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PIENS (François), méd. et chirurg. au 17 s., à Hoorn et dans la Westfrise, a écrit Tractatus de febribus in genere et in specie, etc., Neomagi, 1669, in-8°; Geneva, 1689, in-4°.

PIERCE (Jacques), théol. presbyt., né à Exeter, m. en 1730 dans sa ville natale, a publié : l'Inquisition d'occident; Défense des protestans dissidens, en latin et en angl., 1 vol. in-8°; Commentaires sur les Epitres de SaintPaul, in-4°, et plusieurs Sermons.

PIERINO (ou mieux Perino del Vaga), peint. ital., né vers 1500, en Toscane, après avoir appris les principes du dessin à Florence, vint à Rome où Raphaël l'employa ainsi que Jean d'Udine et d'autres, dans les ouv. qu'ils avaient entrepris. Parmi les artistes de son tems, aucun n'entendit mieux que lui les orncmens de la peint.; aucun ne les surpassa dans la manière hardie et fière de Raphaël. On en peut juger par les morceaux qu'il a exécutés au Vatican, tels que le du Jourdain, la chûte des passage murailles de Jérico, la bat. de Josué, la nativité de notre Seigneur, etc.; à la mort de Raphaël, il fut chargé, ainsi que Jules Romain et Francesco il Fattore, d'achever les ouv. que ce cél. artiste n'avait pu finir. A Gênes, il fut employé aux peintures du palais Doria; il revint à Rome, où il m. en 1574.

PIÉRIDES (Myth.), filles de Piérus ayant défié les Muses à qui chanterait le mieux, elles furent metamorphosées en pies par ces déesses

m.

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• PIERIUS VALÉRIANUS (JeanPierre Bolzani, connu sous le nom de), né à Bellune, dans l'état de Venise, fut protonotaire apostolique, et chargé de plus. négociations importantes par les papes Leon X et Clément VII, Padoue en 1558 à 81 ans. Ses princip. ouv, sont les Hieroglyphes, Lyon, 1686, in-fol. Henri Schwalemberg en donna un abrégé en 1606, à Leipsick, in-12; De in felicitate litteratorum, Venise, 1520; Pro sacerdotum barbá apologia, en 1533, in-8°; les Antiquités de Bellune, en 1620, Venise, in-8°, avec son Traité de Infelicitate litteratorum; Diverses leçons sur Virgile, impr. dans l'édit. du Virgile ayec des Commentaires de Servius, in-fol. ; Poésies latines, ete.

des

PIERQUIN (Jean), fils d'un avocat de Charleville, né en 1672, curé du Châtel-sur-Aire et d'Exermont diocèse de Reims, où il m. en 1742, Il a écrit sur la Couleur des nègres, sur l'Evo

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cation des morts, sur l'Obsession naturelle, sur le Sabbat des sorciers, sur les Transformations magiques, sur le Chant du coq, sur la Pesanteur de la flamme, sur la Preuve de l'innocence par l'immersion, sur les Hommes amphibies, etc. On a rassemblé ses OEuvres physiques et géographiques, Paris, : Vie 1744, in-12. Il a encore donné de saint Juvin, Nancy, 1732, in-12; une Dissertation physico-theologique sur la Conception de J. C., Amsterd., 1742, in-12.

PIERRE (Saint), prince des apôtres, fils de Jean et frère de Saint-André, naquit à Bethsaïde. Son prem. nom était Simou; mais en l'appelant à l'apostolat, J. C. lui donna celui de Céphas qui, en syriaque, signifie Pierre ; il mourut par l'ordre de l'emp. Néron, l'an 66 de J. C. (Voyez l'écriture). Il nous reste de lui deux épîtres adressées de Rome aux juifs convertis.

PIERRE CHRYSOLOGUE (St.), archev. de Ravenne vers l'an 445. On croit qu'il m. en 458; ses ouvrages ont été impr. à Venise, 1750, in-fol.; Augsbourg, 1758, in-fol.

PIERRE NOLASQUE, fondat. de l'ordre de la Merci, pour la rédemption des captifs, né vers 118) dans le Lauraguais, au diocèse de Saint-Papoul en Languedoc, m. en 1256 ou 1258.

PIERRE LE CRUEL, roi de Castille monta sur le trône après son père Alphonse XI en 1350, à l'âge de 16 ans. Le commenc. de son règne n'annonça que des horreurs qui, à la fin, soulevèrent les grands contre lui. Pierre-leCruel en fit mourir plus., et n'épargna pas même son frère Frédéric, ni don Juan son cousin, ni la reine Blanche de Bourbon son épouse. Enfin le peuple prit les armes contre lui en 1366, et, ayant à sa tête Henri, comte de Trans tamare, son frère nat., ils s'emparèrent de Tolède et de presque toute la Castille. Pierre eut recours aux Anglais qui le rétablirent sur le trône en 1367; mais ce ne fut pas pour longtems. Henri de Transtamare, assisté de troupes françaises conduites par Bertrand du Guesclin, le vainquit dans une bat. le 14 mars 1369, et le tua de sa propre main. Son histoire a été publiée à Paris, 1790, 2 vol. in-8°.

PIERRE III, roi d'Aragon, fils de Jacques ler auquel il succéda en 1976, ayant épousé Constance, fille de Mainfroy, roi de Sicile, voulut se rendre maitre de ce royaume. Dans la vue de

il

l'arracher à Charles d'Anjou, premier de ce nom, il cabala avec quelques séditieux et conseilla, dit-on, la conspiration des vêpres siciliennes; ensuite, arriva dans le pays et s'en rendit le maître. Le pape excommunia les Siciliens avec Pierre, et mit ses états d'Espagne en interdit. Charles de Valois prit le titre de roi d'Aragon, après l'interdit jeté sur cet état par le pape, et y fut conduit par Philippe-le-Hardi, son père, avec une puissante armée; il eut quelques succès, mais sans consistance. Pierre mourut en 1285, à Villefranche-de-Panades.

VII. PIERRE ALEXIO WITZ Ier, surnommé le Grand, né d'Alexis Mil chaëlowitz, czar de Moscovie en 1673, fut mis sur le trône après la mort de son frère aîné Théodore ou Fodor, au préjudice d'Iwan, son autre frère, dont la santé était aussi faible que l'esprit; il s'éleva à cette occasion une révolte en faveur de ce dernier; et pour mettre fin à la guerre civile, il fut réglé que les deux frères régneraient ensemble. Pierre sentit les défauts de l'éducation qu'on lui donnait, et né avec une vive inclination pour les exercices militaires, il ne voulut devoir son avancement qu'à son mérite. En 1696, le czar Iwan mourut, et Pierre devenu seul maître de l'empire, commença son règne en faisant la même année le siége d'Acoph, dont il s'empara en 1697. Ayant reconnu à ce siége l'importance d'une marine, il envoya en 1698, une ambassade en Hollande. Il se mit incognito à la suite de cette ambassade pour apprendre, par lui-même, la construction des vaisseaux; il se fit inscrire à Saardam dans le rôlé des ouvriers sous le nom de Pierre Michaëlof, et travailla dans le chantier avec la même ardeur et la même assiduité que les simples charpentiers. Il apprit aussi un peu de géométrie et quelques autres parties de math. Pierre quitta la Hollande en 1698, et passa en Angleterre pour se perfectionner dans la science de la construction des vaisseaux ; il repassa ensuite en Hollande pour retourner dans ses états par l'Allemagne. Il apprit à Vienne la révolte de 40,000 strelitz, ce qui l'obligea de se rendre promptement & Moscow, où étant arrivé, il les cassa tous. L'année suivante, ayant fait alliance avec Auguste, roi de Pologne, il entra en guerre avec Charles XII, roi de Suède. Après de grands désavantages, il gagna enfin sur les Suédois, la famense bat. de Pultava en 1709, et conquit sur eux la Livonie, l'Ingrie, la Einlande et une partie de la Pomeranie

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suédoise. Les Tures ayant rompu en 1712, la trève qu'ils avaient avec lui il se laissa enfermer par leur armée sur les bords de la rivière de Pruth. Au milieu de la consternation générale de son armée, la czarine Catherine osa seule imaginer un expédient; elle envoya négocier avec le grand visir Baltagi Méhémet; on lui fit des propositions de paix avantageuses, il se laissa tenter, et la pru dence du czar acheva le reste. Il continua, les années suiv., la guerre contre les Suédois, et remporta encore sur eux plus.. victoires tant sur mer que sur terre. En 1716, il fit un second voyage en Allem. et en Hollande, et vint en Fr. en 1717; il s'y instruisit sur tout ce qui pouvait augmenter ses lumières et ses connaissances. En voyant le tombeau du card. de Richelieu dans l'égl. de la Sorbonne, le czar monte, embrasse sa statue : Grand ministre, dit-il, que n'es-tu venu de mon tems? je t'aurais donné la moitié de mon empire pour m'apprendre à gouverner l'autre. De retour en Moscovie, il profita des troubles de la Perse et s'empara de la ville de Derbent, et de tout ce qui lui con venait sur la mer Caspienne, pour étendre le commerce de la Moscovie. Il m. le 8 février 1725, à 53 ans. La Russie lui est redevable de sa puissance, de ses lois et des beaux établissemens que l'on y voit aujourd'hui: il fit bâtir en 1704, lå ville de Pétersbourg, il fortifia un gr.nombre de places, mit sur pied une infanterie de 100,000 hommes, forma une marine de 40 vaisseaux de ligne et de 200 ga➡ lères, fonda des coll. à Moscow, à Pé tersbourg et à Kiof pour les lang., les b.-lett. et les math. un observatoire pour l'astronomie, un jardin des plantes, de belles imprimeries, une bibloth. imp. Il était magnanime, libéral, laborieux, fidèle, courageux et capable de former et d'exécuter les plus vastes desseins La czarine Catherine, sa venve, régna après lui et conti nua de travailler sur le plan qu'il avait tracé.

PIERRE II, emp. de Russie, était fils d'Alexis Petrowitz, que le czar Pierre-leGrand priva de la couronne et de la vie. Il suc. en 1727, et à l'âge de 13 ans, l'impér. Catherine: m. en 1738 dans la 15e an. de son âge.

PIERRE III, né en 1723 d'Anne Petrowna, fille aînée de Pierre-le-Grand et de Charles-Frédéric, duc de HolsteinGottorp, fut déclaré gr. duc de Russie le 18 nov. 1742, par l'impér. Elisabeth, sa tante. Il se nommait auparav. CharlesPierre-Ulric. Après la m. d'Elisabeth,

il fut procl. emper. de Russie le 5 janvier 1762, ou le 25 déc. 1761, selon le vieux style. Les commencemens de son règne furent doux et heureux. Il se montra patient et juste, et rappela dans leur patrie près de 17 mille exilés. Il abolit la chancellerie privée, tribunal cruel et tyrann. qui servait à condamner tous ceux qu'on y conduisait comme coupables de haute trahison, ou qui déplaisaient au souver. Pierre III ne jouit pas longtems du trône. Admirateur du roi de Prusse, il voulut l'imiter dans plus. choses; mais il le fit avec trop de précipitation: le désir des améliorations lui fit hasarder des réformes trop prématurées. Son amour pour les nouveautés fit murmurer tous les ordres de l'état des murmures on passa à la révolte. Pierre fut détrôné le 6 juill. 1762, et l'impératr., sa femme, fut reconnue souver. sous le nom de Catherine II. Ce prince m. en prison sept jours après.

PIERRE DE SICILE, né dans cette île vers le milieu du ge s. est connu par son Histoire des Manichéens. Ingolstadt, 1604, en grec et en latin.

PIERRE DAMIEN, né à Ravenne, card. et év. d'Ostie en 11057, fut employé avec succès dans les affaires de l'église rom: m. à Faenza en 1073. On a de lui des Lettres, des Sermons, des Opuscules et d'autres Ouvrages, recueillis en 4 tom. formant un in-fol. Paris, 1663. Sa Vie a été écrite par saint Jean de Lodi, ⚫son disciple.

PIERRE, dit L'ERMITE, gentilh. d'Amiens, embrassa la vie érémitique, et quitta celle-ci pour la vie de pélerin. Vers la fin du 10 s. et au commencement du 11e, l'opinion que la fin du monde arriverait bientôt, avait répandu une alarme générale. Par un effet de cette frayeur, rois, comtes, marquis, évêques, bourgeois, etc., tous couraient en foule en Palestine. Pierre, animé du même zèle, fit un voyage dans la Terre-S. vers l'an 1093. Touché de l'état déplorable où étaient réduits les chrétiens, il en parla

à son retour d'une manière si vive au pape Urbain II, que ce pape l'envoya de province en province pour exciter les princes à délivrer les fidèles de l'oppression: il eut bientôt à sa suite une foule

innombrable de petit peuple. Godefroi de Bouillon, chef de la partie la plus brillante de la croisade, lui confia l'autre. Pierre commandait 40,000 hommes d'infanterie, et une nombreuse cavalerie. Ses soldats, en traversant la Hongrie, exercèrent toutes sortes de brigandages. Cette multitude-indisciplinée fut défaite dans

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PIERRE DE CLUNY, ou PIERRE le Vénérable, né en Auvergne, de la famille des comtes de Montboissier, relig. de Cluny, devint abbé, puis génér. de son ordre en 1121, à 28 ans. Il fit revivre la discipline monastique. Il donna un asile à Abailard, qui trouva en lui un ami et un père; combattit les opinions de Pierre de Bruys et de son sectateur Henri; il m. dans son abb. en 1156, âgé de 65 ans. On a de lui 6 livres de Lettres; Traité sur la divinité de J. C., et plus. autres ouvrages.

PIERRE LOMBARD, appelé le Mattre des Sentences, nommé Lombard, parce qu'il était de Novarre dans la Lombardie, évêque de Paris en 1139, m. en 1164. Tout le monde connaît son ouvrage des Sentences, sur lequel nous avons tant de Commentaires et si peu de bons. La re édit. de Venise, 1477, in-fol., est divisée en 4 livres; un Commentaire sur les Psaumes, Paris, 1341, in-fol.; et un autre sur les Epîtres de saint Paul, 1537, in-fol.

PIERRE DE CELLES, natif de Troyes, elig., ensuite év. de Chartres en 1182, où il m. en 1187. Il a laissé des Lettres, des Sermons, des Traités de morale, et d'autres ouvr.

PIERRE COMESTOR, ou le Mangeur, né à Troyes, chan. rég. de saint Victor, l'Histoire scholastique, Utrecht, 1473, à Paris, où il m. en 1198. On a de lui pet. in-fol.; des Sermons publiés sous le nom de Pierre de Blois, en 1600, in-4. On lui attribue Catena temporum.

PIERRE LE CHANTRE, doct. de l'univ. de Paris, auteur d'un livre intit. Verbum abbreviatum, Mons, 1637, in-4°, se fit relig. dans l'abb. de Longpont, où il m. vers 1197.

PIERRE, dit le Collombario, év. d'Ostie, vers le milieu du 14 s., couronna l'emper. Charles IV à Rome, 1346, et fit l'Histoire de son voyage en

cette ville.

l'an

PIERRE de POITIERS, chancel. de l'égl. de Paris, m. l'an/ 1200, est auteur de quelq. écrits insérés dans la Bibliot. des pères; et d'un Traité des sciences, impr. à la fin des Œuvres de Robert Pullus, 1655, in-fol.

PIERRE (Corneille de la), Corne lius à Lapide, jés., né dans le pays de Liége, m. à Rome en 1637, à 71 ans, l'Ecriture-sainte, Anvers, 1681 et ana publié dix vol. de Commentaires sur nées suivantes.

PIERRE DE BLOIS, ainsi appelé parce qu'il naquit dans cette ville, devint précepteur, puis secrét. de Guillaume II, roi de Sicile. Appelé en Angleterre par le roi Henri II, il obtint l'archidiaconat de Bath, dont il fut dépouillé sur la fin de ses jours. On lui douna celui de Lond. Cet écrivain m. en Angleterre l'an 1200. On a de lui 183 Lettres, 60 Sermons, et d'autres ouvr. dont la meill. édit. est celle de Goussainville, in-fol., en 1667. Il s'y élève avec force contre les dérégle-l'Abrégé en 3 vol. in-12, 1660; la Chro mens du clergé. Il a continué l'Histoire des monastères d'Angleterre d'Inculfe, depuis 1091 jusqu'en 1118, publ. par Savil en 1596.

PIERRE ALPHONSE, juif portug., converti à la foi dans le 12 s., a traduit de l'arabe en latin, Opus clericale, trad. en fr. sous le titre de Castoiement, ou Avis d'un père à son fils.

PIERRE, moine de Vaux-de-Cernai, dans le 13e s. a écrit en latin l'Histoire de la guerre des Albigeois, Troyes, 1615, in-8° trad. en français par Arnaud Sorbin.

PIERRE, peintre, travailla à Paris. Ses ouv. les plus connus sont: St. Pierre guérissant le bolteux, et la Mort d'Hérode, deux tabl. placés à St.-Germaindes-Prés; le St. François à St.-Sulpice, celui de l'église St. Louis à Versailles; le Martyre de saint Thomas de Cantorbéry, à St. Louis du Louvre; la Coupole de la Chapelle de la Vierge, à St.-Roch: m. à Paris en 1789.

PIERRE CARDINAL, troubadour, natif de Puy en Velay, vécut jusqu'au commenc. du 14. s. Dans ses Sirventes hardis, il s'élève tour à tour contre les mauvais seigneurs, les mauvais prêtres, les mauvais juges; contre tous les de corruption dont le spectacle jour

genres

nalier allumait sa bile. Il semble avoir été un penseur extrêmement libre en matière de religion.

PIERRED'AUVERGNE, surnommé l'Ancien, fils d'un bourgeois du diocèse de Clermont, fut le premier qui, dans sa province, fit connaître la langue et la poésie provençales. On lui doit : un poëme intit. le Contrat du corps et de l'ame; un Sirvente, c.-à-d. une satire contre les Siciliens, auteurs du massacre des Français pendant les vêpres siciliennes; une pièce qui renferme les Eloges des poètes de son tems; des Poésies spirituelles; des Vers sur différens sujets, qu'on peut lire dans le m.ss. 3204 du vatican. Pierre embrassa ensuite l'état monastique, et y mourut.

PIERRE DE SAINT-ROMUALD (Pierre Guillebaud), feuillant, né à Angoulême en 1585, m. en 1667, a écrit: un rec. chronologique, 1658, 3 vol. in-fol.; d'Epitaphes, 2 vol. in-12; le Trésor

nique d'Adhémar, avec une continuation, 1652, 2 vol. in-12, qui fut censurée par l'archev. de Paris en 1653. La censure fut supprimée par arrêt du parl.

PIERRE D'OSMA, prof. de théol. à Salamanque, fut, dans le 15 s., l'un des précurseurs du calvinisme. On a de lui Traité de la confession.

:

PIERRE DE SAINT-LOUIS (le père), grand-carme, dont le nom de famille était Barthélemi, naquit à Vauréas, dans le diocèse de Vaison, en 1626, publia à Lyon un poëme héroïque intit.: la Magdeleine au désert de la Ste.-Baume en Provence, poëme spirituel et chrét., en 12 livres. Ce poëme, chef-d'oeuvre de pieuse extravagance, jouit pourtant de l'honneur d'une 2e édit. La Monnoye le choisies, La Haye (Paris), 1714, a fit réimprimer dans son recueil de Pièces

vol. in-12.

Rampalle), carme de l'Isle, dans le
PIERRE DE SAINT-ANDRÉ (J.-Ant.
Comtat-Venaissin, m. à Rome en 1671,
a publié la Chiromancie naturelle
Lyon, 1653, in-8°; une Traduction en
fr. du Voyage dans l'Orient du P. Phi-
in-8°; des Tragédies sacrées.
lippe de la Sainte-Trinité, Lyon, 1653,

premier imprimeur du roi, membre des
PIERRES (Philippe-Denis), ancien
académies de Dijon, Lyon, Rouen et
Orléans, né à Paris en 1741, m. à Dijon
en 1808, exerça son état avec distinction.
On lui doit beaucoup de bonnes édit.,
dont la correction fait le principal mé-
rite, et d'autres, qui réunissent le mérite
d'une exécution fort élégante à celui de
la correction.

PIERSON (Abraham), premier président du collège d'Yale, m. en 1707, était tout à la fois théol., prédicat. et gramm. Il a écrit un Système de philosophie naturelle.

PIERSON (Jean), crit. holl., s'est fait connaître par 2 livres de Verosimilia. Leyde, 1752, in-8°; et par une édition de Maridis Atticista lexicon

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PIERUS ou PIERIUS, poète et musicien, naquit à Piérie en Macédoine. Quelques auteurs prétendent qu'il établit le culte des neuf Muses, appelées pour cela Piérides; d'autres que luiinême était leur père..

PIERUS (mythol.), roi de Macéd., eut d'Evippe, sa femme, neuf filles, qui osèrent disputer aux Muses le prix de la voix.

PIET (Baudouin-Van der), né à Gand en 1546, fut, à la naissance de l'univ. de Douai, le premier qui ent le titre de bachelier, devint docteur, puis prof. en dr. à Douai, où il m. en 1609. Ses princip. ouv. sont: De Fructibus; De duobus reis; De Emptione et l'enditione; De Pignoribus et Hypothecis ; Responsa juris, sive consilia.

PIETRE (Simon), surn. le Grand, né à Paris en 1565, m. en 1618, fut doct. en méd. en la faculté de Paris, et prof. au college royal. On a de lui quelques ouvrages de médecine, qu'on ne consulte plus.

PIETRO DE LA FRANCESCA, Florentin, m. en 1443, excellait dans les portraits, ainsi que dans les sujets de nuit et de combats. On a de lui des ouvrages de mathématiques.

PIETRO DE PIETRI, peintre, né dans le Novarese en 1673, m. à Rome en 1716. Toutes ses peint., tant à fresque qu'à l'huile, sont estimées.

PIGAFETTA (Ant.), chevalier de Rhodes, né à Vicence vers l'an 1480, voyagea sur les mers depuis 1519 jusqu'à 1522, avec Magaglianes. Il a écrit la relation de ce voyage, impr. par. Ramusus dans son ouv. de la Navigation, Venise, 1606, in-fol.

PIGALLE (Jean-Bapt.), sculpt. du roi, chancel. de l'acad. de peinture, né à Paris en 1714, y m. en 1785. Ses ouv. les plus connus sont: Un Mercure qu'il fit à Lyon; Une Vénus, dont Louis XV fit présent au roi de Prusse ; Le Tombeau du maréchal de Saxe; La Statue pédestre de Louis XV, exécutée en bronze pour la ville de Reims; La Statue de Voltaire; Un petit enfant qui tient en main une cage; Une jeune fille qui se tire une épine du pied; Les Bustes de plus. gens de lettres.

tion historique et géographique de la France, Paris 1753, 15 vol. in-12; Description de Paris, Paris, 1765, 10 vol. in-12. Il en donna un Abrégé en 2 vol. in-12; Description du Château et Parc de Versailles, de Marly, etc., 2 vol. in-12; Voyage de France, 2 vol. in-12. Piganiol a aussi travaillé au Journal de Trévoux.

PIGENAT (Franç.), natif d'Autun, doct. en théol., fut un des six prédicasigna le décret de dégradation du roi tears séditieux, gagés par la ligue, et

Henri III; il était un des membres du conseil des quarante. Il jouissait, parmi les ligueurs, d'une haute considération. protestantisme, Pigenat dit en chaire, Henri IV ayant fait espérer d'abjurer le qu'il n'était pas en la puissance de Dieu Henri de Bourbon se convertit; que le pape ne pouvait l'absoudre ni le mettre sur le trône; et que s'il le faisait, luimême serait excommunié; il m. en 1590, avant l'entrée triomphante de Henri IV à Paris.

que

Paris, au milieu du 17e s. Ses édit. sont PIGET (Simon), libr. et impr. de recherchées. On distingue entr'autres, folio; et un Rituel grec par Gourd, les OEuvres d'Amphyloque, 1644, inin-folio.

PIGHIUS (Albert), né à Kempen, ville de l'Over-Yssel, vers l'au 1499, pu blia plus. ouv. contre Luther, Mélanchthon, Bucer et Calvin; il m. à Utrecht, où il était prévôt de l'égl. de S.-J.-Bapt. Ses princip. ouvr. sont: Assertio hierarchiæ ecclesiastica, Cologne, 1572, in-folio; un Traité De gratiá et libero hominis arbitrio, Cologne, 1542, infolio, peu exact; et des ouvrages de mathématiques. Il excellait à construire des sphères armillaires.

PIGHIUS (Et. Vinand), neveu du précéd., né à Kempen, fut secrét. du card. de Granvelle, et m. en 1604, à 84 ans. Il a laissé Annales de la ville de Rome, en lat., Anvers, 1615, 3 vol. in-fol.; Hercules Prodicius, Anvers, 1587; et plus. autres ouvrages également pleins d'éruditions, notamment Valère Maxime, en 1585, in-8°.

PIGNA (Jean-Bapt. Nicolluci, surnommé), né à Ferrare, en 1530, où il m. en 1575, prof. d'éloq. dans l'univ. de de cette ville. On lui doit : Il Principe, Venise, 1561, in-8°; It duello ne' quali 'dell' onore, e dell' ordine della cavalPIGANIOL DE LA FORCE (J. Aymar leria, con nuovo modo si tratta, Venise, de), né en Auvergne, m. à Paris en 1753,1554, in-4°; Istoria de' principi d'Este, âgé de 80 a donné: Une Descrip- Ferrare, 1570, in-8°; I Romanzi ne

ans,

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