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Essais de poésies latines et deux livres d'épigrammes.

PIATTI (Jérôme), jés., né à Milan en 1547, m. à Rome, en 1591. On a de lui: De bono status religiosi libri tres, Romæ, 1590; Venetiis, 1591; De cardinalium dignitate et officio tractatus Hieronymi Piatti, soc. Jesu, etc, Romæ, 1746; De bono status conjugalis.

PIAZZA (François ) de Bologne, canoniste, frère mineur de l'observance en 1424, a écrit: De restitutionibus, usuris et excommunicationibus, Cremone, 1472; Padoue, 1473, in-fol. ; Venise, 1474. Il m. à Bologne en 1460.

PIAZZA (Jérôme-Barthélemy), né en Italie, prêtre, se fit protestant, m. Cambridge vers 1745, est auteur d'un Abrégé de l'Histoire de l'Inquisition et de ses procédures, Londres, 1722.

PIAZZA (le marquis Vincent), né à Modigliano en Romagne, a laissé : Bona Espugnata, poème en 12 chants, Parme, 1691; Forly, 1738, et Parme, 1743; Eudamia, favola pastorale, Rome, 1717, et Parme, 1743. Il m. en 1745.

PIAZZOLI (Louis) de Côme, qui vécut à Rome dans le 17e s., a donné, en 1623, des Poésies amoureuses.

I. PIC (Jean), comte de la Mirandole et de Concordia, né en 1463. On trouve à la tête de ses ouv. les 1400 Conclusions générales sur lesquelles il offrit de disputer. Sa passion pour l'étude devint si forte, qu'il renonça à ses biens patrimoniaux, et m. à Florence en 1494. On a de lui plus. autres ouvrages rec. en un vol. in-fol., Bologne, 1496; Venise, 1498, et Bâle, 1573 et 1601.

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PIC (Jean-Franç. ), prince de la Mirandole, neveu du précéd., né en 1470, fut chassé deux fois de ses états: la première par son frère et la seconde par Franc. en 1512. Il y rentra 3 ans après; mais Galeoti son neveu l'assassina avec son fils Albert, en 1533. Plusieurs de ses ouvr. se trouvent dans le recueil de son oncle.

PICARD, ainsi nommé parce qu'il était de Picardie, renouvela le système des adamites au commenc. du 15 s., fut chef des hérétiques qui se répandirent dans la Bohême, et qui furent appelés Picards; Zisca détruisit leur principal asile en 1420.

PICARD ou PIKARD (Jean), pasteur à Couorden, a écrit en Hollandais "une Description succinte de quelques antiquités oubliées et cachées des pays situés entre la mer du Nord et les rivières

de l'Yssel, de l'Ems et de la Lippe, etc. Amst., 1640, in-4°.

PICARD (Mathurin), curé de MesnilJourdain, aut. d'un livre intit. : Le Fouet des paillards, où juste punition des voluptueux et charnels; Rouen, 1623, in-12; on exhuma l'aut. pour le brûler comme sorcier à Rouen en 1647.

PICARD (Jean), astron. et mathém., prieur de Rillé en Anjou, né à la Flèche, devint membre de l'acad. des sc. en 1666. Il observa le premier la lumière dans le vide du baromètre, ou le phosphore mercuriel; il fut aussi le premier qui mesura un degré du méridien terrestre, pour déterminer la méridienne de France: m. en 1633. Ses ouv. sont : Théorie du nivellement; Pratique des grands cadrans par le calcul; Fragmens de Dioptrique; Experimenta circa aquas effluentes; De mensuris; de mensura liquidorum et aridorum; la mesure de la terre, Paris, 1671, grand in-fol. ; Voyage d'Uranienbourg, ou Observations astronomiques faites en Danemarck; Observations astronomiques faites en divers endroits du royaume; la Connoissance des temps, pour l'année 1679 et suiv., jusqu'en 1683.

PICARD (Benoît ), capucin, connu sous le nom de Père Benott, de Toul, où il naquit en 1580, et m. en 1720, a pub. une Histoire de la Maison de Lorraine, 1704, in-8°; Histoire ecclésiastique de Toul, 1707, in-4°; un Pouillé de Toul, 2 vol. in-8°.

PICARD (Charles Adrien), m. en 1779, a pub. : une Lettre sur quelques monumens antiques, Paris, 1758, in-8°; et le Catalogue raisonné du cabinet de Babault, 1763, in-12.

:

prieur de Neuilly et membre de l'acad PICARDET (C. N.), né à Dijon, de Dijon. On lui doit les deux Abdalonyme, Dijon 1779 in-8°; Histoire météorologique pour l'année 1785. Son frère, membre aussi de l'acad. de Dijon, a pub. des Poésies, et un Journal des observations du baromètre de Lavoisier ce dernier écrit est inséré dans les Mémoires de l'acad. de Dijon, année 1785. Les deux frères sont morts dans leur patrie, pendant la révolut.

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PICART (Michel), né à Nuremberg, en 1574, m. à Altorf en 1620, a publ. : Des Commentaires sur la politique et sur quelques autres ouvrages d'Aristote; des Disputes; des Harangues; des Essais de critique; une Traduction latine d'Oppien, Paris, 1604; Liber singularis periculorum criticorum、

PICART (François le), doct. en Sorb., né à Paris en 1504, où il m. en 1558. On lui attribue: Le débat d'un jacobin ei d'un cordelier, à qui aura sa religion meilleure, 1606, in-12.

PICART (Etienne ), dit le Romain, grav. reçu, en 1664, membre de l'acad. royale, dont il devint le doyen en 1705, quitta Paris en 1710, et alla s'établir à Amst., où il m. en 1721, à 90 ans.

PICART (Bernard), cél. dessinat. et grav., né à Paris en 1673, fils du précéd., se retira en Hollande, où il s'acquit une grande réputation, et où il ne fut presque employé que par des libraires; m. à Amst. en 1733. Ses estampes sont en gr. nombre, et les curieux les recherchent à cause de leur élégance, de leur propreté et de la correction du dessin. On admire aussi les estampes dont il a enrichi le gr. ouvr. des Cérémonies religieuses de tous les peuples du monde, pub. par J. F. Bernard, à Amst., 1723 et années suivantes, 9 vol. in-fol.

PICART DE SAINT-ADON (François), doyen dignitaire de Sainte-Croix d'Etampes, né à Saint Côme en 1698; m. à Etampes en 1773. On a de lui": l'Histoire des voyages de Jésus-Christ; les Voyages de saint Paul; l'Histoire de la Passion; le Livre des affligés pénitens; Pratiques sur le Dogme et la Morale.

rent peut-être des éloges exagérés ; les amateurs se partagèrent entre Gluck et lui, et l'on sait avec quel acharnement les deux partis soutinrent leur opinion. L'abbé Arnaud fut surnommé le grand pontife des Gluckistes; Marmontel était le chef des Piccinistes. Cette guerre fut toute en épigrammes. Piccini, fatigué, des tracasseries qu'on lui suscitait continuellement, résolut de retourner dans son pays; mais obligé d'en sortir pour avoir adopté les principes de la révol. franc., il revint à Paris et y m. en 1800. Piccini a enrichi le répertoire franç. d'un gr. nombre d'opéras, parmi lesquels on distingue ceux de Didon, de Roland,d'Iphigénie en Tauride, d'Atys. Il a aussi composé, pour l'Opéra-Comique, plus. pièces charmantes.

PICCINI (Alexandre), de Bologne, cél. composit. du 17 s., a pub. : Intavolatura di liuto, e di chitarrone, libro primo, etc., Bologne, 1623, in-fol.

PICCIOLI (Benoît ), prêtre et poète, né à Bologne en 1680, où il m. en 1754, composa en octaves le 18e chant d'un poème connu, intit. : Bertoldo, Bertoldino, et cacasenno, Bologne, 1736, in-40; des sonnets et des chansons.

PICCOLOMINI (Alexandre), archev. de Patras, coadjut. de Sienne, sa patrie, où il naq. vers l'an 1508, et m. en 1578. Ses princip. ouv. sont: Diverses Pièces dramatiques; la Morale des nobles, Ve

PICCHENA (Curzio), né à St.-Gimignano, dans le territoire de la Tos-nise, 1552, in-8°; Traité de la sphère; cane, vers le milieu du 16e s., fut empl. par plus. princes d'Italie dans des négociations importantes; il se retira ensuite à Florence, où il fut secrét. d'état et sénat. en 1621. On a de lui un ouvrage sur Tacite, Francfort, 1607.

PICCINI (Nicolas), cél. composit. né à Bari, dans le royaume de Naples en 1728, étudia son art sous les plus célébre maîtres d'Italie, et débuta dans la carrière théâtrale par l'opéra intitulé: Le Donne Dispettose, donné au théâtre des Florentins à Naples ; le Gelosie, et Zenobia, qu'il composa pour le grand théâtre de Naples, en 1756, enlevèrent tous les suffrages. Il alla ensuite à Rome, où il obtint les mêmes succès. Il serait trop long de donner ici seulement le titre des opéras italiens de Piccini; Rome, Venise, Turin, Naples, Bologne, Modène l'applaudissaient en même tems; enfin, il composa, dans l'espace de 25 ans, 133 ouvr., dont plusieurs sont des chefsd'oeuvre. Des amateurs français l'attirerent à Paris. Ses premiers ouv. lui suscitrent des ennemis acharnés, et lui valu

Théorie des planètes; une Traduction de la Réthorique et de la Poétique d'Aris tote, in-4°; l'Institution morale, Ve-` nise, 1575, in-4o, trad. en fr., in-4o, Paris, 1581; et d'autres écrits.

PICCOLOMINI (Francois), de la même famille que le précéd., enseigna la philos. pendant 22 ans, dans les plus fámeuses univers. d'Italie, et se retira ensuite à Sienne, où il m, en 1604, à 84 ans. Ses ouv. sont : Des Commentaires sur Aristote, Mayence, 1608, in-4°; Universa philosophia de moribus, nunc primùm in decem gradus redacta et exin-fol. plicata, Venise, 1583,

PICCOLOMINI D'ARAGON ( Octave), duc d'Amalfi, prince de l'empire, gén. des armées de l'emp., chev. de la Toison d'or, né en 1599, porta d'abord les armes dans les troupes espagnoles en Italie; il servit ensuite dans les armées de Ferdinand II, qui lui confia le command. des troupes impér. en 1634. Après s'être signalé à la bat. de Nortlingue, il fit lever le siége de St.-Omer au maréchal de Châtillon. Il eut le bonheur d'enlever

la victoire au marquis de Feuquières en 1639; mais il perdit la bat. de Wolffembutel, en 1651 : m. en 1656.

désir de rétablir la maison de Bourbon sur le trône. Après avoir passé le Rhin, il laissa remporter aux Autrichiens quelPICCOLOMINI (Jacques) dont le ques avantages. Le directoire, qui venait nom était Ammanati, prit celui de Pic-d'être installé, ayant eu des renseignem.

colomini en l'honneur de Pie II, son protecteur; né dans un village près de Lucques, en 1422, il devint év. de Massa, puis de Frescati, card. en 1461, sous le nom de Cardinal de Pavie, et m. en 1479. Ses ouvrages sont des Lettres et une Histoire de son tems, impr. à Milan en 1521, in-fol.

PICHARD (Pierre), notaire royal et proc. au parlem. de Rennes, vivait dans le 16 s., à laissé un journal de ce qui s'est passé à Rennes dep. 1589 jusqu'en 1598, impr. dans le 3e vol. des Preuves de P'histoire de Bretagne, par D. Morice.

sur ses correspondances secrètes, le rappela. Pichegru, nommé en mars 1997 député au conseil des cinq cents, en fut élu présid. dans la 1re séance, et y fit plus. rapports contre le directoire. Le 18 fructidor (4 septembre 1797) le triumvirat directorial triompha; Pichegru fut arrêté et déporté, avec plus. de ses collégues, à Sinamari, dont il parvint à s'évader, passa en Allemagne, de là en Angleterre, où il resta jusqu'en 1804 époque à laquelle il vint secrètement à Paris avec Georges, pour essayer de renverser le gouv. consulaire : le complot ayant été découvert, il fut arrêté, conduit au Temple, où quelques jours après on le trouva étranglé dans son lit. Il fut enterré le 6 avril 1804.

PICHARD (Remi), cons.-méd., naquit à Nancy vers la fin du 16e s. On connaît de lui: De l'admirable vertu des saints exorcismes sur les princes des enfers, possédant réellement vertueuse" PICHON (Jean), jés., né à Lyon en demoiselle Elisabeth de Ranfaing, avec 1683, fit des missions dans la Lorraine, ses justifications contre les ignorances et composa l'Esprit de J. C. et de l'E el calomnies du P. Claude Pithoi, mi-glise sur la fréquente communion, m. nime, Nancy, 1622.

PICHEGRU (Charles), gén. franc. né en 1761, dans le départ. du Jura, fit ses études au coll. d'Arbois et sa philos. chez les Minimes de cette ville, et répéta les math. et la philos. à leur college de Brienne. S'étant enrôlé dans le régiment d'Auxonne-artillerie, il y enseigna les math, et devint sergent. En 1792, il fut nommé command. du bataillon du Gard, ensuite gén. en chef de l'armée du Rhin, en même tems que Hoche le fut de celle de la Moselle. Après avoir rétabli la discipline dans l'armée, il marche aux Autrichiens; et, secondé de l'armée de la Moselle, il s'ouvre un chemin vers Landau, reprend les lignes de Weissembourg, ainsi que Lauterbourg, avec ses canons, ses munitions de guerre et de grands magasins, et débloque Landau, Il s'empare ensuite de Spire et de plusieurs autres villes, et emporte de vive force les lignes de Kaiserlautern : les ennemis abandonnèrent le fort Vauban. Nommé général en chef de l'armée du Nord, il porta sur ce nouveau théâtre une tactique à lui, qui déconcerta celle des trois nations belligérantes. Il envahit la Hollande. S'étant ensuite rendu à Paris, la convention nat. le nomma commandant de cette capitale, pour contenir les factieux, le 1er avril 1795. De retour à l'armée du Rhin, dont il avait le commandement, il témoigna le plus grand

Sion dans le Valais en 1751.

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PICHON (N.), chan. au Mans patrie, qui vivait dans le 18e s., a publié un grand nombre d'ouv. médiocres. L'aut., né avec l'esprit de réforme, voulait tout régulariser, mais il n'était pas assez bon écrivain pour inculquer ses maximes dans l'esprit de ses lecteurs.

PICHOT (Pierre), méd. de Bordeaux au 16e S. a donné Traité ponr se garder de la peste, in-12; De morbis animi, 1594, in-8°.; De rhumatismo, catharro, etc., 1597, in-12.

PICHOU (N.), poète français, né à Dijon, m. en 1635, à 34 ans, a laissé des pièces de théâtre, qui, quoique mé diocres, eurent du succès à l'époque où elles parurent.

PICOT (Eustache), musicien, sousmaître de la chapelle de Louis XIII. Le roi lui donna l'abbaye de Chaulmoy et un canonicat de la Ste Chapelle de Paris. Nous n'avons de lui que quelques productions qui donnent une juste idée de la musique d'église de ces tems-là.

PICOU (Hugues de), né à Dijon vers 1622, fut avoc. au parl. de Paris. Outre plus. Mémoires, il est aut. d'une trag. dont le titre singulier est Le Déluge universel, Paris, 1633, in-8°.

PICQUET (François), né à Lyon en 1626, fut nommé consul d'Alep en Syrie vers l'an 1652. Picquet partit en 1662, il

se rendit à Rome pour rendre compte au pape Alexandre VII, de l'état de la refigion en Syrie, et vint ensuite en France où il prit les ordres sacrés. Il fut nommé, en 1574, vicaire apostolique de Bagdad, puis évêque de Cesarople dans la Macédoine. Il repartit pour Alep en 1679, et m. à Hamadan, ville persanne, en 1085. Sa Vie a été publiée à Paris en 1732.,

PICQUET (le père), jés., a publié : Hist. de l'ordre de Fontevrault, Paris, 1642, in-4°. ; Vie de Robert d'Arbrisselles, Angers, 1686, in-4°.

PICQUET (Franç.), missionn., né à Bourg en Bresse en 1708, où il m. en 1781. Depuis 1733 qu'il se rendit au Canada, jusqu'en 1760 qu'il quitta ce pays, il établit des missions flor., et rendit à la France des services signalés.

PICQUET (Christ.), avocat, m. en 1795, a traduit de l'angl. le roman de Fielding, intitulé: Histoire de Jonathan Wild, Paris, 1763, 2 vol. in-12.

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PICTET (Benoît), né à Genève en 1653, prof. la theol. dans sa patrie, où il m. en 1724. Ses principaux ouvr. sont: Une Théologie chretienne en latin, 1721, 3 vol. in-40; Morale chrétienne, Genève, 1710, 8 vol. in-12; L'Histoire des 11 et 12e siècles, 1713, 2 vol. in-4°, ; Plusieurs Traites de controverse; Un grand nombre de Traités de morale et de piété; Des Sermons, 1697 à 1721, 4 vol. in-8°; Traité contre l'indifférence des religions, Genève, 1716, in-12, etc.

PICTÈT (J.-L.), avoc. de Genève, né en 1739, membre du cons. des deux cents, m. en 1781, a laissé en m.ss. le Journal d'un voyage en Russie et en Sibérie en 1768 et 1769, pour l'observation du passage de Vénus sur le disque du soleil.

PICTET (Gabriel), né à Genève en 1710, brigadier au service du roi de Sardaigne, m. en 1783, a publié un Essai sur la tactique de l'infanterie, Genève 1760, in-8°.

PICUMNUS (mythol.), frère de Pilumnus, mis au nombre des dieux. On les invoquait aux fiançailles. Picumnns apprit à engraisser les terres avec dn fumier, et Pilumnus à piler le blé pour faire du pain.

PICUS (mythol.), un des fils de Saturne, lui succéda en Italie. Il était très-versé dans la science des Augures. Circé le métamorphosa en pivert.

PIDON on PIDOU (Franc.), chev., seigneur de Saint-Olon, né en Touraine l'an 1640, fut succesiv. envoyé extraor

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PIDOUX (Jean), né à Paris, méd. des rois Henri III et Henri IV, m. à Poitiers en 1610, etc. a donné deux discours sur les fontaines de Pougues en Nivernois, imprimés à Paris et à Nevers.

Pidoux (Francois), méd., fils du précéd., né à Poitiers en 1586, m. en 1662, a laissé : Exercitatio medica in actiones Juliodunensium virginum Pictavii, 1635, in-8°; Germana defensio exercitationum, ibid., 1636, in-8°; De Febre purpured quæ anno 1551 Pictavium aflixit, Augustoriti ; Pictonum, 1656, in-4°.

PIE Ier, successeur du pape Hygin, en 142, était italien d'origine et fut martyrisé l'an 157. Son pontificat n'eut rien de remarquable.

PIE II (AEnéas-Sylvius Piccolomini), né en 1405, à Corsigni dans le Siennois, dont il changea ensuite le nom en celui de Pienza. Enée fut élevé avec soin, et fit beaucoup de progrès dans les b.-lett. Après avoir achevé ses études à Sienne, il alla, en 1431, au concile de Bâle, et composa divers ouv. pour la défense de ce concile contre le pape Eugène IV. Piccolomini fut ensuite secrétaire de Frédéric III, qui l'envoya en ambassade à Rome, à Milan, à Naples, en Bohême et ailleurs. Nicolas V l'éleva sur le siége de Trieste, qu'il quitta quelque tems après pour celui de Sienne. Enfin après s'être signalé dans diverses nonciatures, il fut revêtu de la pourpre romaine par Calixte III, auquel succéda deux ans après, le 27 août 1458. En 1460, il

donna la bulle Execrabilis contre les

tou

appels au futur concile, abrogea la Pragmatique-sanction, et publia le 26 avril 1463, une bulle dans laquelle il rétracté ce qu'il avait écrit autrefois en faveur du concile de Bâle. Il fut presque jours occupé du dessein de faire la guerre aux Turcs, et m. à Ancone où il faisait des préparatifs pour cette guerre en 1464. Ses princ, ouvr. sont : des Mémoires sur le concile de Bâle ; L'Histoire des Bohémiens; Deux livres de Cosmographie; L'Histoire de Frédéric III; Traité de l'éducation des enfans; Un Poëme sur la passion de Jésus-Christ; Un Recueil de 432 Lettres, Milan, 1473, in-fol. ; Les Mémoires de sa vie, publiés par

son secrétaire, et impr.à Rome, en 1584, in-4°; Historia rerum ubicumque gestarum, dont la prem. partie seulement vit le jour à Venise, 1477, in-fol. Ses Œuvres ont été impr. à Bále en 1571, et à Helmstadt en 1700, in-folio.

PIE III (Franç. Thodeschini), fils d'une soeur du pape Pie II, succéda au pape Alexandre VI, le 22 sept. 1503, et m. 21 jours après son élection.

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PIE IV (Jean-Ange, card. de Medicis), d'une autre famille que celle de Florence, naquit à Milan, de Bernardin Medichino en 1499. Jules III, qui l'avait chargé de plus. légations, l'honora du chapeau de cardinal en 1549. Après la m. de Paul IV, il fut élevé sur la chaire de St. Pierre, le 25 déc. 1559. Il exerça une grande sévérité envers les neveux du pape Paul IV; car il fit étrangler le cardinal Caraffe au château SaintAnge, et couper la tête au prince de Palliano son frère. Son zèle s'exerça ensuite contre les Turcs et contre les hérétiques. Pour arrêter les progrès de ceux-ci, il rétablit le concile de Trente, qui avait éte suspendu. Ce concile fut enfin terminé en 1563, par les soins de St. Charles Borromée, son neveu. Pie VI mourut en 1565.

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de ce pape, Anvers 1640, in 4°. Félibien publia, en 1672, sa Vie, trad. de l'italien.

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PIE VI (Jean-Ange Braschi), né à Césène, petite ville de l'état ecclésiast. en 1717, trésorier de la chambre apostolique. Parvenu au cardinalat sous Ganganelli, il devint, en 1775, son successeur. Il prit à son avènement le nom de Pie VI. Les premiers, actes de l'autorité du nouveau pape, furent signalés par des aumônes, par de sages réglemens et par des établissemens utiles. Le desséchement des marais Pontins devint surtout le but des efforts de son administ.; et si ce desséchem. n'a pas été terminé, le projet n'en fut pas moins grand. En 1788, Pie VI abolit la nonciature dans ses états, et supprima, dans les causes du clergé, tout appel au saint siége. 11 fit un voyage à Vienne en Autriche en 1782, pour conférer sur ses propres intérêts avec Joseph II, qui renversait successivement dans ses états l'ancienne dis cipline ecclésiast. De retour à Rome, d'autres querelles avec la cour napolitaine, occupèrent Pie VI; elles furent heureusement terminées en 1789. Lors de la révolut. franç., Pie VI, loin d'approuver les décrets relatifs à la nouvelle PIE V, St. (Michel Ghisleri), né à Bos- constit. du clergé, les improuva par une chi ou Bosco, dans le diocèse de Tor- bulle en 1791. En 1792, les armées austone, en 1504, se fit religieux dans l'or- tro-russes couvraient l'Italie, et la cour de dre de St. Dominique; Paul VI lui Rome parut favoriser leurs succès, biendonna l'évêché de Sutri, le créa card. en tôt le général Buonaparte reçut ordre dn 1557, et le fit inquisiteur gén. de la foi direct. d'entrer sur le territ. ecclésiast.; dans le Milanès et la Lombardie. Pie IV et en 1796, il s'empara d'Urbin, de ajouta au chapeau de card. l'év. de Mon- Bologne, de Ferrare et d'Ancone, La dovi. Après la mort de ce pontife, il fut paix de Tolentino fut le résultat de ses mis sur le siége de St. Pierre en 1566. succès. Elle coûta au pontife 31 milUn de ses prem. soins fut de réprimer lions, et la livraison de plus. chefs-d'œule luxe des ecclésiast., le faste des card., vres de peinture et de sculpture. Le meuret les déréglem. des Romains. Il traita tre de Basseville, envoyé extraordin. de les hérétiques avec barbarie : quelques- la républ., en 1793, et la m. de Duphot, nns d'eux finirent leur vie dans les bû-gén, fr., tué en 1797, méritaient une réchers de l'inquisit. En 1568, il ordonna que la bulle in Coena Domini, qu'on publiait à Rome tous les ans le jeudi saint, serait publiée de même dans toute l'église. Pie V se higua avec les Vénitiens et le roi d'Espagne, Philippe II, contre les Turcs. Les armées navales se rencontrèrent le 7 octobre 1571, dans le golfe de Lépante, où les Turcs furent battus par la flotte des princes chrétiens confédérés, et perdirent plus de 30,000 hommes et près de 200 galères. Pie m. six mois après, en 1574. Le pontificat de Pie V est encore célébre par la condamınation de Baïus, par l'extinction de l'ordre des humiliés, et par la réforme de celui de Citeaux. Il reste plusieurs Lettres Tom. III.

paration authent. Les Franç. qui étaient aux portes de Rome, s'emparèrent de cette ville et de la personne du pape; celui-ci, conduit d'abord à Sienne, puis dans une chartreuse près de Florence fut ensuite transféré dans l'intérieur de la France. A Gap, à Grenoble, à Veiron, il reçut les honneurs dus à son rang; à peine fut-il arrivé à Valence, où le gouvernement avait fixé son séjour, qu'il y mourut, le 29 août 1798. Il a paru des Memoires historiques et philosophiques sur Pie VI, qui ne sont qu'une diatribe continuelle contre ce pontife. M. Blanchard, curé, a donné aussi un Précis historique sur la vie du même pontife, qu'il défend coatre tout reproche,

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