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IX Un Traité sur les devoirs d'un visir. X Un Poëme sur le régime politique. XI Un Recueil de poésies, etc., etc.

3 novembre 1807. Angelica mena toujours une vie régulière, et on l'estima autant pour ses talens que pour ses mœurs et la douceur de son caractère.

meure. Sa maison était fréquentée de ce qu'il y avait de plus distingué dans la ville; aucun étranger de marque n'y serait passé sans assister aux soKATONA (Etienne), chanoine ciétés du cardinal de Berinis et à et historien allemand, né vers 1720, celles d'Angelica Kauffmann (on et mort vers 1798, a laissé en latin l'appela toujours de son nom de une Histoire critique des rois de fille). Les ouvrages que cette dame Hongrie de la maison d'Autriche, peintre a laissés, sont innombrables Pest, 42 volumes in-8, dont le der- et répandus dans toute l'Europe; nier parut en 1801. Il existe une la-elle peignait également l'histoire et le cune entre le 32o et le 41° volume,portrait, mais elle excellait dans ce la censure de Vienne ayant refusé dernier genre. La grâce, la chaleur d'approuver quatre volumes qui con- et un coloris parfait, sont les quatiennent le règne de Léopold II. lités principales qui distinguent ses KAUFFMANN (Angelica), cé-ouvrages. Elle mourut à Rome le lèbre dame peintre, naquit à Coire, dans le pays des Grisons, en 1743. Elle prit les premières leçons de son père, et se perfectionna à Rome, d'où elle passa à Londres, et eut l'honneur de faire le portrait de George III et de toute la famille royale. C'est dans cette ville que son propre fut sensiblement blessé : ayant refusé de s'unir à un peintre anglais qui avait recherché sa main, celui-ci en tira une indigne vengeance; il fit habiller somptueusement un jeune homme d'une figure agréable, mais pris dans la dernière classe du peuple. Après l'avoir stylé à jouer le role de baronnet, il le fit introduire chez Angelica, qui, dupe de ses protestations, tomba dans le piége, lui donna son cœur et l'épousa. Le peintre rebuté se hata bientôt de dévoiler sa fourberie; la jeune artiste en tomba malade de chagrin; mais ayant fait ensuite ses réclamations, le peintre fut puni, et elle obtint un acte de séparation, KEATE (George), écrivain anmoyennant une pension qu'elle fit à giais, naquit à Townbridge, au comté son mari, dont les vices accéléré-de Wilt, en 1729, a laissé : I Rome rent bientôt la mort. Devenue veuve, ancienne et moderne, Londres elle se maria à un artiste vénitien, 1750, 2 vol. in-8. Il Relation des nommé Zucchi, se rendit avec lui à îles Pelew, ibid., 1766, 2 vol. in-8, Rome où elle fixa désormais sa de- compilée d'après les Mémoires du III. SUPPL.

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KAYOUMARATS, premier roi de Perse. Il établit cet empire vers l'an 890 avant J.-C., malgré la résistance que lui opposèrent les Arabes et les Tartares, peuples sauvages, voisins et habitans de ces contrées. Il choisit l'Alzerbaijan pour sa résidence, et on lui attribue la fondation d'Isthakhar ou Persépolis. On dit que Kayoumarats, chef d'un peuple qu'il avait civilisé, était ce roi d'Elam dont parle l'Ecriture sainte. II fonda la dynastie de Pychdadyens. Cependant M. Langlès et autres savans croient que celle des Abadyens, qui régnait sur la Perse et sur l'Inde, est la première, et que les Pychdâdyens ne s'établirent que par le résultat d'une scission de pouvoir avec celle-ci.

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capitaine Wilson, traduites en français, Paris, 2 vol. in-8. Keate a écrit d'autres ouvrages, et il mourut en

1797.

de Parme, don Ferdinand. Il est auteur des ouvrages suivans: I Traduction de différens morceaux sur

l'histoire naturelle et civile des pays du nord, Paris, 1763, 2.vol.

KENNEDY (Jacques), illustre écossais, archevêque de Saint-An-in-12. II Voyage en Sibérie, tradré, issu de race royale par sa mère, duit de l'allemand ? par Gmelin, Marguerite, fille de Robert III, roi ibid., 1767, 2 vol. in-12. III Red'Écosse, était né en 1404. Son cherches sur les principes génépère était sir William Kennedy qui raux de la tactique, ibid., 1769, avait épousé cette princesse. Jacques in-12. IV Histoire naturelle des Kennedy renonça à tous les avan-glacières de Suisse, trad. de l'alletages de sa naissance pour embrasser mand de Grouner, 1770, in-4. V l'état ecclésiastique; il fut d'abord Mémoires de l'academie royale de abbé d'Aberbroth-Wic. Appelé à la Stockholm, concernant l'histoire régence pendant la minorité de Jac-naturelle, l'anatomie, la chimie, ques II, et à la place de chancelier l'économie, les arts, traduction, d'Ecosse, il montra dans ces postes tome 1, in-4. VI Essai sur les éminens autant de vertu que de ca- moyens de rendre les facultés de pacité; il aimait les sciences et pro-l'homme plus utiles à son bonheur, tégeait les savans. Ayant été nommé traduit de l'anglais de J. Gregory, archevêque de Saint-André, il édi- 1776, in-12. VII Histoire de la fia son diocèse par sa piété, et l'en-guerre entre la Russie et la Turrichit d'établissemens utiles à la re-quie, et particulièrement de la camligion et aux lettres. Il fonda à Saint-pagne de 1753, avec des notes, etc., André même le collége de Sainte-du prince de Gallitzin, Pétersbourg Marie, et le dota libéralement. Cet( Amsterdam), 1777-1779-1780, illustre prélat mourut en 1472.

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avec des cartes et des plans, etc. KENNEDY (Jean), théologien Le chevalier Kéralio avait épousé made l'église anglicane, fut recteur de demoiselle Marie-Françoise Abeille, Bradley au comté de Derby, dans le qui a traduit de l'anglais les Fables siècle dernier. On a de lui: I une de Gay, suivies du poëme de l'EChronologie de l'Ecriture sainte, ventail, Paris, 1753, in-12; et le 1751, in 8. On l'accuse de n'être Succès d'un fat, roman ibid point toujours exacte. II Un Exa-1762. Mademoiselle de Kéralio,

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men des antiquités du R. M. Jack-sa fille, est auteur d'une Histoire son, 1753. III Doctrine de la d'Élisabeth, 5 vol. in - 8, et d'aucommensurabilité des mouvemens tres ouvrages, etc.

diurne et annuel.

KERGÜELEN TREMAREC KERALIO (Louis-Félix Guille-(Yves-Joseph de ), brave marin ment de), chevalier de Saint-Louis, français, naquit à Quimper en Bremajor d'infanterie, ancien profes-tagne, en 1736. Il se distingua dans seur à l'École militaire, membre de la guerre de 1778 contre les Anglais, l'académie des belles-lettres, de celle fit deux voyages dans les mers des des sciences de Stockholm, etc., na- terres australes et des Indes, dont quit à Rennes le 17 septembre 1731. le résultat fut la découverte d'une Il avait été vers 1758, et avec Con-île de deux cents lieues, à laquelle dillac, un des instituteurs de l'infant le capitaine Cook donna le nom de

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Kerguelen. Kerguelen entra au ser-nées des 5 et 6 octobre 1789, celle vice de la république française; mais du 18 août 1791, etc., et la plus fuil fut compris dans les réformes de neste de toutes, celle du io aout 1796. H réclama, et on le nomma 1792. Tant de terribles événemens adjoint au ministère de la marine, désillèrent ses yeux, et il vit enfin et puis commandant d'une division dans la révolution un tissu de tous de l'armée uavale de l'Océan. Un gou-les crimes. L'emprisonnement du vernement anarchique est toujours roi acheva de l'éclairer sur l'affreuse soupçonneux et souvent envers ceux-carrière qu'il avait jusqu'alors suivie. là même qui lui sont le plus dévoués. Il frémit des dangers qui menaçaient On arrêta Kerguelen à Brest, au Louis XVI au commencement de moment où il allait s'embarquer, et 1793. La veille du jugement de ce moon l'amena à Paris. Il mourut en narque, il avait été élu député à la 1797, peu de mois après avoir ob- convention. Il présagea l'horrible tenu sa liberté. On a de lui: I Re- vote qu'on allait exiger de lui dans lation d'un voyage dans la mer du cette mémorable circonstance, où Nord, aux côtes d'Islande, dudes hommes pervers, ayant signalé Groenland, de Ferro, de Schett-pour leur victime le meilleur des land, des Orcades et de Norwége, rois, exigeaient cet odieux sacrifice fait en 1767 et 1768, Paris, 1770. pour mettre le comble à tous leurs Il Relation de deux voyages dans forfaits. Kersaint écrivit au président les mers australes et les Indes de la convention la lettre suivante, faits en 1771 et 1775, pour la vé-où, en blâmant sa conduite passée, il rification d'une nouvelle route à disait entre autres choses: « Si uo la Chine, Paris, 1781, in-8. III»enchaînement d'erreurs m'a ré – Histoire des événemens des guerres »duit à être le collègue des panémaritimes, des causes de la des-»gyristes et des promoteurs des truction de la marine française, >> massacres de septembre, et de tous et des moyens d'y remédier; pré- » les excès qu'on a commis dans le cédée de la Relation des combats » cours de la révolution, je veux au et des événemens de la guerre ma- » moins tâcher de défendre ma méritime de 1778, entre la France » moire du reproche d'avoir été leur et l'Angleterre, Paris, 1796, complice; et il ne me reste plus in-8. » qu'un moment : demain il ne seKERSAINT (Armand - Gui- »rait plus temps; ainsi, monsieur, Simon), capitaine de vaisseau,» acceptez ma démission; je ne fais naquit à Paris en 1743. Après avoir »plus partie du corps que vous préservi son roi avec honneur, il em- »sidez. » Cette lettre répandit le brassa la révolution, et put réparer tumulte parmi tous les membres de ses fautes par un repentir sincère et l'assemblée. On dénonça Kersaint un noble dévouement. Nommé à la comme traître et ennemi de la répremière législature de 1789, il publique. Mandé à la barre, il se partagea les opinions des républi- défendit avec fermeté. Soit que son cains les plus déterminés, et se ran- discours fit quelque impression, suit 'gea du parti des girondins. S'il ne que les factieux portassent alors leur proposa pas des mesures violentes, attention sur une affaire plus grave, il n'osa pas les combattre, ou il les la mort de Louis XVI, Kersaint appuya. Kersaint parcourut les jour-eut le temps de s'absenter de Paris,

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et de se cacher dans une obscure | prairial an 5 ( 1795), un des déretraite. On s'en ressouvint après | fenseurs de la convention contre les que le grand crime fut consommé. sections de Paris, qui avaient pris On mit à ses trousses des agens qui, les armes pour dissoudre cette asétant parvenus à découvrir son asile, semblée. Promu au grade de génél'arrêtèrent et le conduisirent à Paris. ral de division, il passa en Italie, Condamné par le tribunal révolu- sous les ordres de Buonaparte, et se tionnaire, il fut traîné à l'échafaud, battit avec valeur dans les plaines de et périt le 5 décembre 1793. Castiglione et de Mantoue. Hoche

KILMAINE (Charles Jennings), voyez ce nom) ayant formé le général français, naquit à Dublin en projet d'une expédition d'Irlande, il 1754. Il vint jeune en France, ou quitta l'Italie, et vint joindre ce géi embrassa l'état militaire, suivit néral; cette expédition échoua. NomBiron et la Fayette en Amérique mé général en chef de l'armée desen 1776, et se distingua dans cette tinée à faire une descente en Anguerre, d'où les Français appor- gleterre, ce projet gigantesque tèrent chez eux ces idées, dites libé n'ayant pas eu lieu, il obtint en rales, pour lesquelles ils avaient 1798, et successivement, un comcombattu, et qui devaient dans la mandement dans l'intérieur, en Holsuite causer tous leurs malheurs. lande et en Suisse. Masséna l'ayant Kilmaine était capitaine au régiment remplacé, il revint à Paris, ou il de Lauzun, hussards, au commen- mourut le 15 décembre 1799. On cement de la révolution; le désir de ne refuse pas à Kilmaine quelques parvenir lui en fit adopter les prin talens militaires; mais c'est surtout cipes. Son avancement, comme celui à son courage qu'il dut son avancede tous ceux qu'il imitait fut très-ment: c'était à cette époque le mérapide, et en 1791 il était général rite principal dans un chef d'armée, de brigade. Il servit en cette qualité et la république avait besoin de dédans les armées des Ardennes et du fenseurs qui n'eussent d'autre crainte Nord, et se fit remarquer à la ba- que celle d'encourir son improbataille de Jemmapes, livrée par Du- tion. mouriez aux armées alliées de Prusse KING (Jean-Glen), théologien et d'Autriche, le 6 novembre 1792. anglican, né au comté de Norfolk Kilmaine passa ensuite à la Vendee, fit ses études au collège de Caius où il servit sous le général Hoche, dans l'université de Cambridge, et et fut envoyé ensuite à l'armée du y prit le degré de docteur. Il était haNord. Il se distingua à la bataille du bile numismate et savant dans les anCamp-de-César; mais impliqué dans tiquités. L'impératrice de Russie lui les dénonciations portées contre plu- confia la garde de son cabinet de mésieurs autres généraux qui, suivant dailles. Il a laissé plusieurs ouvrages le système républicain, devaient importans, parmi lesquels on disvaincre où mourir, il fut destitué, tingue, I les Rites et Cérémonies et detenu dans les prisons de l'abbaye de l'église grecque, contenant une pendant dix-huit mois. Les événe-exposition de sa doctrine, mens du 9 thermidor (27 juillet culte et sa discipline. II Des Obser1794), qui entraînèrent la chute de vations sur le climat de la Russie Robespierre et des terroristes, lui et des autres contrées du Nord, ayant rendu la liberté, il fut, en avec une vue des montagnes voi

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sines de Pétersbourg. III Obser- Iment, par le docteur Doddridge vations sur le vase Barberini. 11 avec la vie de l'auteur, 1792. On mourut en 1787. a en outre de lui divers autres ou

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KIPPIS ( André), théologien vrages, et des sermons. L'université anglais, naquit en 1727 à Nottin-d'Edimbourg lui fit offrir le grade gham. Il fit ses études à Northamp-de docteur, comme un hommage ton, sous le docteur Doddridge, rendu à son rare savoir. Il était de célèbre théologien dissident. Il de- la société royale de Londres, et de vint en 1746 ministre de Boston celle des antiquaires. C'était un écriau comté de Lincoln, et passa àvain recommandable par la pureté et Dorking au comté de Sussex, en la correction du style, et non moins 1750. Il était en 1753 pasteur d'une laborieux qu'intelligent; mais du congrégation à Westminster. Il s'occôté des principes religieux, il était cupait en même temps d'objets de unitaire déclaré, et latitudinaire au littérature, et travaillait au Monthly dernier point. Auteur ou éditeur de Rewiew. Il entreprit en 1761 un divers ouvrages très-répandus, il y ouvrage périodique, intitulé: Bi- semait ses sentimens. On dit qu'il bliothèque (Library). Cette spécu- croyait à la révélation; il serait diflation ne lui ayant point réussi, il ficile de dire en quoi : il n'admettait prit une place de professeur dans ni la Trinité, ni l'éternité des peines, une académie destinée à l'éducation ni plusieurs autres dogmes essentiels de jeunes ecclésiastiques dissidens. du christianisme. Il n'a pas médioOn a de lui: I Défense des mi-crement contribué à la liberté d'opinistres protestans dissidens, rela nions qui a prévalu dans l'église tivement à leur dernière adresse anglicane, et qui plus que jamais au parlement, 1763; ouvrage qui fait d'affreux ravages dans les églises donna occasion à une discussion protestantes. Kippis mourut à Westamiable entre Kippis et le docteur minster en 1795. Tucker. II Une nouvelle édition de KIRKLAND (Thomas), célè la Bibliothèque britannique, 1777, bre médecin, naquit en Ecosse en dans laquelle il fit preuve de son 1721, et est auteur des ouvrages érudition. Cinq volumes de cet ou-suivans: I Recherches sur la parvrage furrent publiés pendant sa vie, tie médicale de la chirurgie, 2 vol. et il avait, avant de mourir, préparé in-8. II Observations relatives aux la plus grande partie du sixième. remarques de Pott sur les fracIII Vie du capitaine Cook, 1788,tures, 1770. III Traité sur les fièI vol. in-4, et 2 vol. in-8. IV Vie vres des femmes en couche. IV du docteur Lardner, laquelle se Pensées sur l'amputation. V Comtrouve à la tête de ses œuvres, dont mentaire sur les affections apoKippis donna l'édit. en 11 vol.in-8, plectiques et de paralysie. On 1788. V Hist. des connaissances, verra, par ces ouvrages, que Kiret des progrès des sciences et du kland s'occupait aussi de chirurgie; gout dans la Grande-Bretagne, il obtint, en effet, dans cet art la pour le New Annual Register. VI réputation qu'il avait acquise comme Editions nouvelles des six discours médecin. Il était de la société royale de John Pringle, avec la vie de l'au-d'Edimbourg, de celle de médecine tear, 1782, in-8. VII Leçons et de Londres, et d'autres savantes explications du nouveau Testa-académies. Il mourut en 1798, à

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