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PECCI (l'abbé Joseph), gentilh, de Sienne, né en 1700, et m. en 1751, professa le droit dans l'université de Padoue. On a de lui: Vita de! B. Pietro Pecci; Prolusione a' Pregj della lingua greca, Lucques, 1741, et Naples, 1743.

PECCI ( Jean Ant. ), frère puîné du précéd., a publ. : Storia del vescovado della città di Siena, etc. Lacques 1748. Ragionamento sopra un' urna antica, 1749. Spiegazione d'un Sigillo Gueljo, Siena, 1762.

PÉCHANTRÉE (Nicolas de), né à Toulouse en 1638, m. en 1709, fit quelques pièces de vers lat.; et s'appliqua princip. à la poésie franc.; il vint à Paris, et y débuta par la trag. de Géta, représentée en 1637. On a de lai: Jugurtha, trag, jouée en 1692; le Sacrifice d'Abraham et Joseph vendu par ses frères, trag.; Mort de Néron, représ. le 21 fév. 1703.

PECHLIN (Jean-Nic.), en lat. Pechlinus, méd., né en 1646 à Leyde, mà Stockolm en 1706. Il a écrit: De purgantium medicamentorum facultatibus, Amst., 1702, in-8°; De vulneribus sclopetorum, Kiel, 1674, in - 4o; De aëris et alimenti defectu, et vita sub aquis, 1676, in-8°; De habitu et colore Ethiopum, qui vulgò Nigritæ, etc., Kiel, 1677, in-80; Theophilus bibaculus seu, de potu There dialogus, Francf., 1684, in-4°, et Paris, 1685, in-12; Observationum physicomedicarum libri tres, Hambourg, 1691, in-4°.

PECHMEJA (Jean de), prof. d'éloq. au coll. royal de la Flêche, né à Villefranche de Rouergue en 1741, m. à St.Germain-en-Laye en 1785. Son éloge du gr. Colbert obtint, en 1773, l'accessit de l'acad. franc. Mais il est princ. connu par un poème en prose, en 12 liv., pub. en 1784, in-8°, ou 2 vol. in-12, sous le titre de Telephe, et traduit en anglais. On l'a réimprimé en 1795, 2 vol. in-18, avec figures.

PÉCHON DE RUBY, gentilh. de Bretagne, décrit les tours et escroqueries des Bohémiens dans un ouv. intitulé la Vie généreuse des Mattois, Gueux, Bom hémiens et Cagoux, avec un Dictionnaire en langage blesquien, Paris, 1622, in-8°. Il m. au milieu du 17 s.

PECK (Pierre), Peckius, jurisc. de Ziriczée en Zélande, conseil. de Malines, où il m. en 1589, à 60 ans. On a de lui divers ouvrages de jurisprudence.

PECK (Francois), littérat., natural. et poète, né à Stamford en 1693, m. en

1743, a donné : l'Histoire naturelle et les Antiquités du comté de Leicester et de Rutland, in-4°, et des Mémoires sur la Vie de Cromwel, 1740, 2 vol. in-4°.

PECORONI (Franc.-Marie), de Bergame, de l'ordre des servites, mi. à Rome en 1770, à 70 ans. On a de lui: Storia dell' origine e fondazione del sagra ordine de' Servi di Maria Vergine, Roma, 1746, in-4”.

PÉCOURT (N.), maître de ballet danseur de l'Opéra, m. à Paris en 1729'à 78 ans, fut un des premiers qui mit dans la danse du caractère et de l'expression. Il eut la direct. des ballets de l'opéra. La fameuse Ninon de Lenclos l'aima passionnément.

PECQUET (Jean), méd. de Dieppe, m. à Paris en 1674, s'est immortalisé par la découverte d'une veine lactée qui porte le chyle au coeur, et qui de son nom est appelée le Réservoir de Pecquet. On lui doit Experimenta nova anatomica; Epistola de thoracicis lacteis, Paris, 1654, et Amst. 1661, in-4°.

PECQUET (Antoine ), gr. - maître des eaux et forêts de Rouen, né en 1704, et mort en 1762. On a de lui: Analyse de l'Esprit des Lois, et l'Esprit des Maximes politiques, 1756, 3 vol. in-12; Lois Forestières de France, 1753, 2 vol. in-4°; l'Art de négocier, in-12; Pen

sées

sur l'Homme, la Haye 1738, in-12. Il a trad. le Pastor fido de Guarini. Paris. 1759, 2 vol. in-12; l' Aminte du Tasse, Paris, 1734, in-12; l'Arcadio de Sannazar, Paris, 1757, in-12.

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PÉDÉROBA (frère Pierre Marie de), mineur réformé de Saint-Francois, né en 1703, dans le territoire de Trévise s'acquit de la réputation dans la prédi cation; m. à Trévise en 1785. On a de lui un Carême, Vicence, 1786, 2 vol. in-4°; un vol. de Panégyriques et de Sermons, ibid. 1788.

PEDROSA (Louis Rodriguez de), méd., né à Lisbonne, publia en 1666, le premier tome d'un ouv. sous le titre : Selectæ philosophie et medicinæ difficultates, quæ à philosophis vel omittuntur, vel negligenter examinantur. Salmanticæ, in-fol.

PÉDRUZZI (Paul), Pedrasus, jés. de Mantoue, m. en 1721, à 75 ans, était versé dans l'antiq. On a de lui: Cesari in oro Facolti nel Farnese Museo, e publicati colle loro interpretazioni; 8 vol. depuis 1694 à 1727, formant 10 tom., in-fol. imprimés à Parme.

PEE (Théodore Van), peint., né

à Amst. en 1669, peignit l'Histoire et le Portrait avec succès.

PEELE (George), poète angl., né dans le comté de Dévon, m. en 1598, vint à Londres où il se fit un nom par ses pièces qui y furent représentées avec succès. On a aussi de lui quelq. Poésies. PEFFINGER (Jean), né à Strasbourg en 1728, vivait encore en 1786. On a de lui: une dissertation De musculari vi et naturá.

PÉGASE (Mythol.), cheval aîlé, cél. dans la fable et produit par Neptune. En naissant, il frappa du pied contre terre et fit jaillir une fontaine qui fut appelée Hippocrène.

PÉGASE (Manuel-Alvarès), jurisc. portugais, natif d'Estremos, m. à Lisbonne en 1696; à бo ans, laissa un Re'cueil des Ordonnances et des Lois de

Portugal, en 14 vol. in-fol., depuis 1669 jusqu'en 1714.

PÉGOLOTTI (Alexandre), né à Guastalla en 1666, m. en 1736, a écrit : Ditirambo con alcuni sonetti, Mantoue 1711; Rime, Guastalla 1726; Rime facete, Guastalla 1776; Vita del dottor Bernardino Ramazzini, Rome 1720; I trionfi dell' amor fecondo, etc., Guastalla, 1705.

défense des trois chapitres. Pelage II m de la peste en 590. On lui attribue 10 Epitres, mais la ire, la 2e, la 8e et la 9e sont supposées.

PÉLAGE, proche parent de Rodrigue, roi visigoth en Espagne, fut forcé d'abandonner sa principauté aux Maures, et de se tenir cache au tems des incursions de ces barbares. Il marcha bientôt contre eux, et les défit en 715, conquit plusieurs provinces, et peu après fut proclamé roi de Léon et des Asturies. Il m. en 737.

PÉLAGE, fameux hérésiarque, moine, né au 4e s. dans la Gr.-Bret., vint à Rome, où il brilla par ses connaissances. Il enseigna que «l'homine pouvait, par ses propres forces, s'élever au plus haut degré de perfection, et que l'on ne pouvait rejeter sur la corruption de la nature l'attachement aux besoins de la terre, et l'indifférence pour la vertu. » Il développa ces idées dans le 4e livre du Libre-Arbitre, qu'il publia contre S. Jérôme, et dans lequel il découvrait toute sa doctrine, en y ajoutant des opinions nouv. Il voyagea ensuite en Afr. et en Orient, où il pagea ses opinions. Plusieurs conc. les condamnèrent, et anathématisèrent Pélage et Célestius, le plus habile de ses PEIRESC (Nicolas Claude FABRI, sectateurs. On ignore où il m. Julien seigneur de), cons. au parl. de Provence, d'Eclane fut le chef des pélagiens après né au chât. de Beaugencier, dans cette la mort de leur premier père. Cette secte prov. en 1580, embrassa dans ses recher-prit une nouvelle forme sous ce nouveau ches presque toutes les scien. m. à Aix en 1637. On a de lui une Dissertation sur un trépied anc., dans le tom. 10 des mém. de littér. du père Desmolets. et 8 vol. m.ss. Gassendi a publ. sa vie trad. en franç., 1770, in-12.

PÉLACANI (Blaise), de Parme, math. du 14 s. m. dans sa patrie en 1416. Il a laissé plus. ouvrages sur l'astronomie, dont une partie a été imp., et Traité de la perspective.

pro

chef. Elle régna quelque tems dans l'Orient et l'Occid., et s'éteignit enfin tout-à-fait. On a de Pélage une Lettre à Démétriade; des Fragmens de ses 4 Livres du Libre-Arbitre; et des Commentaires sur les épîtres de saint Paul Antuerpiæ, 1703, in-fol.; L'Histoire du pelagianisme a été traitée par le card. Noris. Le P. Patouillet en a aussi donné une in-12 en 1751.

un des plus savans prédicateurs de son tems. Outre l'édit. in-8° gothique de ses Sermons, il y en a une autre, Venise, 1586, in-4°. Son Pomerium sermónum a été impr. en 1519, in-4°.

PELBART DE THEMESWART, théoPÉLAGE Ier, rom., diacre de l'égl.logien, qui flor. en 1550, passait pour rom., archid. du pape Vigile, et apocrisiaire en Orient, fut mis sur la chaire de St.-Pierre en 555. Les Rom., assiégés par les Goths, lui durent beaucoup. Il distribua des vivres; et à la prise de la ville en 556, il obtint de Totila plus. graces en faveur des habitans. Pélage m. en 560. On a de lui seize Epttres.

PELAGE II, rom., fils de Wingil qui est un nom de Goth, obtint le trône pontifical après Benoît Ier, le 27 nov. 578. Il travailla sans succès à amener à l'unité de l'Egl. les évêq. d'Istrie et de Vénétie, qui faisaient schisme pour la

PÉLÉE DE CHENOUTEAU (BlaiseLouis), né à Sens en 1704, où il m. en 1791, fut conseiller au bailliage et présidial de Sens. On lui doit : Dictionnaire des pensées ingénieuses, Paris, 1773, 2 vol. in-8°; Conférences de la coutume de Sens, avec le droit romain, les ordonnances du royaume et les au tres coutumes, Sens, 1787, in-4o.

PELEGRIN (Jean), en latin Pelegrinus ou Viator, chan. de Saint-Diez, m. en 1523, a laissé un ouvr. de perspective, intit. De artificiali, Viator, Toul, 1505, 1509 et 1521.

PELETIER (Claude le), né à Paris vers 1630, prévôt des marchands en 1668, signala sa gestion en faisant construire le quai de Paris, qu'on appelle encore aujourd'hui le quai Peletier; contrôleur gén. des finances en 1683, il se démit de cette place en 1697, m. en 1711. On a de lui un grand nombre d'Extraits et de Recueils de l'Ecriture, des Pères et des écrivains ecclésiastiques et profanes, et les éditions de plusieurs Ouvrages sur le droit canon. Sa Vie a été écrite en latin, par Boivin le cadet, in-4°.

PELETIER DE SOUSI(Michelle), frère du préc., né á Paris en 16jo, fut successivement avoc. du roi au châtelet, conseiller au parl. en 1665, intendant de Lille, et conseiller d'état en 1683, m. en 1725. Il a laissé dans les Mémoires de l'acad. des inscript., dont il était membre honoraire, de savantes recherches sur les Curiosolites, aucien peuple de l'Armorique.

PELETIER (Pierre le, ou plutôt du), Parisien, fils d'un épicier. Sa principale occupation était de composer des sonnets à la louange de tout le monde. Dès qu'il savait qu'on imprimait un livre, il allait aussitôt porter un sonnet à l'auteur pour en avoir un exemplaine: il m. à Paris en 1680.

PELHESTRE (Pierre), né à Rouen, m. à Paris, à 65 ans, au couvent des grands cordeliers, où il avait soin de la bibliothèque, a donné une seconde édit. de la lecture des Pères de l'Eglise, et des Notes sur le texte de cet ouvrage, Paris, 1697, in-12.

PELIAS (mythol.), fils de Neptune et de Tyro, et frère d'Eson, roi de Thessalie, usurpa le royaume an préjudice de Jason, son neveu. Il fut égorgé par ses propres filles.

tante en 1670, il obtint l'abbaye de Gimont et le prieuré de Saint-Örens. En 1671, il fut reçu maître des requêtes. La guerre s'étant rallumée en 1672, il suivit Louis XIV dans ses campagnes, et fut chargé d'écrire son Histoire : il m. en 1693. Il a donné: Histoire de l'académie française, 1653, Paris, 1730, 2 volumes in-12; Histoire de Louis XIV, depuis la mort du cardinal Mazarin en 1661 jusqu'à la paix de Nimègue en 1678, impr. en 1749, en 3 vol. in-12; Abrégé de la vie d'Anne d'Autriche, in-fol.; Histoire de la conquête de la Franche-Comté, en 1668, dans le tome VII des Mémoires du P. Desmolets; Lettres historiques et ОEu vres diverses, Paris, 1729, 3 vol. in-12 ; Recueil de pièces galantes, en prose et de madame la comtesse de la Suze et de Pélisson, 1695, 5 vol. in-12; Poésies chrétiennes et morales; Réflexions sur les différens de la religion, 4 vol. in-12; OEuvres choisies de Pélisson, publiées à Paris, 1805.

en vers,

PELL (Jean), mathem. anglais, né en 1610, prof. de mathém. à Amst. es à Breda, résida auprès des cantons protestans au nom de Cromwel, revint à Londres, et m. en 1685. On a de lui; De verd circuli mensurá; Table de dix mille nombres carrés, in-fol.

PELLEGRIN-TIBALDI, ou PELLEGRIN DE BOLOGNE, m. en 1592, à 70 ans, excella dans la peinture et l'architecture. Il fut appelé à Milan pour l'église de Saint-Ambroise; et ensuite à Madrid par le roi d'Espagne, qui l'employa au bâtiment de l'Escurial, comme peintre et comme architecte.

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PELLEGRIN (Simon-Joseph), nó Marseille en 1663, d'abord frère ser vite, ensuite aumônier d'un vaisseau vint à Paris, où il ouvrit un bureau d'épigrammes, de madrigaux, d'épithalames, de complimens, etc. Il tra vailla pour les différens théâtres de Paris, et sur-tout pour celui de l'opéra-comique. On a encore de lui: Cantiques spirituels, Paris, 1735, in-8°; Auties Cantiques, Paris, 1725, in-12, Histoire de l'ancien et du nouveau Testament, mise en cantiques, Paris, 1705, 2 vol. in-8°; Les Psaumes de David, en vers franç., Paris, 1705, in-8° L'Imitation de Jésus-Christ, Paris, 1727, in-8°, Les OEuvres d'Horace, trad. en vers franç., Paris, 1715, a vol. in-12. Il n'y a que les 5 livr. d'odos qui soient trad.; Plus. Tragédies, Ca

PELISSON-FONTANIER (Paul), né à Béziers en 1624, fut élevé dans la religion protestante. Etabli à Paris en 1652, il écrivit l'histoire de l'acad. fr., qui lui ouvrit ses portes. Le surintendant Fouquet l'ayant choisi pour son premier commis, il partagea la disgrace de ce ministre, et fut enfermé à la Bastille pendant 4 ans, dans l'intervalle desquels il composa trois Mémoires pour ce célèbre infortuné. Le roi le dédommagea de sa captivité par des pensions et des places. Ayant abjuré la religion protes-médies et Opéras.

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PELLEGRINI (Lélio), profess. de philos. morale au college de Sapience à Rome, viv. dans le 16 s. Il a écrit: De utilitate moralis philosoph. oratio habita in almo urbis gymnasio, Romæ, 1587; De Sixto pontifice oratio funebris habita in basilicá S. Mariæ Majoris, etc., Roma, 1591; In obitum Torquati Tassi poetæ atque philosophi clarissimi oratio, Romæ, 1597.

PELLEGRINI (Mathieu), né dans le territoire de Bologne, m. à Gènes en 1652, a publ.: Della pratica commune a' principi e servitori loro, etc., Viterbe, 1634; Fonti dell' ingegno ridotti ad arte, Bologne, 1650; Politica massima divisa in diecisette declamazioni, Gênes et Venise, 1640; De contemplatione et activæ vitæ regimine positiones, Bononiæ, 1620.

PELLEGRINI (Camille), né à Capoue en 1598 a donné: Apparato alle antichitá di Capua, Naples, 1651 Historia principum Langobardorum cum serie abbatum Cassinensium ab anno 720 ad 1137, Neapoli, 1643, in-4°, et plus. autres Ouvrages: mort à Naples en 1663.

PELLEGRINI (Antoine), peintre du 18e s., fut mandé à Paris, pour peindre le plafond d'une galerie de la banque royale. Après cet ouvrage, Pellegrini alla se fixer à Venise, d'où il fut appelé à Padoue, pour peindre à fresque la voûte de la chapelle majeure de son église paroissiale. Il m. à Venise en 1741.

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un particulier Pellerin étendit et en même tems éclaira la science numatismatique par un Recueil intéressant en 9 vol. in-4°, enrichi d'un gr. nombre de planches.

PELLETIER (Jacques), médecin, né au Mans en 1517, principal des colleges de Baïeux et du Mans à Paris, où il m. en 1582, à 65 ans, a laissé des Commentaires latins sur Euclide, in-8°; quelques autres Ouvrages de mathematiques; La Description du pays de Savoie, 1572, in-8°; De mauvaises OEuvres poétiques, Paris, 1547, in-8°; Un autre recueil intit. Les Amours des amours, Lyon, 1553, in-8°. contenant 96 sonnets; Traduction en vers français de l'Art poétique d'Horace 1545, in-12; Un Art poétique, en prose, 1555, in-8°; Des Dialogues sur orthographe et la prononciation française, in-8°.

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PELLETIER (Julien), frère puîné du précéd., curé à Paris, en 183, fut un figueur du conseil des Seize. Ayant été condamné à être rompu vif en 1595, il fut obligé de chercher un asile dans les pays étrangers.

PELLETIER (Jean le), né à Rouen en 1633, m. en 1711 a donné une Dissertation sur l'arche de Noé; Des Dissertations sur plus. matières dans le Journal de Trévoux; Une Traduction française de la Vie de Sixte-Quint par Léti, 1694, 2 vol. in-12; Une autre de l'ouvr. angl. de Robert Nauton, sous le titre de Fragmenta Regalia, ou CaPELLEGRINI (Alexandre.), de Caractère véritable d'Elisabeth, reine poue, clerc régulier, qui vivait dans le 1e s., a laissé plus. Ouvrages sur les constitutions et les priviléges de son

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PELLEGRINO, de Modène, né en 1511, peintre ital., travailla aux peintures du Vatican, et a laissé à Rome plus. Tableaux de sa composition.

PELLERIN (Joseph), premier commis de la marine, m. à Paris en 1782, à 99 ans. Après 40 ans de services, il consacra le reste de sa vie à l'étude de l'antiquité. Le cabinet de médailles qu'il avait forme, et dont le roi fit l'acquisition en 1776, était le plus riche et le plus précieux qu'ait jamais possédé

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d'Angleterre, et de ses favoris, Paris, 1683, in-12.

PELLETIER (Claude), chanoine de Reims, est aut. d'un gr. nombre d'ouvr., la plupart en faveur de la bulle Unigenitus. Il s'en trouve un catalogue à la fin de son Traité dogmatique de la grace universelle, 1727.

PELLETIER (Ambroise). né en 1703 à Porcieux en Lorraine, bénéd. de Saint-Vannes, donna le Nobiliaire, ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois, Nancy, 1758, in-fol. Il mourut en 1758.

PELLETIER (Gaspard), méd. de Middelbourg en Zelande, fut fait échevin, puis conseiller dans sa ville natale, et m. en 1659. Il a écrit: Planta

rum,

tum patriarum, tum exoticarum, in Walachrid Zelandia insula nascentium, synonyma, Middelbourg, 1610, in-8°, rare et recherche.

PELLETIER SAINT-FARGEAU (Louis-Michel le), né à Paris en 1760, présid, à mortier au parl. de Paris, fut nommé, en 179, député du bailliage de la noblesse de Paris aux états-géner. et fut partisan de la révol., sans, néanmoins renoncer à ses titres de noblesse; mais sa liaison avec le duc d'Orléans et la direction qu'il vit prendre aux événemens, l'entraînèrent. En janvier 1790, il fut nommé membre du comité de jurisprudence criminelle, et présenta successivement de fréquens rapports sur le Code pénal, dans lequel il tenta vainement de faire supprimer la peine de mort, et fut, à la fin du mois de mai, nommé président; le 23 mai 1791 il demanda la suppression de la peine de mort, des galères, et de toute flétrissure corporelle indélébile, et fit ensuite décréter qu'il serait établi des travaux publics pour les condamnés, et que la décapitation serait substituée au supplice de la corde. Après la session il fut employé au départ. de Paris, et présida celui de l'Yonne, qui le nomma député à la Convention nationale. Lors du procès de Louis XVI il soutint que ce prince pouvait être jugé par la Convention, et finit par voter la mort. Il fut assassiné quatre jours après (le 20 janvier 1793 chez Février, restaurateur au Palais-Royal, par Pâris, garde-ducorps du roi (voy. ce nom). Le docteur Sedillot a publié ses Œuvres en 2 vol. in-8°.

PELLETIER (Bertrand), pharm. né à Bayonne en 1761, membre de difrérentes sociétés de Paris, est auteur de plus. Mémoires insérés dans les journaux. A l'àge de 21 ans il publia des Observations très-bien faites sur l'Acide arsénical, et par suite sur beaucoup de matières sur lesquelles on n'avait encore que des apercus: il m. en 1797

PELLEVÉ (Nicolas de), card. et archev. de Reims, né au château de Jouy en Normandie, en 1553, devint l'un des premiers chefs de la Ligue, et m. de chagrin en 1594, en apprenant que Paris avait ouvert ses portes à Henri IV.

PELLICAN (Conrad), theol., né à Rufac en Alsace, l'an 1458, cordelier, gardien du couvent de Bâle en 1522, adopta les sentimens de Luther; en 1526, quitta son habit relig. et vint enseigner l'hébreu à Zurich: m. en 1556. On a de lui plus, ouv. imp. en 7 vol. in-fol.

PELLICER (don Juan Antonio ), Espagnol, biblioilée, de Charles III, né

vers l'année 1740, et m. à Madrid en 1806, a donné: Essai d'une bibliothèque de traducteurs espagnols, Madrid, 1778, in-4°; Histoire de la bibliothèque royale. Cet ouv. était achevé en 1789; on ignore | s'il a été imprimé.

PELLICIARI (Barthélemi ), de Modène, servit et commanda dans les guerres de Flandre et de France, sous le duc Alexandre Farnèse; devint colonel et comm. des milices de la Garsaguana pour le duc de Modène, César Ier, d'où il passa au service du gr.-duc de Toscane:

y resta jusqu'en 1613, qu'il retourna au service de son souv., et m. en Fr. Il a écrit: Avvertimenti militari utili e

necessarj a tutti gliofficj, etc., Modène, 1600, in-4°, et 1606, Venise, 1619; Prima parte della rassegna e del modo di esercitare la Fanteria, Modène, 1613; Universale Istruzione per servigio della cavalleria, etc., Venise, 1617.

PELLICIER (Guillaume), év. de Montpellier, né dans ce diocèse, s'acquit l'estime de François Ier, qui l'envoya en 1540 comme ambass. à Venise. Ce prélat montra beaucoup de zèle contre le calvinisme, et m. à Montpellier en 1658. Il laissa plus. ouv. m.ss.

PELLICCIONI ( Bernard), né à Sassuolo dans le Modénois, prieur de la chartreuse de Bologne et de celle de Lucques, où il m. en 1646. On a de lui : Vita di santa Giuliana Banzi nobile matrona Bolognese, Bologne, 1628; Arbore degli uomini illustriscrittori, e generali de' certosini, Bologne, 1664.

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PELLIZIOLI (Jean), prêtre de Bergame, qui vivait dans le 16e siècle, publié Ars oratoria ex Aristotelis, Quintiliani, Ciceronis præceptis exposita in orationem pro Milone omnium nobilissimam, Bergomi, 1599, in-4°; Homelia in laudem catechismi Romani, etc., Bergomi, 1606, in-4o.

PELLIZZARI (Beltrame), de Venise, un des conjurés qui découvrit, dans le 14 s., l'horrible attentat du doge Marino Falieri, qui était de s'emparer du gouv., et de s'en rendre le souv. après le massacre de tous les sénateurs. La républ. récompensa Pellizari, en lui accordant des titres de noblesse et mille écus dé pension. Cette récompense parut trop faible à Pelizzari ; il s'en plaignit hautement: ses plaintes réitérées obligèrent le senat à l'exiler dans l'île d'Augusta, d'où il s'échappa; mais il perit misérablement en passant dans la Dalmatie.

PELLIZZARI (Francois), jés. de Plaisance, m. sur la fin du 176 s., a pu

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