Revue de Marseille et de Provence

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1875
 

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Brani popolari

Pagina 431 - L'archevêque tressaillit visiblement; une pâleur qui vint jusqu'à mes yeux couvrit son visage, il releva la tête et jeta sur moi un regard étonné. Je compris que la bataille était gagnée dans son esprit ; elle l'était aussi dans l'auditoire.
Pagina 431 - Je montai en chaire, non sans émotion, mais avec fermeté , et je commençai mon discours, l'œil fixé sur l'archevêque , qui était pour moi , après Dieu , mais avant le public, le premier personnage de cette scène. Il...
Pagina 433 - Non, quand je ne croirais pas, quand jamais un rayon de la grâce divine n'eût illuminé mon entendement , je baiserais encore avec respect les pieds de cet homme qui, dans une chair fragile et dans une âme accessible à toutes les tentations, a maintenu si sacrée la dignité de mon espèce, et fait prévaloir pendant dixhuit cents ans l'esprit sur la force. J'élèverais un temple au gardien incorruptible d'une persuasion de mes semblables, et quand je voudrais me...
Pagina 486 - ... et d'où je contemple dans son histoire d'hier et dans son règne d'aujourd'hui le naufrage des âmes. Moi, comme vous, fils de la liberté et fils de la passion, un pied sur cet abîme qui a été le mien et qui peut le redevenir tout à l'heure si la grâce divine m'abandonnait, je me sens étourdi et tremblant, mon regard se trouble, et ma main cherche à terre le caillou dont saint Jérôme frappait sa poitrine lorsque ce grand homme, au fond des déserts...
Pagina 576 - Jean II, duc de Montmorency, voyant que la guerre allait se rallumer entre Louis XI et le duc de Bourgogne, fit sommer à son de trompe ses deux fils, Jean de Nivelle et Louis de...
Pagina 426 - J'ai trouvé la foi dans mon âme, plus comme un souvenir que comme un don nouveau, comme une conséquence de principes antérieurement acquis que comme une création nouvelle de ma pensée ». Là ne devait pas s'arrêter le miracle.
Pagina 431 - La jeunesse libérale et la jeunesse absolutiste, les amis et les ennemis, et cette foule curieuse qu'une grande capitale tient toujours prête pour tout ce qui est nouveau , s'étaient rendus à flots pressés dans la vieille basilique. Je montai en chaire, non sans émotion, mais avec fermeté , et je commençai mon discours, l'œil...
Pagina 489 - ... ne subissant aucune distinction de naissance, élisant ses magistrats à tous les degrés de la hiérarchie civile et politique , libre comme l'Indien, civilisé comme l'homme d'Europe, religieux sans donner à aucun culte ni l'exclusion ni la prépondérance, et présentant enfin au monde étonné le drame vivant de la liberté la plus absolue dans l'égalité la plus entière. M. de Tocqueville avait bien entendu dans sa patrie ces deux mots : liberté, égalité ; il avait même vu des révolutions...
Pagina 160 - ... ce qui provient des brouillards et d'un mauvais air. Depuis quinze jours, même un mois, il n'ya point de maison dans Paris où il n'y ait eu des malades; on saigne et l'on boit beaucoup, d'autant que cela est ordinairement accompagné de fièvre. On en guérit généralement après quelques jours, et les gens âgés sont plus exposés que les autres. On fait prendre beaucoup de lavements. Le Parlement de Dijon et un autre ont vaqué par le nombre des malades.
Pagina 248 - Du corps du grand Rantzau tu n'as qu'une des parts : L'autre moitié resta dans les plaines de Mars. Il dispersa partout ses membres et sa gloire. Tout abattu qu'il fût il demeura vainqueur : Son sang fut en cent lieux le prix de la victoire, Et Mars ne lui laissa rien d'entier que le cœur.

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