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1778, in-8°; Précis des moyens de secourir les personnes empoisonnées par les poisons corrosifs, 1778, in-8°; De Thermis Borboniensibus, 1774, in-4°. On lui attribue : Observations sur le cacao et sur le chocolat.

NAULT (Nicolas-Denys), né à Autun vers 1648, d'abord juge à Toulon, ensuite à Lucy en Nivernois, où il m. en 1707. On a de lui: Histoire de l'ancienne Bibracte, Autun, 1688, in-12; La mort d'Ambiorixène, vengée par celle de Jules César, assassiné par Brutus, Lyon, 1688, in-12.

NAUSEA (Frédéric ), surnommé Blancicampiamy, fut d'abord docteur ez lois et ecclesiast. de Mayence. En 1541 l'emper. Charles-Quint l'éleva au siege épiscopal de Vienne en Autriche. Il m. à Trente, où il assistait an conc., en 1552. Il a laissé beaucoup d'ouvrages; plusieurs Traités contre les hérésies du tems; quelques livres de morale, parmi lesquels on distingue son traité de la résurrection, ouv. singulier, curieux et peu commun, qui a pour titre : De J. C. et omnium mortuorum resurreczione, Vienne, 1551, in-4°; Frederici Nausea Blancicampiamy eximii legum doctoris inclytæ ecclesiæ Moguntinæ à sacris concionibus eminentiss., libri mirabilium septem, Cologne, 1532; Abrégé de la Vie du pape Pie II, et de celle de l'Empereur Frédéric III; des Poésies, etc.

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NAUSICAÉ, fille d'Alcinous, roi des Phéaciens dans l'île de Corcyre, accueillit avec beaucoup de bonté Ulysse, qu'un naufrage avait jeté sur la côte de cette ile. Cette princesse tient un rang distingué dans l'Odyssée d'Homère.

NAXERA (Emmanuel de ), savant jés., né à Tolède, m. vers 1680. Il a laissé des Commentaires sur Josué, etc.; des Sermons, in-4°, etc.

NAZARI (Jean-Bapt.), sav. du 16e siècle, né à Brescia, a publ. Brescia antica, 1562; Della tramutazione metallica Sogni III, con una canzone di Rigino Danielli intorno il lapis de' filosofi, Brescia, 1599, in-4°.

NAZARI (l'abbé François), de Bergam, litter. du 1e s., fut le premier qui commenca à publier à Rome, en 1668, un Journal littéraire, qu'il continua jusqu'en 1679. Il a trad. du franc. en italien l'Exposition de la doctrine de l'Eglise chrétienne, etc., par Bossuet, Rome, 1678, in-8°; une nouvelle édit. des Lettres familières de Diomo de

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Borghese, qui avaient paru à Padoue pour la prem. fois en 1678, in-4°. Il m. à Rome en 1714.

NÉAL (Daniel), théol. non-conformiste, né à Londres en 1678, m. en 1743, pasteur d'une congrég. dissidente en 1706. On a de lui: Histoire de la Nouvelle Angleterre, 2 volum. in-8°; Histoire des puritains, 4 volum. in-8°; des Sermons.

NEANDER (Michel), théol. protest., rect. d'Ilfeldt en Allemagne, né à Soraw en Silésie en 1525, et m. en 1595. On a de lui: Erotemata Græcæ linguæ, Basilea, 1553, in-8° et 1565, même format; Grammaire hébraïque, in-8°; Aristologia Pindarica græco-latina, Basileæ, 1556, in-8°, Aristologia græco-latina Euripidis, Basilee, 1559, in-8°; Gnomologia græco-latina, Basileæ, 1557, in-8°; des Editions de plus. aut. grecs, etc.

NEANDER (Jean ), méd., né à Brême, est auteur d'un livre curieux et peu commun, intitulé Tabacologia, id est, Tabaci seu Nicotianæ descriptio, Lugduni Batavorum, 1622, 1626, in-40, Bremæ, 1627, in-40, Ultrajecti, 1644, in-12, trad. en fr., Lyon, 1626, in-8°. Syntagma, in quo medicinæ cùm laudes et natalitia, etc., depinguntur, Breme, 1623, in-4°.

NEANDER (Michel), habile méd. et physicien d'Iéna, né en 1529, m. en 1581, a publ.: Synopsis mensurarum et ponderum, Basilcæ, 1555, in-4°.

NÉARQUE (Nearchus), un des capitaines d'Alexandre-le-Grand, qui l'envoya naviguer sur l'Indus, pour entrer dans l'Océan indien, et parvenir par le golfe persique à l'embouchure de l'Euphrate. On a de lui la Relation trèscurieuse de sa Navigation de l'embouchure de l'Indus à Babylone. Cette relation, mise en anglais par William Vincent, à été trad. en franç., 1806, par M. Billecocq, avocat.

NÉCESSITÉ (mythol.), divinité allégorique, fille de la Fortune, adorée par toute la terre. Sa puissance était telle, que Jupiter lui-même était forcé de lui obéir. Personne n'avait droit d'entrer dans son temple à Corinthe.

NÉCHAO Ier, roi d'Egypte, commença de régner l'an 619 av. J. C., et fut tué 8 ans après par Sabacon, roi éthiopien..Psammitique son fils lui succéda, et fut père de Néchao II.

NÉCHAO II, roi d'Egypte, appelé Pharaon - Nechao dans l'Ecriture, était

fils de Psammitique, auquel il succéda au trône d'Egypte l'an 616 avant J. C. Ce prince entreprit, mais en vain, de creuser un canal depuis le Nil jusqu'au golfe d'Arabie. Il envoya des Phéniciens faire le tour de l'Afrique par mer, défit Josias et les Babyloniens, et remporta plusieurs victoires; mais il fut vaincu à son tour par Nabuchodonosor, qui le resserra dans ses anciennes limites. Il m. l'an 600 avant J. C.

NECHEPSUS, roi d'Egypte de la 20o dynastie, vers l'an du monde 2550, il s'appliqua beaucoup à l'astrologie. On lui attribue des livres de magie, d'astrologie judiciaire, et de médecine. Ausone le cite comme le maître des musiciens; Pline, comme éclairé dans l'astronomie, et Julius Firmicus dit que ce très-juste empereur d'Egypte avait écrit sur toutes les maladies.

NECKAM ou NEKAM (Alexandre), chan. d'Exeter, où il m. en 1227, était très-instruit dans les sciences. On a de lui, en latin : Des Commentaires sur les Psaumes; les Proverbes, l'Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques et les Evangiles; Un traité De nominibus ustensi lium; Un des Vertus; Un troisième, De naturis rerum.

NECKER (Charles-Frédéric DE CUTTRIN), prof. de droit public d'Allemagne à l'acad. de Genève en 1724, où il m. en 1760, a publié: Quatre lettres sur la discipline ecclésiastique, Utrecht, 1740, in-12; Description du gouvernement présent du corps germanique, Genève, 1742, in-8°, dans la Tempe Helvetica, tom. VI; Responsio ad questionem, Quis sit verus sensus commatis; Salus populi suprema lex esto.

NECKER (Louis), fils aîné du précéd., élève de d'Alembert, prof. de inathem. à Genève en 1757, quitta cette ville pour entrer dans le commerce à Paris sous le nom de Germani, de société avec les banquiers Girardot et Haller; en 1762, il s'établit à Marseille pour faire des spéculations; il est retourné à Genève en 1791. Il a publié : Theses de electricitate, 1747, in-4°. Il est aut. des articles Forces et Frottemens dans l'Encyclopédie ; le tom. .4e des Mémoires des savans étrangers, dans le recueil de l'acad. des sciences, offre encore de lui une savante solution d'un problême d'algèbre. Il mourut vers la fin du dernier siècle.

III. NECKER (Jacques), né à Genève en 1734, frère du préced, passa le printems de sa vie dans l'emploi de sim

ple commis chez Thelusson, banquier à Paris. En 1765, il fut syndic de la compagnie des Indes; en 1775, directeur du trésor royal, et fut deux fois premier ministre des finances; mais la révolution, que ses projets précipités de finance et ses réformes favorisèrent beaucoup, l'obligea de se retirer en Suisse, et il m. à Genève en 1804. On a de lui: Réponse au mémoire de M. l'abbé Morellet, sur la compagnie des Iudes, 1769, in-4o; Eloge de Colbert, couronné par l'acad. franç., 1773, in-8°; De la Législation et du commerce des grains, 1775, in-8°; Compte rendu de son administ., 1781, in-4°; De l'Administ. des finances de la Fr., 1784, 3 v. in-8°; Mémoires sur les administrations provinciales, 1781; Réponses de Necker au discours prononcé par Calonne à l'assemblée des notables, 1787; Nouveaux éclaircissemens sur le compte rendu, 1788; De l'importance des opinions religieuses, 1788, 1 vol. in-8 et in-12; Observations sur l'avant-propos du livre rouge, 1799; Sur l'administration de Necker, par luimeme, 1791; De la Révolution française, 1797, 3 vol. in-8°; Cours de morale religieuse, 1800, 3 vol. in-8°; des Mémoires, etc., etc.

NECKER (Susanne), femme du précéd., née à Genève, de M. de Naaz, ministre protestant, sans fortune, qui lui donna une éducation brillante. Madame Necker suivit la fortune de son époux dans toutes ses chances. Son occupation favorite fut de contribuer à l'amélioration du régime intérieur des hôpitaux, et de diriger elle-même un hospice de charité qu'elle établit à ses frais à Paris. Son esprit facile lui fit beaucoup d'amis parmi les gens de lettres; Thomas et Buffon étaient du nombre. Après la retraite de Necker, elle le suivit à Copet en Suisse, où elle m. en 1794. On lui doit les ouvr. suivans: Des inhumations précipitées, 1790, in-8°; Mémoire sur l'établissement des hospices, in-8°; Reflexions sur le divorce, 1795, in-80; Melanges extraits des m.ss, de madame Necker, 1798, 3 vol. in-8°.

NECKER (Noël-Jos.), né en Flandre en 17295 méd. de l'univ. de Douai, bo taniste de l'élect. palatin, historiogr, du Palatinat, des duches de Berg et de Juliers, agrégé honoraire au coll. de méd,, de Nanci, membre des acad. des scienc., arts et b.-lett. de Hollande, du Brabant, de Rouen, de Bavière, de Manheim et de Châlons, se consacra dès sa plus tendre jeunesse à l'étude et à la connaissance

des plantes; il m. à Manheim en 1793. Ses ouvr. sont: Delicia Gallo-Belgica silvestres, Argentor., 1768, 2 v. in-12; Methodus muscorum, Manheim, 1771, in-8°, fig.; Physiologia muscorum, Manheim, 1774, in-8°, fig. Cet ouvr, a été trad. en fr. sous ce titre: Physiologie de corps organisés, etc., Bouillon, 1775, n-8°; Eclaircissemens sur la propagation des filicéés en général, Manheim, 1775, in-4°; Traité sur la Mycitologie. on Discours sur les Champignons en général, etc., Manheim, 1783, in-8°; Elementa botanica cum Corollario, Neowedæ ad Rhenum, 1791, 5 vol. grand in-8°.

NECTAIRE, en latin Nectarius, né à Tarse en Cilicie, d'une maison illustre, fut mis, à la place de saint Grégoire de Nazianze, sur le siége de Constant., par les Pères assemblés dans cette ville en 381. Ilm. en 397. Ona de lui: Confutatio imperii papæ in Ecclesiam latinam, publice par Pierre Allix, Londres, in-8°.

ܕ,1702

NÉE DE LA ROCHELLE (Jean-B.),

avocat, subdélégué à Clameci sa patrie, m. en 1772 à 80 ans, a donné: Le Maréchal de Boucicault, nouv. histor., Paris, 1714, in-12; Hist. du véritable Demetrius, 1715-1717, in-12; La Duch. de Capoue, Paris, 1732, in-12; Mémoire pour l'histoire du Nivernois, avec des dissertations, 1747, in-12; Un Commentaire sur la Coutume d'Auxerre, Paris, 1748, in-4°.

NEEDHAM (Marchamont), écriv. anglais, né à Burford, dans le comté d'Oxford en 1620, se distingua dans la guerre civile par ses écrits politiques, d'abord contre le parl., ensuite contre le roi; de sorte qu'à la restauration, il obtint son pardon avec difficulté. Ses journaux périodiques portaient les titres suivans: Mercurius Britannicus; Mercurius Pragmaticus; et Mercurius Politicus. Il publia, sous le protectorat de Cromwell, un Traité de la souveraineté du peuple et de l'excellence d'un état libre, trad. en français par Théophile Mandard, Paris, 1791, 2 vol. in-8°. Il mourut en 1778.

m. en 1781 à Bruxelles, où il était rect. de l'acad. des sciences et b.-lett. On a de lui Diverses Observations insérées dans l'hist. natur. de Buffon; Nouvelles recherches sur les découvertes microscopiques et la génération des corps orga nisés, trad. de l'it. de Nicolas Spalanzani par l'abbé Régley, avec des notes, des recherches physiques et métaphysiq. sur la nature et la religion, et une nouv. théorie de la terre, Paris, 1769, deux parties in-8°; Nouvelles Observations microscopiques, trad. en partie de l'anglais par Louis-Anne Lavirotte, Paris, 1750, in-12; Lettre de Pékin sur le génie de la langue des Chinois, Bux., 1773, in-4°; Principes d'electricité, contenant plusieurs théorèmes appuyés par des expériences nouvelles, trad. de l'angl. de milord Mahon, Bruxelles, 1781, in-8°. m. à Rouen

NEEL (Louis-Balthasar),

sa patrie, en 1754, est aut. de: Voyage de Paris à Saint-Cloud, par mer et par terre, 1751, in - 12; Histoire du Dresde, 1755, 2 vol. in-12; Histoire de maréchal de Saxe, 1752, 3 vol. in-12; Louis, duc d'Orléans, fils du Régent, 1753, in-12, et de plus. pièces de vers sur différens sujets. Son père, qui était av. au conseil d'état et privé du roi, est aut. d'une com. en 3 actes, en vers, intitulée l'Illusion grotesque, ou le Feint Necromancien, Rouen, 1678, in-12.

NÉGRI (François), de Venise, cél. grammair., né vers le milieu du 15¢ s., embrassa l'ordre ecclésiastique, et enseigna les b.-lett. à Padoue. Le card. Hippolyte d'Est lui donna la place de protonotaire apostolique, et le fit son majordome. On présume qu'il m. vers. 1520. On a de lui un Traité De conscribendis epistolis; un Abrégé de grammaire; un Abrégé de Plutarque; des Discours et des Poésies latines. Il a laissé plus. ouvrages m.ss. que l'on conserve dans la biblioth. du Vatican.

NEGRI (François), bénédict., né à Bassano en 1500, dans les états de Venise. En 1525, après avoir apostasie et quitté son ordre, il se rendit dans l'Allemagne, qui avait alors adopté les opiNEEDHAM (Jean Tuberville), né nions de Luther, et se lia avec Zuingle à Londres en 1713. Elevé dans la religion en 1529 il l'accompagna aux conférences catholique, il s'établit dans le séminaire de Marpurg; il alla ensuite à la fameuse des Anglais à Paris, et devint correspon.dicte d'Ausbourg, convoquée en 1530 dant de l'acad. des scienc., et ensuite membre de la société royale de Londres en 1749. Le gouvernement des Pays-Bas appela, en 1769, pour concourir à l'éblissement d'une société littéraire. I

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par Charles V, dans laquelle Négri se distingua par son éloquence et ses ta

lens. La guerre s' s'étant rallumée en Allemagne, il retourna en Italie. Après un séjour d'un an dans sa patrie, if vint à

Chiavenna, où il se fit maître d'école ; il
continua de prêcher la nouvelle réforme.
Quelque tems après il abjura la doc-
trine de Zuingle, et embrassa le soci-
nianisme. On présume qu'il termina ses
jours à Chiavenna, vers l'an 1559. Ses
princip. ouvr. sont: De Fannii Faven-
tini et Dominici Bassanensis morte

qui nuper ob Christum in Italid Ro
mani pontificis jussu impiè occisi sunt,
brevis historia, Tiguri,
1550, in-80

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a lui dedicata e funzioni cospicue fatte in essa, con il catalogo, ed armi di tutti li canonici, Venise, 1680.

NÉGRI (François), sav. ecclés. de Ravenne, dans le 17 s. Etant à Rome il parvint à fonder l'hospice des cathécumènes'; mais ce qui lui acquit de la réputation, fut son voyage dans la Scandinavie, dont on n'avait eu jusqu'alors que des relations infidèles; son voyage parut à Padoue en 1701, in-4°, sous le titre de Viaggo settentrionale diviso in otto lettere, et autres écrits.

Turcicarum rerum commentarius Pauli
Jovi episcopi Nucerini ad Carolum V,
imperatorem augustum, ex italico la-
tinus factus Francisco Nigro Bassiano
interprete, Wittembergæ, 1537; Rhetia,
sive de situ et moribus Rhetorum, Ba-
sileæ, 1547. Ce poëme, en vers hexa-
mètres, est rare; Del libero arbitrio,
tragedia, Genève, 1546, in-4o, et 1550,
avec des augment. Cette trag. est recher-
chée des curieux; Ovidii Metamorpho-
seon à Francisco Nigro Bassiano in
epitomen phaleucis versibus redacta,
Tiguri, 1542; Basileæ, 1544.
NÉGRI (Jules), sav. jés., né à Fer-l'impératr. Agrippine mourante.
rare en 1648, et m. en 1720. On a de
lui une Histoire des écrivains de Flo-
rence, Ferrare, 1722, in-fol.

NÉGRI (Pierre), peintre vénitien, florissait vers l'année 1673, et s'est illustré principalement par le beau tableau qu'il fit pour l'école de St.-Roch à Venise. On y voit la république accompagnée des vertus, implorer, dans un tems de peste, l'assistance de la Vierge, etc. On voit plus. de ses ouvr.

NÉGRI, peintre, poète, archit. et antiq.; il réussit principalement dans le portrait. Il fonda dans sa maison une acad. de dessin, sous le nom, Degli indistinti; et comme il avait beaucoup de goût pour la poésie, il en établit une autre sous le nom, Degli indomiti. Ilm. dans sa patrie en 1659. Il a fait impr. en idiome bolonais s traduction de la Jérusalem délivrée du Tasse, Bologne, 1629. On a encore de lui une Epitre dédicatoire qui contient l'Histoire généalogique de la famille de Sassatelli d'Imola, etc.

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à Rome et dans d'autres ville de l'Italie Iy a aussi un très-beau tableau de lui dans la galerie de Dresde, représentant

NÉHEMIE, sav. juif, s'acquit la faveur d'Artaxercès Longue - main, roi de Perse, dont il était échanson, et obtint de ce prince la permission de rebâtir Jérusalem. Il exécuta ce grand dessein 454 ans av. J. C., malgré les oppositions des ennemis de sa nation, et il en fit la Dédicace. Après avoir gouverné le peuple juif pendant envil'an 430 av. J. C. Il passe pour être aut. ron trente ans avec sagesse, il m. vers

du second livre d'Esdras.

NELÉE (mythol.), fils de Neptune et de Tyro, chassé de la Thessalie par son frère Pélias, se réfugia à Lacédémone, où il épousa Chloris, dont il eut 12 enfans. Hercule le massacra avec eux, excepté Nestor, pour lui avoir refusé le passage en allant en Espagne.

NÉGRI (Alexandre), sav. ecclés., 6ls du précéd., fut protonotaire apostolique à Rome, ensuite chan. de St.-Pétrone dans sa patrie, et enfin curé de NELLER (George-Christophe), chau. Teglise de St.-Laurent, m. en 1661, a de St.-Siméon à Trèves, conseill. intime écrit: Maniliani Bononiensis monumenti historico-mystica lectio; Epis-hial, dans la Franconie, en 1709, et du prince-électeur, né à Auba-Ganertola de vetustissima lapideæ cujusdam inscriptionis erasione, etc.; Ad præsidiarium aqueductum Lucii Publicii Asclepii Vilici investigatio; Elia Lælia Crispis. Le comte César. Malvisia inséra ces quatre Dissertations dans son Curr. intit. Marmora Felsinea, "Bologne, 1690, in-4o.

NEGRI (Bianco), frère du précéd., excellait dans le portrait. Il a écrit Basilica Petroniana, ovvero Vita di S. - Petronio, con la descrizione della chiesa

m. à Trèves en 1783. Il a écrit: Dissertatio de decretis Basileensibus; De Primatu sanctæ Ecclesiæ Trevirensis ; Hermenia inauguralis in magni Balduini Trevirensis documentum anecdotum; De genuiná ideá et signis parochialitatis primitivæ ejusque principio, incorporatione ex chartis Trevirensibus confecta, 1752; De Juribus parochi primitivi, 1752; De sacro electionis processu; 156; De solido ficto, 1759; De solido speciei argentea, 1759; De

monetá rotatá, 1760; De grosso Turonensi et Trevirensi, 1760, etc.

NELLA (Jean-Baptiste de ), sénateur florentin, cél. archit. et mathemat, né en 1661, m. en 1725. Il a laissé plus. ouvrages m.ss. sur les mathemat. et sur l'architect. ; ceux qui ont eté impr. après sa m. sont: Discorsi d'architettura del senator Giambatista Nelli con la vita del medesimo, e due ragionamenti e sopra le cupole d'Alessandro Cecchini, Florence, 1753. in-4°; Piante ed alzati interiori ed esterni dell' insigne chiesa di Santa Maria del Fiore metropolitana Fiorentina, etc., Florence, 1756, en plus. tomes.

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NELSON (Samuel), journaliste patriote irlandais, né en 1759 dans le comté de Down en Irlande. Son amour pour l'indépendance lui fit entreprendre la rédaction d'une feuille périodique consacrée à réveiller dans le coeur de ses compatriotes l'amour de la liberté et le désir de s'affranchir du joug de ses oppresseurs. Sa feuille, intitulée l'Astre du nord se répandit dans toute l'Irlande. Nelson fut jeté en 1796 dans un cachot, d'où il fut transféré, en 1799, au fort George, dans le sein des montagnes de l'Ecosse, d'où il ne sortit qu'en 1802, à l'époque de la paix entre la France et l'Angleterre. Il se réfugia à New-York. En ayant été chassé par la peste, il vint terminer sa carrière sur les bords de la baie d'Hudson, où il mourut en 1804.

NELSON (Horace), cél. amiral auglais, né en 1758, était le plus jeune des fils du minist. de Burnham Thorpe, dans le comté de Norfolk. En 1773, il s'embarqna sous le commodore Phipps, chargé d'un voyage de découvertes vers le pôle du nord, et se distingua par son courage et son habileté. Lorsque la guerre avec la France éclata, Nelson eut le commandement de l'Agamemnon, de 64 canons, et fut envoyé en croisière dans la Méditerranée; il contribua à la prise de Toulon, de Bastia et de Calvi, où il perdit un œil. Il commanda l'escadre qui bloquait Cadix, et fit inutilement bombarder la place; il ne fut pas plus heureux dans sa tentative à s'emparer de l'ile de Ténériffe, et eut le bras droit emporté d'un coup de canon. A peine était-il guéri de sa blessure qu'il alla rejoindre, devant Cadix, l'amiral comte de Saint-Vincent. Cet officier le choisit pour observer, poursuivre et combattre la flotte qui portait en Egypte l'armée du général Bonaparte. L'amiral Brueys,

mouillé avec 13 vaisseaux, 3 frégates et un aviso dans la baie d'Aboukir, avait laissé entre lui et la terre un trop grand espace; Nelson fait passer, à trois heures après midi, 6 de ses vaisseaux entre le rivage et les 6 premiers bâtimens franç., tandis que autres vaisseaux les attaquent de front; en même tems il les sépare de leur ligne au moyen d'un bâtiment destiné à cette manoeuvre, ce qui empecha une portion de l'arrière - garde de pouvoir combattre. Un combat opiniâtre et sanglant se prolongea pendant toute la nuit. Les vaisseaux n'étaient plus qu'à la portée du pistolet: l'amiral Brueys déjà blessé, est emporté par un boulet de canon, et le feu prenant aux poudres du vaisseau qu'il montait, il couvre de ses débris les combattans des deux partis; le feu cesse un instant pour recommencer avec plus d'acharnement. Le Timoleon, après avoir mis son équipage à terre, se fait sauter lui-même; deux seuls vaisseaux et deux frégates échappent à cette désastreuse défaite, tout le reste est pris ou brûlé, et les Anglais ne parviennent à emmener dans leurs ports que six des neuf vaisseaux dont ils se sont empares. A la nouvelle de cette victoire. à Londres, les honneurs s'accumulèrent sur la tête de Nelson; il fut créé baron du Nil. Il fut chargé, dans les premiers jours d'août 1803, d'aller bombarder Alger. En 1804, envoyé encore en croipêcher la sortie et la jonction des essière dans la Méditerranée, il ne put emcadres francaise et espagnole. Les deux escadres s'étant mises en mer le 19 oct. 1805, Nelson les attaqua le 21, près du cap Trafalgar, et malgré la plus opiniâtre defense, elles furent complètement défaites. Nelson fut blessé et mourut deux heures après. Sa mort fut pour l'Angleterre une perte sensible: son corps y transporté à bord de son vaisseau, exposé quelques jours aux regards du public, sur un lit de parade à l'hôpital de Greenwich, et inhumé dans la cathédrale de St.-Paul.

1

fut

NELVI Joseph-Marie), cél. music., né à Bologne vers la fin du 17e s., composa, de société avec son ami Caroli, en 1723, la musique du drame Amor nato tra l'ombre, paroles du comte Zaniboni. L'année suivante, il donna encore à Bologne l'opera intitulé l'Odio redivivo, et m. vers 1550.

NÉMÉE (mythol.), fille de Jupiter et de la Lune, donna son nom à une contrée de l'Elide, où il avait une vaste forêt, fameuse par le terrible lion.

y

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