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succès. Ses Sermons ont été publiés à
Liége, 1768, 4 vol. in-12.

1. PERRON (Jacques Davy du), né
dans le canton de Berne en 1556. Il fut
élevé dans la relig. protest. Ayant abjuré
son culte, il embrassa l'état ecclésiast.
En 1593, sous le pape Clément VIII, du
Perron fut sacré à Rome év. d'Evreux,
pár le card. de Joyeuse. Henri IV l'en
voya à Rome, où il assista aux congrégat.
de Auxiliis. De retour en Fr., le roi

l'employa à différ. affaires, et l'envoya
une troisième fois à Rome pour accom-
moder le grand différend de Paul V avec
la république de Venise. Il mourut à
Bagnolet, près Paris en 1618. Ses ouv..
précédés de sa vie, ont été imprimés en
3 vol. in-fol. Ils renferment: La Répu-
blique au Roi de la Grande-Bretagne ;
un Traité de l'Eucharistie; plus. autres
Traités contre les hérétiques; des Lettres,
des Harangues, et diverses autres Pièces
en prose et en vers; Recueil de ses Am-
bassades et de ses Négociations, Paris,
1623, in-fol.. Le livre intitulé Perro-
niana, fut composé par Christophe Du-
puy, la Haye, Genève, 1667, Rouen,
1669, in-12. Sa Fie a été écrite par
Lévêque de Burigny, Paris, 1768,

vol. in-12.

PERRON DE CASTERA (Louis-
Adrien du), m. résident de France en
Pologne en 1752, à 45 ans, a traduit en
franc. le Newtonianisme des Dames,
2 vol. in-12, et la Lusiade du Camoëns,
5 vol. in-12. On a encore de lui l'His
toire du mont Vésuve, in-12; Léonidas
et Sophronie, in-12; La Pierre philo-
sophale des Dames, in-12; le Tombeau
d'Orcavelle, in-12; Clitophon et Leu-
cippe, Paris, 1734, in-12; Entretiens
littéraires et galans, 2 vol.; le Théâtre
espagnol, 1738, 2 tomes in-12; le
Phénix et le Stratagéme de l'Amour,
comédies, 1731.

PERRONET (Jean-Rodolphe), de
l'acad. des sciences, né à Surennes, près
Paris, en 1708, m. en 1794, devint di-
rect. gen. des ponts et chaussées de Fr.
Les ponts de Neuilly, de Mantes et
d'Orléans furent construits sous sa direc-
tion; Il en publia la description, 1783,
2 vol. in-fol. Celui de Pétersbourg sur
la Néva, projeté en 1778, le fut sur
ses Mémoires. On trouve plusieurs Mé-
moires de lui dans les Recueils de l'Aca-
démie des Sciences de Paris, Stockholm
et de la société royale de Londres.

PERROT (sir Jean), homme d'état
d'Angleterre, né en 1527, dans le comté
de Pembroke, m. en 1592, fut créé

chev. du Bain au couronnement d'E-
douard VI. Elizabeth le nomma en 1572
lord présid. de Munster, et l'envoya en
cette qualité dans l'Irlande, qui était en
état de rébellion. Nommé peu après
amiral de la flotte, sur la côte d'Irlande,
menacée par les Espagnols, il fit avorter
le projet de l'ennemi. En 1583, il fut
fait lord député d'Irlande; mais dans
cette nouvelle carrière, il se comporta
avec tant d'inflexibilité que la reine l'en-
voya à la Tour. En 1592 on lui fit son
procès, et il fut déclaré coupable de
haute trahison et condamné à mort. La
reine lui accorda un sursis; mais il m. de
maladie dans la même année.

PERROT (Nicolas), sieur d'Ablan-
court, membre de l'acad. franç., né à
Châlons-sur-Marne en 1606, m. à sa
terre d'Ablancourt, en 1664, passait pour
un des meilleurs traduct. de son tems.
Les auteurs qu'il a traduits sont : Mi-
nutius Félix; quatre Oraisons de Cice-
ron; Tacite; Lucien; la Retraite des
Dix-mille, de Xénophon; Arrien, des
guerres d'Alexandre les Commentaires
de César, Amsterdam, 1763, 2 vol.
in-12, Paris, 1775; Thucydide; l'His-
toire de Xénophon; les Apophtegmes
des anciens; les Stratagèmes de Fron-
tin, Paris, 1743, 2 vol. in-12; l'His-
toire d'Afrique, de Marmol, Paris, 1657,
3 vol. in-4°.

PERRY (Jean), ingén. angl. appelé
en Russie par Pierre Ier, qu'il seconda
dans l'art de construire les vaisseaux et
de creuser des canaux, a publ. en angl. ;
Etat présent de la Grande Russie, Paris,
1717, in-12, trad. en fr. par Hugony.
Perry revint en Angl. en 1712, s'illustra
par ses travaux dans différens ports,
entr'autres dans celui de Dublin, et m.
en 1733.

PERS (Giro Signor di), DU FRIOUL,
chev. de l'ordre de St.-Jean de Jérusa
lem, dans le 17 s. a composé des poé-
sies dont la meilleure édit. est de Ve-
nise, 1683, 2 vol.

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PERSE (Aulus PERSIUS Flaccus)
poète latin, né à Volterre en Toscane
l'an 34 de J. C., était chev. rom. Il nous
reste de lui six satires impr. souvent à
la suite de Juvénal. On estime les édit.
suiv. Cum notis variorum, Leyde,
1695, in-40; celle avec les Commen
taires de Sebaldus, Nuremberg, 1766,
in-4°. On recherche l'édit. de 1481, in-f.
Nous en avons neuf traduct. en franç.,
compris celle que le P. Piètre a publié
Paris, en 1799 ou 1800; celles de l'abbé
Le Monnier et Selis sont les plus est→→

mées. La meilleure édit. de ce poète est celle de Londres, 1647, in-8°, avec le comment. de Casaubon.

PERSÉE (mythol.), fils de Jupiter et de Danaé, et cél. dans la fable par ses exploits.

PERSÉE, dern. roi de Macéd., succéda à son père Philippe l'an 178 avant J. C. Après s'être assuré de la couronne par la m. d'Antigonus son compétiteur, il déclara la guerre aux Rom. Il les battit d'abord sur les bords du Pénée; mais dans la suite il fut entièrement défait à la bat. de Pydne, par le consul PaulEmile, et mené, à Rome en triomphe devant le char du vainqueur : il m. dans les fers vers l'an 168 av. J. C.

PERSÉE, peintre de l'antiq., élève d'Apelle, serait resté inconnu si son malire ne lui avait adressé les Traités qu'il composa sur son art.

PERSIA (Horace) de Matera, qui vivait dans le 17e s., est auteur de deux ouv. de jurispr. et de deux pièces de théâtre, intit.: Il Mal Marito, coméd., Naples, 1627, in-12; et Pompeo Magno, trag. en vers, Naples, 1603,

in-12. PERSIANI (Horace ), né à Florence, secrét. du duc de Joyeuse, aut. de différ. poésies et de plus. drames en musique représentés et imprim. à Venise, parmi lesquels on remarque: Le Nozze di Teti e Peleo; Narciso ed Eco immortalati; gli Amori di Giasone e d'Issipile. Le er de ces drames a été joué en 1639, et les 2 autres en 1642.

PERSIO (Ascanio), né à Matera, dans le royaume de Naples, en 1554, appelé à Bologne en 1586, pour remplir la chaire de lang. gr., y m. en 1610. On a de lui: Discorso intorno alla conformità della lingua italiana con le più notabili antiche lingue, e principalmente con la græca; l'indice de' poeni d'Omero, Bologne, 1597, in-8°.

PERSON (Claude), méd., né à Châlons-sur-Marne, m. à Paris en 1758, a pub. des Elémens d'anatomie raisonnée, Paris, 1749, in-8°.

PERSONA (Gobelin), né en Westphalie en 1358, official de l'évêque de Paderborn, m. vers l'an 1420, a laissé un Chronicon universale, depuis Adam jusqu'en 1418. Henri Meibomius publia cet ouvrage en 1599, in-fol.

PERSONA (Jean-Baptiste), méd. né à Bergame, où il m. en 1620, a donné: Scholia in Galeni tres libros de venæ sectione, Berg., 1611, in-4°; Discursuum medicinalium unicus liber, ibid., 1603, in-4o; Noctes solitariæ, Venet., ip-4°.

PERSONALI (Achille ), de la Mirandole, jurisc. du 16e siècle, a publié : Tractatus tres, scilicet de adipiscenda possessione, etc.; de interdicto, etc.; de petitione hæreditatis, Venetiis, 1572 et 1582, Coloniæ, 1596; Corona quæstionum civilium et criminalium, Francofurti, 1596, in-4°.

PERSONALI (François), de la même famille, fut podestat de Guastalla, où il m. en 1624. Il a écrit: Quæstiones practicantibus necessaria, Venetiis, 1585, in-40; De indiciis et torturá, et quæs tionibus cum tractatu de gabellis, Venetiis, 1585, Francofurti, 1619, in-4°; Consilia civilia et criminalia, Venetiis, 1590, in-4°, etc. PERSYN (Regnier de), grav. né à Amst. en 1639, alla à Rome, et y grava les statues du palais Justiniani. Il a encore laissé le portrait de Balthazar, près le Titien; la mort de Léandre, sur d'après Raphaël; celui de l'Arioste, d'ales dessins de Sandrart, etc.

:

PERTI (Jacq.-Ant.), né à Bologne en 1656, fut un des plus grands prof. de la célèb. école de musique en Italie, et l'un des auteurs classiques pour la musiq. d'église; il a aussi travaillé pour le théât. bre de 27 à 30; m. à Venise en 1723. et ses ouv. en ce genre s'élèvent au nom

PERTINAX (Publius Helvius), né à Villa-Martis, près de la ville d'Albe, le 1er août 126, s'éleva par son mérite jusqu'aux charges de consul, de préfet de Rome, et de gouv. de plus. provinces considérables. Enfin, après la mort de Commode, il fut élu emp. par les soldats prétoriens, le 1er janvier 193. Pertinax faisait oublier la tyrannie de Commode, et revivre les vertus de Marc-Aurèle, lorsque les prétoriens se soulevèrent. Dans la confusion de la révolte, un soldat le perça d'un coup de lance dans la poitrine. Pertinax, se voyant traité comme un tyran, pria le ciel de le venger. Ensuite, s'enveloppant la tête avec sa robe, il tombe mort de div. blessures le 28 mars de l'an 193 de J. C.

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PERTUIS DE LA RIVIÈRE (Pierre de), né en Normandie, finit ses jours à PortRoyal en 1668. Il a trad. beaucoup d'ouv. pieux du latin et de l'espag., sur-tout plus. écrits de Ste.-Thérèse.

PERUCCI (Horace), peint. et archit., né à Reggio vers l'an 1548, et m. dans la même ville en 1624. Quelques-uns de ses tableaux existent encore dans cette ville. On a de lui un ouv. intit. : Porta d'ar chitettura rustica, Reggio, 1634.

PERUCCI (François), protonotaire

apostol., fils du précéd., né à Reggio, où il m. en 1647, a pub.: Proginnasmi di Pensieri famigliari fra' complimenti misti, centurie due, Verone, 1629; Stato politico del principe, Venise, 1633; Pompe funebri di tutte le nazioni del mondo, Verone, 1639.

PERUGIN (Pierre VENUCI, dit le), peint., né à Pérouse en 1546, a beaucoup travaillé à Florence, à Rome pour Sixte IV, et à Pérouse sa patrie. Le musée imper. possède quatre tableaux de ce peintre, m. en 1624.

PERUSE (Jehan de la), poète fr. du 16 s., patif d'Angoulême, m. à Poitiers en 1555. Il a laissé une tragédie de Médée en 5 actes, en vers, avec des choeurs, représentée à Paris et impr. à Poitiers, in-4°; réimp. à Paris, 1573, in-16, avec quelques poésies de l'auteur.

PERUSSEAU (Silvain), jés., conf. du roi et du dauphin, m. en 1751. On a de lui: Oraison funèbre du duc de Lorraine; Panegyrique de saint Louis; Sermons choisis, 1758, 2 vol. in-12.

in

PERUZZI (Balthasar), peintre, génieur et architecte, né à Volterre, en Toscane, en 1481, m. à Rome en 1536, fit beaucoup de tableaux pour les égl. C'est à lui qu'on doit le renouvellement des anc. décorations de théâtre..

il m. en 1758, a fait de très-bellé musique pour l'église et pour le théâtre. Parmi ses ouv. on estime : Dorinda, de Benedotto Marcello, 1729; Alessandro nell' Indie, de Metastase, 1739, Tullo Ostilio, 1740; Ezio, 1747, encore de Métastase, etc.

PESCHIER (Louis du ), avocat au parl. de Paris, sa patrie, jaloux de la réputation de Balzac, publia en 1629, in-8°, sous le nom de du Bary, marchand d'orviétan, une satire int. la Comédie des comédies, dans laquelle il employa presque partout les propres expressions, l'eloquence ampoulée et les hyperboles

de Balzac.

PESCHIULLI (André), né à Corigliano, au royaume de Naples, en 1601, passa à Corfou, où il enseigna la philos. et la langue grecque ; de là il se rendit à Venise, à Gênes et enfin à Rome, où il m. en 1691. On a de lui: Lo Specchio de' principi, poesia per il cardinal Giacomo Rospigliosi, Rome, 1668; Il Tisi, ode Panegirica, etc., Gênes, 1648; IL Polluce, ode panegirica, etc., 1652.

PÉSENTIUS DE BERGAME (Elisée), capuc. de la province de Brixen, enseigna l'arabe pendant l'espace de 30 ans m. en 1637. Il a écrit: Sal Elisei viri divini, sive dictionarium hebraicum, etc.,

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delibatus horti clausi, seu grammatica hebræa, 1 vol. in-fol.; Anatomia alphabeti hebræici, 1 vol. in-fol.; Lectiones de antiquitate, nobilitate, necessitate, ac facilitate S. Linguæ, 1 vol.

PESANT (Pierre le), sieur de Bois-4 vol. in-fol.; Favus mellis ex floribus Guillebert, lieut. -gén. au baillage de Rouen, m. en 1714. Il a donné la Traduction d'Hérodien, Paris, 1675, in-12; celle de Dion-Cassius, Paris, 1674, 2 v. in-12; la Vie de Marie Stuart, 1675; le Détail de la France, Paris, 1707, 2 vol. in-12, qu'il reproduisit la même année, sous le nom de Testament politique du maréchal de Vauban.

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PESNE (Jean), né à Paris vers 1624, m. en 1700, grava plusieurs estampes d'après les tableaux du Poussin et de Raphaël.

PESSELIER (Joseph), membre de plus. acad., né à la Ferté-sous-Jouarre théâtre, trois comédies: la Mascarade en 1712, m. en 1763, donna, pour le du Parnasse, París, 1731, in-8°; l'Ecole du tems; Esope du Parnusse ; des Fables, Paris, 1748, in-80; Idée généproposés à l'auteur de la Théorie de rale des finances, 1756, in-fol.; Doutes L'impot, Paris, 1761, in-12; Esprit de Montaigne, 1753, 2 vol. in-12; des éditions des Théatres d'Autereau et de Fagan; Lettres sur l'éducation, Paris, 1762, 2 vol. in-12.

PESTALOZZI (Jérôme), né à Lyon et med, de l'hôpital de cette ville, a publié une Dissertation sur l'eau de mille-fleurs; une autre sur Jonas dans le ventre de la baleine; Avis de précaution sur la peste; une Dissertation

sur le même sujet; Opuscules sur la contagion de Marseille, 2 vol. in-12. Il mourut en 1762.

PESTEL (Frédéric-Guillaume), professa le dr. public et privé à Leyde jusqu'en 1795, où il m. en 1805. Ses principaux ouv. sont : ses Fundamenta jurisprudentiæ naturalis, trad. en franç., et son traité De republicá batavd. Il a prononcé des discours académiques.

I. PETAU (Denis), Petavius, jés., né à Orléans en 1583, m. à Clermont en 1652. Ses princip. ouv. sont : De doctriná temporum, en 2 vol. in-fol., Anvers, et avec son Uranologia, Amsterdam, 1705, 3 vol. in-fol.; Rationarium temporum, plusieurs fois réimp.; Dogmata theologica, Paris, 1644 et 1650, 5 vol. in-folio, et Amsterdam, 1673; Florence, 1722, 6 tom. en 3 vol. in-fol.; les Psaumes trad. en vers grecs, 1637, in-12; De Ecclesiastica hierarchid, 1643, in-fol.

PETAU (Paul), né à Orléans, cons. an parl. de Paris en 1588, m. en 1614, a publ. Antiquaria supellectilis portiuncula, etc., Paris, 1610, in-4o; Veterum nummorum Tvogroμa. Paris, 1610, in-4°; De Nithardo, Caroli Magni nepote breve syntagma, Paris, 1613, in-fol. et in-4°.

Brevissima manuductio ad praxim medicam, Lipsix, 1706, 1750, in-8°; Observationes medicæ, ibid., 1707, in-8°; Chymia, ibid., 1708, in-4° et in-8°.

PETERS (Hugues), fanat. angl., né en 1599, à Fowey en Cornouailles, m. en 1660, débuta au théâtre et s'y distingua dans les rôles bouffons. Depuis il prit le parti de l'église, fut obligé de se retirer à Roterdam, où il se joignit aux indépendans; puis il passa dans la nouvelle Angleterre. Mais au commenc. de la rebellion, il revint à Londres où il prit une part très-active à la mort du roi. Depuis, son procès lui fut fait, il fut pendu et écartelé.

PETERS (Bonaventure), né à Anvers en 1614, où il m. en 1652, poète et peint. cél., a laissé des morceaux précieux dans le genre terrible. Il eut un frère nommé Jean Péters, né en 1625, qui travailla dans le même genre, et dont les tableaux sont d'une vérité qui fait frémir.

PETIET (Claude), sénat., gr. officier de la légion d'honneur, né à Châtillon-sur-Seine, en 1749, fut commissaire des guerres et subdélégué de l'intendance de Bretagne, pendant 20 ans. Député au conseil des anciens, ministre de la guerre, il fit renaître peu à peu l'ordre. Après un ministère de deux ans, il se retira sans fortune. Au suivit 18 brumaire, conseiller d'état, Buonaparte en Italie, à Vienne, dans la guerre d'Allemagne ; il m. en 1806.

PETIH (Jean-François le), né à Béthune en 1546, se réfugia, pour cause de religion, à Aix-la-Chapelle où il était encore en 1598. On a de lui: une Chronique des Provinces-unies, Dordrecht, 1601, 2 vol. in-fol.; la République de Hollande ou Description des ProvincesUnies, en flam., 1615, in-4°.

PETERBOROUGH (Charles Mordaunt, comte de), chev. de l'ordre de la Jarretière, né en 1658, fut employé par Guillaume d'Orange et la reine Anue comme homme de guerre et homme d'état. Il se signala l'an 1705 en Espagne à la tête des troupes envoyées au secours de l'archiduc Charles. Non moins heureux l'année suivante, il força le maréchal de Tessé d'abandonner le camp qu'il | avait devant Barcelonne. Ayant aspiré au titre de généralissime des troupes alliées, il excita contre lui la jalousie des autres commandans. Sur les plaintes PETION DE VILLENEUVE (Jéde l'archiduc lui-même, il fat rappelé rome), avocat à Chartres, où il était en Angleterre et disgracié. On l'employané, fut député du tiers-état du baillage depuis dans des négociations. Il fut envoyé, en 1710, 1712 et 1713, en qualité d'ambass. à Vienne et dans diverses cours d'Italie; il m. en passant de Lisbonne à Londres, en 1735.

PETERPFI (Charles), jés., né en Hongrie, m. en 1746, publia Sacra concilia in regno Hungariæ celebrata ab anno 1016, usque ad annum, 1715, Vienne et Presbourg, 1742, in-fol.

PETERMANN (André), méd., né à Werben en basse Saxe, l'an 1649, et m. à Leipsick en 1703, écrivit en allem. sur les accouchemens, et publia en lat.:

de cette ville aux ét.-génér. En 1789, il se prononça en faveur des changemens polit. qui s'y opérèrent. Il parla sur un gr. nombre de sujets, entr'autres sur les biens du clergé, et proposa de donner au roi le titre de Roi des Français par le consentement de la nation, et de supprimer la formule: par la grâce de Dieu. Le 4 décembre, l'assemblée nationale l'élut pour son présid. Le 11 mars 1791, il plaida la canse des gens de couleur. Après la session de l'assem blée, il fut nommé maire de Paris, et suspendu de ses fonctions le 6 juillet

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royal de Saint-Paul, le 8 mars 1408; que le meurtre de ce duc était légitime. Le plaidoyer qu'il prononça à cette oc

Le 12 avril, il obtint la levée de la suspension prononcée contre lui. Il montra néanmoins de l'irrésolution dans la journée du 10 août; les horribles jour-casion parnt sous le titre de Justifica

nées des 2 et 3 septembre, sont encore une tache à sa mémoire. Nommé député à la convent. nationale, il commenca à éclater, entre lui et Robespierre, une haine qui finit par lui devenir funeste, et il fit même paraître un Discours et une Lettre qui seront des monumens précieux pour l'hist., relativement aux événemens de l'année 1792. Le 25 mars 1793, il fut nommé memb. du comité de salut publ. ; dans les séances du 10 avril et jours suiv., Pétion et Robespierre se jurèrent une guerre à mort; mais enfin Robespierre, Danton et la commune l'emportèrent; et le 2 juin, Pétion fut décrété d'accusation et mis hors

la loi le 28 juillet: s'étant échappé, il fut trouvé en 1794, avec Buzot, mort de faim ou assassiné et à moitié dévoré par les animaux, aux environs de St.Emilion dans le départ. de la Gironde. On a publié en 1793, les (Euvres de Pétion, 4 vol. in-8°.

PETIS DE LA CROIX (François), secrét. interprête du roi pour les langues orientales, fit plus. voyages en Orient et en Afrique par ordre de la cour. Louis XIV l'employa dans différ. négociations et le nomma, en 1692, à la chaire de langue arabe au coll. royal: m. à Paris en 1713. On a de lui: la traduct. des Mille et un jour, 5 vol. in-12; Etat général de l'empire Ottoman depuis sa fondation jusqu'à présent, avec l'Abrégé des Vies des Empereurs, trad. d'un m.ss. turc, Paris 1682, 3 vol. in-12; Histoire de Timur-Bec, connu sous le nom du grand Tamerlan, empereur des Mogols et Tartares, etc., trad. du persan, Paris, 1722, in-12, en 4 vol. ; plusieurs autres Traductions de livres arabes ou persans, restées m.ss.

tion de Bourgogne. Il s'éleva un cri général contre cette doctrine meurtrière; mais le gr. crédit du duc de Bourgogne mit son aut. à l'abri des anathêmes et des poursuites. Petit mourut en 1411, à Hesdin.

PETIT ( Jean), impr. de l'univ. de Paris, en 1530, m. vers l'an 1542, se signala par le grand nombre de ses édi

tions.

PETIT (Samuel), né en 1594 à Nîmes d'un minist., fut nommé à la chaire de théol., de grec et d'hébreu, de Genève, où il était minist., et où il m. en 1643. On a de lui: Miscellanea, en

9 liv., Paris, 1630, in-4°; Ecloga chronologica, in-4°; Varia lectiones, en 4 liv., Paris, 1615 et 1635, in-fol. Plus. autres Ecrits qui attestent une érudition profonde.

PETIT (Pierre), math. et physic., né en 1598 à Mont-Luçon, m. en 1677 à Ligny-sur-Marne, devint géogr. du roi et intend. des fortifications de Fr., est aut. des Traités du compas de proportion; de la Pesanteur et de la grandeur des métaux; de la Construction et de l'usage du calibre d'artillerie in-8°; du Vide, 1647, in-4°; Calculus duarum eclipsium, anni 1652, in-fol. de la Jonction de l'Océan et de la Méditerranée par les rivières d'Aude et de la Garonne, in-4o; Dissertation sur la nature des comètes, etc.; Paris, 1665, in-4°; de la Nature du chaud et du froid, 1671,. in-12.

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PETIT (Pierre), méd. de Paris sa patrie, memb. de l'acad. de Padoue m. en 1687, à 70 ans, renonça à la méd. pour se livrer à l'étude de la littér., et s'adonna à la poésie latine Le recueil de ses vers parut en 1683, in-8°; il reste encore de lui, en prose, trois Traités de physique in-40; deux ouvrages de médecine; un Traité des Amazones, en lat. Amst., 1687, in-8°, trad. en franc., 1718, in-12; un autre de la Sybille,

PETIS DE LA CROIX (Alex.-LouisMarie), fils du précéd., prof. d'arabe au coll. royal de France, m. en 1751, à 53 ans, a donné: Lettres critiques de Hadgi Mehemmed Effendi à madame la marquise de G***, au sujet des Mé-1686, in-8°; un vol. d'Observations moires du chevalier d'Arvieux, Paris, 1735, in-12; Etat politique et militaire des archives des princes ottomans, Paris, 1725, in-8°.

PETIT (Jean), doct. de Paris. Jean Sans-Peur, duc de Bourgogne, ayant fait assassiner Louis de France, duc d'Or léans, frère de Charles VI, Jean Petit Boutint dans la grande salle de l'hôtel

mêlées, 1683, in-8°; De naturâ et moribus Antropophagorum, Utrecht, 1688, in-8°.

PETIT (Jean-Louis), chirurgien, membre de l'acad, des scien., né à Paris en 1674, m. dans cette ville en 1750, après avoir inventé de nouveaux instrumens pour la perfection de la chirurgie; a laissé : Traité des maladies chirurgi

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