Répertoire du Théâtre français ...: composé des tragédies, comédies et drames des auteuers du second ordre, Volume 40

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J. Didot ainé, 1824
 

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Pagina 104 - Fi donc ! parle-t-on dn visage Quand il s'agit de cœur, d'esprit et de raison ? La fleur de la beauté n'est qu'une illusion Qui cache les vertus en déguisant le vice. Le sage attend toujours que le charme finisse Quand il veut s'attacher à la réalité. Son cœur alors se rend à la solidité Du vrai mérite. Ainsi la saison où vous êtes, THÉATRE I.
Pagina 239 - Les hommes mieux que nous savent taire un secret. Le sort a condamné nos vertus au silence : C'est au fond de nos cœurs qu'est notre récompense. Vous recherchez la gloire, et nous vous la laissons, Sans regret... vous brillez ; et nous , nous jouissons. D'un œil moins prévenu considérez les femmes : A travers leurs défauts pénétrez dans leurs âmes. C'est là qu'est leur beauté ; là brillent des attraits Dont le solide éclat ne s'efface jamais...
Pagina 26 - ... maniéré des Lettres à Emilie sur la mythologie, et qui fit représenter en pleine révolution le Conciliateur et les Femmes, Il ya peu d'intérêt dans ces deux pièces, où on remarque cependant des scènes bien faites et des vers d'un tour agréable. Les fadeurs y abondent. On lit dans la première : Des fleurs du sentiment et des fleurs du génie, Heureux qui peut semer le chemin de la vie...
Pagina 308 - J'ai tendu des filets; j'y suis prise moi-même. En me moquant d'un fou, je perds l'amant que j'aime L'amour me punit trop ; et je sens aujourd'hui Que le cœur perd toujours en jouant avec lui. FIN DE LA JEUNE HÔTESSE.
Pagina 239 - Et la grandeur s'élève où rampe la souplesse. Plus nous vous chérissons , plus vous nous tourmentez , Et c'est par ces tourments que vous nous enchantez. Si d'un défaut sur vous on s'apprête à médire , Deux vertus à l'instant désarment la satire. En vain on vous démasque, en vain on vous connoît; II faut vous adorer en dépit qu'on en ait.
Pagina 203 - ... peut-être; Mais je sais que chez vous la sensibilité Souvent passe de l'une à l'autre extrémité. Le besoin de sentir en secret vous excite ; La curiosité l'aiguillonne et l'irrite ; Et votre cœur saisit avec avidité Tout ce qui peut s'offrir à son activité.
Pagina 6 - Mondor, chéri de son village ; Vif, mais bon ; s'occupant beaucoup du jardinage, Dont il fait son plaisir. C'est pour les bonnes gens Que le ciel a créé les plaisirs innocents.
Pagina 159 - DE SAINT-CLAIR. , Ma fille , la tristesse De moment en moment flétrit votre jeunesse ; Vous ne vous prêtez plus à nos amusements ; Vous ne souriez plus à mes embrassements , Vous laissez en naissant mourir votre génie. Tous ces talents qui font le charme de la vie , Et que vous cultiviez avec tant de douceur , Vous les abandonnez.
Pagina 145 - Mais je sais que chez vous la sensibilité Souvent passe de l'une à l'autre extrémité. Le besoin de sentir en secret vous excite ; La curiosité l'aiguillonne et l'irrite ; Et votre cœur saisit avec avidité Tout ce qui peut s'offrir à son activité. Le plaisir, la terreur , la pitié , les alarmes, Ouvrent également la source de vos larmes. Tout ce qui vous émeut est pour vous un plaisir ; Vous aimez mieux souffrir que de ne rien sentir. Tel est votre penchant! dirigez-le, mesdames; D'amour...
Pagina 318 - Si je suis près de vous, c'est tout ce que je veux; Je sais ce que je dois à votre époux que j'aime ; Mais si vous me fuyez.... je m'adresse à lui-même; Peut-être à me souffrir il forcera vos yeux : Alors, pour son bonheur, je contraindrai mon ame A cacher les dehors d'une brûlante flamme : C'est tout ce que de moi vous pouvez exiger.

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