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egressi non sumus; ita magnos et assiduos imbres habebamus. Illam ἀκαδημικὴν σύνταξιν totam ad Varronem traduximus. Primo fuit Catuli, Luculli, Hortensii. Deinde, quia Tapà tò mρénov videbatur, quod erat hoπαρὰ πρέπον minibus nota non illorum quidem άzaidɛvoía, sed in iis rebus atpiția, simul ac veni ad villam, eosdem illos sermones ad Catonem Brutumque transtuli. Ecce tuæ litteræ de Varrone. Nemini visa est aptior 'ATICXELα ratio. Sed tamen velim scribas ad me, primum placeatne tibi aliquid ad illum; deinde, si placebit, hocne potissimum. Quid Servilia? jamne venit? Brutus ecquid agit, ecquando? De Cæsare quid auditur? Ego ad nonas, quemadmodum dixi. Tu cum Pisone, si quid poteris.

EPISTOLA DCVII.
(ad Att., XIII, 14.)

Scrib. in Arpinati, a. d. vı kal. sext., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

BRINNII libertus, coheres noster, scripsit ad me, velle, si mihi placeret, coheredes, se et Sabinum Albium ad me venire. Id ego plane nolo. Hereditas tanti non est. Et tamen obire auctionis diem facile poterunt (est enim III id.) si me in Tusculano postridie nonas mane convenerint. Quodsi laxius volent proferre diem, poterunt

soulagement mais nous avons eu des pluies continuelles, qui ne m'ont pas permis de mettre le pied dehors. J'ai pris Varron pour interlocuteur dans tous mes Livres académiques. D'abord j'avais choisi Catulus, Lucullus et Hortensius: depuis, comme je trouvais que cela était contre la vraisemblance, parce qu'il était de notoriété publique que, quoiqu'ils n'ignorassent pas absolument ces matières, ils n'y étaient point assez versés, dès que je fus à la campagne, je mis ces dialogues sous le nom de Caton et de Brutus. Là dessus je reçus la lettre où vous parliez de Varron; je trouvai que personne ne convenait mieux pour soutenir les sentimens d'Antiochus. Je vous prie, néanmoins, de me marquer si vous jugez à propos que j'adresse quelque ouvrage à Varron, et ensuite si vous me conseillez de lui adresser celui-ci. Servilia est-elle arrivée ? Où en est le mariage de Brutus, et quand se fera-t-il? Que dit-on de l'arrivée de César? Je demeurerai ici jusqu'au 5, comme je vous l'ai dit. Tâchez de conclure avec Pison.

LETTRE DCVII.

Arpinum, 27 juillet 708.

CICERON A ATTICUS.

L'AFFRANCHI de Brinnius, qui a part à la succession aussi bien que moi, m'a écrit qu'il voulait me venir trouver avec Sabinus, autre cohéritier. Je ne veux point absolument qu'ils y viennent; cette succession n'est pas de si grande importance. Ils pouvaient toujours faire publier la vente pour le 11, pourvu qu'ils viennent à Tus

vel biduum, vel triduum, vel ut videbitur. Nihil enim interest. Quare, nisi jam profecti sunt, retinebis homines. De Bruto, si quid erit; de Cæsare, si quid scies; si quid erit præterea, scribes. Illud etiam atque etiam consideres velim, placeatne tibi mitti ad Varronem quod scripsimus. Etsi etiam ad te aliquid pertinet. Nam scito, te ei dialogo adjunctum esse tertium. Opinor igitur consideremus: etsi nomina jam facta sunt. Sed vel induci, vel mutari possunt.

EPISTOLA DCVIII.

(ad Att., XIII, 15.)

Scrib. in Arpinati, a. d. vı kal. sext., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

QUID agit, obsecro te, Attica nostra? nam triduo abs te nullas acceperam : nec mirum; nemo enim venerat, nec fortasse causa fuerat. Itaque ipse quod scriberem non habebam. Quo autem die has Valerio dabam, exspectabam aliquem meorum : qui si venisset, et a te quid attulisset, videbam non defuturum quod scriberem.

culum le 6. Ils peuvent même reculer cette vente de deux ou trois jours, ou de plus s'ils le jugent convenable, car cela est indifférent. Ainsi, s'ils ne sont point encore partis, vous les retiendrez. Mandez-moi ce que vous savez du mariage de Brutus et de l'arrivée de César, et tout ce qu'il y aura de nouveau. Je vous prie d'examiner avec attention si vous jugez à propos que j'envoie à Varron l'ouvrage que j'ai achevé. Cela vous regarde même en particulier, car vous êtes le troisième interlocuteur. Vos noms sont déjà placés, mais on peut les effacer et en mettre d'autres.

LETTRE DCVIII.

Arpinum, 27 juillet 708.

CICERON A ATTICUS.

DITES-MOI, je vous prie, comment se porte votre chère fille; il y a trois jours que je n'ai eu de vos lettres. Je n'en suis pas surpris, car vous n'avez point eu d'occasion pour m'écrire; vous n'avez peut-être rien à me mander, ct de mon côté je n'ai rien à vous apprendre. Je me sers de l'occasion de Valerius pour vous écrire ce mot : j'attends aujourd'hui un de mes gens; s'il arrive et qu'il m'apporte une de vos lettres, cela me fournira de quoi vous écrire.

EPISTOLA DCIX.

(ad Att., XIII, 17.)

Scrib. in Arpinati, v kal. sext., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

QUINTO kalend. exspectabam Roma aliquid; non quo imperassem. Igitur aliquid tuis. Nunc eadem illa, quid Brutus cogitet? aut, si aliquid egit, ecquid a Cæsare? Sed quid ista, quæ minus curo? Attica nostra quid agat, scire cupio. Etsi tuæ litteræ (sed jam nimis veteres sunt) recte sperare jubent. Tamen exspecto recens aliquid.

EPISTOLA DCX.

(ad Att., XIII, 18.)

Scrib. in Arpinati, a. d. iv kal. sext., A. V. C. 708.

CICERO ATTICO SAL.

VIDES, propinquitas quid habeat. Nos vero conficiamus hortos. Colloqui videbamur, in Tusculano quum essem; tanta erat crebritas litterarum. Sed id quidem jam erit. Ego interea admonitu tuo perfeci sane argutulos libros ad Varronem: sed tamen exspecto, quid ad ea, quæ scripsi ad te : primum, quî intellexeris eum desiderare a me, quum ipse homo zoλvy papíratos nun

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