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blié Tractatio de monialibus, Venise, 1690, in-40; Manuale regularium, 2 vol.

PELLOUTIER (Simon), ministre protest. de l'égl. française de Berlin, conseill. du consist. supérieur, membre et bibliothéc. de l'acad. royale de cette ville, né à Leipsick en 1694, m. en 1757. Il a donné: Histoire des Celtes, et particulièrement des Gaulois et des Germains, depuis les tems fabuleux jusqu'à la prise de Rome par les Gaulois, Paris, 1770, 8 vol. in-12, et 2 vol. in-4°.

PELOPIDAS, gen. thébain, né à Thèbes en Béotie. Ayant résolu d'affranchir sa patrie de la domination des Lacédém., sous laquelle elle gémissait, prit tellement ses mesures que les Lacedém. furent chassés de Thèbes vers l'an 378 de J. C. Depuis cet exploit, il battit les Lacédém. près de Tegyre, et commanda le bataillon sacré à la journée de Leuctres. Dans la suite, il fut envoyé en ambass. auprès d'Artaxercès, roi des Perses. De retour à Thèbes, il eut la conduite de la guerre contre Alexandre, tyran de Phérès, et fut fait prisonnier. Délivré par Epaminondas, il s'exposa dans un combat pour tuer le tyran de sa propre main l'an 364 av. J. C.; il remporta la victoire et fut tué.

PÉLOPS (mythol.), fils de Tantale, roi de Phrygie, passa en Elide, où il épousa Hippodamie, fille d'Enomaüs, roi de cette contrée. Il s'y rendit si puis sant que tout le pays qui est delà de l'isthme et qui compose une partie considérable de la Grèce, fut appelé Pélo- | ponèse.

PÈLORE, pilote d'Annibal, fut mis à mort par ordre de ce général, à l'endroit où est actuellement le cap Pélore en Sicile, parce qu'il le soupçonnait, à tort, de vouloir le trahir.

PELS (André), mort à Amsterdam en 1681, publia en 1677 une imitation en vers holl. de l'Art poétique d'Horace, et quatre ans après, son poëme de l'Usage et de l'abus du Théâtre, et quelques autres Poésies. On lui doit aussi la Mort de Didon, trag., et Julfus, farce.

PELTAN (Théodore-Antoine), jés., né à Pelte dans le diocèse de Liége, fut envoyé à Augsbourg, où il m. en 1582. On a de lui: Paraphrasis et scholia in proverbia Salomonis, Anvers, 1606; in-4; plusieurs Traités de controverse; un gr. nombre de Traductions du grec en latin.

PELTZ (Jean), sénateur de Sopron ou Edenbourg en Hongrie, a donné :

La Hongrie sous ses Vaivodes et ses ducs, jusqu'à Géisa, 1074, Sopron, 1755, in-8°; la Hongrie sous Géisa, 1759, in-8°.

PELVERT (N. l'abbé), né à Rouen, m. en 1781, se consacra à l'étude des matières théologiques, sur lesquelles il a laissé plus. écrits.

PÉLUSIO (Jean), de Cortone, poète latin du 16 s., a publié : Lusorum, libri 4, Neapoli, 1567, in-8°; Odarum libri 2; Hymnorum libri 2, et quelques autres Poésies trad. du gr. : m. en 1593.

PEMBERTON (Henri), méd. de Londres, memb. de la Soc. royale, aut. d'un Traité de Chimie, et d'un Coup d'œil sur la philosophie de sir Isaac Newton, un vol. in-4°. : m. en 1771, 89 ans.

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PEMBERTON (Ebenezer), ministre à Boston, m. en 1717, a publié des Sermons réimp. en 1727.

PEMBERTON (Ebenezer), ministre à Boston, fils du précéd., m. en 1777. On a de lui des Sermons sur différens sujets; des Discours moraux sur divers textes impr. séparément, et huit Sermons en un vol. in-8°.

PEMBERTON (James), de la Société des Amis ou Quakers, né à Philadelphie en 1714, m. en 1809, s'occupa toute sa vie du sort des nègres, dont il fut un des plus ardens défenseurs.

PEMBERTON (Thomas), né à Boston en 1728, m. en 1807, a écrit une Chronologie du pays des Massachus→ sets, pendant le 18e siècle, 5 vol.

PEMBLE (Guillaume ), né en 1592, m. en 1623, prof. de théol. au coll de la Magdeleine à Oxford. Ses OEuvres ont été imp. en un vol. in-fol.

PEMBROKE (Thomas), peint. angl., réussit dans l'hist. et le portr. Londres vers 1730, âgé de 28 ans.

m. à

PEMBROKE (Marie Herbert), femme de Henri, comte de Pembroke, et sœur du cél. sir Sidney, qui lui dédia son Arcadie, morte à Londres en 1621, donna une Traduction des Psaumes en vers angl. Elle a traduit aussi une trag. franc. intit. Antoine.

PÉNA (Jean), de Moustiers en Provence, enseigna les math. au coll. royal, et m. en 1560, à 30 ans. On a de lui une traduct. lat. sur la Catoptrique d'Euclide; une édition en grec et en latin des Sphériques de Théodose, 1558, in-40, etc.

PÉNATES (mythol.), dieux domes

tiques des anciens. Cicéron dit qu'on les appelait Pénates, parce qu'on les placait dans l'endroit le plus reculé de la maison, in penitis ædibus, d'où s'est formé le mot Penetralia, pour signifier la petite chapelle des Pénates.

PENDASIUS (Frédéric), né à Man toue, professa la philos. à Bologne. On lui doit De corporum coelestium naturá, Mantoue, 1555, in-8°; Traité de l'Ouïe, Venise, 1603, in-8°.

PENDLETON (Edmond), homme d'Etat distingué de la Virginie, après avoir rempli les premières places, m. à Richmond en 1803, dans sa 83e année. On a de lui un Pamphlet dans lequel il protestait contre la rupture projetée de la paix avec la France par les Etats-Unis, en 1798.

PENÉLOPE (mythol. ), fille d'Icare, frère de Tindare, roi de Lacédémone, fut femme d'Ulysse, et se rendit si célèbre par sa chasteté, qu'on la propose en exemple encore aujourd'hui, et qu'elle est passée en proverbe.

PENHALLOW (Samuel), memb. et trésorier du cons. de New-Hampshire, m. à Portsmouth en 1726, a écrit une Histoire de la guerre de la Nouvelle Angleterre avec les Indiens de l'est, pendant les années 1703 à 1726, Boston, 1726.

PENINGTON (Isaac), fils d'un alderman de Londres, né en 1617, m. en 1679, devint non seulement le défenseur des principes des quakers, mais un de leurs ministres et de leurs écriv. Il souffrit toutes les persécutions qu'éprouva sa secte, et fut emprisonné à six différentes reprises. Ses écrits, recueillis en un vol. in-fol., ont été publiés en 1681, 2 vol. in-4°, et 4 vol. in-8°.

PENN (Guillaume), depuis sir Wiliam Penn, chev., amiral d'Angl., et l'un des command. de l'escadre qui s'empara de la Jamaïque, né à Bristol en 1621, m. en 1670.

PENN (Guillaume), fils du précéd., né à Londres en 1644, se fit instruire des principes de la secte des quakers, et devint un de leurs plus ardens proselytes. Le patriarche Georges Fox vint du fond de l'Amér. le voir à Londres, sur sa réputation. Tous deux résolurent de faire des missions dans les pays étrangers : ils s'embarquèrent pour la Holl., où ils eurent un heureux succès. Le père de Penn étant mort, celui-ci hérita de grands biens, parmi lesquels il se trouvait des dettes de la couronne. Le Gouvernem.

lui donna, en 1680, au lieu d'argent, la propriété d'une prov. de l'Amér. septentrionale, nommée jusque là les Nouveaux Pays-Bas. Penn y conduisit et y envoya plus. colonies de quakers. On appela dès lors ce pays Pensylvanie, du nom de Penn, et il y fonda la ville de Philadelphie. Le nouveau souv. fut aussi le législ. de la Pensylvanie. Il donna des lois dont aucune n'a été encore sages, changée. Un gr. nombre de quakers passèrent en Amér., pour éviter la persécution. Penn, de retour en Angl. en 1701, vendit la Pensylvanie à cette couronne en 1712, 280,000 liv. steri. Il m. en 1718. Sa Vie a été écrite par Marsillac, 1792, 2 vol. in-8°. On a de Penn plus. écrits en angl. en faveur de la secte des quakers. Le choix de ses Ouvrages a été publié en 5 vol. in-8°.

PENNA (le père Horace de la), capucin missionn., né en 1680, et m. dane la ville de Patan, dans le golfe de Bengale, âgé de 65 ans, a recueilli des Mémoires sur le Thibet.

PENNA (Laurent), de Bologne carme de la congrégat. de Mantoue, m dans sa patrie en 1693, s'appliqua à l'étude de la musiq. On voit le catalogue de ses œuvres dans les Notices sur les écrivains de Bologne.

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PENNANT (Thomas), cél. naturaliste, né dans le comté de Flint en 1726, fit ses études à Oxford, où il fit de grands progrès dans l'hist. nat. Après avoir parcouru l'Angl., il passa sur le continent, où il visita Linnée, Pallas, Voltaire Buffon, etc. Il fit ensuite un voyage aux Hébrides, à l'ile de Man, et dans le pays de Galles. Ce sav. a publié la relation de ses différ. voyages, et a donné plusieurs autres ouv., entr'autres celui intit. : l'Indian Zoology, Londres, 1790, in 4o, avec. fig. Ce naturaliste est m. dans sa maison de Downing en 1798.

PENNI (Jean-Franç.), peint., né à Florence en 1488, m. eu 1528, a fait dans le palais de Chigi des tableaux qu'il est difficile de ne pas attribuer à Raphaël. Il réussissait sur-tout dans le paysage.

PENNICUIK (Alexandre), méd. écossais, né en 1652, m. en 1722. On a de lui une Notice topographique de Tweedale; beaucoup de Poesies. Il passe aussi pour avoir donné à Allan Rainsay le plan de son Gentle Shepherd, dont toutes les vues avaient été prises et dessinées chez Pannant, dans sa terre de New-Hall.

PENNINGTON (Isaac), lord major de Londres en 1740, se mit plus. fois à

la tête de la populace révoltée contre Charles Ir d'Angl., et fut aussi un des juges de ce roi. A la restauration on lui fit son procès; mais il obtint un sursis et muru dans la prison.

PENNINGTON (miss), angl., m. en 1759, à 25 ans, n'est connue que par ane le au Matin, et un petit poëme intitulé le Liard.

PENNOT Gabriel, de Novare, chan. de la congregat. de Latran, s'est fait connaître par: Generalis totius ordinis elericorum canonicorum historia tripartila, Rome, 1624, et Cologne, 1645; | Propugnaculum humanae libertatis, etc., Lugduni, 1624, in-fol.

PENNY (Thomas), naturaliste angl, passa une grande partie de sa vie en Suisse et dans l'île de Majorque. Il rapporta de cette ile la plante appelée Hypericum Valeraricum. Il a enrichi de découvertes les catalogues de Lobel, de Gerard, deGesner et autres botan. Penny est auteur des Lettres sur les insectes, qui se trouvent dans le rec. de Trew.

PENOT (Bernard - George), chim., né à Port-Sainte-Marie, en Guienne, m. à Yverdun, au commenc. du 176 s., à l'âge de 98 ans, consuma son tems et sa fortune à la recherche de la pierre philosophale, sur laquelle il a donné plus ouvrages entièrement oubliés.

PENRUDDOCK ( le colonel Jean ), brave et loyal Angl., m. en 1655. Dans le fort de la rébellion, il prit les armes pour la défense du roi, qu'il proclama à Blandfort; mais il fut battu par le colonel Croke, qui, au mépris de sa parole de faire quartier, lui fit trancher la tête.

PENRY (Jean), ou AP-HENRI, connu sous le nom de Martin Mar-Prelate, ou Mar-Priest, né dans le pays de Galles, se fit anabaptiste ou plutot browniste. Dès lors il dev nt ennemi de l'égl. anglicane, qu'il attaqua par des libelles. Traduit au bane du roi, il fut condamné pour felonie, et exécuté en 1595. Penry a publé quelques ouvrages.

PENS (Georges), peint. et grav. de Nuremberg, flor. au commenc. du 16 s. Ses tableaux et ses grav. en taille-douce sont estimés.

PENSA (Jérôme), de Cigliars, chevalier de Malte, qui vivait dans le 16 s., a imité les épigrammes toscanes, dont Louis Alamanni, poète florentin, fut P'inventeur. Les Epigrammes de Pensa furent imp. à Mondovi en 1570.

PENTHEE (mythol. ), fils d'Echion et d'Agavé. Se moquant des prédictions

de Tirésias, il défendit à ses sujets d'ho norer Bacchus, qui venait d'arriver en triomphe dans la Grèce, et leur ordonna même de le prendre et de le lui amener chargé de chaînes. Bacchus le livra à la fureur des Bacchantes, qui le mirent en pièces.

PENTHESILÉE (mythol. ), reine des Amazones, donna des preuves de son courage au siége de Troie, où elle fut tuée par Achille.

PENTHIÈVRE (Louis-Jean-Marie DE BOURBON, duc de), grand-amiral de France, né à Rambouillet en 1725, était fils du comte de Toulouse et petit-fils de Louis XIV. Il fit sa première campagne en 1742, et il se trouva l'année suivante à la bataille de Dettingen, où il se distingua par sa bravoure. En 1744, il fut marié à Marie-Thérèse-Felicité d'Est, dont il devint veuf en 1754. En 1745 il se signala à la bataille de Fontenoy. Après la paix de 1748, il voyagea en Italie. De retour en France, le duc de Penthièvre se livra aux exercices de bienfaisance et de piété. Il fit construire aux Ande¡ys un bospice qui lui coûta plus de 400,000 fr. Il fit élever avec la même magnificence un autre hôpital à Crécy en 1787. Il fut nommé par le roi président d'un des sept bureaux de l'assemblée des notables, où il se distingua autant par la sagesse de ses vues que par la profondeur de ses connaissances. Ce prince m. en 1793. On a publié les Mémoires de sa vie, I vol. in-12.

PEPANO' DOMESTICO (Demetrio), né à Chio, vint à Rome en 1637, où il fit des progrès rapides dans les scien. et les b.-lett. De retour à Chio en 1649, il s'y maria. On ignore l'endroit où il termina ses jours. Il a laissé plus. ouv. inédits.

I. PÉPIN-LE-BREF, fils de Charles Martel, et le premier monarque de la seconde race des rois de France, fut élu roi à Soissons l'an 752, dans l'assemblée des Etats. Childeric III, dernier roi de la première race, prince faible et incapable de gouverner, fat privé de la royauté et renfermé dans le monastère de Sithin, depuis nommé Saint-Bertin, et son fils Thierry dans celui de Fontenelles. La ville de Rome étant menacée par Astolphe, roi des Lombards, qui enlevait aux emp. de Constant. l'exarchat de Ravenne, le pape Etienne II implora le secours de Pepin : celui-ci passa en Italie; Astolphe fut assiégé dans Pavie et obligé de renoncer à l'exarchat. Pepin en fit présent au saint siége es

756. Pépin, vainqueur des Lombards PEPYS (Samuel), sccrét. de l'amir. le fut encore des Saxons. Il força ensuite d'Angl. sous les règnes de Charles II et Waifre, duc d'Aquitaine, à lui prêter Jacques II, m. en 1703, rétablit l'orserment de fidélité. Waifre le révoquadre, et introduisit un régime dans l'aquelques années après. Pépin marche contre lui, et réunit l'Aquitaine à la couronne en 768; ce fut le dernier exploit de ce monarque, qui m. à Saint-Denis le 23 sept. de la même année.

PÉPIN-LE-GROS ou LE HÉRISTEL, maire du palais, gouverna l'Austrasie après la mort de Dagobert II, en 680. Ebroin, maire de Neustrie, le battit: mais Pépin Ini enleva bientôt la victoire, et se fit déclarer maire du palais de Neustric et de Bourgogne, après avoir défait le roi Thierry. Il posséda toute l'autorité dans ces deux royaumes sous Clovis III, Childebert et Dagobert. Il m. en 714, après avoir gouverné 27 ans..

PÉPIN, roi d'Aquitaine, livré à la débauche, mourut maniaque en 838.Pépin II, son fils, ayant pillé ses sujets d'Aquitaine, fut livré par eux aux Francais, qui le firent renfermer, en 864, à Senlis.

PÉPIN (Martin), peint., né à Anvers en 1578. Il a laissé plusieurs beaux Tableaux, entre autres une Descente de Croix.

PÉPOLI (Cornélius), comte et sénat. de Bologne, alla s'établir à Venise, où son mérite et ses talens l'élevèrent aux premiers emplois de cette république. On a de lui une Traduct. des tables de Cébès en vers libres, Venise, 1763, in-4°; un Traité des systèmes et du monde planétaire de Dulard, trad. vers libres; des Lettres sur différens sujets, avec une traduct, de la première Méditation de Descartes, accompagnée de Notes et de Remarq., Venise, 1778, in-8°. Pépoli m. à Venise en 1777, âgé de 69 ans.

en

PEPPEREL (Guill.), lieut.-gén. au service de l'Angl., né dans le district de Maine, état de Massachussetts, m. à Kittery en 1759, fut élevé à tous les honneurs militaires qu'il était au pouvoir de son pays de lui déférer.

PEPUSCH (Jean - Christ.), l'un des hommes les plus versés dans la connaissance de la théorie de la musique, né à Berlin en 1667. Il enseigna en Angl. les principes de l'harmonie et la théorie de La composition à des musiciens consommés dans la pratique et aux prof. eux-mêmes. Il fut recu doct, en musique dans l'univ, d'Oxford, et membre de la société royale de Londres, où il mourut en 1752.

mirauté.

PÉRAC (Étienne du), né à Bordeaux en 1560, alla dessiner en Italie les plus belles ant. de Rome, et les grava dans le genre de Tempeste. Revenu dans sa patrie, le roi le nomma son archit., et lui fit peindre plus. tableaux dans la salle des bains à Fontainebleau.

PÉRAU (Gabriel-Louis Calabre), diacre de Paris, m. en 1767, à 67 ans, est connu par les tomes 13 à 23 des Vies des hommes illustres de France, commencées par d'Avrigny; par une Description des Invalides, Paris, 1736, in-fol et la Vie de Jérôme Bignon, Paris, 1757, in-12.

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PERBONO (Jérôme), d'Alexandrie, qui vivait dans le 16 s., a donné une Chronique, depuis le commencement du monde jusqu'à son tems; Oviliarum opus, et 1 vol, en latin, qui traite de la vie de l'homme.

PERCIN (Jean-Jacques), dominic., né à Toulouse, publia en 1693 un vol. in-fol. intit. Monumenta conventus Tolosani ordinis FF prædicatorum primi, etc., Toulouse.

PERCIVAL (Thomas), méd. angl., né à Warrington en 1740; m. en 1804. Parmi ses écrits on distingue ses Instructions d'un père à ses enfans, et des Dissertations morales et littéraires.

PERCY (Henri), cél. guerrier angl., m. en 1406, créé comte de Northumber land, se distingua dans plus. batailles contre les Écossais et prit Berwick. Le roi lui en confia le gouv. Sept ans après les Écossais reprirent cette place par la trahison de ce gouv., qu'ils avaient gagné. Le duc de Lancaster l'ayant accusé devant le parl., il fut condamné à mort et ses biens confisqués ; mais le roi ayant cassé la sentence, Percy assiégea de nouveau Berwick et s'en enpara encore, Lorsque le duc de Lancaster se fut emparé de la couronne d'Angleterre, sous le nom de Henri IV, il donna au comte de Northumberland le titre de couné♣ table. Dans la suite ayant pris les armes contre le roi, il fut tué dans la bat, qu'il livra à Shrewsbury en 1403.

PERDICCAS, l'un des généraux d'Alexandre-le-Grand; après la mort de co conquérant; il aspira à la couronne de Macédoine. Dans ce dessein, il répudia Nicée, fille d'Antipater, pour épouser

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Cléopâtre, soeur d'Alexandre. Antigone ayant découvert ses projets, fit une ligue avec Antipater, Cratère et Ptolémée, gouv. d'Égypte, contre leur ennemi commun. Perdiccas envoya Eumène pour dis-. siper cette ligue ; il n'obtint aucun succès. Il fit avancer son armée et l'engagea imprudemment dans un bras du Nil, où plus. périrent. Il fut égorgé dans sa tente l'an 322 avant J. C., avec la plupart de ses courtisans.

PERDRIX (mythol.), neveu de Dédale, inventa la scie et le compas.

PERDU (Benoît), méd., né à Gravelines en 1615, m. à Tournay en 1694, a donné: Statera sanguinis, etc., Tornaci, 1658, in-8°.

PÉRÉDA (Pierre-Paul), méd. au 16o s., né à Xativa, au royaume de Valence, en Espagne, a publié: In Michaëlis Joannis Paschalii methodum curandi morbos scholia, Barcinone, 1579, in-8°; Lugduni, 1585, 1600, 1602, 1619, 1630, in-8°; ibid., 1664, in-8°.

PÉRÉDA (don Antoine), peint. espag., né à Valladolid en 1599, m. à Madrid en 1669, traitait également bien l'hist. sacrée et profane, le genre familier, le portrait, le paysage et les fleurs. Parmi ses ouv., on distingue un tableau représentant le Marquis de Santa-Cruz amenant des secours à la ville de Génes; une Incarnation dans l'église de la Madeleine, à Alcala de Hénarès, et plus. ouvrages également beaux.

PÉRÉFIXE (Hardouin de Beaumont de), fils du maître-d'hôtel du card. de Richelieu, doct. de la maison et société de Sorbonne, devint ensuite précept. de Louis XIV, et archev. de Paris en 1664, m. en 1670 membre de l'acad. française. On a de lui une Hist. du roi Henri IV, Elzévir, 1661, in-12, et Paris, 1749, in-12; un livre intit. Institutio principis, 1647, in-16.

PÉRÉGRIN, fam. philos., surnommé Protée, natif de Parium dans la Troade, d'où il avait été chassé pour crimes d'adultère et de débauche contre nature. Fuyant de pays en pays, il vint dans la Palestine, où il se fit chrétien; dans le tems de la persécution de l'emp. Trajan, il for mis en prison pour la foi. Les chrét. d'Asie envoyèrent des députés pour lui porter des secours. Remis en liberté, il se mit à courir le monde; mais enfin ayant mangé de quelques viandes défendues, les chrét. n'eurent plus de commerce avec lui; il se remit à voyager. En Egypte, il se permit tout ce que les cyniques pratiquaient de plus impudent, I

En Italie, il déclama contre tout le monde et princip. contre l'emp., jusqu'à ce que le préfet de Rome le chassa de la ville. Le sophiste passa en Grèce, où il continua de médire des grands, et tâcha d'exciter les peuples à la révolte. Pendant le séjour qu'il fit à Athènes logé dans une cabane hors de la ville en habit de cynique, il tira quelque profit de l'admiration des sots; mais voyant que l'enthousiasme commencait à se réfroidir, il publia dans toute la Grèce qu'il se brûlerait lui-même pendant la célébration des jeux olympiques; ce qu'il exécuta à Olympie, l'an 166.

PÉRÉGRINO (Allio), littér. du 15 s., dont on a plus. poëmes dans les Carmina illustrium poetarum.

PÉREIRA (Benoît), Pérérias, jés. espagnol, natif de Valence, m. à Rome en 1610, à 75 ans, a laissé des Commentaires latins sur la Genèse et sur Daniel, in-fol.

PÉREIRA-GOMEZ (George), médecin, natif de Médina del Campo, est, dit-on, le premier des philos. modernes qui ait écrit que les bêtes sont des machines sans sentiment. Il hasarda cette

opinion, dans un ouv. impr. à Médina del Campo (Methymno Campi) en 1554, in-fol., sous le titre d'Antoniana Margarita, opus nempe physicis, medicis, ac theologis non minus utile, quam necessarium. Il est encore aut. de la Nova veraque medicina, experimentis et rationibus evidentibus comprobata, Medina del Campo, 1558, in-folio.

PEREIRA DE CASTRO (Gabriel), jurisc., portugais, sénat, du conseil suprême de Portugal, né à Brague, existait encore en 1623. On lui doit : De manu regiá, seu de legibus regiis quibus regni Portugalia in causis ecclesiasticis cognitio est ex jure, privilegio, consuetudine, Lisbonne, 1622, in-fol.; Lyon, 1673, in-fol.

PEREIRA (Manuel), sculpt. portugais, m. à Madrid en 1667, a 53 ans. On remarque de lui à Madrid, dans le Couvent des dominic. du Rosaire, son beau Christ del Perdon; une figure en de la maison d'hospitalité de la charpierre de st. Bruno, sur la grande porte treuse; une belle statue de st. Benoît qui est au grand portail du couvent de Saint-Martin.

PÉREIRA DE FIGUEIREDO (Ant.). orator. portugais, membre de l'acad. des sciences de Lisbonne, premier interprète

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