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dant son consulat qu'il prononça dans le sénat le panégyrique de Trajan. Outre son panegyrique, il nous reste de lui 10 livres de Lettres pleines d'esprit et de politesse, mais dans lesquelles il montre trop de vanité, et s'éloigne du bon goût du siècle d'Auguste. Pline m. l'an 113 de J. C. En 1808, il a paru une nouvelle édit. de la traduct. des Lettres de Pline le jeune, par Sacy. La prem. est de Venise, 1471, in-fol. Les meilleures sont : celle du père de la Baune, jés., Paris, 1677, in-40, et Venise, 1728 on y trouve aussi son Panégyrique; les Elzévirs donnèrent une édit. de Pline en 1640; celles enfin cum notis variorum, 1669, in-8°; d'Amsterd., 1734, in-4°; d'Oxford, 1703, in-8°; de Glascow, 1751, in-40; de Leipsick, 1770, in-8°, 1800, et enfin 1805.

PLISSON (N. madame), sage-femme à Paris, née à Chartres en 1727, et morte au commencem. de ce siècle, a pub. des Odes, des Stances sur les naissances de plus. princes, et Réflexions critiques sur les écrits qu'a produit la question sur la légitimité des naissances tardives, 1765, in-8°.

PLOT (Robert), prof. de chimie dans l'univ. d'Oxford, garde du cabinet d'Ashmole, m. en 1696, à 55 ans, a donné, en angl., l'Histoire naturelle du comté d'Oxford, 1677, in-fol., et 1705:

PLOTIN, philos. platonicien, né à Lycopolis, en Egypte, prit des leçons de philos. sous le célèbre Ammonius, qui tenait son école à Athènes. Il résolut ensuite d'aller s'instruire chez les philos. persans et indiens. L'emp. Gordien allait alors faire la guerre aux Perses; Plotin suivit l'armée romaine, l'an 243 de J. C. Cette course faillit lui être funeste. Il avait alors 39 ans. L'année suiv. il alla à Rome, et y ouvrit une école de philos. Porphyre s'étant mis sous sa discipline, il composa plus. ouvr. pour l'instruire. On y découvre un génie élevé, fécond, vaste, pénétrant, et une méthode de raisonnement assez bonne. Ses ouvr. et ses moeurs lui concilièrent l'estime publique. L'emp. Galien et l'impératrice Salonine, eurent pour lui une considération distinguée. Il m. dans la Campanie, l'an 270 de J. C., à 66 ans. Tous ses écrits réunis forment 54 Traités divisés en six Ennéades, Basle, 1580, in-f., en grec, avec la version latine, des sommaires et des analyses sur chaque livre, par Firmin Ficin."

PLOTINE (PLOTINA Pompeïa ), femme de l'emp. Trajan. Sa sagesse et

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PLOTIUS-GALLUS (Lucius), rhéteur gaulois, vers l'an 100 av. J. C., est le premier qui ouvrit dans Rome une école de rhétorique en lat. Il avait composé un Traité du geste de l'orateur, que le tems n'a pas respecté.

PLUCHE (Ant.), abbé, né à Reims en 1688, prof. d'humanités dans l'univ. de cette ville. L'intend. de Rouen (Gasville) lui confia l'éducation de sou fils. L'abbé Pluche ayant rempli cette place avec succès, quitta Rouen pour se rendre à Paris, où il donna successivement le Spectacle de la Nature, Paris, 1788

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vol. in-12; Histoire de Ciel, 2 vol. in-12; De linguarum artificio, Paris, 1735, in-12, ouv. qu'il a trad. sous ce titre: la Mécanique des langues, Paris, 1735, in-12; Concorde de la Géographie des différens áges, Paris, 1764, in-12; Harmonie des Psaumes et de l'Evangile, etc., Paris, 1764, in-12. It m. à la Varenne St.-Maur en 1761.

PLUKENET (Léonard), cél. botaniste auglais, né en 1642, s'était établi des correspondances dans toutes les parties du monde pour se procurer des plantes rares et nouvelles. Il fit la dépense des nombreuses gravures de ses ouv.; et ce ne fut que vers la fin de sa carrière qu'il obtint la surintendance du jardin d'Hamptoncourt, et le titre de professeur royal de botanique. On a de lui : Phytographia seu plantarum icones; Londres, 1691, 1692 et 1696, 4 parties, 328 planches; Almagestum botanicum sive phytographiæ onomasticon, 1696; Almagesti botanici mantissa, plantas novissimè detectas complectens, 1700, planches 329 à 350; Amaltheum botanicum, id est stirpium indicarum alterum cornucopiae, 1705, planches 351 à 454. Ces ouv. réunis contiennent environ 2748 fig. Son herbier, composé de 8,000 plantes, est maintenant dans le musée britannique. Tous ses ouv. ont été réimprimés avec des additions en 1769.

PLUMIER (Charles), minime, né à

Marseille en 1646, apprit les math. à Toulouse sous le P. Maignen, son confrère, qui lui apprit encore l'art de faire des lunettes, des miroirs ardens et d'autres ouvrages non moins curieux. On l'envoya à Rome, où il quitta les math. pour s'adonner à la botanique. De retour en Provence, il se livra entièrement à son nouveau goût. Louis XIV l'envoya

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m. vers l'an 140 de J. C., sous le règne d'Antonin-le-Pieux; mais il est sûr qu'il vivait encore l'an 19. Nous avons de lui les Vies des Hommes illustres, et des Traités de Morale. Les meilleures éditions, en gr. et en lat., de Plutarque, sont celle de Henri Etienne, 1572, en 13 vol. in-8°, et celle de Maussac, 1624, 2 vol. in fol. Les Vies ont ete réimp.

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de ses Euvres a été donnée à Leipsick, en 12 vol. in-8°, avec des notes. Nous avons cinq trad., en notre langue, des Vies, l'une d'Amyot, l'autre de Tallemand, la 3e de Dacier, la 4 et la 5o de Picard et la Porte-Dutheil. Une des meil leures édit. est celle donnée par M. Clavier, Paris, 1801-1806, 25 vol. in-8°.

en Amérique. Il y fit trois voyages diffe-Londres, 1729, 5 vol. in-4°. La collect. rens et revint toujours avec de nouvelles richesses. Le roi paya ses courses par le titre de son botaniste, et par une pension. Il allait une quatrième fois en Amérique, à la sollicitation du cél. méd. Fagon, pour examiner l'arbre qui produit le quinquina, lorsqu'il m. sur la route au port de Sainte-Marie, près de Cadix, en 1706. Il a laissé : Nova plantarum americanarum genera, Parisiis, 1703, in-40; Descriptions importantes de l'Amérique, Paris 1693, in-fol., 108 planches; un Traite des Fougères de l'Amérique, en lat. et en fr., Paris, 1705, in-fol., 172 planches; l'Art de Tourner, 1749, in-fol., 80 planches; deux Dissertations sur la cochenille, dans le Journal des Savans, 1694, et dans celui de Trévoux, 1703, et un gr. nombre d'autres ouvrages manuscrits.

PLUNKETT (Olivier), primat d'Irlande, sa patrie, fut nommé archev. d'Armach en 1669. Accusé d'avoir voulu faire soulever les cathol. contre le roi d'Angl., on le condamna à être pendu, et son corps à être mis en quatre quartiers. Cet arrêt fut exécuté le 10 juill. 1681; il avait alors 65 ans. L'innocence de ce prelat fut reconnue dans la suite, et ses accusateurs punis du dern. supplice.

PLUQUET (François - Anne), né à Bayeux en 1716, embrassa l'état ecclesiastique, et vint professer l'hist. à l'université de Paris, où il m. en 1790. Ses ouv. sont: Examen du Fatalisme, 1757, 3 vol. in-12; Dictionnaire des Hérésies, Paris, 1762, 2 vol. in-8°; de la Sociabilité, 1767, 2 vol in-12; Livres classiques de l'empire de la Chine, 17841786, 7 vol. in-12; Traité sur le luxe, 1786, 2 vol. in-12.

PLUTARQUE, cél. philos., histor. et orat. grec, né à Cheronée dans la Béotie, l'an 48 ou 50 de J. C. Après avoir voyagé en Grèce et en Egypte, il vint à Rome, où il enseigna la philos. Trajan l'honora de la dignité de proconsulaire, et lui donna sa confiance. Plutarque, ayant perdu ce généreux bienfaiteur, se retira dans son pays, dont il fut l'oracle. On conjecture qu'il

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PLUTON (mythol.), dieu des enfers, fils de Saturne et de Rhée. Lorsque Jupiter, son frère, eut détrôné Saturne, il donna les Enfers en partage à Pluton. Ce dieu était si noir et si laid, que ne pouvant trouver une épouse, il fut obligé d'enlever Proserpine, fille de Cérès.

PLUTUS (mythol.), dieu des richesses, ministre de Pluton, fils de Cérès et de Jasion.

PLUVINEL (Ant.), gentilhomme de Dauphiné, est le premier qui ouvrit en France, à la noblesse, les écoles du manége, que l'on nomma académies. Henri IV lui donna la direction de sa grande écurie, le fit son chamb., sousgouv. du Dauphin, et l'envoya en ambassade en Hollande. Il m. à Paris en 1620, après avoir composé l'Art de monter à cheval, Paris, 1623, in-fol., avec fig.; l'Instruction du roi Louis XIII, dans l'exercice de monter à cheval, Paris, 1625, in-fol., fig. de Crispin du Pas.

PLUYMER (Jean), poète holl., a sur-tout travaillé pour le théâtre. Les plus connues de ces pièces sont : la Couronnée après sa mort; l'Avare; l'Ecole des Jaloux; Crispin astrologue. Ses ouv. ont été recueillis à Amst., 1692, 2 vol. in-4°.

POCCIANTI (Michel), relig. servite, natif de Florence, m. en 1576. On a de lui en latin: une Histoire de son ordre depuis l'an 1233 jusqu'en 1566; une Explication de la règle de St. Augustin; un Catalogue des écrivains de sa patrie; une Vie de St. Philippe Beniti, en italien, etc.

POCOCKE (Edonard), né à Oxford en 1604, entreprit le voyage du Levant. De retour à Oxford, il y fit les fonctions de lecteur en arabe dans le college de Balliol. Il m. à Oxford en 1691. On a de

lui des traduct. lat. des Annales d'Eutychius, patriarche d'Alexandrie, Oxford, 1659, 2 vol. in-49; de l'Histoire orientale d'Abulfarage, Oxford, 1672, 2 vol. in-4°; une ersion du syriaque, de la 2e Epître de St. Pierre, de la 2o et de la 3 de St. Jean, et de celle de St. Jude, 1630, in-4°; une Version du livre intit. Porta Mosis, Oxford, 1655, in-4°; des Commentaires sur Michée, Malachie, Osée et Joël, en angl., 3 vol. in-fol.; un rec. de Lettres; Specimen historie Arabum, Oxford, 1650, in-4°; un gr. nombre d'autres ouvrages, Lond., 3740, 2 vol. in-fol.

POCOCKE (Richard), doct. en théologie, né à Southampton en 1704, m. en 1765, fut successivement év. d'Ossory et de Meath. Il commença ses voyages en Orient en 1737, et revint en Angleterre en 1742. Il en publia la relation en 3 vol. in-fol., dans les années 1743 à 1745.

PODALIRE (mythol.), fils d'Esculape et méd. comme son père, fut mené au siége de Troie avec Machaon, son frare, par les princes grecs.

PODESTA (Jean-Baptiste), secrét.interprète et prof. des langues arabe, persanne et turque, à Vienne, a composé, contre Menniski, Theriaca contrà viperinos malesuada invidiæ morsus, etc., Vienne en Autriche, 1677, in-4°.

PODIEBRACK (George), gouv. de Bohême, se fit nommer roi en 1458. Il gagna une bat. contre les Moraviens, et se fit couronner l'an 1461. L'attachement qu'il avait à la secte des hussites, le fit excommunier par Paul II. Podiebrach se révolta contre l'église romaine, et persécuta les cathol., qui appelèrent Matthias Corvin pour le mettre sur le trône. Podiebrack ne résista que faiblement, et m. en 1471.

PODIKOVE ou PODOKOVE (Jean), natif de Valachie, vivait dans le 16 s. Ce malheureux assembla une troupe de gens de néant comme lui, entra en Valachie à leur tête, attaqua le prince Pierre qui en était vaivode, et le dépouilla de ses états. A la nouvelle de cette révolution, Christophe, prince deTransylvanie, passa en Valachie. Podikove, obligé de chercher un asile, se rendit à Nicolas Sieniawski, gouv. de Kaminieck, à condition qu'on lui laisserait la vie. De là il fut envoyé à Battori. Tout cela se passait en 1579. Podikove ne fut pas plus en sûreté en Pologne. Il eut la tête tranchée à Varsovie.

PCENA (mythol.), déesse de la punition, adorée en Afrique et en Italië.

POERSON (Charles-Franc.), peint., né à Paris en 1653, m. en 1725, a excellé dans le portrait. Il a peint aussi l'histoire.

POETON (Guill. de), né à Béthune vers le commenc. du 16 s., après de longs voyages, vint se fixer à Anvers, où il fit imprimer un recueil de vers, divisé intit.: Hymne de la marchandise, conen deux parties, dont la première est

sacrée tant à tous les illustres sénateurs et magistrats, comme à tous nobles personnages exerçant le gentil train de marchandise. La seconde partie a pour titre la Grande liesse en plus grand labeur. Ses Œuvres ont été imprimées à Anvers, 1564, 1 vol. in-12.

POGGI (Simon-Marie), jés., né dans le territoire de Bologne en 1685, professa au college de Faenza, où il m. en 1749. On a de lui: Idomeneo, trag., Rome, 1722; Rime di Nimeso Ergalico in morte del Francesco I, duca di Parma, etc. 7 Parme, 1727. Il a encore écrit d'autres trag. citées par Quadrio; des drames, des coméd, et des pastorales.

POGGIO BRACCIOLINI, appelé communément le Pogge, né à TerraNova, dans le territoire de Florence, en 1380, fut envoyé à Constance pour y chercher des m.ss. anc., et il en déterra un grand nombre. De Constance il passa en Angleterre, et y continua ses recherches. De retour à Rome, il en sortit après environ 40 ans de séjour, pour se rendre à Florence, où il obtint la place de secrétaire de la république, et où il m. en 1459. Ses princip. ouv. sont : des cile de Constance; Histoire de Florence, Oraisons funèbres prononcées au conen latin, depuis l'an 1350 jusqu'à 1455, 1715, in-4; un Traité De varietate Fortune, Paris, 1723, in-4°; deux divres d'Epitres; Facetic, dont il y a eu un grand nombre d'édit. et de traductions; les cinq premiers Livres de Diodore de Sicile, trad. en latin, et d'autres ouv. Venise, 1493; Strasbourg, 1510, in-fol. ; et Bâle, 1538. Parmi les ; livres des anciens qu'il a découverts, on compte ceux de Quintilien, qu'il trouva dans une vieille tour du monastère de Saint-Gal; une partie de l'Asconius Pedianus; les treize premiers livres de Valerius Flaccus; Ammien Marcellin; un morceau De finibus et legibus, de Cicéron; Lucrèce; Manilius; Silius-Italicus, etc. On a un Poggiana, avec une vie du Pogge, Amst., 1720, 2 vol. in-12,

POGGIO (Jacques), fils du précéd., fut pendu en 1478, pour avoir trempe dans la conjuration des Pazzi. Il a laissé une Traduction italienne de l'Histoire de Florence, par son père; la Vie de Cyrus; quelques Vies d'empereurs romains, etc. Poggio (Jean-Franç.), son frère, secrét. de Léon X, m. en 1522, à 79 ans, a donné un Traité du pouvoir du pape et de celui dà concile.

POIDRAS, nom d'un imposteur anglais du tems d'Edouard II, roi d'Angleterre en 1314. Il était fils d'un tanneur d'Excester, et soutenait qu'il était luimême Edouard et qu'il avait été changé par sa nourrice. Un projet si mal conçu eonduisit son aut. à la potence.

voulant voir l'Espagne, il partit en 1769, et se noya dans le Guadalquivir. Il était de l'académie des Arcades et de celle de Dijon.

POINSINET DE SIVRI (Louis), frère du précéd., né à Versailles, en 1733, membre de plus. acad., m. à Paris en 1804, a laissé : Les Egleides, on Poésies amoureuses, 1754, in-8°; L'Inoculation, poëme, 1756, in-89; Anacréon, Sapho, Moschus, Bion, Tyrthée, et autres poètes grecs, trad. en vers fr. 1758, in-12; 2e édit., 1760, in-12; 4 édit., 1788, in-18; la même trad. sous ce titre Les Muses grecques, DeuxPonts, 1771; le Faux Dervis, opéra com., 1757; Briséis, trag., 1759; Caton Ab-d'Utique, trag.; Pygmalion, com.,. 1760; Ajax, trag.; 1762; Théâtre, et OEuvres diverses, 1764, in-12, nouv. édit., 1773, in-8°; Origine des premières sociétés des peuples, etc., 1769, in-80; Nouvelles Recherches sur la science des médailles, etc., 1778, in-40; Phasma ou l'Apparition, histoire grecque, Paris, 1772, in-8°; Histoire naturelle de Pline, trad. en fr. avec le texte latin et des notes, 1771, 1781, 12 vol. in-40; Théâtre d'Aristophane, en fr., 1784, 4 vol. in-8°.

POILLY (Franc.), grav., né à beville en 1622, m. à Paris en 1693, grav. ordinaire de Louis XIV. Tous ses Ouvrages sont au burin pur, à la réserve d'un portrait de Baronius, qu'il fit à l'eau forte. L'oeuvre de ce maître est très-considérable. Son frère Nicolas, s'est fait aussi un nom dans la gravure du portrait. Il m. en 1696.

POILLY (Jean-Baptiste de), grav., nev. de François, m. en 1728, a laissé : Suzanne accusée; la Madeleine chez le Pharisien, d'après Lebrun; l'Adoration du veau d'or, d'après le Poussin; et le Martyre de Ste. Cécile, sur les dessins du Dominiquin. Poilly (Franç. de), son frère, m. en 1723, grava à Rome le Tableau de sainte Cécile donnant son bien aux pauvres, d'après le Dominiquin.

POINDRE (Jacques de), peint., né à Malines en 1527, s'adonna au portrait quoiqu'il eut réussi dans l'histoire. On a de lui un grand tableau représentant Notre Seigneur à la croix, où il mit une infinité de portraits. Il m. en Danemarck en 1570.

POINET ou PONET (Jean), év. de Rochester et puis de Wincester, embrassa la réforme sous le règne d'Edouard, et composa un Traité sur le mariage des prétres, et une Apologie de ce traité. Contraint d'abandonner son pays, il se retira à Strasbourg, où il m. en 1556, à 40 ans. Il a traduit de l'ital. quelq. ouvrages d'Ochin.

POINSINET (Antoine-AlexandreHenri), né à Fontainebleau en 1735, a donné un grand nombre de pièces à l'opéra comique, dont quelques-unes obtinrent du succès. Le Cercle, ou la Soirée à la mode, pièce restée au théâtre Français, lui fit de la réputation. Poinsinet avait parcouru l'Italie en 1760, et

POIRET (Pierre), fam. théol. mystique, protestant, né à Metz en 1646, ministre à Heidelberg et à Anweil. Il se retira sur la fin de ses jours à Reinsberg en Hollande, où il m. en 1719. On a de lui plus. ouv. d'un style d'illuminé.

POIRIER (Claude), sculpt., né à Paris, m. à Varsy, près d'Auxerre, en 1729, à 73 ans, orna de ses ouvrages les jardins de Marly et de Versailles.

POIRIER (Germain), né à Paris en 1724, de la congrégat. des bénédict. de St. Maur, en 1740, qu'il quitta en 1769, fut l'un des coopérateurs de l'Art de vérifier les dates, et donna en 1767, avec Ď. Précieux et D. Housseau, le te vol. de la Nouvelle Collection des historiens des Gaules et de la France, commencée par D. Bouquet. Poirier était de l'institut de Fr., et l'un des conservat. de la biblioth. de l'arsenal. Il m. au commenc. de 1803. M. Dacier a pub. une Notice sur la vie et les ouvrages de ce savant bénédictin, Paris, 1804.

POIRIER (Hélie ), est connu par un recueil de poésies impr. en 1646, sous le titre des Soupirs salutaires d'Hélie

Poirier.

POIS (Ant. le), méd. de Charles III, duc de Lorraine, m. en 1578, à Nancy, sa patrie, est aut. d'un Discours sur les

médailles et gravures antiques, princicipalement romaines, Paris, 1579, in-4°, fig.

POIS (Nicolas le), méd. et frère du préced, né à Nancy en 1527, succéda, en 1578, à son frère dans l'emploi de prem. méd. du duc Charles. On lui doit un ouv. intitulé: De cognoscendis et curandis præcipuè internis humani corporis morbis libri tres, etc., Francofni ti, 1580, in-fol., 1585, in-8°, Lugduni Batavorum, 1736, 2 vol. in 4o.- Pors (Ch. le), son fils, né à Nancy en 1563, où il m. en 1633, engagea le duc Henri à établir une faculté de méd. à Pont-à-Mousson; il en fut le prem. prof.; a écrit: Selectiorum observationum el consiliorum de morbis liber singularis, Pont-à-Monsson, 1618, in-40; Leyde, 1733, in-4°; et Amst., 1768, in-40; Physicum cometa speculum, 1619.

POISSON (Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour), née en 1720, succéda, auprès de Louis XV, à la faveur de madame de Châteauroux. Cette favorite jouit d'un grand crédit ; elle en usa pour favoriser les beaux-aits; elle eut le mérite de faire exécuter un projet utile, celui de l'établissement de l'école militaire, dont Paris du Verney était l'auteur. Après avoir joui, pendant 18 années, de la faveur du prince, mad de Pompadour m. en 1764. Mad. de Vaucluse a pub., après sa mort, ses Mémoires, Liége, 1765, 2 vol. in-8°.

POISSONNIER (Pierre-Isaac), méd., né à Dijon en 1720, m. à Paris en 1797, fut un des prem. qui ouvrit un cours de sivem. associé libre de l'acad. des sc. chimie dans la capitale. Il devint succesprem. med. des armées, et inspect. gén. de la méd. dans les colonies. Ses ouv. sont les tomes 5 et 6 du Cours de chi

POISLE (Jacques ), conseiller au parl. de Paris, m. en 1623, a laissé quel-rurgie, dicté par Col de Villars, 179, ques poésies, 1626, in-8°. Il eut une fille, Francoise POISLE, qui devint mère du maréchal de Catinat.

POISSON (Nicolas-Joseph), né à Paris, prêtre de l'orat., où il fut supérieur de la maison de Vendôme, m. å Lyon en 1710. On a de lui: une Somme des conciles, Lyon, 1706, en 2 vol. in-fol.; des Remarques sur le Discours de la méthode de conduire sa raison et de chercher la vérité dans les sciences, par René Descartes, Paris, 1668, in-4°; une Relation de son voyage en Italie.

in-80; Essai sur le moyen de dessaler l'eau de la mer, 1763; Traité des fièvres de St.-Domingue, 1763, in-8°; autre sur la maladie et la nourriture des gens de mer, 1780, 2 vol. in-8°; Abrégé d'anat., Paris, 1783, 2 vol. in-12.

POITIERS (DIANE de), duchesse de Valentinois, née en 1500, était fille de Jean de Poitiers, comte de St.-Vallier, d'une famille illustre du Dauphiné; elle recut de la nature les charmes de la figure et ceux de l'esprit. Son père, convaincu d'avoir favorisé la faite du connétable de Bourbon, fut condamné à avoir la tête tranchée. L'arrêt allait être exécuté, lorsque sa fille alla, dit-on, se

POISSON (Léonard), curé de Marchangis, diocèse de Sens, m. à Paris en 1753, âgé de 57 ans, aut. de la Nouvelle Méthode, ou Traité théorique du plain-jeter aux genoux de François Ier, et obchant, Paris, 1745, in-8°.

POISSON (Raymond, fam. coméd., né à Paris, où il debuta avec le plus gr. succès; m. dans cette ville en 1692, après avoir quitté le théâtre en 16 5. Il a excellé dans le comique, et son jeu était à la fois fin et naturel. Le rôle de Crispin est de son invention. On a de lui un recueil de comédies, dont la plus ample édit. est celle de 1713, 2 vol. in-12.

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POISSON (Philippe), petit - fils du précédent, né à Paris en 1633, m. en 1740, après avoir joué, pendant cinq ou six ans, la comédie avec succès. On a de lui six comedies. Son Théâtre est en 2 vol. in-12. POISSON (François-Arnoult), son frère cadet, et comme lui acteur de la comédie fr., né en 1696, et m. en 1753. Il joua pendant 28 ans avec le plus gr. succès tous les rôles lui étaient également familiers.

tint par ses larmes, et sur-tout par ses attraits, la grâce de son père. Diane avait été mariée, en 1514, à Louis de Brezé, gr. sénéchal de Normandie, dont elle eut deux filles: l'une mariée au duc de Bouillon, l'autre au duc d'Aumale. Brezé m. en 1531. Elle avait au moins 40 ans lorsque le roi Henri II, qui n'en avait que 18, en devint éperdument amoureux; et quoiqu'âgée de près de 60 ans à la mort de ce prince, elle avait toujours conservé le même empire sur son cœur. Le règne de Henri II fut celui de Diane. Après la mort de ce prince, Catherine de Médicis la chassa de la cour, après lui avoir fait rendre les pierreries de la couronne. Diane se retina alors, en 1559, dans sa maison d'Anet, où elle m. en 1566.

POIVRE (N.), ancien intendant des îles de France et de Bourbon, né à Lyon en 1715, m. dans cette ville en 1786, a

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