Poésies

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Garnier Frères, 1842 - 201 pagine
 

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Pagina 13 - Et secouant ses blanches ailes, L'ange à ces mots a pris l'essor Vers les demeures éternelles . . . Pauvre mère ! ton fils est mort ! REBOITL.
Pagina 12 - L'ANGE ET L'ENFANT Un ange au radieux visage, Penché sur le bord d'un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l'onde d'un ruisseau. Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il, oh! viens avec moi : Viens, nous serons heureux ensemble; La terre est indigne de toi. Là, jamais entière allégresse : L'âme y souffre de ses plaisirs, Les cris de joie ont leur tristesse Et les voluptés leurs soupirs. La crainte est de toutes les fêtes; Jamais un jour calme et serein Du choc ténébreux des...
Pagina 144 - Le despotisme tyrannique des souverains est un attentat sur les droits de la fraternité humaine : c'est renverser la grande et sage loi de la nature, dont ils ne doivent être que les conservateurs.
Pagina xvii - C'est dans cette chambre bien simple, vous le voyez, que j'ai passé les plus douces heures que j'ai vécu: celles du travail et de la rêverie. En effet, cette chambre était d'une simplicité presque monastique: des rideaux .blancs au lit et à la croisée, quelques chaises de paille, un bureau de noyer, formaient tout l'ameublement; quant à la bibliothèque, elle se composait de deux volumes: la Bible et Corneille.
Pagina 7 - Mon nom, qu'a prononcé ton généreux délire, Dans la tombe avec moi ne peut être emporté; Car toute chose obscure, en passant par ta lyre Se revêt d'immortalité. S'il est vrai que ma muse...
Pagina 25 - Là, mon oncle, ayant demandé de l'eau et bu deux fois, se coucha sur un drap qu'il fit étendre. Ensuite des flammes, qui parurent plus grandes, et une odeur de soufre qui annonçait leur approche, mirent tout le monde en fuite. Il se lève, appuyé sur deux valets, et dans le moment tombe mort. Je m'imagine qu'une fumée trop épaisse le suffoqua d'autant plus aisément qu'il avait la poitrine faible et souvent la respiration embarrassée.
Pagina 143 - Otez aux hommes l'opinion d'un Dieu vengeur et rémunérateur, Sylla et Marius se baignent alors avec délices dans le sang de leurs concitoyens; Auguste, Antoine et Lépide, surpassent les fureurs de Sylla ; Néron ordonne de sang-froid le meurtre de sa mère. Il est certain que la doctrine d'un Dieu vengeur était éteinte...
Pagina 144 - L'amour du peuple, le bien public, l'intérêt général de la société est donc la loi immuable et universelle des souverains. Cette loi est antécédente à tout contrat : elle est fondée sur la nature même ; elle est la source et la règle sûre de toutes les autres lois.
Pagina 27 - Alors les bâtiments furent ébranlés avec de si fortes secousses, qu'il n'y eut plus de sûreté à demeurer dans un lieu à la vérité découvert, mais fort étroit. Nous prenons le parti de quitter la ville : le peuple épouvanté nous suit en foule, nous presse, nous pousse ; et ce qui dans la frayeur tient lieu de prudence , chacun ne croit rien de plus sûr que ce qu'il voit faire aux autres. Après que nous fûmes sortis de la ville, nous nous arrêtons; et là, nouveaux prodiges, nouvelles...
Pagina 28 - Il parut une lueur qui nous annonçait, non le retour du jour, mais l'approche du feu qui nous menaçait : il s'arrêta pourtant loin de nous. L'obscurité revient, et la pluie de cendres recommence, et plus forte, et plus épaisse.

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