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trum quadret, in præfectis, an in contubernalibus fuerit, modo fuerit in eo bello.

De Varrone loquebamur : lupus in fabula. Venit enim ad me, et quidem id temporis, ut retinendus esset. Sed ego ita egi, ut non scinderem penulam. Memini enim tuum : et multi erant, nosque imparati. Quid refert? paullo post C. Capito cum T. Carrinate. Horum ego vix attigi penulam; tamen remanserunt, ceciditque belle. Sed casu sermo a Capitone de urbe augenda. A ponteMulvio Tiberim duci secundum montes Vaticanos; campum Martium coædificari; illum autem campum Vaticanum fieri quasi Martium campum. Quid ais? inquam.. At ego ad tabulam, ut, si recte possim, Scapulanos hortos. Cave facias, inquit. Nam ista lex perferetur. Vult enim Cæsar. Audire me facile passus sum. Fieri autem, moleste fero. Sed tu quid ais? quamquam quid quæro? nosti diligentiam Capitonis in rebus novis perquirendis. Non concedit Camillo.

Facies me igitur certiorem de idibus. Ista enim me res adducebat. Eo adjunxeram ceteras; quas consequi tamen biduo, aut triduo post facile potero. Te tamen in via confici minime volo. Quin etiam Dionysio ignosco.

savoir par Antiochus. Examinez aussi quelle année il a été ou l'un ou l'autre. Si l'année ne se rapporte pas, n'aurait-il pas pu être ou préfet de Mummius, ou de sa suite, pourvu qu'il ait servi pendant la guerre d'Achaïe. Dans le moment que nous parlions de Varron, il est arrivé comme le loup de la fable. Il vint si tard, qu'il aurait fallu le retenir. Mais je m'y suis pris de manière que je n'ai pas déchiré sa robe pour l'arrêter; je me suis souvenu de la manière dont vous vous y prenez : il avait avec lui plusieurs personnes, et je n'étais pas préparé à les recevoir, ce n'est pas un grand mal. Un peu après, C. Capiton arriva avec T. Carrinas; je touchai à peine leur robe, et néanmoins ils demeurèrent. Cela est venu fort à propos. Capiton parla par occasion du projet d'agrandir l'enceinte de Rome. Il dit que depuis le pont Mulvius, on doit détourner le Tibre, et le faire passer au pied du mont Vatican ; qu'on doit renfermer le Champde-Mars dans l'enceinte de Rome, et que le champ du Vatican tiendra lieu du Champ-de-Mars. Comment, lui dis-je? et moi, je pense à acheter les jardins de Scapula; cette acquisition ne serait donc pas sûre? « Donnez-vous bien de garde de la faire, me dit-il; la loi passera certainement: César le veut. » Je n'ai pas été fâché d'en être averti, mais je serais très-fâché que cela s'exécutât. Qu'en croyez-vous ? J'ai tort après tout d'en douter. Vous savez que personne n'est plus curieux que Capiton, et mieux informé de toutes les nouvelles; il le dispute même à Camillus.

:

Mandez-moi où en est cette affaire que nous devons conclure le 15 c'est pour cela que je vais à Rome. J'ai aussi quelques autres affaires, mais je pourrai les faire aussi bien deux ou trois jours plus tard. Je ne veux point

De Bruto quod scribis, feci ut ei liberum esset, quod ad me attineret. Scripsi enim ad eum heri, idibus maii ejus opera mihi nihil opus esse.

EPISTOLA DXCIV.

(ad Att., XIII, 6.)

Scrib. in Tusculano, a. d. non. quint., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

De aquæductu probe fecisti. Columnarium, vide, ne nullum debeamus. Quamquam mihi videor audisse a Camillo, commutatam esse legem. Pisoni, quid est, quod honestius respondere possimus, quam solitudinem Catonis? nec coheredibus solum Herennianis, sed etiam, ut scis (tu enim mecum egisti), de puero Lucullo : quam pecuniam tutor (nam hoc quoque ad rem pertinet) in Achaia sumserat. Sed agit liberaliter, quoniam negat se quidquam facturum contra nostram voluntatem. Coram igitur, ut scribis, constituemus, quemadmodum rem explicemus. Quod reliquos coheredes convenisti, plane bene fecisti.

Quod epistolam meam ad Brutum poscis, non habeo ejus exemplum, sed tamen salvum est, et ait Tiro, te habere oportere : et, ut recordor, una cum illius objur

que vous vous fatiguiez pour me venir voir; j'excuse aussi Dionysius. Pour Brutus, dont vous me parlez, je lui ai laissé une entière liberté par rapport à ce qui me regarde, et je lui ai écrit hier que je n'aurai point besoin de lui le 15 mai.

LETTRE DXCIV.

Tusculum, 6 juillet 708.

CICERON A ATTICUS.

J'APPROUVE ce que vous avez fait pour cet aquéduc. Faites-moi avoir des colonnes, au risque de payer la taxe, quoiqu'il me semble que j'ai entendu dire à Camille, qu'on avait fait quelque changement à la loi somptuaire. Que pouvons-nous objecter de plus raisonnable à Pison, que l'isolement du jeune Caton? Et cela n'intéresse pas seulement les cohéritiers d'Herennius, mais, comme vous le savez vous-même car vous vous êtes mêlé avec moi dans cette affaire), cela regarde encore le jeune Lucullus. Son tuteur a emprunté cet argent en Achaïe, ce qui n'est pas une circonstance indifférente. Mais Pison promet fort honnêtement de ne faire que ce que nous voudrons: ainsi, comme vous me le dites, nous verrons, lorsque nous serons ensemble, comment on pourra régler cette affaire vous avez fort bien fait de voir les autres cohéritiers.

Vous me demandez la lettre que j'ai écrite à Brutus; je n'en ai point de copie, mais il s'en trouvera : Tiron dit que vous devez en avoir une. En effet, je me sou

gatoria tibi meam quoque, quam ad eum rescripseram, misi. Judiciali molestia ut caream, videbis. Tuditanum istum, proavum Hortensii, plane non noram; et filium, qui tum non potuerat esse legatus, fuisse putaram. Mummium fuisse ad Corinthum, pro certo habeo. Sæpe enim hic Spurius, qui nuper est mortuus, epistolas mihi pronuntiabat versiculis facetis, ad familiares missas a Corintho. Sed non dubito, quin fratri fuerit legatus, non in decem. Atque hoc etiam accepi, non solitos majores nostros legare in decem, qui essent imperatorum necessarii, ut nos ignari pulcherrimorum institutorum, aut negligentes potius, M. Lucullum et L. Murenam et ceteros conjunctissimos ad L. Lucullum misimus. Illudque evλoy wratov, illum fratri in primis ejus legatis fuisse. Operam tuam multam! qui et hæc cures, et mea expedias, et sis in tuis multo minus diligens, quam in

meis.

EPISTOLA DXCV.

(ad Att., XIII, 4.)

Scrib. in Tusculano, a. d. vırı id. quint., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

HABEO munus a te elaboratum decem legatorum : et

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