Immagini della pagina
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

336

356

Douglas Hyde. Contes irlandais: La vieille de Bêara et le grand
Donnchadh Mac Mânais....

388

E. Létournel. Etude sur le patois de Pipriac et des environs (suite) Francès. Chansons bretonnes: Le Carnaval de Poullan; la Couturière.... 384 E. Dupont. La condition des paysans dans la sénéchaussée de Rennes et leurs vœux à la veille de la Révolution (suite)...... Comptes rendus. Le Secret de Molière, par L. Tiercelin. Le Corsaire, par E. Boulay-Paty et H. Lucas. Etude sur la traite des Noirs avant 1790, par E Augeard. Jean-Joseph-Louis Graslin (1727-1790), par J. Desmars. Répertoire méthodique de l'histoire moderne et contemporaine de la France pour l'année 1899, par G. Brière et P. Carron. Biographie d'un prêtre de Corseul pendant la Révolution, M. Pierre-Louis Le Sage, par l'abbé P.-J. Rozé..

[blocks in formation]

431

[blocks in formation]

Bibliothèque bretonne-armoricaine. moderne, par Victor Henry (suite)..

RENNES

PLIHON et HERVÉ, libraires

5, rue Motte-Fablet, 5

PARIS

H. WELTER, libraire-éditeur

4, rue Bernard-Palissy, 4

Adresser tout ce qui concerne la rédaction, ainsi que les réclamations, à M. G. DOTTIN,

professeur-adjoint à

l'Université,

10,

rue du Thabor, Rennes.

AVIS

Le Recueil publié par la Faculté des lettres, Annales de

Bretagne, est entré dans sa seizième année, à partir du mois de novembre 1900.

Les Annales de Bretagne ont publié pendant les années 1886-1898 environ deux cents mémoires se rapportant : 1o A l'histoire et à la géographie de la Bretagne ;

2o A la langue et au folklore des peuples celtiques, en particulier des Bretons armoricains;

3o A l'étude des parlers romans de la Haute-Bretagne.

De ces articles un grand nombre ont l'étendue d'un livre; plusieurs ont été tirés à part.

Outre les articles de fonds, les Annales de Bretagne publient des comptes-rendus des ouvrages intéressant la Bretagne et une bibliographie des articles de revues relatifs à la Bretagne. Aux Annales de Bretagne sont annexées :

1o La Chronique de la Faculté des lettres de Rennes contenant la bibliographie classique et des sujets de devoirs ;

2o La Bibliothèque bretonne-armoricaine, collection d'ouvrages relatifs à la Bretagne, dont deux volumes, le Dictionnaire breton-français du dialecte de Vannes, de PIERRE DE CHALONS, réédité par J. Loth, et la Très Ancienne Coutume de Bretagne, publiée par M. PLANIOL, ont déjà paru.

A chaque fascicule des Annales de Bretagne sont joints la Chronique de la Faculté et une ou plusieurs feuilles d'un volume de la Bibliothèque bretonne-armoricaine.

Les numéros, au nombre de quatre par an, paraissent le 10 novembre, le 10 janvier, le 10 avril et le 10 juillet.

Le prix d'abonnement est de 10 fr. pour la France; 12 fr. 50 pour l'Etranger. A cette somme s'ajoute une surtaxe de 0 fr. 50 pour frais de recouvrement, quand le recouvrement est opéré par la poste.

Les demandes d'abonnement doivent être adressées au Secrétariat de la Faculté des lettres, ou à MM. Plihon et Hervé, libraires à Rennes, ou à M. Welter, libraire à Paris.

Pour le montant des abonnements, le meilleur mode de payement est l'envoi d'un mandat postal de 10 fr. à l'adresse de M. le Secrétaire de la Faculté des lettres.

La collection des quinze premières années est en vente au prix de 90 fr.

S'adresser au Secrétariat de la Faculté des lettres.

M. ARTHUR DE LA BORDERIE

La mort de M. de la Borderie a provoqué, en Bretagne, d'unanimes regrets. Tout le monde a été d'accord pour rendre justice aux éminentes qualités d'esprit et de cœur qui le distinguaient personne, au XIXe siècle, n'a mieux aimé la Bretagne et n'a plus contribué à la faire connaître pour la mieux faire aimer. Sa vie tout entière, depuis le collège, a été consacrée à l'étude et à la glorification de sa province natale. Histoire, littérature, art, il a tout vu, tout étudié. Les monuments épars sur notre sol ne l'ont pas moins occupé que les documents historiques; beaucoup doivent leur conservation à son zèle éclairé.

La Faculté a plus d'une raison de s'associer à ce deuil en quelque sorte national. M. de la Borderie a été un collaborateur des plus précieux pour nos Annales, auxquelles il n'a cessé de porter le plus vif intérêt. De plus, il était en quelque sorte des nôtres par son cours libre d'histoire de Bretagne. Il avait voulu en entrant parmi nous montrer qu'il comprenait l'importance du rôle que notre Université régionale était appelée à jouer et provoquer par son exemple un actif mouvement de sympathie pour elle en Bretagne. Il avait même fait, à Saint-Malo, une conférence pour grouper les amis de l'Université, et il n'y a pas

de doute qu'il n'eût constitué une société puissamment ramifiée dans tous les départements bretons, si des circonstances imprévues n'étaient venues paralyser son dévouement. En acceptant un cours à l'Université, M. de la Borderie nous faisait un réel sacrifice il n'était pas, en effet, suspect d'une grande sympathie pour l'enseignement de l'Etat. Il en fut récompensé par un surcroit de popularité notre grand amphithéâtre était trop étroit pour le public qui venait l'applaudir. Il doit de plus à cette bonne action d'avoir enfin publié (incomplètement, hélas!) cette histoire générale de la Bretagne qu'il méditait depuis de longues années et dont il ne pouvait se résoudre à coordonner les matériaux depuis si longtemps réunis. Ce sont, en effet, ses cours rédigés au fur et à mesure des besoins de son enseignement, qui ont formé le noyau, le corps de son histoire et qui lui ont donné sa forme et son caractère c'est une histoire causée, racontée par un savant Breton à un sympathique auditoire de compatriotes.

J. L.

NOTES DE PHONÉTIQUE DIALECTALE

1o Le groupe c'hw.

Dans la région du département du Finistère située à l'ouest de Quimper et au sud de Douarnenez le groupe c'hw est devenu f(1). Ainsi on dit : fec'h ou fe « six », fenna « sarcler », fero « amer », fis « odeur », feur « février », fesi « suer », fezek « seize », fi« vous », fil « hanneton », fitelet « siffler », alfe « clef », melfet « escargot ». C'est sans doute de cette région que sont venus les mots fival « remuer » et fibu (var. fubu) « moucheron » attestés dans la langue commune au lieu de "c'hwival (gall. chwyfio) et à côté de la forme régulière c'hwibu (2) qui existe également.

La plupart de ces mots ont une parenté indo-européenne et remontent à une forme sw-. Mais il s'en faut de beaucoup que tous les mots dont la forme préceltique commençait par swcommencent aujourd'hui par ƒ dans la région en question. Ainsi on y dit c'hoanen, c'hoen « puce, puces », c'hoan « désir », c'hoar « sœur », c'hoari « jouer », c'hoars « rire », c'hoa « encore ». C'est que le groupe c'hw (issu de sw), de même que le groupe gw (issu de w), a évolué de deux façons différentes, comme le fait remarquer M. Loth, suivant la

(1) Le fait a déjà été signalé brièvement par M. Loth (Revue celt., XVIII, 236) qui semble le limiter au cas de l'initiale; on voit par les exemples ci-dessus qu'il est également intérieur.

(2) Si toutefois il faut partir d'un groupe sw- primitif. M. Henry (Lexique Etym. s. v.) enregistre une conjecture de M. Thomas d'après laquelle le mot serait un emprunt à l'anglo-saxon; il est curieux alors qu'on n'en trouve aucune trace en gallois. Ne peut-on pas plus simplement rattacher le mot à la racire de c'hwes « souffle », c'hwibana « siffler » etc., à cause du bourdonnement de l'insecte; cf. le gallois chwibanu « siffler », chwibio « vibrer, triller ».

« IndietroContinua »