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capuchon » et tu diras que tu ne le donneras pas. Et elle te dira: Si tu ne le donnes pas de bon gré, tu le donneras de mauvais gré. » Dis-lui que tu ne le donneras ni de bon gré ni de mauvais gré [si elle ne promet pas de t'épouser]. Elle dira alors que tu ne l'auras pas si tu ne la reconnais pas de nouveau. Elles s'éloigneront alors de toi à la nage et elles se changeront en treize anguilles. Elle sera une chétive petite queue à la surface; elle ne peut être à la fin, car elle a de l'honneur, et elle te parlera. Tu la reconnaîtras à ce signe et dis que tu prendras toujours celle qui te parlera. Elle te dira alors : « La malheureuse histoire! Celui que son père a envoyé au Deachmhaidh hier au soir, a aujourd'hui une promesse de mariage de la fille du roi du Monde oriental. »

[Le fils du roi dit au vieillard qu'il ferait tout comme il lui avait dit. Il partit au matin pour le lac et il lui arriva exactement tout ce que lui avait dit le vieillard.

Quand il eut gagné la femme] les douze jeunes filles partirent pour la maison. Elle tira une baguette magique; elle en frappa deux touffes de jacobée jaune et elle en fit deux chevaux de selle.

Ils allèrent alors jusqu'à ce qu'arrivât la nuit, et elle était à la maison d'un oncle à elle à la tombée de la nuit. Elle dit au fils du roi d'Irlande de demander à l'oncle la clé de la chambre aux trésors, qu'il la trouverait à l'intérieur de cette chambre. L'oncle ne savait pas du tout qu'elle fût là, mais il croyait que c'était pour demander sa propre fille que le fils du roi d'Irlande était venu le trouver.

Il obtint la clé de l'oncle; il entra et il la trouva dans la chambre sous la forme d'une belle femme. Ils causèrent jusqu'au moment du souper. Elle lui demanda de poser sa tête sur son

h-uchd. Rinne sé sin, agus chuir sí biorán suain ann a cheann go maidin. Nuair tharraing si amach an biorán ar maidin, dhúisigh sé, agus dubhairt sí leis go raibh fathach mór le marbhadh aige ar son inghine a h-oncail.

Ghabh sé amach chum na coille [ag iarraidh an fhathaigh]. « Fud, fad, féasóg! » ar san fathach, « mothaighim boladh an Éireannaigh bhréagaigh bhradaigh. >

« Når ba soirmid (?) bidh ná digh ort, a fhathaigh bhrỏich! » << Cad é [is] fearr leat-sa caraigheacht ar leacachaibh dearga no gabhail de sgeannaibh glasa i mbárr easnacha a-chéile?»

<< Is fearr liom-sa caraigheacht ar leacachaibh dearga, 'n áit a mbéidh mo chosa míne uaisle i n-uachtar, agus do spága míostuamacha ag dul i n-íochtar. »

Rug an dias gaisgidheach ar a chéile, agus dá dtéidhfidhe ag amharc ar ghaisge ar bith nå ar chruadh-chómhrac, is orra rachá d'amharc. Dhéanfadh siad cruadhán de 'n bhogán agus bogán den chruadhan, agus tharróngadh siad toibreacha fíor-uisge tre lár na gcloch glas. [Bhí siad ag troid mar sin] gur chuimhnigh mac righ Eireann nach raibh fear a chaointe nå a shínte aige. Leis sin thug sé fásgadh do'n fhathach do chuir go dti na glúna é, agus an dara fåsgadh go dti an básta, agus an tríomhadh fásgadh go meall a bhrághaid go doimhin.

<< Fód glas os do chionn a fhathaigh! >

<< Is fior sin; seóide mac-righ agus tighearna bhéarfas mé dhuit, acht spóráil m'anam dam. »

« Do sheóide i láthair a bhodaigh!» « Bhéarfaidh mé cloidheamh solais a bhfuil faobhar an ghearrtha agus faobhar an bhearrtha [air agus] treas faobhar, teine 'na chúl, agus ceól ann a mhaide. »

<< Cia [chaoi] bhféachaidh mé mianach do chloidhimh? »

<< Sin thall sean-smotản maide [atá ann sin] le bliadhain agus seacht gcéad bliadhan. >

sein. Il le fit et elle lui mit une épingle de sommeil dans la tête jusqu'au matin. Quand elle eut retiré l'épingle il s'éveilla et elle lui dit qu'il avait un grand géant à tuer à cause de la fille de son oncle.

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Il sortit dans le bois [pour chercher le géant] : « Foud, fad, fêsôg,» dit le géant, « je sens l'odeur d'un coquin d'Irlandais

menteur. >>

-«Puisses-tu n'avoir rien à manger ou à boire, sale géant! >> - «Que préfères-tu, lutter sur des dalles rougies par le feu, ou nous plonger l'un à l'autre des couteaux gris dans le haut des côtes? >

- «Je préfère lutter sur des dalles rougies là où mes pieds lisses et gentils seront en haut et où tes grosses pattes mal bâties iront en bas. »

Les deux guerriers s'attaquèrent et si l'on était venu voir de la bravoure et un rude combat c'est eux que tu irais voir. Ils faisaient du dur avec du mou et du mou avec du dur; et ils faisaient jaillir des puits d'eau vive à travers les pierres grises. Ils combattirent ainsi jusqu'à ce que le fils du roi d'Irlande se rappela qu'il n'avait personne pour le pleurer [s'il mourait] ni pour l'étendre [sur une table pour le veiller]. Là-dessus, il fit subir au géant une étreinte qui l'enfonça [en terre] jusqu'aux genoux et une seconde qui l'enfonça jusqu'à la taille et la troisième jusqu'à la pomme d'Adam profondément.

- « Une motte verte au-dessus de ta tête, géant! »

C'est vrai; les trésors de fils de roi et de seigneur, je te les donnerai, mais épargne ma vie. »

- «Tes trésors sur-le-champ, coquin! »

- « Je te donnerai le glaive de lumière qui a un tranchant pour couper et un tranchant pour raser, et un troisième tranchant de feu au revers et de musique dans le manche. » -Comment essaierai-je la trempe de ton épée ?>

« Voici là-bas un vieux bloc de bois [qui est là] depuis sept cent un ans. »

« Ni fheicim aon smota 'san gcoill is mó chuir gráin orm 'ná do shean-cheann féin. » Bhuail sé i gcómhgar a chinn a bhinn agus a mhuinéill é. Bhain sé an ceann dé, gan meisge gan mearbhal. Chaith sé naoi n-iomaire agus naoi n-eitrighe uaidh é.

<< Is fior sin,» ar san ceann, « dá dtéidhinn suas ar an gcolainn arís, a raibh i n-Éirinn ni bhain feadh siad anuas mé! »

<< Is dona an ghaisgidheacht do rinne tú nuair bhí tú shuas!

Tháinig sé abhaile [agus ceann an fhathaigh ann a láimh] agus dubhairt an t-oncal go raibh trian d'á inghin gnóthaighthe aige. « Ní buidheach díot-sa tá mé, a bhodaigh, » ar sé.

Ghabh sé asteach ann sin go dti a chailín mná féin, agus chuir sí biorán suain ann a cheann arís go d' éirigh an lá. Bhi dólás mór air nuair nach raibh cead cainte aige léithe go maidin. [Nuair dhúisigh sé ar maidin dubhairt sí leis] «< tá fathach eile le marbhadh agad, sin d' obair andiú ar son inghine m' oncail arís. >>

Chuaidh sé chum na coille, agus tháinig an fear mór roimhe. « Fud, fad, féasóg! mothaighim boladh an Éireannaigh bhradaigh bhréagaigh ar fud m' fhỏidin dúthaigh! >>

«Ní Éireannach bradach ná bréagach mé, acht fear le ceart agus le cóir do bhaint asad-sa. »

<< Cia fearr leat, caraigheacht ar leacachaibh dearga na gabhail de sgeannaibh glasa i mbárr easnacha a-chéile? >>

<< Is fearr liom-sa caraigheacht ar leacachaibh dearga, 'n åit a mbéidh mo chosa míne uaisle i n-uachtar, agus do spága míostuamacha ag dul i n-íochtar. >>

Bhí siad ag troid ann sin gur chuimhnigh mac righ Éireann nach raibh fear a chaointe ná a shinte aige. Leis sin thug sé fásgadh do'n fhathach go dti na glúna, agus an dara fåsgadh go di an básta, agus an tríomhadh fásgadh go dti meall a bhrághaid 'san talamh.

« Fód glas os do chionn a fhathaigh!

— « Je ne vois pas de bloc dans le bois qui me fasse plus horreur que ta vieille tête. » Il le frappa à la jointure de la tête et du cou. Il lui coupa la tête sans erreur ni hasard. Il la jeta à neuf billons et neuf sillons loin de lui.

« C'est vrai, » dit la tête, « si je revenais sur mon corps, tout ce qu'il y a en Irlande ne me ferait pas sauter. »

<< Il est misérable, l'exploit que tu as fait pendant que tu y étais ! »

Il alla à la maison [avec la tête du géant à la main] et l'oncle lui dit qu'il avait gagné le tiers de sa fille.

- « Je ne t'en suis pas reconnaissant, grossier personnage. »> Il entra alors et se rendit chez la jeune fille et elle lui mit de nouveau l'épingle de sommeil dans la tête jusqu'au lever du jour. Il avait un grand chagrin parce qu'il n'avait pas permission de lui parler jusqu'au matin. [Quand il s'éveilla au matin, elle lui dit] : « Tu as un autre géant à tuer, voilà ta tâche aujourd'hui encore pour la fille de mon oncle. >>

Il alla au bois et l'homme grand vint devant lui : « Foud, fad, fêsôg, je sens l'odeur d'un coquin d'Irlandais menteur d'un bout à l'autre de ma prairie. »

« Je ne suis pas un Irlandais coquin ni menteur, mais un homme à tirer de toi le droit et le juste. »

«Que préfères-tu, lutter sur des dalles rougies par le feu ou nous plonger l'un à l'autre des couteaux gris dans le haut des côtes? >

« Je préfère lutter sur des dalles rougies, là où mes pieds lisses et gentils seront en haut et où tes grosses pattes mal bâties iront en bas. >>

Ils combattirent alors jusqu'à ce que le fils du roi d'Irlande se rappela qu'il n'avait pas d'homme à le pleurer ou à l'étendre. Là-dessus, il fit subir au géant une étreinte qui l'enfonça jusqu'aux genoux et une seconde jusqu'à la taille et la troisième étreinte jusqu'à la pomme d'Adam en terre.

- « Une motte verte au-dessus de ta tête, géant! >>

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