Immagini della pagina
PDF
ePub

refusa d'obéir et la guerre fut déclarée. César se présenta bientôt pour le combattre; Pompée se retira de Rome aveo kes consuls, et se renferma dans Brindes, d'où il passa bientôt dans la Grèce. César le suivit, mais Pompée évita d'en venir à une action décisive: son adversaire prit la résolution de l'enfermer dans ses lignes, et en vint à bout. Pompée, menacé des dernières extrémités, attaque les li gnes et les forces. Il y eut bientôt une nouvelle bat. à Pharsale, l'an 48 av. J. C. Après cette victoire si fatale à la liberté des Rom., Pompée se sauva en Egypte, où le roi Ptolémée le fit poignarder. Ainsi périt ce gr. homme, à l'âge de 58 ans, après avoir été trois fois consul, et avoir triomphe de l'Asie, de l'Afrique et de l'Europe. César, à qui on porta sa tête, versa des larmes sur le sort de son rival, et lui fit élever un tombeau.

POMPÉE (CNEÏUS et SEXTUS), fils du précéd., avaient mis une puissante armée en campagne, lorsque leur père leur fut enlevé. César les poursuivit en Espagne, et les défit dans la bataille de Munda, l'an 45 av. J. C. Cnéius y fut tué, et Sextus son cadet se rendit maître de la Sicile, où sa domination ne fut pas de longue durée. Il perdit, dans un combat sur mer, la flotte dont il était le maître, et fut entièrement défait par Auguste et Lépide. Il passa en Asie avec sept vaisseaux seulement, et se retira en Arménie où Antoine lui fit donner la mort, l'an 35 av. J. C.

POMPEI (le comte Albert), de Vérone, qui florissait dans le 17 s. a écrit: Archisofia della quiete et dél moto libri tre, Vérone, 1627; Esame dell' onore cavalleresco ridotto alla condizione de' tempi presenti, Venise, 1625.

POMPEI (Jérôme), gentilh. de Vérone, né en 1731, et m. en 1788, est aut. de plus. ouv. dont les princip. sont : Canzoni pastorali con alcuni Idillj di Teocrito e di Mosco, tradotti in versi italiani, Vérone, 1764, 'in-8°; Ipermnestra, trag., Vérone, 1767; Calliroe, trag., Vérone, 1769; les Vies des hommes illustres de Plutarque, trád. en langue Vulgaire, Vérone, 1773, 4 vol. in-4°, Naples, 1784; Nuove Canzoni pastorali, Ode, Sonetti, traduaioni, etc. Vérone, 1779, etc.

POMPEI (le comte Alexandre), né à Vérone en 1705, où il m. en 1772, a publié : Li cinque ordini dell' architeitura civile di Michele San micheli,

[blocks in formation]

POMPEIA, fille de Quintus Pompée, 3e femme de Jules-César, fut mariée à ce héros après la mort de Cornélic; mais son époux la répudia bientôt après, la soupçonnant d'avoir eu commerce avec Clodius.

POMPÉIEN, simple chevalier romain d'Antioche, parvint, par son courage, aux prem. emplois de la républ. et au consulat. Il se distingua dans la guerre des Marcomans, et donna de bons conseils à son beau-frère, l'emp. Commode, qui n'en profita point.

POMPIGNAN (Jean-Jacq.-Nicolas LEFRANC, marquis de), membre de l'acad. fr., né à Montauban en 1709, occupa d'abord une charge d'avocat gén. à la cour des aides de Montauban, et succéda à son père et à son oncle dans la prem. présidence du même tribunal. Son goût pour la retraite et l'étude l'engagea bientôt à renoncer aux fonctions de la magistrature. Il débuta sur la scène tragique par sa pièce de Didon, jouée en 1734, et qui est restée au théâtre. Le discours de réception qu'il prononça à l'académ., souleva contre lui tout le parti philosophique qui, aux plaisanteries et aux sarcasines, méla les reproches les plus graves. Dégoûté de Paris par toutes les tracasseries qu'on lui suscitait, il se retira dans sa terre de Pompignan, où il m. en 1784. Ses ouvr. ont été recueillis dans la même année, en 6 vol. in-8°.

POMPIGNAN (Jean-George LEFRANC de), archev. de Vienne, frère du précéd., né à Montauban en 1715. En 1789, la province de Dauphiné le députa à l'assemblée constituante, et le 29 juin

il

y conduisit la majorité du clergé dans la chambre du tiers-état. Bientôt après il entra au conseil, et devint ministre de la feuille des bénéfices. Il m. à Paris en 1790. On a de lui un gr. nombre d'ouv. sur la religion, dont les princip. sont dirigés contre l'incrédulité.

POMPONACE (Pierre), né à Mantoue en 1462, enseigna la philosophie à Padoue et en plus. autres villes d'Italie. Son livre De immortalitate animæ, Bologne, 1516 et 1534, in-12, fut vivement attaqué. Son livre De Incantationibus, Bâle, 1556, in-8°, n'excita pas moins de rumeur on le mit à l'index. On place la mort de ce philosophe en 1526. Ses onvr. philosoph., rec. à Venise en 1525, in-fol., sous ce titre : Petri Pomponatii opera omnia philosophica.

POMPONIUS-MELA, géographe de

Mellaria, dans le royaume de Grenade, flor. dans le 1er s. de l'église, et a pub. une Géographie intit. : De situ orbis, en 3 liv. impr. pour la prem. fois à Venise, en 1478, in-8° : il y en a eu depuis un gr. nombre d'édit. et de traduct.'

POMPONIUS-SECUNDUS (P.), poète latin, consul l'an 40 de J. C., avait fait plusieurs Tragédies, dont Pline et Quintilien font l'éloge

POMPONIUS-LAETUS (Julius), nommé mal à propos Pierre de Calabre, né en 1425, à Amendolara, dans la haute Calabre, vint de bonne heure à Rome, où ses talens le firent distinguer; mais ayant été faussement accusé avec d'autres savans d'avoir conjuré contre le pape Paul II, il se retira à Venise. Après la mort du pontife, il revint à Rome, où vécut en philosophe, suspect d'incrédulité. Il changea d'opinion et m. chrétiennement en 1495. Il a pub.: Abrégé de la vie des Césars, depuis la mort des Gordiens jusqu'à Justinien III, 1588, in-fol. ; un liv. De exortu Mahumedis; un autre Des Magistrats romains, Paris, 1549, in-40; De sacerdotiis, de legibus; De romanæ urbis vetustate, Roma, 1515, in-4°; Vita Statii poetæ et patris ejus; De arte grammaticá, 1484, in-4° ; des Edit. de Salluste, de Pline le jeune, et de quelques écrits de Cicéron; des Commentaires sur Quintilien, sur Columelle, sur Virgile, etc., etc.

PONA (Jean-Bapt.), m. à Véronne sa patrie en 1588, est aut. de : Diatriba de rebus philosophicis, Venise, 1590; de Poésies latines; d'une pastorale intitulée: Il Tirreno, etc.

PONA (Jean), apoth.de Vérone, qui viv. dans le 16e s., a écrit: Plantæ, seu, simplicia quæ in Baldo monte et in vid ad Baldum reperiuntur, cum iconibus, Veronæ, 1595, in-40; Antverpiæ, 1601, in-fol.; trad. en italien, 1617, in-40, fig.; Del vero balsamo degli antichi, Venise, 1623, in-4°.

PONA (François), méd. né à Vérone en 1594, historiogr. de l'emp. Ferdinand III, et m. vers 1652. On a de

lui: Medicina anima, Vérone, 1629, in-4°, La Lucerna di Eureta Misos colo, 1627, in-40, Accademico-Medica Saturnalia, Vérone, 1652, in-8°; L'Ormondo, Vérone, 1635, in-4°: c'est un roman; La Messalina, in-4° des Tragédies et des Comédies; la Galeria delle Donne celebri, 1641, in-12; l'Adamo, poëma, 1664, in-16.

roman;

PONCE (Jacquio), sculpt. francais distingué, sous les règnes de François II, Tom. III,

de Charles IX et de Henri III. Il y'avait plus. de ses ouvr. aux Célestins de Paris, que l'on voit aujourd'hui au musée des Monumens français.

PONCE TRÉBATI (Paul), florentin, vint en France vers l'an 1500, sous le règne de Louis XII, dont il fut le sculpt. Il se distingua particulièrem. dans l'exé

cution du tombeau en marbre de ce prince, dont il fut chargé par François Ier. Ce monument, élevé dans l'abb. de St-.Denis, se voit au musée des Monumens français.

V. PONCE (Nicol.), grav., né à Paris en 1746, a gravé, d'après Cochin, les d'après le Barbier, pour les Euvres de vignettes de l'Arioste, quelques autres Gessner; les portraits des illustres français, etc.

PONCE DE LA FUENTE (Constantin), tantisme, et en devint l'un des plus archanoine de Séville, embrassa le protes dens sectateurs. Arrêté par ordre du saintoffice, il n'échappa au supplice que par la mort qu'il se donna en 1559. On a de lui, en latin, des Commentaires sur PEcclésiaste, les Proverbes, le Cantique des Cantiques, etc.

PONCE DE LÉON ( Basile), canoniste et théol. de Grenade, m. à Salamanque en 1629. Ses princip. ouv. sont : De sacramentis confirmationis et matrimonii, in-fol.; De impedimentis matrimonii, in-40; Diverses questions tirées de la théologie scholastique et de la positive, en latin, etc.

PONCE DE LÉON (Gonzalve-Marin), contemporain du précéd., a trad. chev. de Nicée, et le Physiologue de St.en latin les Œuvres de Théophane, arEpiphane.

PONCE DE SANTA-CRUX (Antoine), né à Valladolid en Espagne, fut prem. méd. de Philippe IV, roi d'Espagne: m. en 1650, à 80 ans. Il a laissé : De las causas y curacion de las febres con secas pestilenciales, Valladolid, 1600; Opera in Avicennam, Matriti, 1622, 2 vol. in-fol.; Opuscula medica et phi1637 losophica, ibid, 1624, in-fol., etc.

PONCET (Maurice), de Melun, curé de St.-Pierre-des-Arcis, à Paris, prêcha avec la plus grande hardiesse contre les désordres de la cour de Henri III, et faillit à être victime de son zèle. On a de lui quelques livres de piété, des Sermons, des Oraisons funèbres.

PONCHARD (Julien), né près de Damfront, membre de l'acad, des inscript., prof. en langue grecque au coll, 13

royal. On a de lui: Discours sur l'antiquité des Egyptiens; Discours sur la magnificence du peuple romain; Histoire universelle, dep. la création du monde jusqu'à la mort de Cléopâtre, m.ss. Il m. en 1705, à 49 ans.

PONCHER (Etienne), de Tours, chan. de St.-Gatien et de St.- Martin de cette ville, év. de Paris en 1503, garde des sceaux en 1512, ambass. de France à la cour d'Espagne en 1517, puis à celle d'Angl. en 1518; enfin, archev. de Sens en 1519. Il m. à Lyon en 1524, à 78 ans; a laissé des Constitutions synodales publ. en 1514.

PONS (Jean-Franç. de), chanoine de la collégiale de Chaumont, né en 1683 à Marly, près de Paris, vint à Paris, où il se lia avec Houdard de la Mothe, qu'il défendit contre mad. Dacier, Il m. à Chaumont en 1732. Melon a pub. à Paris, en 1786, les OEuvres de l'abbé de Pons, in-12, avec son éloge historique.

PONS DE BALAZUC, seigneur du Vivarais, l'un des plus notables croisés, a laissé des Mémoires sur la prem. croisade.

Berri, en 1706, bénédict. de la congrég. PONSIGNON (Et.), né à Dun, en de St.-Vannes, profès de l'abbaye de Beaulieu en 1722, et m. dans l'abbaye de Moiremont en 1782. Il est aut. d'un ouv. intit. Le Pasteur instruit de ses obli

:

PONCHER (François), nev. du précéd., succéda à son oncle dans l'archev. de Paris, en 1519. Il se brouilla avec la duch. d'Angoulême, mère du roi François Ier, cabala contre elle, et voulut luigations, ou l'institution des curés, Paris, faire enlever la régence. Cette atrocité le 1765, 3 vol. in-12. fit enfermer à Vincennes, où il finit sa vie en 1532. Il a composé des Commentaires sur le droit civil.

PONCINS (N* Montagne, marquis de), né en Forez, a pub. : Le grand OEuvre de l'agriculture, 1779, in-12. Il m. près de Lyon en 1793.

PONÇOL (l'abbé Henri-Simon-Joseph-André de), né en 1730, à Quimper en Bretagne, et m. au chât. de Bardy dans l'Orléanais, en 1783, a pub. : Analyse des Traités des bienfaits et de la clémence de Sénèque, précédée de la vie de ce philosophe, 1776, in-12; Code de la raison, ou Principes de morale, Paris, 1778, in-12.

PONCY DE NEUVILLE (Jean-Bapt.), né à Paris, m. en 1737, âgé de 39 ans, est aut. de div. poésies insérées dans les journaux; d'une tragédie de Judith, donnée à St.-Cyr en 1726; de la comédie de Damoclès, et de plus. Discours, dont le plus connu est le Panegyrique de St.Louis, prononcé en présence de l'acad. des sc. et b.-lettres.

PONIATOVIA (Christine), fille d'un moine apostat de Pologne, se rendit fameuse par ses visions et ses extases. Les délires de cette visionnaire furent rec. avec ceux de Kotter, Amst., 1657 et 1665, in-4°.

PONS (Jacques), de Lyon, méd., viv. en 1596, et pub. un Traité sur les dangers et les abus de la saignée, ainsi qn'un Traité sur les melons, Lyon, 1586, in-8° et in-16. Son neveu Claude Pons, aussi méd., établit, dans un écrit impr. en 1600, que la thériaque de Rome et de Venise était préférable à celle qui se faisait à Lyon.

PONT (Louis du), jés. de Valladoliden Espagne, m. en 1624, à 70 ans. Ses Méditations ont été trad, en fr., Paris 1683, 3 vol. in-4° et 6 in-12. Le P. Brignon les a fait réimpr. en meilleur francais, en 1702, 3 vol. in-4o et 7 in-12. Le P. Nicolas Frison en a donné un abrégé, Châlons, 1712, 4 vol. in-12.

PONT-DE-VESLE (Ant. de Ferriol, comte de), gouv. de la ville de Pont-deVesle en Bresse, intend. gén. des classes de la marine, et anc. lecteur du roi, en 1697, m. à Paris en 1774, avait du talent pour le genre dramatique, et ce fut par la pièce du Complaisant qu'il débuta dans la carrière du théâtre : cette pièce de caractère est restée au théâtre. Le Fat puni qui suivit, se concilia un plus grand nombre de suffrages. Il a eu aussi une très-grande part à la comédie du Somnambule. On a encore de lui un gr. nomb. de Chansons, d'Ouvrages de société et de Pièces fugitives.

PONTAC (Arnaud de), év. de Bazas né à Bordeaux, fut choisi par l'assemblée du clergé tenue à Melun l'an 1579, pour faire au roi Henri III des remoutrances. Ce prélat m. en 1605, a donné des Commentaires sur Abdias, 1566, in-4° et d'autres ouvrages.

PONTANUS (Octavius), jurisc., né à Cerreto. Pie II l'envoya, en 1459, en qualité de nonce, pour régler les differens de Ferdinand, roi de Naples, et de Pandolfe Malatesta, seigneur de Rimini. Il a laissé des Epitres et des Réponses à des consultations de droit.

PONTANUS (Joannes-Jovianus). philos., poète, orat. et historien, né à Cerreto en 1426: m. à Naples en 1503.

Ia publié l'Histoire des guerres de Ferdinand Ier et de Jean d'Anjou, et un grand nombre d'aut. ouv. en vers et en prose, tous écrits en latin, et rec. à Bâle en 1556, 4 vol. in-8°.

PONTANUS ou DU PONT (Pierre), grammairien de Bruges, surnommé l'Aveugle, parce qu'il perdit la vue à l'âge de 3 ans, enseigna les b.-let. à Paris, et publia plus. écrits, entr'autres une Rhéthorique et un Traité de l'Art de faire des vers. Il florissait vers le commencement du 16e siècle.

PONTANUS (Jean), médecin, m. à Vienne en 1572, a laissé : Epistola de lapide philosophorum; Methodus componendi theriacam et præparandi ambram factitiam, Lipsiæ, 1604, in-4°; De prodigiosis episcopi Spirensis jejuniis, Bernæ Helvet., 1604, in-4o.

PONTANUS (Jac. ), jés. de Brug, ville de Bohême, m. à Augsbourg en 1626, à 84 ans. On a de lui, en latin, Des Institutions poétiques, 1602, in-8°; des Commentaires sur les livres de Ponto et les Tristes d'Ovide, Ingolstadt, 1610, in-fol.; des Commentaires sur Virgile, Augsbourg, 1699, in-fol.; des Traductions de divers auteurs grecs,

etc.

PONTANUS (Roverus), carme, m. en 1567, est auteur d'une Histoire en forme d'annales, sous le titre de Rerum memorabilium libri quinque, Cologne, 1559, in-fol., qui embrasse les événem. depuis 1500 jusqu'en 1559.

PONTANUS (Jean-Isaac), historiog. du roi de Danemarck et de la provinče de Gueldre, origin. de Harlem, naquit en Danemarck, et m. à Harderwick en 1640, à 69 ans. Ses écrits sont : Historia urbis et rerum amstelodamensium, 1611, in-fol.; Itinerarium galliæ Narbonensis, Leyde, 1606, in-12; Rerum Danicarum historia una cum chorographica ejusdem regni urbiumque descriptione, Amst., 1631, in-fol.; Disceptationes chorographicæ de Rheni divortiis atque ostiis et accolis populis, 1617, in.8°; Observationes in tractatum de globis cœlesti et terrestri, auctore Roberto Huesio, Amst., 1617, in-4°; Discussiones historica, Amst., 1637, in-8°; Historia geldrica, Amst., 1639, in-fol.; Origines francica, in-40; Historia ulrica, in-fol.; la Vie de Frédéric II, roi de Danemarck etc., publiée en 1737.

PONTANUS (Jacques), né à Hermal, village entre Liége et Maëstricht, m. en 1668, fut censeur des livres à Louvain, et approuva l'Augustinus de Jansenius.

|

[ocr errors]

Il fut suspendu de ses fonctions par Léopold, gouvern. des Pays-Bas, et par le nonce du pape.

PONTAS (Jean), né à St.-Hilairedu-Harcouet au dioc. d'Avranches, doct. en droit canon et en droit civil, devint pénitencier de l'église de Paris: m. en 1728. Il a laissé : Scriptura sacra ubique sibi constans, in-4o; un grand Dictionnaire des cas de conscience, 3 vol. in-fol. L'abrégé en a été donné en 2 vol. in-4°, et des livres de piété.

PONTAU (Claude-Florimont Brossard de), entrepr. et direct. de l'opéracomique à Paris, y donna plus. pièces.

PONTBRIANT (René Francois de Breuil de), chan. de Rennes, où il m.. 1752, in-8°; Nouvelles vues sur le sysen 1767, a publ. l'Incrédule détrompé, teme de l'Univers, 1751, in-8°.

PONTCHARTRAIN (Paul PHELYPhelypeaux, seigneur de la Vrillière, né PEAUX, seigneur de) 4e fils de Louis à Blois en 1569, entra dans les affaires dès 1588, fut secrét. des command. de Marie de Médicis, et secrét. d'état en 1610. Les mouvemens des protestans furent réprimés par ses soins. Le roi ayant été obligé d'armer contre les protestans, il le suivit en Guienne en 1621, et m. à Castel-Sarrazin le 21 octobre de la même année. On a de lui des Mémoires, Haye, 1720, 2 vol. in-8°.

la

PONTCHARTRAIN (Louis PHELYPEAUX, Comte de), petit-fils du précéd., né en 1643. Cons. au parl. en 1661; en 1677, 1er présid. au parlem. de Bretagne; contrôleur gén. en 1689, devint ministre et secret. d'état en 1690, et chancel. en 1699. Après avoir rendu de longs services à l'état, il se retira à Pontchartrain, où il m. en 1727.

PONTCHASTEAU (Sébastien-Joseph du Cambout, baron de), né en 1634, m. à Paris en 1699, s'est rendu fameux par son attachement à MM. de Port-Royal. Il a publ. la manière de cultiver les arbres fruitiers, Paris, 1652, in-12, sous le nom de le Gendre; les 2 premiers vol. de la Morale pratique des jésuites, Cologne, 1669, 8 vol. in-16, dont Arnauld a fait les 6 autres; Vie de saint Thomas, archev. de Cantorbéry, Paris, 1679, in-4°.

PONTE (Jacques de), peintre de l'école vénitienne, né en 1510, à Bassano, d'où il tira le surnom de Bassan, m. dans la même ville, à 82 ans. Le plus remarquable de ses tableaux est la Nativité de Jésus-Christ.

PONTE (Louis de), jésuite, né à | Valladolid en 1544, m. en 1624, a publ.: Explication morale du Cantique des Cantiques, en latin; Méditations sur les Mystères de la foi; Traité de la perfection chrétienne, etc.

PONTE (Laurent de), napolitain, relig. de l'ordre des clercs-mineurs, né en 1575, m. au college d'Alcala en Esp., fit imprimer in-fol. les 3 tom. des Commentaires du livre de la Sagesse de Salomon.

PONTE (Jean-François de), chev. napolitain, conseiller et régent du grand conseil d'Italie, a publ. à Naples, vers le commencem. du 17e siècle, plusieurs ouvrages de jurisprudence.

PONTEDERA (Julien), natif de Pise, prof. de botanique à Padoue, fit paraître Compendium tabularum botanicarum, in quo plantæ 272, ab eo in Italia nuper detecta recensentur, Patavii, 1718, in-4°; Anthologia, sive de floris naturá libri tres, Patavii, 1720, in-4, Antiquitatum latinarum, græcarumque enarrationes et emendationes, Patavii, 1740, in-4°.

PONTELONGO (François), mineur conventuel, né à Faenza, et m. dans cette ville en 1680, a écrit Logica ad mentem subtilissimi Scoti, Bononiæ, 1647; Philosophicarum disputationum pars prima, Utini, 1653; pars secunda, Paduæ, 1662.

PONTHIEU (Adélaïde ou Adèle, comtesse de), a joué un rôle dans les croisades du tems de saint Louis.

PONTICO VIRUNIO OU VIRUMNIO, de Trévise, qui vivait vers l'an 1490, est auteur d'un Commentaire sur Stace, d'un autre sur Claudien, et d'un abrégé de l'histoire d'Angleterre.

PONTIEN, pape après Urbain Ier, en 230, fut persécuté pour la foi de J. C. sous l'empereur Maximin, et m. l'an 235, dans l'île de Sardaigne, où il avait été exilé.

PONTIS (Louis de), seigneur de Pontis, dans le diocèse d'Embrun, né en 1583, s'éleva par son mérite à divers emplois militaires, et devint commiss. gén. des Suisses; mais mille obstacles s'opposèrent à sa fortune. Las de solliciter sans rien obtenir, il se retira au monastère de Port-Royal-des-Champs, après avoir servi 50 ans sous trois rois. Il y m. en 16jo. On a sous son nom des Mémoires curieux, Paris, 1676, a vol in-12.

PONTIUS (Paul), grav., né à

Anvers, dont nous avons un gr. nombre d'estampes d'après Rubens, Vandick et Jordans. Elles sont estimées.

PONTOPPIDAN (Eric), év. de Bergen en Norwége. On lui doit une Histoire de la réforme en Danemarck, et une Histoire naturelle de la Norwége, publ. à Londres en 1755, in-fol. Il est m. au mil. du 18e s. On ne doit pas le confondre avec son gr. oncle, Eric PONTOPPIDAN, év. de Drontheim, aut. d'une Grammaire danoise.

PONTORMO (Jacques Carucci, dit) peint. florentin, né en 1493, m. en 1536. On ne connait en France qu'un seul de ses tableaux.

PONTOUX (Claude de), médecin et poète français, né à Châlons-surSaône, où il m. en 1579. On a de lui quelq. mauvaises Elégies, des Stances, des Odes. Ses Poésies furent recueillies en 1579, in-16.

PONZ (don Antonio), secrét. du roi d'Espagne, membre de plus. acad., né dans le royaume de Valence en 1738, m. à Madrid en 1799, a publ. Voyage en Espagne, Madrid, 1772 et années suiv., 13 v. in-8°, trad. en fr., en allem. et en ital.; Voyage hors de l'Espagne, Madrid, 1785, 2 vol. in-8°.

PONZIO (Pierre), ecclésiastique, né à Parme en 1532, maître de chapelle de la cathédrale à Bergame, de là il passa à Milan et m. à Parme en 1596. On a de lui plus. Messes en musique ; des Motets, un Magnificat et des Hymnes. On lui doit aussi plus. ouvrages sur la théorie et la pratique de la musique.

PONZIO (Jean); de Parme, où il fut profes. de grammaire: m. sur la fin du 16 s., a publ. des Oraisons et des chants funèbres sur la mort de plusieurs personnages illustres.

PONZIO (Flaminio), de Lombardie, cél. archit. au 16e s., né à Côme, exerça ses talens à Rome sous le pontific. de Paul V. Le plus remarquable de ses ouvrages est la façade du palais de Sciarra Colonna au cours m. à Rome, à 45 ans.

POOL (Mathieu), graveur d'Amst., né en 1697, grava entr'autres ouvrages le Cabinet de sculpture de Van Bossuet; l'Amour pris au filet, d'après le Guerchin, et une Bacchanale, suivant le Poussin.

POOLE (Mathieu), né à York en 1624, recteur de Saint-Michel-le-Quern à Londres, en 1648, fut obligé de passer ensuite en Hollande le plus cél, de ses ouvr, est son Synopsis criticorum

« IndietroContinua »