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des tonneaux, 1778, in-8°; Elémens

avec l'érudition, remplit sa place avec beaucoup de désintéressem. et à l'avan-d'Algèbre, trad. de Maclaurin, 1750

tage du commerce; nommé membre de l'acad. des inscript., il y présenta plus. mémoires, et en particulier sa Dissertation sur les rois du Bosphore, un Eloge du maréchal de Villars, une Dissertation sur le corail, Londres (Paris), 1756, in-12, et quelques autres ouv. sur le commerce. Il m. en 1757.

PEYSSONNEL (N.), fils du précéd., consul à Smyrne, corresp. de l'acad. des b.-lett., a donné: Observations historiques sur les peuples barbares qui ont habité les bords du Danube et du PontEuxin, 160, in-4°; Observations sur les Mémoires du baron de Tott, 1785, in-8°; les Numéros, Paris, 1784, 2 vol. in-13; Traité sur le commerce de la mer Noire, 1787, 2 vol. in-8°; Situation politique de la France, 1789, 2 v. in-8°. 11 m. en 1790, à 80 ans.

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in-8°; Cours de Physique expérimentale, trad. de Désaguliers, 1751, 2 vol. in-4°; Traité du Microscope, trad. de Baker, Paris, 1754, in-8°; Dictionnaire des Arts et des Sciences, trad. de l'angl. de Dyche, Avignon, 1756, 2 vol. in-4°; le Guide des jeunes math maticiens, trad. de l'angl. de Ward, Paris, 1757, in-8'; Cours complet d'Optique, trad. de l'angl. de Smith, 1767, 2 vol. in-4°; Mémoire de mathématiques et de physique. Il fit impr. à Avignon en 1770, in-fol., les Tables de logarithmes de Gardiner.

PEZRON (Paul), bernardin, né à Hennebon en Bretagne, l'an 1639, m. en 1706. On a de lui: l'Antiquité des temps, Paris, 1687, in-4°, et 1688, in-12; Défense de l'antiquité des temps, où l'on soutient la tradition des pères et des églises contre celle du talmud, etc. in-4o, 1691; Essai d'un Commentaire sur les

PEZAY ou plutôt PESAY (N. Masson, marquis de), fils d'un premier commis des finances, né près de Blois. Il s'at-prophètes, Paris, 1693 et 1704, in-12; tacha d'abord à la littérat., et entra judaïque et la romaine, Paris, 1696, Histoire évangelique, confirmée par la 2 vol. in-12; De l'Antiquité de la nation et de la langue des Celtes, autrement appelés Gaulois, etc., 1703, in-8°.

ensuite dans le service. Il avait donné 'directement des leçons de tactique à Louis XVI, et ce monarque créa pour lui une place d'inspect.-gen. des côtes, avec 60 mille livres de traitem. Aussitôt il se transporta dans les villes maritimes, et remplit sa commission avec succès. Sa hauteur lui fit des ennemis, il y eut des plaintes portées à la cour, et il fut exilé dans sa terre, où il m. de chagrin en 1777. Il a donné quelques poésies agréables dans le genre érotique une Traduction de Catulle, Tibulle et Gallus, Paris, 1771, 2 vol in-8° et in-12; les Soirees helvétiennes, alsaciennes et franc-comtoises, Amst. et Paris, 1770, in-8°, et Londres, 1772, 2 vol, in-12; la Rosière de Salency, pastorale en 3 actes; Adieux à la Provence; Essai sur les charmes de la solitude; les Campagnes de Maillebois, en 1745 et 1746, en 3 vol. in-4° et un vol. de cartes, pub. en 1775, sur les Mém. milit. de ce maréchal; le PotPourri, Paris, 1764, in-8°; Eloge de Fénelon, Paris, 1771, in-8°. On a pub. en 1792 les OEuvres poétiq. et morales de Pezay, 2 vol. in-12.

PEZENAS (Esprit), jés., né en 1692, m. à Avignon, sa patrie, en 1776, professa longtems la physiq. et l'hydrogr. à Marseille. Ses ouv. sont: Elemens du Pilotage, 154, in-8; Traité des Fluxions, trad. de Maclaurin, 1749, 2 vol. in-40; Pratique du Pilotage, 1749, in-8°; Théorie et pratique du Jaugcage

PFANNER (Tobie), né à Augsbourg en 1641, secrét. des archives du duc de Saxe-Gotha, fut nommé en 1686 conseill. de toute la branche ernestine; m. à Gotha en 1717. Ses princip. ouv. sont: Pacis Germano-Gallo Suecica, Monasterii perfectæ, historia ex ipsis rerum gestaet Osnabruge tractatæ et anno 1684 rum documentis et commentariis contisemblées de 1652, 1653 et 1654, Weinuata, 1697, in-8°; l'Histoire des Asmar, 1694, in-8°; un Traité des princes d'Allemagne, etc.

PFEFFEL (Jean-André), graveur d'Augsbourg, né vers 1690, fut chargé qui parut en 1725. Ce livre contient 750 des planches de la Physique sacrée, grav. en taille-douce, faites sur le plan et les dessins de Pfeffel.

PFEFFEL (Christ.-Fréd.), jurisc. du roi pour les affaires étrangères, membre de la légion d'honneur, né à Colmar, en 1796, m. à Paris en 1807. On a de lui : Abrege chronologique de l'histoire et du droit public d'Allemagne, Paris, 1754, in-8°; Manheim, 158, in-4°; 1776, 2 vol. in-4°; et 1777, 2 vol. in-80; Etat de la Pologne, avec un abrégé de son droit public, et les nouvelles constitutions, Paris, 1770, in-12; Monumenta Boica, 1764, 1768, 10 vol. in-4°, et plus. Memoires.

PFEFFEL (Amédée-Conrad), frère du précéd., né en 1736, m. à Colmar en 1809, a pub.: Principes du droit naturel, à l'usage de l'école militaire de Colmar, Colmar, 1781, in-8°; Fables trad. de l'allem. de Lichtweho, Strasbourg, 1763, in-8°; Magasin pour l'esprit et le cœur, ibid., 1764, 1788, 2 vol. in-12; différens Traités pour la jeunesse.

PFEFFERCORN (Jean), juif converti, tâcha de persuader à l'emp. Maximilien de faire brûler tous les livres hébraïques, à l'except. de la Bible. L'empereur publia en 1510 un édit conforme à la demande de Pfeffercorn. Reuchlin,

l'armée de Phaceia, roi d'Israël, conspira contre son maître, le tua, et se fit proclamer roi l'an 759 av. J. C. Il fut détrôné par Osée, un de ses sujets, qui lui ôta la couronne et la vie l'an 739 av. J. C.

PHACÉIA, fils et success. de Manahem, roi d'Israël, imita l'impiété de ses pères, et fut tué par Phacée l'an 759 avant J. C.

PHAETON (mythol.), fils du Soleil et de la nymphe Clymène, fut foudroyé par Jupiter, pour avoir mal conduit le char de son père.

PHAINUS, anc. astron. grec, natif d'Elide, faisait ses observ. auprès d'A

par ses écrits et ses disc., tâcha d'empe-thènes, et fut le maître de Méton. Il est

cher l'exécution de cet édit. Pfeffercorn composa encore le Miroir manuel, en allemand, pour soutenir son sentiment; Reuchlin y opposa le Miroir oculaire. Pfeffercorn viv encore en 1517. on a encore de lui: Narratio de ratione celebrandi pascha apud Judæos; De abolendis Judæorum scriptis, etc.

PFEIFFER (Anguste), né à Lawembourg, dans la Basse-Saxe, en 1640, se rendit habile dans les lang. orient. qu'il prof. à Wirtemberg, à Leipsick et autres fieux, m. à Lubeck, en 1690. On lui doit Pansophia mosaïca; Critica sacra, Dresde, 1680, in-8°; De Masord; De Trihæresi Judæorum'; Sciagraphia systematis antiquitatum hebræorum.

PFEIFFER (Louis), né à Lucerne en 1530, capit. dans le régiment suisse de Taumman; il en fut nommé colonel en 1562, après la bataille de Dreux où il s'était signalé. Il amena, en 1567, un régiment de 6000 Suisses au service de ce prince. Ce fut avec ce corps, qu'il sauva la vie à ce monarque; il le fit conduire dans un bataillon carré, de Meaux à Paris, malgré tous les efforts de l'armée du prince de Condé. Il contribua ea 1569, avec son régim., à fixer la victoire de Montcontour. Le duc de Guise Fayant gagné sous prétexte de religion, Pfeiffer se déclara pour ce parti : il m. dans sa patrie en 1594, advoyer ou chef du canton de Lucerne.

PFLUG (Jules), Phlugius, évêque de Naumbourg, en fut expulsé par ses ennemis, le jour même de son élection; mais il fut rétabli six ans après par Charles Quint. Il fut un des trois théologiens que l'emp. choisit pour dresser le projet de l'Intérim en 1548. Ses ouv. tant en allem. qu'en lat., sont de controverse roulent sur les dogmes attaqués par Luther: m. en 1594, à l'âge de 74 ans.

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et

PHACÉE, fils de Romelias, gén. de

regardé comme le premier qui découvris le tems du solstice.

PHALANTE, jeune Lacédém., fils d'Aracus, fonda la ville de Tarente en Italie.

PHALANX (myth.), frère d'Arachné. Pallas prit soin de leur éduc.; mais, indignée de ce qu'ils y répondaient mal, elle les métamorphosa en vipères.

PHALARIS, tyran d'Agrigente. On n'est pas d'accord sur l'époque même à laquelle Phalaris a vécu. Ce tyran se signala par sa cruauté; car s'étant emparé de cette ville, il chercha tous les moyens de tourmenter les citoyens. Perille, artiste cruel et industrieux, seconda sa fureur en inventant un taureau d'airain. Le malheureux qu'on y renfermait, consumé par l'ardeur du feu qu'on allumait dessous, jetait des cris qui, sortant de cette horrible machine, ressemblaient aux mugissemens d'un boeuf. L'auteur de cette invention en ayant demandé la récompense, Phalaris le fit brûler le premier dans le ventre du taureau. Les Agrigentains se révoltèrent l'an 561 av. J. C., et firent subir à Phalaris le supplice auquel il avait condamné tant de victimes,

PHALLUS(mythol.), fut l'un des quatre princip. dieux de l'impureté. Les trois autres étaient Priape, Bacchus et Mercure.

PHALOÉ (mythol.), nymphe, fille du fleuve Lyris, fut changée en fontaine.

PHAON (mythol.), jeune batelier de Mitylène, dans l'île de Lesbos, était le plus beau des hommes. Les femmes et les filles de Mytilène en devinrent éperduement amoureuses, et Sapho se précipita dans la mer parce qu'il ne voulut pas répondre à sa passion.

PHARAMOND : nom que la plupart des histor. donnent au premier roi de

France. On dit qu'il régna à Trèves et sur une partie de la Flandre vers 420, et que Clodion, son fils, lui succéda : mais ce que l'on raconte de ces deux princes est très-incertain. Quoiqu'il en soit, on a attribué à Pharamond l'institution de la fameuse loi salique.

PHARAON, mot qui, dit-on, signifie roi dans l'anc. langue des Egyptiens. Plusieurs, ou même tous les souverains d'Égypte, étaient désignés par ce nom. Quelques-uns avaient aussi des noms propres.

PHARIS (mythol.), fils de Mercure et d'une des filles de Danaüs, bâtit une ville dans la Laconie à laquelle il donna

son nom.

PHASIS (mythol.), prince de la Colchide, que Thétis, n'ayant pu rendre sensible, métamorphosa en fleuve.

PHEDON, philos. grec, natif d'Élée, devint chef de la secte Eléaque. Sa philosophie se bornait à la morale. Platon a donné le nom de ce philosophe à l'un de ses Dialogues.

PHEDRE (mythol.), fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé, seconde femme de Thésée, roi d'Athènes.

PHÈDRE (Phædrus), natif de Thrace et affranchi d'Auguste, qui écrivait sous Tibère, s'est fait un nom immortel par cinq livres de Fables en vers iambes, auxquelles il a donné lui-même le nom de Fables ésopiennes. Ces fables, restées longtems enfouies dans la bibliothèque de St.-Rémy, à Reims, furent trouvées par François Pithou; mais ce fut Pierre Pithou qui les publia en 1596 à Troyes, in-12, petit format, caract. italiques. Depuis on a retrouvé un second m.ss. à Dijon, et un troisième à Ulm. On a un gr. nombre d'édit. et de traduct. de ce fabuliste, avec des notes, des remarques, etc. On attribue à Phèdre, ou à un écrivain du même nom et de son siècle, un traité de naturá deorum, découvert dans les ruines d'Herculanum, et qui n'a pas encore été publié.

PHEDRE (Thomas), prof. d'éloquence à Rome, m. vers la fin du 16 s. On lui attribue le fragm. des Antiquités étrusques de Prosper, prétendu trouvé à Volterre par Inghiramius, Francfort, 1637, in-fol.

PHÉLIPEAUX (Jean), né à Angers, chan. et trésorier de l'égl. cathédrale de Meaux. Etant allé à Rome, il écrivit un journal de la dispute de Bossuet et Fénélon, qui vit le jour en 1732 et 1733 in-12, sous le titre de Relation de l'ori

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gine, du progrès et de la condamnation du Quiétisme répandu en France : me en 1708 dans un âge avancé.

PHÉNIX (mythol.), oiseau fabuleux, unique au monde et consacré au soleil, que l'on dit vivre 1461 ans, nombre qui représente exactement une révolution de la grande année solaire égyptienne.

PHÉRÉCIDE, philos. de l'île de Scyros, vers l'an 560 av. J. C., passe pour avoir été le premier de tous les philos. qui ait écrit sur les choses naturelles et sur l'essence des dieux. Il fut le maître de Pythagore. Il se tua en se précipitant du haut du Mont-Corycius. On peut voir dans les Mémoires de l'Académie de Berlin, année 1747, une Dissertation sur la vie, les ouv. et les sentimens de ce philosophe.

PHÉRÉCIDE, histor., natif de Léros, et surn. l'Athénien, flor. vers l'an 456 avant J. C. Il a composé l'Histoire de l'Attique. F. G. Sturz a publié les écrits de Phérécide, sous ce titre : Historiarum fragmenta græcè, è variis scriptoribus, etc,, édit. II, Geræ, 1798, in-8°.

PHIDIAS, sculp. athén., fils de Charmidas, flor. dans la 85e olympiade. I est peut-être le seul qui ait réuni à un haut degré la perfection et la facilité. Dans le temple d'Apollon à Delphes autour d'un cheval de bronze, fait à l'imitation de celui de Troie, on voyait un Apollon et une Diane, et dix où donze statues de héros grecs, tous en bronze et de sa main. A ces chefs-d'oeuvre se joignaient son Uranie, sa Rhéa, son Apolbre, et cette déesse Némésis, faite d'un Ion Parthénopius, une Minerve en mar

bloc de marbre trouvé à Marathon. Périclès, tout puissant dans Athènes, le fit directeur de tous les bâtimens de la république ; et lorsque le Parthenon, temple de Minerve, fut achevé, Phidias fit une statue de la déesse en or et ivoire, haute de 26 coudées. Son Jupiter Olympien, en or et ivoire, haut de 60 pieds, fit le désespoir de tous les statuaires qui vinrent après lui, et passa pour une des sept merveilles du monde. Ce fut par ce chef-d'oeuvre qu'il termina

ses travaux.

PHIDON, suivant Pollux, Strabon et Sperling, fut le premier qui introduisit en Grèce l'usage de marquer la mounaie.

PHILALTHEUS (Lucille), méd., né à Campo-Nocéra dans le Padouan, pratiqua son art Milan pendant 25 ans. Il a donné: une Traduction en lat. du Commentaire grec de Simplicius sur la

Physique d'Aristote, Paris, 1544, in fol.; Consiliorum de gravissimis morbis tomus primus, Bâle, tomus secundus, Papiæ, 1565, in-8°.

l'ile de Cos, fut précept. de Ptolomér Philadelphe. Il composa des Elégies, des Epigrammes, et d'autres ouvrages qui ne sont pas venus jusqu'à nous. Ch. PHILAMMON (mythol.), de Del-Philippe Kaiser a recueilli et publié phes, music. et poète, fils d'Apollon quelques fragmens de ce poète. et de la nymphe Chioné, vivait avant Homère. Il est le premier qui ait introduit des choeurs dans la musique.

PHILANDER (Guill.), né à Châtillon-sur-Seine en 1505, suivit George d'Armagnac, év. de Rhodez, dans son ambassade à Venise. A son retour, il fut fait chanoine de Rhodez et archidiacre de Saint-Antonin: m. à Toulouse en 1565. On a de lui un Commentaire sur Vitruve, Lyon, 1552; un Commentaire sur une partie de Quintilien....

PHILIBERT, prêteur à Landau, m. en 1779, a donné: Histoire des révolutions de la Haute-Allemagne, 1765; le Cri d'un honnéte homme en faveur du Divorce, 1768, in-12.

PHILIBERT (Emmanuel-Robert de), prêtre, né à Toulouse en 1717, m. sur la fin du 18e s., est auteur des Annales de la société des jésuites, 1764-65, 4 vol. in-4o.

PHILIDOR (André), l'un des plus agréables et des plus féconds music. fr., né à Dreux en 1726, passa en Angl. en 1753, et se fit connaître à Londres par l'ode de Dryden, qu'il mit en musique. Revenu en France, il travailla 1'0pour

PHILARAS (Léonard ), Athén., m. à Paris en 1673, à laissé une Ode grecque sur l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu, Paris, 1644, in-4°, et quelquespéra-comique et pour le grand opéra, où

ouvrages m.ss.

PHILE (Manuel), aut. grec du 14 s., dont il reste un Poëme en vers iambiques sur la propriété des animaux. La nicilleure édition est celle donnée par Jean Corn. de Paw, Utrecht, 1730, in-4°. PHILELPHE (Franç.), né à Tolentino, dans la Marche d'Ancône, en 1398, passa en 1419 à Constant., où il se perfectionna dans la langue grecque : m. à Florence en 1481. On a de lui: des Odes et des Poésies, 1488, in-4o, et 1497, in-fol.; des Discours, Milan, 1481, et Venise, 1492, in-fol.; des Dialogues, des Satires, Milan, 1476, in-fol.; Venise, 1502, in-40; Paris, 1508, in-4°; un grand nombre d'autres ouv. lat., en vers et en prose. Toutes ses OEuvres furent réimp. à Bâle en 1739,"in-fol. Il traduisit du grec en lat. une partie des Euvres de Xénophon. Le recued de ses Lettres parut à Venise, 1502, in-fol.Jean Marius Philelphe, son fils, m. un an avant lui, laissa aussi des Poésies, Francfort et Leipsick, 1690, in-8°; et an epistolare, seu ars conficiendarum epistolarum.

PHILÉMON, poète comique grec, mort à 97 ans, contemporain de Menandre, l'emporta souvent sur ce poète, moins par son mérite que par les intrigues de ses amis. Plaute a imite sa comédie du Marchand. - Philemon le jeune, son fils, composa aussi 54 comédies, dont il nous reste des fragi: considérables recueillis par Grotius. Il flor. vers l'an 274 av. J. C.

PHILETAS, poète ét gramm. gr. de Tom. III.

ses ouv. furent jonés avec le plus grand succès. Ce music. fut le premier joueur d'échecs de l'Europe. Il a même donné un traité intitulé: Analyse du jeu des échecs, Londres, 1777, gr. in-8°; Paris, 1803, in-12. Philidor a mis en musique le poëme séculaire d'Horace qui obtint le plus gr. succès à Paris et dres où il m. en 1795.

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PHILIP, Sachem de Pokan connu sous le nom de roi Ph céda à son frère Alexandre en 1657, et commença contre les Anglais la guerre qui désola la Nouvelle-Angleterre. Mais après avoir causé de grands maux, il fut tué en 1676.

III. PHILIPPE II, roi de Macéd. 4e fils d'Amyntas, après la m. de Perdiceas III son frère, se fit déclarer le tuteur de son neyeu et se mit bientôt sur le trône à sa placé, l'an 360 av. J. C. Les Illyriens, les Péoniens et les Thraces voulurent lui déclarer la guerre. Il désarma ces deux derniers peuples par des présens et des promesses, et l'autre n'osa remuer. Les Athéniens armèrent pour lui ôter la couronne; mais le roi les battit auprès de Méthonte. Pendant le siége de Méthonte, Philippe perdit l'œil droit. Le succès de ses armes, et sur-tout sa générosité après la victoire, firent désirer son alliance et la paix au peuple d'Athènes; elle ne tarda pas à être conclue. Philippe arma ensuite contre les Illyriens, es vainquit et affranchit ses états de leur joug. Il se rendit maître de Crénides, ville bâtie par les Thrasiens, et à laquelle il dönná son nom. Philippe meditait de

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puis longtems le projet d'envahir la Grèce. Il fit la première tentative sur Olynthe, colonie et rempart d'Athènes. Cette république, animée par l'éloq. de Démosthènes, envoya 17 galères et deux mille hommes à son secours; mais tous ses efforts furent inutiles contre les ressources de Philippe. Ce prince corrompit les principaux citoyens de la ville, et Olynthe lui fut livrée. Maître de cette place, il la détruisit de fond en comble, et gagna les villes voisines par ses largesses et par les fêtes qu'il donna au peuple. Il tomba ensuite sur les Phocéens et les vainquit. Philippe se fit déclarer chef des Amphyctions, et leur fit ordonner la ruine des villes de la Phocide. Il porta ensuite le feu de la guerre dans l'Illyrie, dans la Thrace et dans la Chersonèse. Il se tourna ensuite contre l'île l'Eubée, et se rendit maître de la plus grande partie de ce pays autant par l'or que par le fer; mais Phocion vint délivrer ce pays de la domination du roi de Macédoine. Philippe déclara alors la guerre aux Scythes, et fit sur eux un butin considérable; il tourna de nouveau toutes ses vues vers la Grèce. Il entra d'abord dans la Béotie, et les armées en vinrent aux mains à Chéronée l'an 338 av. J. C. : la victoire se décida pour Philippe. Vainqueur de la Grèce, il s'occupa de la conquête de la Perse, se fit nommer chef de cette entreprise dans l'assemblée générale des Grecs. Il se préparait à l'exécuter, lorsqu'il fut assassiné dans un festin par Pausanias, un de ses gardes, l'an 346 av. J. C., dans la 47 année de son âge, après en avoir régné 24.

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PHILIPPE V, roi de Macédoine, l'âge de 15 monta sur le trône l'an

ans,

220 av. J. C. Les commencem. de son règne furent glorieux par les conquêtes d'Aratus. Après avoir fait empoisonner ce général, il fit alliance avec Annibal contre les Romains: vaincu deux fois par ces derniers, il fut obligé de faire une paix humiliante l'an 196 av. J. C. Des chagrins domestiques, et la mort de son fils Démétrius, qu'il fit périr en prison, accélérèrent la sienne, arrivée l'an 178 av. J. C.

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PHILIPPE, fils d'Hérode-le-Grand et de Cléopâtre, et frère d'Antipas, épousa Salomé, cette danseuse qui demanda la tête de saint Jean-Baptiste. Auguste ayant confirmé le testament d'Hérode, qui laissait à Philippe la tétrarchie de la Gaulonite, de la Bethanie et de la Panéade, ce prince vint dans ses états, où il ne s'occupa qu'à rendre ses sujets heu

reux. Il mourut après 37 ans de règne, Un autre Phila 20e année de Tibère. lippe, fils aussi du grand Hérode, mais d'une femme nommée Mariamne, épousa Herodias et fut père de Salomé.

PHILIPPE (Marc-Jules, surnommé l'Arabe), né à Bostres en Arabie. Après avoir fait assassiner Gordién le Jeune, dont il commandait la garde, se fit élire emp. à sa place l'an 244; il passa ensuite à Rome, où il célébra les jeux séculaires, destinés à solenniser, de cent ans en cent ans, le jour de la fondation de Rome. Philippe ne jouit pas longtenis de son usurpation. Il fut tué près de Verone en 249 par ses propres soldats ; il était alors âgé de 45 ans, et en avait régné 5 et quelque mois.

PHILIPPE Ier, roi de France, obtint le sceptre après son père Henri Ier, en 1060, à l'âge de 8 ans, sous la régence et la tutelle de Baudouin V. Ce jeune prince fut le prem. roi de France sacré à Reims; il fit la guerre en Flandre contre Robert, le fils cadet de Baudouin, et perdit la bataille du Mont-Cassel en 1067. Dégoûté de sa femme Berthe de Hollande, et amoureux de Bertrade, épouse de Foulques, comte d'Anjou, il l'enleva à son mari et l'épousa. Cette union fut déclarée nulle par le pape Urbain II, et Philippe fut_excommunié dans un concile tenu à Poitiers en 1094, puis dans un second tenu en l'an 1100; mais l'an 1103 il recut son absolution à Paris, après qu'on lui eut fait promettre de ne plus voir Bertrade; promesse qu'il ne tint pas : il m. à Melun en 1108. Son règne a été de 49 ans.

VII. PHILIPPE II, surn. Auguste, le Conquérant et Dieu-donné, fils de Louis VII, dit le Jeune, roi de Fr., né le 22 août 1165, parvint à la couronne après la mort de son père en 1180. Il fit jouir le peuple des fruits de la paix. Il réprima les brigandages des grands seichassa les juifs, les comédiens gneurs, et les farceurs du royaume ; fit paver les rues et les places publiques de Paris, et réunit dans l'enceinte de la capitale une partie des bourgs qui l'environnaient. Paris fut fermé par des murailles avec des tours. Il eut un différend avec le comte de Flandre, qui fut heureusem. terminé en 1184. Quelque tems après, il fit la guerre à Henri II, roi d'Angleterre, auquel il enleva les villes d'Issoudun, de Tours, du Mans et d'autres places. Il se croisa en 1190, prit la ville d'Acre, et se trouvant très-incommodé et peu satisfait de Richard, roi d'Angle

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