre a rangé parmi les errants saint Clément d'A- ib. lexandrie: passage de ce saint prêtre. LXXX. Mauvaise foi du ministre sur le sujet de Bullus, protestant anglois, qu'on lui avoit objecte dans le premier Avertisse-
auteurs qui accusent les Pères d'arianiser, en ce qu'il met cette doctrine au-dessus de toute censure; ce que ni catholiques ni pro- 335 testants n'avoient osé faire avant lui.
ib. Que le ministre ne peut se défendre d'approu- ver la tolérance universelle.
LXXXIV. Que toute la suite du discours des Pères conduisoit naturellement l'esprit au ib. sens figuré et métaphorique. LXXXV. Démonstration manifeste que tout ici se devoit entendre par similitude. LXXXVI. S'il est possible que Tertullien et les autres Pères aient pensé les extravagances que le ministre leur impute. LXXXVII. Que l'explication qu'on a donnée à Tertullien sert à plus forte raison pour les autres Pères. 324 LXXXVIII. Aveu du ministre, qu'on ne peut entendre Tertullien et les autres Pères sans avoir recours au sens figuré. ib. LXXXIX. Que toutes les locutions des Pères déterminoient l'esprit au sens figuré. ib. XC. Principe du ministre, qui ne veut pas qu'on prenne les Pères pour des insensés; qu'avec sa double génération il les fait plus insensés que ceux qui les font ariens.
CVI. Trois réponses du ministre pour montrer que la doctrine, qui étoit tolérable dans les Pères, ne l'est plus à présent.
337 CVII. Que le ministre se contredit, lorsqu'il avance que cette matière est maintenant plus éclaircie que durant les premiers siècles. ib. CVIII. Qu'en tolérant les erreurs qu'il attri- buoit aux trois premiers siècles en l'an 1689, le ministre est contraint de tolérer une partie très-essentielle de l'arianisme et du socinia- nisme.
XCI. Que l'erreur que le ministre attribue aux Pères est la folie la plus manifeste qu'on pût jamais imaginer, et que le socinianisme CIX. Que le ministre, en se corrigeant dans ou l'arianisine ne sont rien en compa- ses lettres de 1690, laisse les erreurs qu'il raison. attribue aux trois premiers siècles également ib. intolérables.
CIV. Que le ministre se distingue de tous les V. L'expérience découvre de plus en plus ce
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