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eales et des opérations qui leur conviennent, 1774, 3 vol. in-8°; un Traité sur la maladie des os, 1723, 2 vol. in-12; plus. Dissertations dans les mém. de l'acad. des scienc., et dans le prem. vol. des mém. de chirurgie; Consultations sur les maladies vénériennes.

PETIT (Pierre), avocat au parl. de Paris, où il était né, vivait sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV; il est aut. de Paris ridicule, poème satyrique qui est imprimé avec d'autres pièces du même aut. dans un rec. de vers intitulé: Le Tableau de la vie et du gouver

nement de MM. les cardinaux Richelieu et Mazarin et de M. Colbert, etc., Cologne, 1694, in-12. Un autre ouv. que la décence oblige d'indiquer ainsi : Le B....l céleste poème ordurier et impie, pour lequel l'aut. fut condaruné à être brûlé vif, et exécuté en place de Grève. Cet ouvrage, extrêmement rare, a été réimprimé en 1755 dans le Recueil de pièces choisies, rassemblées par soins du cosmopolite.

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PETIT (Antoine-François), méd. memb. de l'acad, des scienc., né à Soisson en 1718, m. à Olivet près d'Orléans en 1794, a donné : Anatomie chirurgi- | cale, 1753, 2 vol. in-12; Discours sur la chirurgie, 1757, in-4o; Pièces relatives aux naissances tardives, 1766, in-8°; Rapport en faveur de l'inoculation, 1766, in-8°; Consultations médico-legales, 1767, in-12; Projet de réforme sur l'exercice de la médecine en France, in-8°.

PETIT (Antoine), sieur de la Garenne, né à Caen, en 1616, se livra tout entier au ministère de la prédication; mais bientôt son évêque lui ôta tonte direction et l'exercice de la prédication. Il se retira chez les pères de l'Oratoire, où il m. en 1676. On a de lui: le Catechisme de la dévotion, Lyon, 1680; Traité sur le Jubilé et les Indulgences, Caen, 1662, m.ss.

PETIT-DIDIER (dom Matthieu),

Lettres Provinciales de Pascal, Delf, (France), 1697, 2 vol. in-12; Traité de l'Infaillibilité du Pape, Luxemb., 1724, in-12.

PETIT-PIED (Nicolas), doct. de Sorbonne, né à Paris, conseiller-clerc au Châtelet, sous-chantre et chan. de l'égl. de Paris, m. en 1705, à 78 ans. On a de lui Traité du Droit et des Prérogatives des Ecclésiastiques dans l'administration de la Justice séculière, in-8°.

:

PETIT-PIED (Nicolas), neveu du précéd., doct. de Sorbonne, né à Paris en 1665, m. en 1747, a laissé un grand nombre d'ouv. sur le molinisme et le jansenisme, dont on peut voir la liste détaillée dans le nouveau Moréri.

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PETITOT(Jean), peint., né à Genève perfection. S'étant retiré en Angleterre, en 1607, porta la peinture en émail à sa il parvint à trouver avec Turquet de Mayerne, chim., des couleurs d'un éclat merveilleux, et sur-tout la manière de graduer le feu. Charles Ier le créa cher. Après l'assassinat de ce prince, il vint à Paris en 1649. Louis XIV Ini accorda une pension et un logement aux galeries du Louvre; mais comme cet artiste était protestant, il se retira dans sa patrie, la révocation de l'édit de Nantes. Il m. à Vévay dans le canton de Berne, en 1691. On a de Petitot un gr. nombre de portraits; son chef-d'œuvre est le portrait de Rachel de Rouvigni, comtesse de Southampton. Le musée du Louvre possède, dans un cadre, plus. émaux de cet artiste; ils représentent les portraits de Louis XIV, de Monsieur, frère unique du roi; du grand Condé; du card. de Richelieu, etc; de mesdames de Sévigné, de Grignan, de Fontanges, et autres.Il y a eu dans le 17 s. un François Petitot, qui a continué les Origines de Bourgogne, par Palliot.

PETITOT (Simon), né à Dijon en 1682, se distingua dans l'archit. hydraulique. Il éleva, à Lyon, l'eau du Rhône par une machine de son invention, et fournit, par ce moyen, de l'eau aux fontaines qui décoraient Belle-Cour. En 1736, il fit adapter des ressorts aux diligences de Paris à Lyon, et fit construire à Toulon une Machine propre à amener de l'eau douce sur le port pour le service des vaisseaux. Il m. à Mont

bénéd, né à St.-Nicolas en Lorraine en 1659, devint abbé de Sénones en 1715, puis év. de Macra en 1726, m. à Sénones en 1728. Ses princip. ouv. sont : Re-pellier en 1746. marques sur les prem. tom. de la Biblioth. ecclésiastique de Dupin, Paris, 1691, 3 volumes in-8°; l'Apologie des

PETITY (l'abbé Jean-Raymond de),\ m. vers la fin du s. dernier, s'est fait connaître par les Panégyriques de St.

Jean Nepomucène et de Sainte-Adélaïde; les Etrennes Françaises, 1766 et 1769, in-40; Bibliothèque des Artistes et des Amateurs, Paris, 1766, 3 vol. in-4°; Encyclopédie élémentaire, Paris, 1767, 3 vol. in-4°.

PETIVER (Jacques), de la société royale de Londres, m. en 1718, s'appliqua constamment à la physique, et sur-tout à la botanique. On a recueilli et publié ses ouv., Londres, 1767, 2 vol. in-fol., fig.

PÉTRARQUE (François), célèbre poète, naquit à Arrezo en 1304 : il conçut, à Avignon, un amour violent pour Laure de Noves; ne pouvant rien gagner sur son amante ou sur sa passion pour elle, il vint s'enfermer, enfin, dans une maison de campagne à Vaucluse près de l'Isle. Il voyagea ensuite en France, en Allemagne, en Italie; arrivé à Rome, il fut couronné de lauriers le jour de Pâques de l'année 1341. S'étant retiré à Parme, où il était archid., il apprit en 1343 la mort de la belle Laure; il repassa les Alpes pour revoir Vaucluse; il retourna ensuite en Italie en 1352, passa à Milan où les Visconti lui confièrent diverses embassades. Rendu aux Muses, il demeura successivement à Vérone, à Parme, à Venise et à Padoue où il avait un canonicat, et m. à Arga près de cette ville en 1374, après avoir immortalisé dans ses poésies, Laure, Vaucluse et lui-même. Outre ses Canzoni, ses Sonnets et ses Triomphes, on a encore de Pétrarque des poésies lat., fort inférieures à ses poésies italiennes. Tous les ouv. de cet homme cél. furent réimp. à Bâle en 1581, 4 vol. in-fol.; on y trouve son poème de la guerre punique, intitulé Africa, 6 Traités de philos. écrits en lat. et d'autres ouv. Les édit. les plus recherchées des Poésies ital. de Pétrarque sont, la rere donnée à Venise, en 1740, in-fol. ; celles de Padoue, 1472; de Venise, Milan, Rome, 1473, in-fol. On estime aussi celles des Aldes, à Venise; des Juntes, à Florence; des Rovilles, à Lyon; de Gesualdo, 1553 in-4°; de Castelvetro, 1582, in-4°, reimp. par Muratori, en 1711; mais la meilleure est celle de Venise, 1756, 2 vol. in-4°, et la plus jolie est celle de Paris, 1768, 2 vol in-12. Ses Vite del Pontefici romani, ed Imperatori romani, Firenze, 1478, in-fol.,

sont rares.

PETREIUS (Marcus), était lientenant du consul Antoine lorsqu'il rem

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PETREIUS (Théodore ), né à Kem. pen, dans l'Over-Yssel, en 1567, se fit chartreux à Cologne, où il m. en 1640. Ses princip. ouv. sont: Chronologie des papes et des empereurs, Cologne, 1626, in-40; Des mœurs et des erreurs des hérétiques, Cologne 1629, in-4°.

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PETRI (Cunerus Petrus), né en Zélande, évêq. de Leewarde, dans la Frise occid., en 1570, fut chassé de son siége par les protest. pendant les guerres civiles: m. en 1580, à Cologne. On a de lui plus. Traités latins sur les Devoirs d'un prince chrétien, 1379, in-8°; sur le Sacrifice de la messe; sur l'Accord des mérites de Jésus-Christ avee ceux des saints; sur le Célibat des prêtres, etc.

PETRI (Sufridus), historiogr. des états de Frise, né à Ryntsmaguest près de Dockum en Frise, en 1527, m. à Bologne en 1597, a publ.: De Frisiorum antiquitate et origine, 1550 in-8°, ou 1533, in-4°; Apologia pro origine Frisiorum ; De scriptoribus Frisia, 1593, in-8°; De illustribus ecclesiae scriptoribus, Cologne, 1580.

PETRI (Barthélemi), chan. de Douai, né dans le Brabant, mort en 1630, à 85 ans. On lui doit: Le Commonitorium de Vincent de Lérins ; Des Commentaires sur les Actes des Apôtres, 1622, in-4°; L'édit. des Œuvres posthumes d'Estius.

PETRI (Olaüs et Laurent, frères), disciples de Luther, furent les premiers propagateurs de la réformation en Suède, vers l'an 1525. Le premier fat ensuite pasteur à Stockholm et le second parvint à l'archevêché d'Upsal. Ils avaient commencé par trad. en suédois, d'abord le Nouveau-Testament, et ensuite la Bible entière.

né à Leyde, a fait impr. ses ouv. sous PETRI (Corneille), méd, du 16o s., ce titre Annotatiunculæ aliquot in quatuor libros Dioscoridis Anazarbæi; Experimenta et antidota contrá varios morbos, tuna à se, tum à Johanna

Spiringo, academiæ Lovaniensis physico, observata; De rebus occultis in natura mirandis, Antverpiae, 1533, in-8°.

PETRI (Pierre de), peintre, né à Rome en 1671, et où il m. à 45 ans. On admire, parmi ses ouvr., les peintures à fresque de l'église de St.-Clément, et quelques gravures.

PETRI DEHARTENFELS (GeorgeCh.), méd., né en 1633 à Erfurt, m. en 1718. On a de lui des Observations insérées dans les Mémoires de l'Acad. des

curieux de la nature; Asylum languen tium, seu, carduus sanctus, vulgò benedictus; lenæ, 1669, in-8°, Lipsia, 1698, in-8°; Elephantographia curiosa, Erfordiæ, 1715, in-4°.

PETRIOLI (Cajetan), chirurgien à Rome, publ., en 1741, un Recueil in-fol. de planches anatom., exécutées par Berretini, peintre cél. de Cortone. Il avait déjà mis au jour les planches d'Eustachi, avec le précis de la vie de eet anatom., et des Remarques intit. : Riflessione anatomiche sopra le note del S. Lancisi fatte sopra le tavole del Eustachi.

PETROEUS (Henri), né à SmalKade, au cercle de Franconie, en 1589, prof. d'anat., de botan. et de chirurgic à Marpurg, m. en 1620, a laissé : Oratio encomiastica studii anatomici laudes et utilitates varias complectens, Marpurgi, 1610, in-4°; Nosologia harmonica, dogmatica et hermetica. Tom. I, Marpurgi, 1614, in-4°, Tom. II, ibid., 1616, 1623, in-4°; Enchiridion chirurgicum, en allemand, Marpurg 1617, in-4°; Agonismata medica Marpurgensia, Marpurgi, 1618, in-4°.

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PETRONE, un des plus ill. sénat. de Rome, étant gouvern: d'Egypte, permit à Hérode, roi des Juifs, d'acheter dans Alexandrie tout le blé dont il avait

besoin pour secourir ses peuples affliges

de la famine. Tibère étant mort, et Caius Caligula lui ayant succédé, ce prince ôta le gouvernement de Syrie à Vitellius pour le donner à Pétrone. Il fut si favorable aux Juifs, qu'il conrut risque de perdre la vie pour avoir voulu favoriser ce peuple.

PETRONE (Petronius Granius), centurion dans la 8e legion, qui servait sons César dans la guerre des Gaules. Allant en Afrique, son vaisseau fut pris par Scipion, qui fit passer au fil de l'épée tous les soldats, et lui promit la vie, à condition qu'il renoncerait au parti de César. Petrone lui répondit que

«<les officiers de César étaient dans l'usage d'accorder la vie aux autres, et non de la recevoir », et en même tems il se perça de son épée.

PÉTRONE (Petronius Arbiter), né aux environs de Marseille, proconsul de Bithynie, puis consul, fut l'un des principaux confidens de Néron, et comme l'intend. de ses plaisirs. Sa faveur Ini attira l'envie de Tigellin, autre favori de Néron, qui l'accusa d'être entré dans une conspiration contre l'empereur. Pétrone fut arrêté et condamné à perdre la vie. Ce courtisan est fameux par une Satyre qu'il envoya cachetée à Neron, dans laquelle il faisait une critique de ce prince sous des noms empruntés. Ses ouvrages sont : Le Poëme de la Guerre civile entre César et Pompée, traduit en prose par l'abbé de Marolles; et en vers franç. par le prés. Bouhier, Amst. 1737, in-4°; Un autre Poëme sur l'éducation de la jeunesse romaine; Deux Traités, l'un sur la corruption de l'éloquence, et l'autre sur les causes de des perte arts; Un Poëme de la vanité des songes; Le Naufrage de Licas; Reflexions sur l'inconstance de la vie humaine; Le Festin de Trimalcion. Nodot a trad. les différ. ouv. de cet aut. M. du Jardin en a trad. aussi une partie sous le nom de Boispréaux, La Haye, 1742, 2 vol. in-12. Il y en a encore une autre traduct. par M. Durand, censeur des études à Moulins, Paris, 1803 vol. in-8°. Les meilleurs éditions de Pétrone sont celles de Venise, 1499, in-4°; d'Amst., 1669, in-8°, cum notis variorum; de la même ville avec les notes de Boschias, 1677, in-24, et 1700, 2 vol. in-24. L'édit. des variorum à reparu en 1743, en 2 vol. in-4°, avec les comment. de Pierre Burmann; enfin celle de Rewiezki, Berlin, 1785, in-8°; et de Paris, 1797, 2 vol. in-18.

la

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PETRONE, évêq. de Bologne en Italie, au 3e s., écrivit la Vie des moines d'Egypte. La relation qu'il nous en a donnée est dans le 2e livre des Vies des Pères.

PÉTRONE - MAXIME (Petronius Maximus), né l'an 395, d'abord sénateur et consul romain, se revêtit de la pourpre impériale en 455, après avoir fait assassiner Valentinien III. Il pétit lui-même misérablement le 12 juin de la même année. Son règne ne fut que de 77 jours.

PÉTRONILLE. vierge et martyrë, a passé, mais sans fondement, pour la fille de saint Pierre. Elle est l'objet da

plus beau tableau qu'on ait du Guerchin. Le Musée du Louvre possède ce tableau. PÉTRONILLE, infante d'Aragon, succéda, dans le gouvern. de ce royaume, à son père Ramire II. Mariée à Raimond Bérenger, comte de Barcelone, elle ne lui permit de prendre que le titre de prince d'Aragon, et continua de gouverner par elle-même: m. en 1137.

PETRONIUS (Alexandre Trajan), né à Citta di Castello en Ombrie, m. en 1585, a publié : Proposita, seu, Aphorismi medicinales, 149, Venetiis, 1535, in-8°; De aqua tiberind, Romæ, 1552, in-8°; Dialogi de re medica, ibid., 1561, in-4°; De morbo gallico libri VII, Venetiis, 1566, in-fol.; De victu Romanorum et de sanitate tuendá libri V; De alvo sine medicamento mollienda libelli duo, Romæ, 1581, in-fol.

PETRONUS, on DE PÉTROGONE (Antoine Vincent), méd. du 17e s., né à Salerne, m. à Pise en 1655, a publié à Venise, 1647, in-4° Litterarium duellum inter salernitanos medicos et neapolitanos medicos, in quo de intestinorum phlegmone controvertitur casus. PETTHO (Grégoire), noble hongrois qui vivait vers la fin du 17 s., a donné un Receuil des chron. de la Hongrie, écrit dans la lang du pays, Vienne, 1711, réimp. avec des augmentations, Cassovia, 1734, in-4o.

PETTUS (sir Jean), né au comté de Suffolk, m. vers 1690, l'un des députés gouv. des mines royales, a laissé : "Histoire des lois et des lieux principaux des mines et des travaux minéralogiques en Angleterre et au pays de Galles, 1670, in-fol.; l'Angleterre indépendante de l'autorité des papes, in-40; Lois de la nature, pour connaître, juger, essayer et traiter les métaux, traduit de l'allemand, 1683, in-fol.

PETTY (Guillaume), écriv. anglais, né en 1623, à Romsey, dans le comté de Hamp, fut méd. du roi Charles II, m. à Londres en 1687. On a de lui un Traité des Taxes et des Contributions, Londres, 1662 et 1667, in-40; Britannia languens, in-8°; Traité de la construction des vaisseaux.

PETTYT (Guillaume), jurisc. angl., né à Skipton au comté d'Yorck, m. à Chelsea en 1707, garde des archives de la Tour. Il a laissé : La défense des droits des communes d'Angleterre in-8°; Jus antiquum communium Angliæ assertivum, in-fol.; Coup-d'œil |

sur les rois et le gouvernement de l'Angleterre.

PEU (Philippe), né à Paris où il m. en 1707, pratiqua longtems la chirurgie à l'Hôtel-Dieu de Paris; il se livra ensuite à l'art des accoucheinens, où il obtint le plus grand succès.

m.

PEUCER (Gaspard), méd. et math., né à Bautzen, dans la Lusace, en 1525, en 1602, a donné: De præcipuis divinationum generibus, trad. en franc., par Simon Goulard, Anvers, 1584, in-4°, sous le titre des Devins ou Commentaire des principales sortes de divinations; Methodus curandi morbos internos, Francf., 1614, in-8°; De febribus, ibid., 1614, in-8°; Vitæ ilustrium medicorum; Hypotheses astronomica; les Noms des monnaies, des poids et des mesures, in-8°.

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PEUTINGER (Conrad), né à Augsbourg en 1465, était secrét. du sénat de cette ville, qui l'employa dans les diètes de l'emp. et dans les différ. cours d'Allemagne, m. en 1547. Peutinger est princip. connu par la Table qui porte son nom; c'est une carte dressée au commenc. du ge s. dans laquelle sont marquées les routes que tenaient alors les armées romaines dans la plus grande partie de l'empire d'Occident; ou en ignore l'aut. Il en a paru une magnifique édition in-fol., à Vienne en 1753. Ses autres ouv. sont : Sermones convivales, in quibus multa de mirandis Germaniæ in-80; De inclinatione romani imperii, antiquitatibus referuntur, lène, 1683, des Sermones convivales et de Procope; et gentium commigrationibus, à la suite De rebus Gothorum, Persarum ac Vandalorum, Bâle, 1531, in-fol.; Romano vetustatis fragmenta in Augusta Vindelicorum, Mayence, 1528, in-fol. Venise, 1590.

PEYER (Jean Conrad), méd., né à Schaffouse en 1653, m. en 1712, a publié : Exercitatio anatomico-medica de glandulis intestinorum, etc., Schafhusæ, 1677, in-8°; Methodus historiarum in-12; Peonis et Pythagoræ, id est, anatomico-medicarum, Parisiis, 1678, Harderi et Peyeri exercitationes anatomicæ et medicæ, Basileæ, 1682, in-8°; Parerga anatomica et medica septem, Geneva, 1681, in-8°; Experimenta nova circa pancreas, Geneva, 1683, in-fol.; Merycologia, sive, de ruminatione commentarius, Basilea, 1685 in-4°, avec fig. Conrad Peyer eut un fils (Jean-Jacques), médecin, à Schaffouse, auquel on doit, Observationes anato¬

micœ numero L., Lugduni Batavorum, 1719, in-8°.

PEYER-HIM-OF (Jean - Conrad), memb. du grand cons. de Schaffousen, sa patrie, a laissé: De differentiis municipiorum Romanorum et civitatum imperialium, Marbourg, 1729, in-40 un recueil de Poésies allemandes, Schaffousen, 1748, in-8°.

PEYER-HIM-OF (Honoré), capit. de l'abbaye de St.-Gall, né à Lucerne, en 1610, a écrit en hébreu, l'Histoire abrégée de tous les abbés de son monastère, in-fol. Son ouv. est resté m.ss.

PEYFFER D'ATISHOFFEN (FrançoisXavier), Jésuite de Lucerne, m. à Augsbourg en 1750, a écrit en allem. : Pourquoi les Evangélistes n'ont pas reçu le Concile de Trente, Augsbourg, 1736;

Ascension merveilleuse de Martin-Luther au ciel, 1746, in-4°; le Bon et le Mauvais des Églises luthériennes,

in-8°.

PEYRAT (Guillaume du), trésorier de la Ste.-Chapelle de Vincennes, ensuite aumônier du roi, m. en 1645, a donné l'Histoire de la chapelle de nos rois, 1645, in-fol. Des essais poétiques, 1653, in-12; on lui attribue un Traité sur l'origine des cardinaux; un autre sur les légats à latere, Cologne, 1665, in-12, et 1670; un Discours sur la mort d'Henri IV, suivi d'un rec. de 37 oraisons funèbres sur la mort de ce monarque.

PEYRE (Jacques d'Auzolles, sieur de la), gentilh. auvergnat, né en 1571, secret. du duc de Montpensier, et m. en 1642, s'était appliqué à la chronol. Ses prod. ne méritent pas d'être citées, à l'exception de l'Anti-Babau, Paris, 1632, in-8°.

PEYRE (Marie-Joseph), né à Paris en 1730, s'appliqua à l'archit., et suivit l'école de Blondel. Après avoir remporté le prix de l'acad. à l'âge de 21 ans, il alla à Rome, où il fortifia ses premières connaissances par des recherches particulières sur l'architect. des anc. De retour à Paris, il chercha à détruire le mauvais goût qui s'était introduit dans les arts, à la suite du règne de Louis XIV. Recu membre de l'acad., il construisit la salle du théât. fr., aujourd. l'Odéon, avec Dewailly; m. à 55 ans à Choisy contrôl. des bâtimens du roi, laissant un m.ss. sur l'archit., que son fils fit impr. en 1795.

PEYRÈRE (Isaac la), né à Bordeaux de parens protestans, prétendit qu'Adam n'était pas le premier homme. Pour

prouver cette opinion, il mit au jour, en 1655, un livre imp, en Hollande, in 4° et in-12, sous ce titre: Præadamite sive Exercitatio super versibus 12, 13, 14, cap. quinta epistolæ Pauli ad Romanos. Cet ouv. fut condamné aux flammes à Paris, et l'auteur mis en prison à Bruxelles. Le prince de Condé ayant obtenu sa liberté, il passa à Rome en 1656, et y abjura le calvinisme et le préadamisme. De retour à Paris, il se retira an séminaire des Vertus, où il m. en 1676. On a encore de lui : Du rappel des juifs, 1643, in-8°; une Relation du Groenland, 1647 et 1651, in 8°; une Relation lotime, 1658, in-8°. de l'Islande,1663, in-8°; Lettre à Phi

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PEYRÈRE (Abraham la), frère du précéd., avocat au parl. de Bordeaux, sa patrie, où il est m. en 1704, à 70 ans est connu par ses Décisions sommaires Bordeaux, 1663, 1 vol. in-4° qui eat un du Palais, par ordre alphabétique grand nombre d'édit., avec des add. et des apostilles par d'autres juriscons.

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PEYROLS D'AUVERGNE, troubad., se livra à la dévotion des croisades. De retour de la Terre-Sainte, il se maria à

Montpellier, où il m. Il nous reste de lui, 24 chansons galantes, 5 tensons et un poëme composé en Asie, après la m. de l'emp. Frédéric Ier.

PEYRONIE (Francois de la) prem. chirurg. du roi Louis XV, de l'académ. des sc., présid. de l'acad. de chirurg. né à Montpellier, en 1678, vint à Paris, où, après avoir pratiqué avec le plus gr. succès, fit les plus nobles efforts pour les progrès et le perfectionnement de son art. Ce fut lui qui sollicita l'établissem. d'une acad. de chirurgie, qui fut formée par ses soins en 1731. Il présenta le premier vol. de ses Mémoires en 1733. İl m. à Versailles en 1747.

PEYROT (Jean-Claude), prieurné à Millau en Rouergue en 1709, m. en curé de Pradinas, et poète rouerguois, 1795, renonça presque entièrement à la langue fr. pour cultiver le dialecte rouer-/ guois. Une partie de ses Œuvres a été rec. et impr. sous ce titre OEuvres patoises de Claude Peyrot, ancien prieur de Pradinas, dans lesquelles on trouve les Quatre Saisons, ou les Georgiques gitives, etc. Cet ouv. a eu deux édit.; patoises, suivies de plusieurs pièces funous ne connaissons que la seconde, Milau, 1805, in-8°.

PEYSSONNEL (Charles), né à Marseille en 1700, d'abord avocat, ensuite consul à Smyrne, sut allier le commerce

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