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patrie, en 1546, a laissé des Commentaires sur l'ancien et le nouveau Testament; Amica collatio de religione cum C. Vorstio, Goudæ, 1613, in-4°.

PISIDES (George), référendaire de l'église de Constant. sous l'empire d'Héraclius, vers 640. On a de lui un ouv. en vers grecs ïambes sur la Création du monde, et un autre Poëme sur la vanité de la vie.

PISISTRATE, gén. Athénien, rendit de grands services à sa patrie à la prise de Salamine; et après avoir été le zélé défenseur de sa patrie, il voulut en être le souverain. Pour y parvenir, il feignit d'implorer la protection du peuple contre ses ennemis, et demanda des gardes aux Athéniens. Il se servit ensuite de ces gardes contre sa patrie, et s'empara d'Athènes, vers 560 av. J. C. Il en fut chassé trois fois, et y étant rentré, il m. vers 528 av. J. C. Pisistrate fut le premier qui dressa une bibliothèque à Athènes, bibliothèque que Xercès fit ensuite transporter en Perse.

PISON (Lucius Calpurnius Piso), surn. Frugi, à cause de sa frugalité, fut tribun du peuple, l'an 139 av. J. C., puis consul. Il publia une loi contre le crime de concussion: Lex Calpurnia de pecuniis repetundis. Il finit glorieusement la guerre de Sicile.

PISON (Caius Calpurnius), consul romain, l'an 67 av. J. C., fut aut. de la loi qui défendait les brigues pour les magistratures: Lex Calpurnia de ambitu.

PISON (Cneius Calpurnius), consul sous Auguste, et gouv. de Syrie sous Tibère, fit empoisonner Germanicus par ordre de cet emp. Accusé de ce crime, et se voyant abandonné de tout le monde, il se donna la mort l'an 20 de J. C.

PISON (Lucius Calpurnius), sénat. romain de la famille des précéd., accompagna l'an 258 l'emp. Valérien dans la Perse. Ce prince ayant été pris, et Macrien nommé son successeur, le nouvel empereur envoya Pison dans l'Achaïe pour s'opposer à Valens. Pison, au lieu de le combattre, se retira en Thessalie, où ses soldats lui donnèrent la pourpre impériale. Valens marcha contre lui, et lui fit ôter la vie l'an 261.

PISON (Guill.), né à Leyde, doct. en méd., pratiqua cet art au Brésil, aux Indes et à Amsterdam; il a publié : Historia naturalis Brasilia, Leyde, 1648, in-fol.

PISONI (Homobone), né à Crémone, premier professeur de méd. pratique à

Il a

Padoue, m. en 1748, combattit vivement par ses écrits la circulation du sang. publié aussi quelques ouv. de méd.

PISTICI (le père), relig. franciscain de Naples, fut l'un des premiers moines qui osèrent plaider la cause populaire et approuver la révolution de cette ville en 1799. A la prise de Naples par le cardinal Buffo, il fut pris et pendu.

PISTOJ (l'abbé Candide), prof. de math. dans l'univ de Sienne, sa patrie, Meccanismo, col quale l'aria et il fuoco né en 1736, et m. en 1781, a publié : elementare si fissano nei misti, Sienne, 1775, in-80.

PISTON, sculpteur, est connu pour avoir fait un Mars et un Mercure, qu'on placa depnis à Rome dans le temple de la Concorde.

PISTORIUS (Jean), né à Nidda en 1546, m. en 1608, fut successivement doct. en théol., puis conseiller de l'empereur, prévôt c t de la cathéd. de Breslaw, et prélat-domestique de l'abbé de Fulde. On a de lui plus. Traités de controverse contre les luthériens; Artis caballisticæ scriptores, Bâle, 1587; Scriptores rerum polonicarum, Bâle, 1582, 3 tom. in-fol.; Scriptores de rebus germanicis, Francfort, 1583-1607, Ratisbonne, 1726, 3 vol. in-fol.

PISTORIUS ou PISTORIS (Jean), né à Nîmes, doct. en méd., a écrit: Microcosmus, seu liber cephale anatomicus de proportione utriusque mundi, in cujus calce reviviscit Pelops, Lugduni, 1612, in-8°.

PITARD (Jean), Normand, premier chirurg. de saint Louis, occupa la même place auprès des rois Philippe-le-Hardi et Philippe-le-Bel. Ce fut lui qui fonda le college ou la société des chirurgiens à Paris, et qui en dressa les statuts l'an 1260. Il m. vers 1311.

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PITARD DE BOIS-PITARD (François), né à Domfront en Normandie en 1533, a laissé un Journal sur la prise de cette ville par les protestans, en 1574.

PITATI (Pierre), de Vérone, prof. de math. dans le 16e s., publia à Venise, en 1552, les Ephémérides de cette année jusqu'en 1563, sous le titre d'Almanach novum, et supplementum ephemeridum 1554; Compendium Petri Pitati in aeademid philarmonicá mathesim profitentis, Veronæ, 1560; des Canons paschals; et des Tables horaires.

PITAU (Nicolas), grav., né à Anvers en 1633, m. en France en 1671.

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Parmi ses ouv., on peut citer la Sainte Famille, qu'il grava d'après Raphaël; un Christ au tombeau sur les dessins de

Carrache; un autre sur ceux de Guerchin; la Madeleine au désert; St. Jérôme; St. Sulpice, etc.

PITCAIRN (Archibald), méd. écossais, né à Edimbourg en 1652, professa la méd, dans l'univ. de Leyde, et s'établit ensuite dans sa patrie. On a de lui: Disputationes medica, Rotterdam, 1701; Edimbourg, 1713, époque de sa mort. Toutes ses OEuvres ont été réimp. à Leyde, 1737, in-4°.

PITHO ou SUADA (mythol.), déesse de l'éloquence, fille de Mercure et de Vénus.

PITHOIS (le père N.), minime, de la province de Champagne, se retira à Sedan, où il embrassa la religion protestante, et où il m. en 1676, à 80 ans. On lui doit l'Apocalypse de Méliton, ou Révélation des mystères cénobitiques, 1662, in-24, et 1668, in-12.

PITHON-CURT (l'abbé), m. en 1780, a publié en 1743 et 1750 l'Histoire de la noblesse du Comtat - Vénaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange, 4 vol. in 4o.

PITHOU (Pierre), né en 1539 à Troyes en Champagne, étudia à Paris sous Turnèbe et sous Cujas; puis ayant embrassé les opinions des calvinistes, peu s'en fallut qu'il ne lui en coutât la vie au massacre de la Saint-Barthélemi. II

peu

rentra de tems après dans le sein de l'église cathol., et fut substitut du procureur général, puis procureur général en 1581 dans la chambre de justice de Guyenne. Henri IV trouva en lui un citoyen zélé. Quoiqu'il eût été entraîné dans la ligue, il fit tous ses efforts pour réduire Paris sous l'obéissance de son légitime souverain. Il était de la société des beaux esprits qui composèrent le Catholicon d'Espagne. Pithou m. à Nogent-sur-Seine en 1596. On a de lui: un Traité des libertés de l'église gallicane, Paris, 1731, 4 vol. in-fol. ; un grand nombre d'Opuscules, Paris, 1609, in-4°; des Editions de plus. monumens anciens, dont la plupart regardent l'Histoire de France; des Notes sur différens auteurs profanes et ecclésiastiques; un Commentaire sur la coutume de Troyes, in-40; plusieurs autres Ouvrages sur la jurisprudence civile et canonique. Il a enrichi la république des lettres de quelques auteurs anciens qu'il a tiré de l'obscu

é, comme Phèdre, les Novelles de

Justinien. Sa vie a été publiée par Grosley, Paris, 1756, 2 vol. in-12.

de Paris, frère du précéd., né à Troyes PITHOU (Franc.), avocat au parl. en 1544. Ce fut lui qui trouva le m.ss. des fables de Phèdre, qu'il publia conjointement avec son frère. Pithou m. en 1621. Il s'appliqua particulièrement à restituer et à éclaircir le Corpus juris canonici, imp. à Paris en 1687, 2 vol. in-fol. On lui doit encore: la Conférence des lois romaines avec celles de Moyse, 1673, in-12; l'Edition de la loi salique, avec des notes, et d'autres ouv.

PITISCUS (Samuel), né en 1637 à Zutphen, recteur du college de cette ville, puis de celui de Saint-Jérôme à Utrecht, y finit ses jours en 1717. On a de lui: Lexicon antiquitatum romanarum, Leuwarden, 1713, 3 vol. in-fol.; des Editions de plus. aut. lat., anciens et modernes, avec des notes et d'autres ouvrages.

PITISCUS (Barthélemi), auteur du Thesaurus mathematicus, Francfort, in-fol., 1613 année de sa mort; de la Trigonometria parva et magna.

PITOT (Henri), né à Armont, dioc. d'Uzès en 1695, m. en 1671, fut reçu en 1724, de l'acad. royale des sciences. Outre une quantité de Mémoires impr. dans le rec. de cette compagnie, il donna, en 1731, la Théorie de la manoeuvre des vaisseaux, 1 vol. in-4°, trad. en angl., et qui fit admettre l'aut. dans la société royale de Londres. La prov. de Languedoc dont il était ingénieur, lui est redevable de beaucoup de monumens utiles.

PITROU (Robert), né à Mantes en 1684, habile géomètre, gr. mécan., et versé dans toutes les parties de l'archit. civile. En 1716, il commença le travail du pont de Blois, et imagina dès lors ces cintres de bois appelés cintres retroussés, et que l'on a depuis imités. En 1721, il fut fait ingénieur de la généralité de Bourges, et dix ans après inspecteur général des ponts et chaussées de France: m. à 65 ans. En 1756, sa veuve publia un recueil in-fol. de ses ouvrages en 40 ou5o pl. gravées.

PITS (Jean), Pitseus, né vers 1560 à Southampton, dans le comté de Hant, m. doyen de Verdun en 1616, est aut. des illustres Ecrivains d'Angleterre, 1619, in-4°, et d'autres ouvrages en latin.

PITT (Christophe), poète angl., né à Blandfort en 1699, y m. en 1748. On

lui doit les Traductions en vers de la Pharsale de Lucain, de l'Art poétique de Vida, de l'Eneide de Virgile, et des Mélanges de poésies, 1727.

dernière puissance. La révol. franç. vint exciter tout à la fois l'attention et la vigilance de Pitt; les lois contre les attroupemens et celles relatives aux étrangers furent remises en vigueur ; la suspension de l'acte d'habeas corpus vint augmenter son pouvoir. La question de l'abolition de la traite des nègres fut soumise de nouveau à la discussion de la chambre des communes, et l'affirmative soutenue par Pitt. Il est à remarquer que ses principes varièrent suivant les circonstances et au gré des places qu'il a occupées. Bientôt le feu de la discorde embrasa nos colonies: le plus gr. nombre des officiers de marine furent forcés de se retirer, e la GrandeBretagne se trouva avoir atteint le but constant de son ambition; la fere coalition venait de se former, l'Angl. y

PITT (Guill.), comte de Chatham, fils de Robert Pitt, gentilhomme de Cornouailles, né en 1708; en 1735, fut chargé de représenter le bourg du VieuxSarum, en parlement. Pitt avait été quelque tems valet de chambre du prince de Galles; il se démit de cette place en 1745, et persista avec fermeté dans son opposition aux mesures du ministère; en 1746, on le nomma adjoint vice-tre sorier d'Irlande, trésorier et payeur gén. de l'armée, et conseiller privé. Il résigna toutes ces places en 1755, pour s'opposer avec plus de force aux alliances que le ministère formait sur le continent, et resta sans fonction jusqu'en 1756, où il fut nommé secrétaire d'état pour le dé-prit une part active, et fut habile à propartement du sud; mais il perdit bientôt cette place à laquelle il fut nommé une seconde fois en 1757. Dès lors, Pitt fut regardé comme prem. ministre, et on lui fit honneur de tous les succès qu'obtinrent les armées d'Angleterre; il résigna ses places

en 1761; trop fier pour paraître à la tête d'un cabinet qu'il ne pouvait plus diriger, il ne reparut plus qu'au moment où la paix était sur le point de se conclure; et malgré son improbation, elle fut conclue le 10 février 1763. En 1766, il fut nommé lord garde du sceau privé, créé pair d'Angleterre, honoré du titre de vicomte Pitt de Burton-Pynsent dans le comté de Sommerset, et de comte de Chatham dans celui de Kent. Deux ans après, il résigna le il combattit vivement les mesures prises titre de garde du sceau privé; en 1775, par le ministère contre les Américains, et mourut en 1778.

PITT (William), 3e fils du précéd., né en 1759, à Angers, pendant un court séjour que son père fit en France. Admis dans le parl., il se jeta dans le parti de l'opposition formée contre le lord North; l'année suivante il fut nommé, à l'âge de 23 ans, chanc. de l'échiquier. Il ne jouit que peu de tems de cette place qui lui fut rendue en 1783; il eut à cette époque à lutter dans la chambre des communes contre la majorité, à l'occasion du bill relatif au gouv. de l'Inde, et parvint à la reconquérir à la faveur des nouvelles élections et de la dissolution du parl.; le bill passa. Le ministère de Pitt fut marqué, en 1786, par le fam. traité de commerce entre la France et l'Angl., qui fut tout à l'avantage de cette

fiter des malheurs et des revers des puissances ses alliées. Le trône de TypooSaïb fut renversé; l'île de Ceylan, une partie des Moluques et le Cap-de-Bonnede la France et de la Hollande fut inEsperance furent conquis; le commerce tercepté; et l'Angl., en établissant un nouveau code de neutralité, s'arrogea régnait en Irlande, et la crainte d'une l'empire des mers. L'effervessence qui descente des Fr. dans ce royaume, provoquèrent la suppression du parl. de Dunifesta le désir de la paix, se détermina blin. Pitt, au moment où l'Angl. maà quitter la conduite des affaires, et y renonça en 1801: il ne reparut au parl. qu'en 1803. Lorsque la guerre entre la Fr. et l'Angl. cut recommencé, on le parvint encore à former contre la Fr. rappela à la place de chanc. En 1804; il fit déclarer la guerre à l'Espagne, et une nouv. coalition. Peu de tems après avoir reçu la nouv. de la bat. d'Austerlitz, Pitt m. en 1805.

PITTACUS, l'un des sept sages de la Grèce, né à Mytilène, ville de l'île de Lesbos, chassa de sa patrie le tyran Méléagre, commanda dans la guerre contre les Athén., et offrit de se battre contre Phrynon, gén. des ennemis. Il employa dans ce combat la ruse et la force; et, après avoir enveloppé son ennemi avec un filet qu'il portait sous son bouclier, il le tua. Ses concitoyens en reconnaissance, Ini conférèrent la souveraineté de leur ville. Pittacus les gouverna en philos. et en père, leur donna des lois sages qu'il mit en vers; et se démit ensuite du souv. pouvoir: ilm. l'an 579, av. J. C.

PITTERI (Marc), né à Venise en

1703, où il m. à 64 ans, a donné les sept Sacremens: St. Barthélemi martyrise; St. Pierre délivré de prison, d'après l'Espagnolet.

PITTHIS (mythol.), nymphe aimée en même tems de Pan et de Borée, fut métamorphosée en Pin.

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tôt après il fut assassiné par les amis d'Almagro, en 1541.

PIZE (Joseph), fils de Jacques de la Pize, secrét. des princes d'Orange, est connu par une Histoire des maisons de Châlons, de Nassau et d'Orange, La Haye, 1640, in-fol.

PIZZAMANO (Ant.), vénitien, né vers 1462, év. de Feltres, m. à Venise, en 1512. On a de lui: De intellectu et intelligibili; De dimensionibus interminatis ; De quærenda solitudine et periculo vitæ solitariæ, etc.

PITTON (Jean-Scholastique), méd. d'Aix en Provence, m. en 1690, est aut. de l'Histoire de la ville d'Aix, 1656, in-fol. ; des Annales de l'égl. d'Aix,1668; d'un Traité latin De conscribenda historid rerum naturalium Provinciæ, Aix, 1672, des Sentimens sur les historiens PIZZI (l'abbé Joachim), né à Rome de Provence, Aix, 1682, in-12. en 1716, m. en 1790, custode gén. de PITTONI (Jean-Bapt.), de Vicence, l'acad. des arcades. Ses princip. ouv. grav. du 16e s. grava les 40 planches des sont Discours sur la poésie tragique ant. de Rome; elles se trouvent dans et comique, Rome, 1772; Dissertation l'ouv. de Scamozi, Venise, 1582, intit. un Camée antique; la Vision de Discorsi sopra le antichità di Roma, l'Eden, poëme en quatre chants, Rome," con 40 tavole intagliate da Batista Pit-1778; le Triomphe de la poésie, poème toni Vicentino, in-fol. imprimé à Parme.

PITTONI (Jean-Bapt.), prêtre vénitien, m. en 1748, est aut. d'un Recueil des constit. pontificales, et des décisions de la congrégat. de Rome, 14 vol. in-8°; Vita di Benedetto XIII, Venise, 1730, in-4°; Calendario romano decennale.

PITTORIO (Louis), prêtre, né à Ferrare, fit une étude approfondie de la poésie latine. Son prem. travail en ce genre, fut la Candida qui fut suivie de plus. autres poëmes qui obtinrent les suffrages des latinistes: il m. à Ferrare,

en 1520.

PIVATI (Jean-Franç.), jurisc., né à Padoue en 1689, membre de l'acad. des scien. de Bologne, m. à Venise en 1764. Ila écrit: Nuovo dizionario scien

tifico, e curioso, sacro e profano, Venise, 1750, 10 vol. gr. in-fol. fig.; Rifessioni fisiche sopra la medicina elettrica, Venise, 1749, in-40.

PIX (Marie), dont le nom de fam. est Griffith, contemp. de Guillaume III, née à Neetlebed, dans le comté d'Oxford, s'acquit de la réputation dans le genre drani. Ses pièces sont au nombre de onze.

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sur

PIZZI (Jacques-André), né à Rome, est aut. d'une Bibliothèque latine des décisions de la Rote, Rome, 1719, 3 vol. in-fol.

PIZZIMENTI (Dominiq.), prêtre de Vérone au 16 s., a receuilli en 6 vol. tout ce qui s'est passé au concile de Constance, etc., est ant. de Pselli tractatus de auri conficiendi ratione, etc., Patavia, 1572.

PLACCIUS (Vincent), né à Hambourg, en 1642, où il m. en 1699, prof. de morale et d'éloquence, Ses ouv. sont : Theatrum anonymorum et pseudony morum, 1674, in-4°, Hamb., 1708, 2 vol. in-fol.; Liber de jurisconsulto perito, 1693, in-8°; Carmina juvenilia, Amst., 1667, in-12; De Arte excerpendi, Hamb., 1689, in-80 m. en 1699.

2

PLACE (Pierre de la), né dans l'Angoumois, fut successivement avocat conseill., etenfin prem. présid. de la cour la St.-Barthélemi. On a de lui: Comdes aides, en 1553, fut tué en 1572, à mentaires de l'état de la religion et de la république sous Henri II, François II et Charles IX, depuis 1556 jusqu'en 1561, 1566, in- 80; l'Excellence de l'homme chrétien, 1581, in-12.

PLACE (Josué de la), ministre protest. à Nantes, prof. de théol. à Saumur, où il m. en 1655, à 59 ans. Ses OEuvres ont été imp. à Franeker, en 1699 et en 1703, en 2 tom. in-4°.

PLACE (Pierre-Antoine de la), né à Calais en 1707, m. à Paris en 1793, se fit d'abord connaître par la trad. du Theatre anglais, Londres et Paris,

1746, 8 vol. in-12. de l'Histoire de Tom de ratione discendi et præcipuè mediciJones, Paris, 1767, 4 vol. in-12; de nam, Lipsiæ, 1552, in-8°, Argentorati, 'Orpheline anglaise, etc. On a de lui | 1607, in-12; De Distillationibus chydes trag. Venise sauvée; Jeanne d'Anmicis, etc., Francofurti ad Viadrum, gleterre Jeanne Gray; Calliste et 1553, in-8° et in-12. Adèle de Ponthieu; la première imitée d'Otway, est la seule qui ait eu quelques succès. Il a aussi donné un Recueil d'épitaphes sérieuses et badines, 1782, 3 vol. in-12; 8 vol. in-12, Paris et Bruxelles, 1781 et années suivantes; Pièces interessantes et peu connues;

Hermippus redivivus ou le Triomphe du sage sur la vieillesse et le tombeau, traduit de l'anglais, 1789, 2 vol. in-8°; le Valère-Maxime français, 1792, 2 volumes in-8.

PLACENTIUS ou PLAISANT (Jean

Léon), dominic., né à St.-Trond, près de Liége, vers l'an 1548. On a de lui: Catalogus antistitum Leodiensium Anvers, 1529, et Amst., 1633, in-24 Pugna porcorum, poëme contenant 253 vers, Louvain, 1546, 1644, Londres, 1741, in-12; tous les mots de ce poëme commencent par un P.

PLACETTE (Jean de la), cél. ministre protest. en Fr., né à Pontac en Béarn, en 1639, exerça le ministère dès l'an 1660. Mais après la révocat de l'édit de Nantes, en 1685, il se retira en Danemarck, ensuite il passa en Hollande, et fixa d'abord sa résidence à la Haye, en 118. puis à Utrecht, où il m. On a de lui un gr. nombre d'ouv. de morale et de controverse, qu'il serait trop long de citer ici.

PLACIDE (le père), aug. déchaussé, Paris en 1666, fit un grand nombre de cartes, dont la plus estimée est celle du Cours du Pô. Il m. à Paris en 1734, avec le titre de géogr. ord. du Roi.

PLACIDIE (GALLA PLACIDIA), fille de Théodose-le-Grand, et sœur d'Arcadius et d'Honorius, fut prise avec la ville de Rome par Ataulphe, qui l'épousa en 414. Le pouvoir que Placidie acquit sur l'esprit de son époux, fut tel qu'elle parvint à lui faire quitter l'Italie, que ce barbare voulait saccager. Après la mort d'Ataulphe, tué à Barcelonne en 415, elle retourna auprès d'Honorius, qui la remaria à Constance, associé à l'empire. Ce second époux lui ayant encore été enlevé, elle consacra tous ses soins à l'éducation de son fils Valentinien. Cette princesse m. à Ravenne en 450.

PLACOTOMUS, en allem., Brettschneider (Jean), né à Murstadt, devint méd. à Dantzick, où il m. en 1574, à l'âge de 60 ans. On a de lui: Oratio

PLAINES (François CHALIGNY des), a donné au théâtre la trag. de Coriolan, 1722 m. à Paris en 1723.

PLANCHE (N... LE FEVRE de la), avocat du roi à la chambre des domaines, m. à Paris en 1738. On a de lui un ouv.

posth., Paris, 1765, 3 vol. in-4o, sous ce

titre Mémoires sur les matières domaniales ou Traité du domaine.

PLANCHE (L. Regnier de la ), gentilh. parisien et calviniste, a laissé une Histoire de l'état de la France sous le

règne de François II.

PLANCHER (dom Urbain), bénéd., né à Chenus près d'Angers, m. dans le 1750. Il entreprit l'Histoire du duché de monast. de Saint-Bénigne de Dijon, en Bourgogne, Dijon, 1741-1748, 3 vol. infolio. Le 4 parut après sa mort.

PLANCHON (Jean-Baptiste-Luc), méd., né à Renaix, en Flandres, en 1734, a enrichi le Journal de Médecine de Mémoires intéressans.

PLANCHOT (Guill.), prédicat., né à Taraseón en 1737, publia quelques Sermons dans sa patrie, et se rendit ensuite dans la capitale, où il fut nommé vicaire de la paroisse de St-Roch, et prononça, en présence des académ. des scien. et des b.-lett., réunies, le Panégyrique de Saint-Louis, qui fit un si grand bruit parmi les savans.

PLANCINE, femme de Pison, qui fut accusé d'avoir empoisonné Germanicus, n'était pas moins coupable de ce crime que son mari; mais, soit que l'enip. Tibère l'aimât, parce qu'elle était ennemie d'Agrippine, soit que l'impér. Livie intercédât pour elle, elle obtint sa grâce. C'était une femme d'un esprit superbe, d'un caract. violent, dont Livie se servait pour persécuter Agrippine, qu'elle haissait. Après la mort de cette dernière, une foule d'accusateurs se déclarèrent contre Plancine, qui fut contrainte de se donner la niort vers l'an 33 de J. C.

PLANCIUS (Pierre), né à Drenoutre en Flandre, exerça le ministère évangélique au milieu des persécutions, dans le Brabant et dans la Flandre, jusqu'à ce qu'en 1578 l'égi. d'Amst. l'appelat dans son sein. Il fut nommé au synode de Dordrecht, en 1618, un des réviseurs de la nouvelle version de l'ancien Testa

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