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PAUL II (Pierre-Barbo), Vénitien, neveu du pape Eugène IV, qui le fit cardinal en 1440, monta sur la chaire de St. Pierre après Pie II, le août 1464, et m. le 26 juillet 1471. Ce pape excommunia Podiebrack, roi de Bohême. Cet anathême fut suivi d'une croisade, qu'il fit prêcher contre ce prince, et qui ne produisit aucun effet. Il fut plus heureux avec les seigneurs d'Italie, divisés entre eux, qu'il parvint à réunir. C'est lui qui réduisit le jubilé à 25 ans, par une bulle du 19 avril 1470. Il n'aimait pas les gens de lettres, et même les persécuta. On lui reproche aussi sa mollesse et son faste. On a de lui des Lettres et des Ordonnances. Le card. Quirini a donné sa Vie, Rome, 1740, in-4°.

PAUL III (Alexandre Farnèse ), év. d'Ostie et doyen du sacré collége, placé sur la chaire de St. Pierre après Clément VII, le 13 octobre 1534, naquit à Carin en Toscane en 1468. Le commencement de son pontificat fut marqué par l'indication d'un concile général à Mantoue, qu'il transféra ensuite à Trente, où la première session se tint le 13 décembre 1545. Il fit avec l'empereur et les Vénitiens une ligue contre les Turcs, qui échoua. Il établit l'inquisition, approuva la société des jésuites, condamna l'interim de Charles-Quint, et se conduisit avec beaucoup de rigueur envers Henri VIII, roi d'Angleterre; il m. en 1549. Il ne reste de lui que quelques Lettres sur des sujets de littérature. Il avait composé des Remarques sur plusieurs Epîtres de Cicéron.

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main, monta sur le trône pontifical le 16 mai 1605, après Léon XI, eut de grandes discussions avec le sénat de Venise au sujet de la juridiction séculière et de la juridiction ecclésiastique. Le pape eut recours à Henri IV. Ses ambassadeurs à Rome et à Venise entamèren la négociation, et le card. de Joyeuse la termina en 1607. Paul V s'appliqua ensuite à embellir Rome, Cette ville lui doit ses plus belles fontaines. Il acheva le frontispice de Saint-Pierre et le magnifique palais de Monte-Cavallo. Il m. en 1621, à 69 ans.

PAUL (le chevalier), d'abord matelot, servit sur un vaisseau de la religion, devint capitaine d'un brigantin et ensuite d'un vaisseau. Appelé en France par Richelieu, il se signala au combat de Guttrai en 1638. Louis XIV le nomma successivement chef d'escadre, lieut.-gén. et vice-amiral des mers du Levant. Paul m. à Toulon en 1667.

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PAUL Ier (Pétrowitz), né en 1754, de Catherine II Alexiewna, et de Pierre III, empereur de Russie, épousa en premières noces Wilhelmine, fille du landgrave de Hesse-d'Armstadt. Elle m. deux ans après cette union, en 1776. Paul Ier prit pour seconde épouse la princesse de Wirtemberg, nièce du roi de Prusse. Il n'était encore que grand-duc de Russie lorsqu'en 1780 il parcourut l'Europe accompagné de la grande-duchesse, pendant quatorze mois. A la mort de Catherine II, arrivée en 1796, il monta sur le trône. S'étant allié aux autres puissances pour faire la guerre à la France, il envoya, sous les ordres du général Souwarow, une armée qui pénétra en Italie en 1799, et y fit des conquêtes qui furent perdues presque aussitôt. Paul Ier se livra dans l'intérieur de ses états à une foule d'innovations dont plusieurs ne furent pas goûtées. Il fut assassiné dans son lit la nuit du 12 mars 1801. On lui doit d'avoir fait ouvrir des canaux utiles, bâtir le beau palais de Michaïlow à Pétersbourg, revêtir la Moïka de pierres de taille, l'établissement de la maison des orphelins militaires, etc.

PAUL IV (Jean - Pierre Caraffe), doyen des cardinaux, et archevêque de Theate, autrem. Chieti, dans le royaume de Naples, obtint la tiare après Mar- PAUL DE SOMOSATE, patriarc. d'Ancel II, en 1555, âgé de près de 80 ans. tioche l'an 260 de J. C., soutenait « que Il était né en 1476, et montra dès le les trois personnes de la Trinité n'étaient commencement de son pontificat, une point trois dieux, mais trois attributs vigueur qui ne servit qu'à faire des en- sous lesquels la divinité s'était manifesnemis au St.-Siége. Il m. en 1559. On a tée aux hommes ; que J. C. n'était point de lui: De Symbolo; De emendandá un dieu, mais un homme auquel la saEcclesiá; la Règle des Théatins, donɩ gesse s'était communiquée extraordinaiil fut l'instituteur avec St. Gaëtan. ment, et qu'elle n'avait jamais abanPAUL V (Camille Borghèse ), Ro- | donné......... » Son opinion fut condamnée

par les prélats d'Orient, et lui-même déposé et excommunié. Les disciples de Paul furent nommés Paulianistes.

PAUL LE SILENCIAIRE, Paulus Silenciarius, auteur grec, flor. au 6e s. On a de lui une Histoire, en vers grecs, de l'église Sainte-Sophie; un Poëme, aussi en vers grecs, sur les Thermes pythiques; plus. Epigrammes dans l'Anthologie.

PAUL-EGINETTE, méd. du 7 s., laissa un Abrégé des (Euvres de Galien, et plus. autres ouv. en grec. Son Traité De re medica fut imp. à Bâle en 1551, in-fol., et ses autres écrits le furent en grec, à Venise, 1528, in- fol., et en latin, 1538, in-4°.

PAUL, diacre de Mérida dans l'Estramadure, florissait aux premières années du ze s. On a de lui une Histoire des Pères d'Espagne, Anvers, 1635, in-4°.

PAUL Warnefride était son nom de famille), diacre d'Aquilée, secrét. de Didier, dernier roi des Lombards. Archise, prince de Bénévent, l'appela à sa cour; lorsque ce prince mourut en 787, Paul se retira au Mont-Cassin, et m. vers 8or. Il est aut. d'une Histoire des Lombards, en six livres, depuis leur origine jusqu'à la mort de Luitprand en 744; des Vies de Saints; d'une Histoire des évéq. de Metz, et de l'Hymne de SaintJean: Ut queant laxis, etc.

PAUL DE SANCTA MARIA, OU DE BURGOS, juif, natif de cette ville, entra dans l'état ecclésiast., et fut successiv. précept. de Jean II, roi de Castille, archidiacre de Trevigno, év. de Carthagène, et enfin de Burgos: m. en 1445, à 82 ans. Ses princ. écrits sont : des Additions aux apostilles de Nicolas de Lyra, Scrutinium scripturarum, Mantone, 1747, in-fol. Il ent trois fils, le premier, Alphonse, ev. de Burgos, composa un Abrégé de l'Histoire d'Espagne. Le second, Gonsalve, fut év. de Placentia ; et le troisième, Alvarès, publia l'Histoire de Jean second, roi de Castille.

PAUL (François), méd., des acad. de Montpellier et de Marseille, né à Saint-Chamas en Provence, m. en 1777, à 43 ans. On a de lui les Mémoires de l'académie de Prusse, 3 vol. in-4°, et 10 vol. in-12; Mémoires de l'académie de Bologne, in 4°; Mémoires de l'académie de Turin, in-40; Institutions chirurgicales, trad, du latin d'Heister, Avignon, 1770, 2 vol. in-4°, et 4 vol. in-So. Il a traduit trois Traités de Van

Swieten; de la Péripneumonie, de la Tom. III,

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Pleurésie, des Maladies des enfans, chacun en un vol. in-12.

PAUL (Amant-Laurent); able, frere du préced., ant. de plusieurs traduct telles que celles de Florus, de Velleius Paterculus; de Justin, de Cornelius Nepos, finit ses jours à Lyon en 1809, à l'âge de 69 ans.

PAULA (Julia-Cornelia ), première femme de l'emp. Héli gabale, était fille de Julius Paulus. préfet du prétoire; mais bientôt après cet empereur s'en dégoûta et la chassa du palais. Paula rentra dans le cours d'une vie ordinaire, comme si elle se fût éveillée après un beau songe.

PAULE François de ), marquis de Montglat, a laissé sur le tems de la fronde des Mémoires, 1 vol. in-12, réimp. à Amsterdam en 1728.

PAULI (Jean-Guill.), méd., né à Leipsick en 1658, où il m. en 1723. On a de lui plus. Dissertations académiq.; des Commentaires sur l'anatomie et la chirurgie de Van Hoorne, Leipsick 1707, in-8°, et Speculationes et observationes anatomicæ, ib., 1722, in-4o.

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PAULI (Simon), né à Rostoch en 1603, prem. med. du roi de Danemarck; ensuite évêque d'Arhusen, m. en 1680. après avoir publié un Traité de febribus malignis, 1678, in-4°; un Traité de l'abus du tabac et du thé, 1681 in-40; Quadripartitum de simplicium medicamentorum facultatibus, Copenhague, 1968, in-4°; Flora Danica, 1647, in-4°, et Francfort, 1708, in-8°; Viridaria Regia varia et academica, Copenhague, 1653, in-12.

PAULI (Jacques - Henri), fils du précéd., né à Copenhague, prof. d'anatomie en cette ville en 1662, obtint le titre d'historiographe de Fredéric III. On a de lui un ouvrage sur l'anatomie, Copenhague 1663, in-4°.

:

PAULIAN (Aimé-Henri), jés., né à Nîmes en 1722, où il m. en 1802. Il professa la physique avec succès. On lui doit Dictionnaire de physique, Avignon et Paris, 5 vol. in-8°; Dictionnaire des nouvelles découvertes faites en physique, 1787, 2 vol. in-8°; Nouvelles conjectures sur les causes des phénomènes électriques, 1662, in-4o; Traité de paix entre Descartes et Newton 1764, 3 vol. in-12; Système général de philosophie, 1669, 4 vol. in-12; Dictionnaire philosopho - theologique Nimes et Paris, 1774, in-4°; Guide des jeunes mathématiciens, Avignon et Paris,

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nature, 1788, in-8.

des plus grands partisans de l'antimoine. On a de lui: Lapis philosophicus dog

censura

PAULIN Meropius Pobtias Ani-maticorum, quo scholæ medicæ judicius.), ne à Bordeaux vers 353, furt ho- cium de chymicis declaratur, hore du consulat en 378. Après avoir été in fraudes parachymicorum defenditur, assertó veræ alchemiæ honore, Parisiis, ordonné prêtre en 393, il devint évêque de Nole, où il m. en 431. Ses ouvrages 1609, in-8°; Confutatio objectionum sont: 50 Lettres, trad. en franç., 1724, quas censorii, ementitó scholæ medica Parisiensis nomine, palmario propoin-8°; Discours sur l'aumône ; Histoire du matyre de St. Genièse; plus. pièces suerunt, ibid., 1609, in-8°; Laurus de poésie. Ses œuvres ont été rec. à Vé- palmaria frangens fulmen subventarone, 1736, in-fol., à Paris, 1685, 2 neum cyclopum, falsó scholæ Parisiensis nomine evulgatum, Parisiis, tom. en 1 vol. in-40o. Sa Vie a été pub. à Anvers, 1621, in-12. 16c9, in-8°.

PAULIN, né en Autriche, patriarche d'Aquilée vers l'an 777, parut avec éclat au conc. de Francfort, tenu en 794 : m. en 804. Ses Œuvres complètes ont paru à Venise en 1737.

PAULIN, frère mineur de l'observance de Saint-François, né à Venise, év. de Pozzuoli en 1323, m. en 1344. Il est auteur d'une Chronique depuis l'origine du monde jusqu'à son tems.

PAULINE (Pompeïa), femme de Séneque le philosophe, voulut monrir avec son époux, lorsque Néron l'eut condamné à perdre la vie. Elle s'était dejà fait ouvrir les veines; mais Néron les lui fit refermer. Elle vécut encore quelques années, portant sur son visage les glorieuses marques de l'amour conjugal.

PAULLINI ou PAULLINUS (Christ. François), méd., né à Eisenach en 1643, où il m. en 1712, a donné en latin des Descriptions de plusieurs animaux, et différens Traités particuliers relatifs à la zoologie et à la botanique.

PAULMIER DE GRENTEMESNIL (Julien le), né dans le Cotentin, docteur en médecine à Paris et à Caen, m. à Caen en 1588, à 68 ans. On a de lui un Traité de Vino et pomace, Paris, '1588, in 8°; De Lue venerea, in-80 ( ces deux ouvrages ont été traduits en français); De morbis contagiosis, 1578, in-40, 1601, 1664, in-8°, traduit aussi en francais.

PAULMIER DE GRENTEMESNIL (Jacques le), fils du précéd., né au pays d'Auge en 1587,'m. à Caen en 1670. Ses princ. ouvr. sont: Exercitationes in optimos ferè auctores græcos, Leyde, 1668, in-4°; une Description de l'ancienne Grèce, en latin, 1678, in-4°; des Poésies grecques, latines, françaises, italiennes et espagnoles.

PAULMIER (Pierre), méd., de Coutances en Basse-Normandie, fut un

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PAULO on PAULE (Antoine de ), né à Toulouse en 1570 fut recu dans l'ordre de Malte en 1590, devint gr.maître en 1627. La religion n'avait entretenu jusqu'en 1627 que cinq galères; Paulo en fit construire une sixième, et fonda une maison de religieuses Maltaises à Toulouse. Il m. en 1636, après 13 ans de magistère.

PAULONI (Nicolas-Orphée), med. né en 1653, près de Macerata, m. à Jési en 1721, a écrit une Dissertation latine contre la circulation du sang; Macerata, 1675, in-4°.

PAVONE (François), jésuite, né à Cantazaro dans le roy. de Naples, m. à Naples en 1637, a écrit: Summa ethica, seu comment. in lib. Ethic. Arist. introductio in sacram doctrinam, etc.

PAUSANIAS, fils de Cléombrote, roi de Sparte, ayant été envoyé pour châtier les Athéniens qui avaient excité la guerre dans la Grèce, il s'empara d'Athènes et en chassa les dix tyrans. Pausanias contribua beaucoup au succès de la journée de Platée, où l'Athénien Aristide livra bat. aux Perses. Il porta ensuite ses armes en Asie, et mit en liberté toutes les colonies de la Grèce ; mais il aliéna les coeurs par ses manières dures et impérieuses. Le héros spartiate, mécontent de sa patrie, trahit non seulement les intérêts de Lacédémone, il aspira encore à devenir le tyran de la Grèce. Sa trahison découverte, il se sauva dans le temple de Minerve. On mura la porte, et il y mourut consumé par la faim, l'an 474 avant J. C.

mais

PAUSANIAS, hist. et orat. grec, établi à Rome sous l'emp. Antonin-lePhilosophe, où il m. dans un âge avancé, s'est fait un nom cél. par son Voyage historique de la Grèce, en 10 liv. La meill. edit. de ce voyage est celle de Léipsick, 1696, in-fol., avec des notes de Kuhnius. Depuis, Facius en a donné en 4 vol. in-8°, à Leipsick, 1794, 1795

et 1796, une nouv. édit. avec d'excellens index, et des corrections d'après des manuscrits. La meilleure traduction est celle de Gédoyn, Paris, 1731, 2 vol. in-4°, fig.; Amsterdam, 1733, 4 vol. in-12, fig.

PAUSIAS, peint., natif de Sicyone, qui florissait vers l'an 352 avant J. C., renississait dans un genre particulier de peint. appelée Caustique, parce qu'on faisait tenir les couleurs sur le bois ou sur l'ivoire par le moyen du feu.

PAUSON, peint. cél., vivait environ 420 ans avant l'ère chrét. Il était fort pauvre, et représenta la nature humaine dans le même état d'abjection.

PAUTRE (Antoine le), archit. de Paris, excellait dans les ornemens et les décorations des édifices. Ce fut lui qui donna le dessin des cascades du chât. de St.-Cloud, et qui bâtit l'égl. des religieuses de Port-Royal à Paris en 1625, recu de l'acad. de peint. et de sculp. en 1671; m. quelques années après. Ses OEuvres, Paris, 1652, in-fol.

PAUTRE (Jean le), parent du précéd., né à Paris en 1617, dessinat. et grav., entendait très-bien les ornemens d'archit. et les décorations des maisons de plaisance; fut reçu de l'acad. de peint. et de sculpt. en 1677, et m. en 1682. Son OEuvre comprend 780 planches; on le partage en 3 vol. in-fol., Paris, 1751.

PAUTRE (Pierre le), fils du précéd., né à Paris en 1659, m. en 1744, s'appliqua à la sculp. et fut direct. de l'acad. de Saint-Luc. Il fit à Rome, en 1691 le groupe d'Enée et d'Anchise; il acheva, en 1716, celui de Lucrèce qui se poignarde en présence de Collatinus; on les voit aux Tuileries.

PAUW (Pierre), méd., né à Amst. en 1564, a été le fondat. du Jardin des Plantes et du théâtre de dissection de

cette ville ; ilm. en 1617, et a laissé quel

ques ouvrages.

PAUW (Corneille de), d'Utrecht, à qui Fon doit des édit. d'aut. grecs. Dans celle qu'il a donnée d'Anacréon en 1732, In-40, il n'attribue pas à cet aut. 'les poésies publiées sous son nom.

PAUW (Corneille de), né à Amst. en 1739, chan. allem., m. en 1799, à Xanten près d'Aix-la-Chapelle, était oncle, du fameux Anacharsis Clootz. Il est connu par ses Recherches philosophiques, 10 sur les Grecs; 2° sur les Américains, les Egyptiens et les Chinois, Paris, 1795, 7 vol. in-8o.

PAUWELS (Nicolas ), de Louvain,

né en 1655, présid. du coll. d'Arras mort en 1713, a donné une Théologie pratique, Louvain, 1715, 5 vol. in-12.

PAYEN (dom Basile), bénéd. de St.Vannes, né à Gondrecourt en Lorraine, a laissé inédit outre différens traités sur l'Ecrit.-Ste., Bibliothèque Séquanoise; Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres de la Bourgogne; Histoire de l'abbaye de Luxeuil.

PAYNE (Royer), relieur angl. qui se distingua par son habileté dans l'art qu'il exerçait. Le comte de Spencer a payé jusqu'à 15 guinées un AEschyle rel. de sa main. Payne ne se mettait au travail que lorsqu'il y était forcé par le besoin.

PAYNE (Nevil), aut. dramat. angl.“ sous le règne de Charles II. Les pièces qu'on a de lui, sont : la Jalousie fatale, trag.; ; la Promenade du matin, coméd.; le Siége de Constantinople, tragédie, in-4°, 1675.

PAYNE (Thomas), Améric., joua un rôle dans les premiers tems de la républ. des Etats-Unis. Etant venu à Paris en juin 1791, il publia sa théorie pratique des droits de l'homme, sous le titre de Droits de l'homme, en réponse à l'attaque de M. Burk, sur la révolution française; trad. de l'angl. par Soulès. En septembre 1792, il fut nommé dép. du Pas-de-Calais à la conv. nation.; le 20 nov. il opina par écrit sur la mort de Louis XVI, et vota pour son bannisse.. ment, et ensuite pour le sursis. Cette opinion décida en partie Robespierre à le faire exclure, en 1793, de la conv. ; incarcéré ensuite comme suspect, les Etats-Unis reclamèrent sa liberté. Il fut rappelé à l'assemblée après le 9 thermidor, vers la fin de 1794; et étant sorti après la session du Corps - Législatif, il adressa, en mai 1796, au cons. des Cinq-Cents, un ouv. intit. De la Décadence et de la chute du système des la France pour repasser en Amér. où il finances d'Angleterre. En 1802 il quitta m. en 1809. Il a encore publ. le Républicain ou le Défenseur du Gouvernement représentatif, qu'il rédigea avec Condorcet, Paris, 1791, in-8°; et le Sens Commun, trad. de l'angl. Paris, 1790 in-8°.

PAYNGK (Assuérus), chim. du roi Christian IV, né à Husum en Danemarck, m. en 1657, à 59 ans laissant Operationes chymicæ rariores, Copenhague, 1661, in-8°.

PAYS (Pierre le), jés. connu parmi les géogr. pour avoir, le prem. des Euro

péens, découvert la source du Nil, au mois d'avril 1618.

PAYS (René le), sieur de Villeneuve, né à Nantes en 1636, était direct. gén. des gabelles dans le Dauphiné et la Provence. Ses Amitiés, Amours et Amouet de vers rettes, mêlées de prose parurent en 1685, in-12. On a encore de lui Zelotide, hist. galante; un Recueil de poésies, publ. sous le titre de Nouvelles œuvres. Paris, 1672, 2 vol. in-12. Mort en 1690.

PAYSON (Philippe), ministre à Chelsea, pays de Massachussets, né en 1736, m. ep 1801, publia plus. Mémoires d'astron. et de physiq. dans les transactions des sciences et des arts d'Amériq.; un Choix de Sermons en 1778, et un Discours sur la mort de Washington en 1800.

PAZ (Augustin du), dominicain, né en Bretagne, m. vers 1630, a publié T'hist. généalogique de plus. maisons illustres de cette province, 1619, 1 vol. in folio.

PAZMANI (Pierre), né au GrandWaradin en Hongrie, jés., miss. dans sa patrie, archev. de Strigonie, card. en 1629, m. à Presbourg en 1637. On a de lui des Sermons en hongrois, 1636, in-fol.; Vindictæ ecclesiastica, Vienne, 1620, in-4°; Acta et decreta Synodi Strigoniensis celebrate, Presbourg, 1629, in-4°, etc.

PAZUMOT (François), ingénieur, géographe, memb. de plus. acad., souschef du bureau des plans et cartes de la marine, né à Beaune en 1733, où il m. en 1804, publia, en 1765, des Mémoires géographiques sur quelques antiquités de la Gaule, avec des cartes ; et en 1797, ses Voyages dans les Pyrénées. On a de lui un grand nombre d'Ouvrages, de Lettres, d'Observations, de Mémoires sur des objets scientifiques, tant impr. séparément que dans les journaux.

PAZZI (Jacques), banquier florentin, chef de la faction opposée aux Mé dicis, s'unit avec François Salviati, archevêque de Pise, et le card. Riario, pour se défaire des deux frères Julien et Laurent, dont l'autorité faisait ombrage. On choisit pour exécuter ce projet la solennité d'une grande fête qu'on célébrait dans l'église de Sainte-Reparate le 26 avril 1478. Le moment de l'élévation de l'hostie fut celui qu'on prit pour le meur tre, afin que le peuple attentif et prostérné ne pût s'y opposer. En effet, dans cet instant même, Julien fut assassiné

d'autres con par un frère de Pazzi et par jurés; et Laurent, blessé légèrement, se sauva dans la saciistic. Mais aux premières rumeurs du peuple, le gonfaloier se doutant de quelque chose, arrêta l'archev.; il en fut de même de Pazzi, et on les pendit aux fenêties du palais. La dignité de cardin. sauva Riario, qui fut renvoyé à Rome un mois après.

PAZZI (Côme), de la famille du précéd., archev. de Florence en 1508, trad. Maxime de Tyr, du gr. en lat.

PAZZI (Alexandre), frère du précédent, publia quelq. tragédies et une traduct. de la Poétique d'Aristote.

PAZZI (Ange), de Rimini, ville de la Romagne, jnrise. du 15 s., a écrit: Consiliorum vol. Historia de bello Canomano et de rebus Venetorum suo temipore gestis; il m. à 80 ans.

PEACOCK (Reginald), prélat angl., m. en 1486, fut déposé pour avoir résisté à l'autorité du pape. Peacock niait la transsubstantiation, et plusieurs articles de la foi catholique. Obligé de se rétracter, ses livres furent brûlés.

PEAN (N.), janséniste, m. en 1764, à 80 ans, est aut. du Parallèle de la morale des jésuites avec celle des payens, 1726, et du combat de l'erreur contre la vérité, Utrecht, 1749, in-8°.

PEAPS (Guill.), né en 1632, composa une pièce intit. : L'Extase de l'aoù les grandes prérogatives,

mour,

1649,, in-40.

nék

PEARCE (Zacharie), évêq. angl., Londres en 1690, m. en 1774, se fit connaître par une édit. du Cicero de oratore, 1716. En 1724 il publia son édit. de Longinus; son Essai sur l'origine et les progrès des temples; une édit. du Cicero de officiis, 1745; une Défense des miracles de Jésus-Christ, en angl., 1727 et 1728. ; une révision du texte de Mil

son, etc.

PEARSON (Jean), né à Snoring, en 1612, évêque de Chester, où il m. en 1686. Ses principaux ouv. sont: Vindicia Epistolarum sancti Ignatii, 1672, in-40; des Annales des ouv. et de la vie de St. Cyprien; un Comment. en angl. sur le Symbole des Apôtres, trad. en lat., in-4°, Francfort, 1691; les Annales de la vie de s. Paul; des Leçons sur les Actes des Apôtres; Prolegomena in Hieroclem, in-8°, avec les Œuvres de ce philosophe.

PECCHIO (Dominiq.), de Véronne, peint. du 18e s. Ses paysages sont estimés et recherchés. On voit quelques-une de ses Tableaux à Ferrare.

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