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des langues de la secrétairerie d'état des affaires étrang. et de celle de la guerre, né au bourg de Maçao en 1725, m. en 1797, a publ. un gr. nombre de traduct., entr'autres celle en portugais de toute la Bible, accompagnée de préfaces et de notes, en 23 vol. in-8°. Ses ouv. en théol. sont très-nombreux, ainsi que ceux de controverse et de littérature.

PÉREIRA (Jacob-Rodriguez), né à | Cadix en 1715, finit ses jours en 1780 à Paris, où il fut appelé pour y pratiquer l'art de faire parler les muets. Louis XV lui accorda en 1760 une place d'interprète avec une pension de 1800 livres. On assure que l'abbé de l'Epée a profité d'une partie de sa méthode.

PEREIRA (Joseph), carme portugais, vivait dans le 18 s. On a de Iui: une Dissertation sur les rits sacrés, Lisbonne, 1751, in-4o; une Chronique des carmes portugais de l'étroite observance, Lisbonne, 1747, 2 vol. in-fol.

PÉREZ ( Ant.), eut div. emplois à la cour d'Espagne, et devint secrét. d'état avec le départ. des affaires d'Italie sous Philippe II. Il fut ensuite disgracié convaincu d'un gr. nombre d'infidélités. Il se sauva en Aragon, et tâcha d'y causer une révolte. De là il passa en France, où il m. en 1611. Il a laissé des Lettres, dans lesquelles il rend compte de sa disgrâce; des Relations en espag., et d'antres ouvrages, Paris, 1598, in-4°, Genève, 1631, in-89.

et

PÉREZ DE VARGAS (Bernard), écrivain espag., publia à Madrid, en 1569, in-8°, De re metallica en el qual se tratan muchos y diversos secretos del conoscimiento de toda suerte de minerales, etc., trad. en franç. sous le titre de Traité singulier de métallique, Paris, 1743, 2 vol. in-12.

faro, Haute-Navarre, en 1583, enseigna
longtems le dr. à Louvain, où il m. en
1672. On a de lui: Assertiones poli-
tice, Cologne, 1612, in-4°; Prælec-
tiones sive Commentarii in XII lib. co-
dicis, Amst., Elzévir, 1653, in-fol.;
Cologne, 1661, 2 vol. in-4°; Genève,
1640, 2 vol.; Institutiones imperiales,
Amst., Elzévir, 1669 et 1673, in-12; Jus
publicum, Amst., Elzévir, 1682, in-12;
Commentarius in XXV lib. Digesto-
rum, Amst., 1669, in-4o.

ragone, m. à Madrid en 1637,
PEREZ (Antoine), archev. de Tar-
à 63 ans,
a donné des Sermons et div. Traités,
et Annotationes in Codicem et Di-
gestum, Amst., 1661, 3 vol. in-4o.

PEREZ (Joseph), bénéd. espag., prof. en théol. dans l'univ. de Salamanque, m. vers la fin du 17 s., publ. en 1688 des Dissertations lat. sur la vie des saints contre le père Papebroch.

PERFETTI (Bernardin), né à Sienne en 1681, m. en 1747, fut déclaré poète lauréat en 1725.

PERGAMINI (Jacq.), prêtre de Fossombrone, qui vivait dans le 176 s., fut prof. en dr. à Bologne. On a de lui 2 vol. de Lettres, une Traduction en ital. de l'Histoire de Sulpice Sévère; un Mémorial et un Traité de la langue italienne; une Traduction des Odes et de l'Art poétique d'Horace.

PERGOLA (Paul de la), né à Perphilos. à Venise, dans le 15 s., a publ.: gola dans la Marche d'Ancône, prof. de Logica, sive compendium logicæ, Venetiis, 1481 et 1498; De sensu composito et diviso, Venetiis, 1550.

PERGOLÈSE (Jean-Baptiste), cél. composit. ital., né en 1704 à Casoria au royaume de Naples, m. à Naples en 1737. Ses princip. ouv. sont plus. Ariettes; la Serva Padrona, opéra en 2 actes, trad. et joué en France, Il Maestro di musica, lettres apostoliques, les employa à intro-intermède; un Salve Regina, et le

PEREZ DE SAAVEDRA (Jean), natif de Cordoue en Espagne, ayant amassé plus de 40 mille ducats à falsifier des

duire l'inquisition en Espagne; il se présenta comme card. légat du pape. Le roi de Portugal lui fit rendre les honneurs dus à cette dignité: il établit l'inquisition pendant un séjour de trois mois, au bout desquels il prit congé du roi; mais ayant été reconnu comme imposteur, il fut arrêté et condamé pour dix ans aux galères. Après plusieurs années il en fut retiré en 1556, par un bref du pape Paul IV, qui désira le voir pour le remercier du service qu'il avait rendu au saint siége.

PÉREZ (Antoine), juriso., né à Al

Stabat Mater regardé universellement comme son chef-d'oeuvre.

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in-12; Nobilitas Moguntina diœcesis, Metropolitanaque Ecclesiæ, Mayence, 1568, in-8°; Noctuæ speculum, Francf. 1567. in-8°, elc.

PÉRIANDRE, Périander, tyran de Corinthe, fils de Sipsile, fut mis par la flatterie au nombre des sept Sages de la Grèce. Ce sage, qui était un monstre, changea le gouv. de son pays, opprima la liberté de sa patrie, et usurpa la souverainete, l'an 628 av. l'ère commune. Il fit mourir les plus puissans des Corinthiens; il commit un inceste avec sa mère; fit mourir sa femme Mélisse sur de faux rapports. Un jour de fête solennelle, il fit arracher aux femmes tous les ornemens qu'elles portaient pour leur parure. Enfin, après s'être souillé par les excès les plus barbares et les plus honteux, il m. l'an 585 av. J. C.

voir de se changer en telle forme qu'il voudrait.

PÉRICTYONE, femme philos., attachée à la doct. de Pythagore, composa un Traité de la sagesse qui n'est point parvenu jusqu'à nous.

PERIERS (Bonaventure des), né à Arnay-le-Duc en Bourgogne, valet de chambre de Marguerite de Valois, reine de Navarre, sœur de François Ier, se donna la mort en 1544. On a de lui: Cymbalum Mundi ou Dialogues satiriques sur différens sujets, 1537, in-8°, et 1538 aussi in-8°. Amst. 1732, in-12. Une Traduction en vers français de l'Andrienne de Térence, 1537, in-8°; une Traduction en vers franc. du cantique de Moyse; un Recueil de ses Œuvres 1544, in-8°; Nouvelles Récréations et joyeux Devis, 1561, in-4°, 1571

vol. in-12.

PÉRIBÉE (mythol.), fille d'Alcathoüsin-16, 1711, 2 vol., et Amst. 1735, 3 roi de l'île Egine, fut promise pour épouse à Telamon, fam. par sa valeur, et par son fils; elle en cut Ajax.

gr.

PERIGNON (Dom Pierre), béned., né à Sainte-Menehould, m. á Hautvilliers en 1715. La province de Champagne lui doit la manière de combiner les différentes espèces de raisins, pour donner à son vin cette délicatesse et ce montant qui l'ont si fort accrédité.

PERIMEZZI (Joseph-Marie), né à Pal dans la Calabre, év. d'Oppido, et m. en 1740, a publié : In sacram de Deo scientiam dissertationes selectæ historice, dogmatica, scholasticæ Neapoli, 1738, 8 vol. in-fol., etc.

PERICLÈS, né à Athènes, de Xantippe, citoyen de cette ville, devint capititaine, habile politique et excellent orateur. Pour gagner le peuple, il partagea aux citoyens les terres conquises, et se les attacha par les jeux et par les spectacles Il entreprit ensuite d'abaisser le tribunal de l'Areopage dont il n'était pas memb. Le peuple ôta an sénat la connaissance de la plupart des causes, et ne lui laissa que les moins importantes. Il fit bannir par l'ostracisme Cimon son concurrent et ses autres rivaux, et resta seul maître à Athènes pendant 15 ans. Il commanda l'armée des Athéniens dans le Peloponnèse, remporta une cél. victoire près de Némée contre les Sycioniens, et ravagea l'Arcadie à la prière d'Aspasione et cum notis Joan. Peringskiold, sie, fam. courtisane qu'il aimait. Ayant déclaré la guerre aux Samiens l'an 441 av. J. C., il prit Samos après un siége de 9 mois. Périclès engagea les Athéniens à continuer de combattre Lacédémone. li fut blåmé dans la suite d'avoir donné ce conseil, et on lui ôta sa charge de gén.; il fut condamné à une amende. Le peuple d'Athènes ne fut pas longtems sans se repentir du mauvais traitement qu'il avait fait à Périclės; il lui demanda pardon de son ingratitude. Périclès, touché par ses prières, reprit le gouv. Peu de tems après, il m. de la peste l'an 429

PERINGSKIOLD (Jean), né Strengnes dans la Sudermanie en 1654, prof. d'ant. à Upsal, fut secrét. antiquaire du roi de Suède, et cons. de la chancellerie pour les ant. Ses princip. ouv. sont : Historia regum septentrionalium à SuorTone Sturlonider conscriptæ, ex recenStockolmiæ, 1697, in-fol.; Joan. Messenii Scondia illustrata, etc., cum historid Sanctorum et Præsulum Scondic et observationibus Joan. Peringskiold, Holmiæ, 1700-1705, 15 tom. qui se relienten 2 vol. in-fol. Différ. traités de Jean Messénius touchant les rois de Suède, de Dannemarck, etc. Monumentorum Sueo-Gothicorum liber primus, etc. kiold, Stockolmiæ, 1710, in-fol. fig. suecice, et lat, operá Joan. PeringsTables historiques et chronologiques Stochkolm, 1713, in-fol.; Historia Hialdepuis Adam jusqu'à J. C., en suédois, mari regis Biarenlandiæ, ex fragmento PERICLYMÈNE (Myth.), fils de MS. Runici, in-fol.; Historia WilkiNélée, frère de Nestor et de Chronins, nensium, Theodorici Veronensis, conavait reçu de Neptune son aïeul, le pou-tinens regum atque keroum res gestas,

avant J. C.

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etc., Stockholmiæ, 1715, in-fol.; Monumenta Ullerakerensia, cum Upsalid nová illustrata, suecice et lat., Stockholmiæ, 1719, in-fol. fig.

PERINI (Louis), archit. de Vérone, a publié Histoire du monastère de SaintSylvestre de Vérone, et un Traité de géométrie pratique. Il mourut dans sa patrie en 1731.

PERION (Joachim ), né à Cormery en Touraine, bénéd., m. vers 1559, à 60 ans, a donné quatre Dialogues lat. sur l'origine de la lang. franç, et sa conformité avec la lang. grecque, Paris, 1555, in-8°; des Lieux théologiques, Paris, 1549, in-8°; des Traductions lat. de quelques livres de Platon, d'Aristote et de St.-Jean Damascène,

PÉRISTÈRE ( Mythol. ), nymphe, fut métamorphosée en colombe par Cupidon.

PERIZONIUS (Jacques ), né à Dam en 1631, prof. en hist., en éloquence et en grec, à Leyde, où il m. en 1715. On a de lui: Animadversiones historicæ, in quibus quam plurima, in prisis romanorum rerum, etc., Amst., 1685, in-8°; des Dissertat. sur divers points de l'hist. rom. en plus. vol. in-4°; des Oraisons. Origines babylonicæ et ægyptiaca, Utrecht, 1736, 2 vol. in-8°; des Commentaires historiques, sur ce qui s'est passé dans le 17 s.

PERKINS (Guillaume), né en 1558 à Morston dans le comté de Warwick, prof. de théol. à Cambridge, où il m. en 1602. On a de lui: Commentaires sur une partie de la Bible; un gr. nombre de Traités théologiques, 3 vol. in-fol. PERMANT (Thomas), naturaliste et ant. angl., né au comté de Flint à Downing où il m. en 1798, publia en 1750, sa Zoologie britannique; en 1771, son Voyage en Ecosse; Voyage dans le pays de Galles, par feu Thomas Permant, nouv. édit. augmentée par le fils de l'aut., et accompagnée de 44 grav., 3 vol in-8°; le Voyage de Chester à Londres; la Notice sur Londres, etc. Enfin des Mémoires littéraires.

PERMISSION (Bernard Bluet d'Arbères comte de), publia des Oraisons, des Sentences et des Prophéties qui se trouvent réunis sous le titre de ses OEuvres. Il les dédia à Henri IV cous des titres emphatiques, 1600, in-12. Son testament, impr. en 1606.

PERMOSER (Balthasar), sculp., né à Cammer en Bavière, et m. à Dresde en 1732, à 82 ans. On admire à Vienne, Tom. III,

sa statue du prince Eugène, celle de la Charité, une Moresque avec son enfant, et un More tenant un poisson. Il embellit Dresde de plus. chefs-d'oeuvres, ainsi que Friderickstadt, lieu de sa sépulture, où l'on voit le beau monument qu'il s'était fait lui-même.

PERNETY (l'abbé Jacques), historiogr. de la ville de Lyon, né dans le Forez, m. en 1777, à 81 ans, a donné Histoire de la ville de Lyon, ou les Lyonnais dignes de mémoire, Lyon, 1757, 2 vol. in-8°; Histoire de Favo ride, Genève, 1750, in-8°; Lettres philosophiques sur les physionomies, Lyon, 1760, in-8°; Conseils de l'amitié, Franc fort, 1748, in-12; Repos de Cyrus, ou Histoire de sa vie depuis sa 16e jusqu'a observations sur la vraie philosophie, sa 40e année, Paris, 1732, in-8°, Lyon, 1757, in-12.

ét

PERNETY (Ant.-Jos.), né à Roanne en Forêts en 1716, bénéd., ensuite bibliothéc. de Frédéric II, a publ. : Fables égyptiennes et grecques dévoilées, 1 a vol. in-8°; Dictionnaire mytho-her1786, métique, 1758, in-8°; Dictionnaire de peinture, sculpture et gravure, 1757, in-12; Histoire d'un voyage aux tles Malouines, 1770, in 8o; de l'Amérique et des Américains, Berlin, 1771; une Traduction de Columelle et du Cour de Mathématique de Wolf. De laconnaissance de l'homme moral par celle de l'homme physique, 1776, in-80, et des Mémoires à l'académie de Berlin. Mort à la fin du 18e siècle.

PÉRO (mythol.), fille de Nélée et de Chloris, était soeur de Nestor et de Périclymène.

PÉRON (Franc.), naturaliste, correspondant de l'Institut, né à Cérilly près Moulins, en 1773, m. en 1810, s'einbarqua sur un des vaisseaux de l'expédition aux Terres-Australes. Il a fait la Relation de son voyage dont le rer vol. a été publié.

PERONI (Jos.), sculpt. né à Rome, álla à Stockholm, où il fit la statue de la reine Christine; il se rendit ensuite à Naples où il travailla à un Neptune en pied, de grandeur naturelle, destiná pour une fontaine de Madrid: mort à Rome en 1663, à 36 ans.

PÉRONNE (Claudine), Lyonnaise qui vivait dans le 16 s., dédia quelques pièces de poésies à Henri II.

PÉRONNET De Gravaguens (Jos. Franc.), né à Lyon, où il m. en 1761 à 42 ans, a publié deux Lettres sur la trag,

de Spartacus, le drame de la Famille indigente, et des Regrets sur la mort de sa femme; Lyon, 1761, in-12.

PEROTTI (Ant.-Marie), carme de Mantoue, prédic. et poète, né à Bologne, en 1715, m. en 1769. On a de lui : six Oraisons funèbres et un gr. nombre de pièces de poésies insérées dans div. des panegyriques, des sermons,

rec.

un carême et un avent, etc.

PEROTTI LEVI (Justine), cultiva avec succès la poésie ital. vers l'an 1530. Contemporaine de François Pétrarque, elle entretint avec ce poète une correspondance littéraire.

PEROTTO ou PERROTTI (Nic.) ), né en 1430 à Sasso-Ferrato, bourg de l'état l'ade Venise, alla à Rome où il gagna mitié du card. Bessarion, qui le choisit pour son conclaviste après la mort de Paul II. Perotto travailla avec ardeur à la réunion de l'égl. grecq. pendant le concile de Ferrare. Il devint gouv. de Pérouse, puis de l'Ombrie, archev. de Manfredonia en 1458, et m. en 1480 à Fugieura. Ses ouv. sont une Traduction de gr. en lat. des 5 prem. liv. de l'hist. de Polybe; une autre du Traité du serment d'Hippocrate ; du Manuel d'Epictète; Commentaire de Simplicius sur la Physique d'Aristote; des Harangues; des Lettres; quelques Poésies italiennes ; des Commentaires sur Stace; un traité de generibus Metrorum, 1497, in-4; Cornucopia seu latinæ linguæ commentarius, Venise, 1499, in-fol.; Rudimenta grammatices, Rome, 1473 et 1475 in-fol.

PEROTTO (François), ami de FraPaolo, est aut. d'une réfutation de la Bulle de Sixte-Quint contre le roi de Navarre.

PERPENNA', un des lieut. de Sertorius, eut la lâcheté d'assassiner son gén. l'an 73 av. J. C., pour avoir seul le command. des troupes en Espagne. Perpenna livra un combat à Pompée, fut battu, fait prisonnier, et exécuté sur T'heure même.

PERPINIAN (Pierre- Jean), jésuite espag., né à Elche au royaume de Vafence, prof. l'éloquence à Coïmbre, enseigna ensuite à Paris, où il m. en 1566, agé de 36 ans. Le père Lazery, jés., a publié le recueil de ses ouv. à Rome, 1749, 4 vol. in-8°.

PERRACHE (Michel), né à Lyon en 1685, prof. de sculpture, embellit sa patrie d'an gr. nombre d'ouv. qui assurèrent sa réputat. ; m. en 1750.—Son fils

m. en 1779, memb. de l'acad. de sa patrie, s'est fait connaître par l'exécution du projet qui a réuni à Lyon une île considerable par le moyen d'une chaussée, laquelle a fait changer de lit au Rhône, et a porté à une lieue de la ville sa jonction avec la Saône.

II. PERRAULT (Claude), archit., peint., music,, ingén., méd. et physic., memb. de l'acad. des sienc., né à Paris en 1613, m. en 1688. La belle facade du Louvre, du côté de St.-Germain-l'Auxerrois, morceau d'archit. sublime, le modèle de l'arc de triomphe au bout du faub. Saint-Antoine, et l'Observatoire furent élevés sur ses plans. Ses princip. ouv. sont: Une Traduction francaise des livres d'archit. de Vitruve, 1673 et 1684, in-fol.; un Abrégé de Vitruve, Paris, 1674, in-12; Ordonnances des cing espèces de colonne, selon la méthode des anciens, 1683, in-fol.; Recueil de plusieurs machines de son invention, Paris, 1700, in-4°; Essais de physique, 2 vol.in-4° et 4 vol. in-12, 1680 et 1681; Memoires pour servir à l'Histoire naturelle des animaux, Paris, 1671, 1676, 2 tom. en un vol. in-fol. Cet ouv. parut en angl., Londres, in-fol., et fut réimp. à Amsterdam en franç., 1736, 3 vol. in-4°. Ses oeuvres physiques avec celles de son frère Pierre furent publiées à Leyde en 1721, et à Amsterdam en 1727, 2 vol. in-4°. Perrault avait trois frères Pierre, l'aîné, recev.-gén. des finances, est connu par un Traité de POrigine des Fontaines, in-12, et par

une traduct. du Sceau enlevé de Tassoni, 2 vol. in-12. Nicolas, le second docteur en Sorbonne, donna en 1667: Théologie morale des Jésuites, 1 vol. in-40; et Charles, qui suit.

PERRAULT (Charles), frère des précéd., memb. de l'acad. fr., et premier commis des bâtimens du roi, né à Paris en 1628. On a de lui un petit poëme intitulé: Le Siècle de Louis-le-Grand, in-4° de 27 pag., qu'il donna en 1687, et dans lequel il mettait les écriv. de l'antiq. fort au dessous des modernes. Il excita les murmures de plus. académiciens. Perrault eut alors la témérité de vouloir prouver en prose ce qu'il avait avancé en vers, et il composa 4 vol. sous ce titre Parallèle des anciens et des

modernes, qui parurent en 1690, in-12. Cette guerre littér. ne se termina qu'en 1696. On a encore de lui: Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits au naturel, 1696 et 1701, 2 vol. in-fol. í

divers ouv. en vers et en prose, et des

conc. de Trente, et fut fait ensuite con

Mémoires contenant beaucoup de par-seill. d'état. Devenu favori de Philippe II,

ticularités et d'anecdotes intéressantes du ministère de Colbert, Avignon, 1759, in-12. Perrault m. en 1703.

PERRAULT d'Armancourt, fils du précéd., a donné des contes de Fées en prose, in-12, qui sont d'un grand intérêt pour amuser l'enfance.

PERREAU (Jean-Anne), né à Nemours en 1745, ex- tribun, ex-prof. du droit de la nature et des gens au coll. de Fr., un des inspect. gén. de l'Univ. spécialement charges des écoles de droit : m. à Toulouse, le 6 juillet 1813, dans l'exercice de ses fonctions; il est aut de Clarice, drame en 5 actes et en prose, 1771; Lettres Illinoises, Lond., 1772; Abrégé élémentaire d'Hist. ancienne; Epitre sur la Lune; Hymne à l'Amour; Mizrim; le Roi voyageur; l'Abolition de la peine de Mort, 1791, in-8°; Considération physique et morale de 'Homme. Il a rédigé en 1791 le Vrai Citoyen, journal.

PERREAUD (François), né près de Châlons-sur-Saône, ministre de l'égl. protestante de Bussy. De là il vint à Mâcon, pour y exercer son ministère. Les desagrémens qu'il y éprouva le forcèrent de se retirer dans le pays de Gex, il y fut nommé ministre de l'égl. de Toisy où il eut encore, en 1636, des persécutions à supporter. On a de lui: Démonologie ou Traité des Démons et Sorciers, de leur puissance et impuissance; l'Antidémon de Mascon ou Véritable Histoire de ce qu'un Démon a fait et dit, il y a quelques années, en la maison dudit sieur Perreaud à Mascon, Genève, 1653, in-12: il m. vers, l'an 1660.

PERREIN (Jean), membre de la soc. des sciences et b.-lett. de Bordeaux, né en France, voyagea en Afrique et dans les îles des Indes occidentales, pour étendre ses connaissances en botanique et dans d'antres parties de l'hist. nat. : il m. à New-Yorck, en 1805, âgé de 55 ans. Dans le Cours d'Histoire naturelle que Sonnini a donné, Perrein est cité comme auteur de beaucoup de notes contenues dans cet ouvrage.

PERRENOT (Antoine), plus connu sous le nom de card. de Granvelle, ne en 1517, à Besançon, alors ville impér., fit de brillantes études et apprit plus. lang. Bientôt il fut employé par CharlesQuint dans les négociations les plus importantes. A l'âge de 25 ans, il fut nommé à l'évêché d'Arras, Il assista au

|

il passa à l'archevêché de Malines, et obtint enfin la dignité de chanc., et bientôt après le chapeau de card. Son zèle peu mesuré contre les protest. faillit lui être funeste. Après avoir été nommé archev. de Besançon, il fut chargé de négocier une ligue contre le Turc, et obtint la vice-royauté de Naples: m. à Besançon en 1586. Sa Vie a été publiée à Paris, 1753, 2 vol. in-12.

a

PERRIER (Fr. du), peint, et grav., né à Mâcon l'an 1590, prof. de l'acad., m. à Paris en 1650. Il à laissé deux recueils gravés à l'eau forte. L'up est intit. Icones et segmenta nobilium statuarum urbis Romæ, 1638, in-fol., 100 fig. ; l'autre Icones illustrium è marmore tabularum quæ Romæ extant, Parisiis, 1645, in-fol., obl., 50 pl.

PERRIER (Charles du ), poète latin,' né à Aix, m. à Paris en 1692, a donné des Odes latines; plus. Pièces en vers franc.; des Traductions en vers de plus. écrits de Santeuil, etc.

PERRIER (Scipion du), jurisc. provençal, n. en 1667, à 79 ans, est connu par ses Questions notables.

PERRIER (Fr. du), avocat au parl. de Dijon, m. en 1700, à 55 ans, a laissé un Recueil d'Arrêts du parl. de Bour gogne, Dijon, 1735, 2 vol. in-fol.

PERRIERE (Jacques-Charles-François de la), né à Marancené en Aunis, m. en 1777, est connu par son Mécanisme de l'Electricité, 1756, 2 vol. in-12; et par sa Physique nouvelle céleste et terrestre, 1766, 3 vol. in-12.

PERRIN (Franç.), né à Autun, vers 1556, chan. et syndic de l'égl. cathéd de cette ville. On lui doit: Sichem, trag. en 5 actes, en vers, Paris, 1589; les Escoliers, coméd. en vers, Paris 1586, in-12; Jephté, trag. en vers; differens morceaux de Poésies.

PERRIN (Pierre), né à Lyon, imagina le premier de donner des opéras francais, à l'imitation de ceux d'Italie, et obtint le privilege du roi en 1669, qu'il céda à Lully en 1672. On a de lui quatre Opéra, des Odes, des Stances, des Elégies, et un gr. nomb. d'autres Poésies, qui sont toutes du style de la Pucelle de Chapelain. Il m. à Paris en 1680.

PERRIN (Charles-Joseph), jés., ne à Paris en 1690, m. à Liège en 1767, précha dans les villes les plus considérables de France et dans la capitale avec

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