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aliorumque Sanctæ Scripturæ interpretum, Londres, 1669, 5 tom. qui se relient en 9 vol. in-fol; et réimprimé à Utrecht, 1684, 5 vol. in-fol. Poole m. à Amsterdam en 1679.

POOST (François), paysagiste, né à Harlem, et m. en 1680, grava avec succès plus. estampes, dont la princip. est une suite des Vues du Brésil, qu'il

dessina en Amérique.

POOT (Hubert), poète hollandais, fils de Corneille, né à Abtnooude, près Delft, en 1689, publ. à Rotterdam, en 1716, un Mélange de Poésies, 1 vol. qui fut suivi d'un autre qui parut en 1727 à Delft, où il s'était établi : m. sur la fin de 1733. Le recueil de ses poésies forme 3 vol. in-4o. Il fut encore rédact. du Grand Théâtre de la nature et de la morale, ou Collect. d'emblèmes égypt., grecs, latins, Delft, 1745, 3 v. in-f.

POPE (Alexandre), cél. poète, né à Londres en 1688, d'une ancienne famille noble d'Oxford. A 12 ans il fit une Ode sur la vie champêtre; à 14, il donna quelq. morceaux trad. de Stace et d'Ovide; à 16, on vit de lui des Pastorales dignes de Virgile et de Théocrite; un poëme intitulé la Forêt de Windsor, une pastorale sur la Naissance du Messie; l'Essai sur la Critique, poëme connu en France par la Traduction de l'abbé du Resnel, en 1709; le Temple de la Renommée, poëme, 1710; la Boucle de cheveux enlevée, poëme en 5 chants, 1712.Lesabbés Desfontaines et de la Porte l'ont trad. en fr., l'un en 1738, in-12, et le second en 1779, in-8°; l'Epître d'Héloise à Abailard, autre production de Pope, paraît dictée par tout ce que l'amour le plus violent peut inspirer. Un travail plus considérable occupait Pope, il préparait une traduction en vers de l'Iliade et de l'Odyssée. Quand l'Homère anglais parut, il ne démentit point l'idée qu'on en avait conçue. On y trouva la richesse, la force, la majesté de la poésie de l'Homère grec. Ce fut alors que l'envie lui suscita plus d'ennemis. Il écrivit contre eux une satire sanglante, intitulée la Dunciade, c'est-à-dire l'Hébétiade ou la Sottisiade. Il y passait en revue les auteurs et même les libraires. Peu après, il publ.son Essai sur l'Homme, ouvrage digne de la plus haute estime. Le système qu'il présente est celui du déisme. Plusieurs écrivains l'ont trad. en fr. La version de l'abbé du Resnel en vers, n'est pas assez littérale ; et celle de M. Silhouette, en prose, l'est trop. L'abbé Millot en a dopné une en 1761, supé

rieure à celle-ci. La traduct. en vers de M. de Fontanes, 1783, in-8°, est bien supérieure à celle de l'abbé du Resnel. On trouve', à la suite de la traduct. de l'abbé Millot, une Epitre morale de Pope sur la connaissance des hommes. Cette épître tient par son objet à l'Essai sur l'Homme. Pope se signala par plus. éloges. Il a encore composé des Odes, autres Epitres qui méritent les mêmes des Fables, des Epitaphes, des Prologues, des Epilogues. Ses différ, ouv. ont été rec. à Londres, 1751, 1764 et 1766, en 9 vol. in-8°, réimpr. en 1769, 5 vol. in-4°, 1785, 3 vol. in-fol., enfin en 1797, 9 vol. in-8°. On les a publ. à Londres en 1751, 20 vol. in-80 à Edimbourg, 1764, en 6 vol. in-8°. L'abbé de la Porte a donné, en 1779, à Paris, les OEuvres complètes de Pope, trad. de l'anglais, avec des fig. en tailledouce, 8 vol. in-8°. Pope m. à Londres en 1744.

POPELINIÈRE (Lancelot du Voësin, seigneur de la), gentilh. poitevin, était protest.; et m. cathol. en 1608. On a de lui Histoire de France depuis 1550 jusqu'en 1577, 1581, 2 vol. in-fol.; Histoire des Histoires, 1599, in-8°.

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POPHAM (sir John), né en 1531 dans le comté de Sommerset, fut successivement avocat en 1570, solliciteur-général en 1579; procureur-général en 1581 trésorier de Middle Temple en 1592, et chef de justice de la cour du banc du roi. Il m. en 1607. Il a laissé un vol. in-fol. de Rapports de causes jugées sous le règne d'Elisabeth, Londres, 1656; Rẻsolutions et jugemens des cours de Westminter dans les dernières années du méme règne, Londres, in-4°.

POPIEL, roi de Pologne, fils de Lesko ou Lechus III, et selon d'autres IV, lui succéda vers 815, et m. 5 ans après. Son fils, Popiel II, qui lui succéda, est cél. dans les annales polonaises par sa mort tragique et extraordinaire. Les historiens rapportent qu'il fut mangé des rats avec sa femme et ses enfans, vers 840.

POPILIUS (C.), de l'illustre famille des Popiliens, fut député vers Antiochus, roi de Syrie, pour lui défendre d'attaquer Ptolomée, roi d'Egypte et allié du peuple romain. Le monarque syrien voulut éluder par adresse la demande des Romains; mais Popilius aper çut son dessein, et traçant avec sa baguette un cercle autour de sa personne, lui défendit d'en sortir avant d'avoir

donné une réponse décisive. Cette action

intimida tellement Antiochus, qu'il renonça à son projet, l'an 168 av. J. C. PORCACCHI (Thomas), écriv. tọscan, né à Castiglione-Aretino, m 1585, traduisit en italien Justin, Dion, Plutarque, et d'autres auteurs grecs et latins. On a de lui: Funerali antichi di

en

diversi popoli e nazioni con figure del porto, Venise, 1574, in-4°; Isole del mondo, 1620, in-fol.

PORCELLETS (Guillaume des), seigneur en partie de la ville d'Arles, suivit en 1265 Charles ler, roi de Naples, dans son royaume de Sicile. Il se signala à la conquête de Naples, et fut nommé gouv. de la ville de Pouzzol. Sa probité, sa sagesse et la douceur de son gouvernement, le firent seul épargner à Palerme pendant l'horrible massacre des Vepres siciliennes.

Jacques de), littérat., né dans sa terre de Porcia, dans le Frioul, fut mis, en 1509, par la république de Venise, à la tête de toutes les milices du Frioul, dans la guerre de la ligue de Cambrai. Il m. à Porcia en 1538. Il a laissé : un vol. de Lettres en latin; Jacobi comitis purliliarum de generosa liberorum educatione, Tarvisii, 1492, Basileæ, 1537; De re militari, 1525 et 1537; De reipublica Veneta administratione, in-4°.

PORCIE, fille de Caton d'Utique, et femme en premières noces de Bibulus, puis de Brutus, se rendit_illustre par son esprit et son courage. Dans le tems que Brutus devait exécuter le complot formé contre la vie de César, elle se fit elle-même une grande blessure. Son mari lui demanda la raison d'une si étrange conduite. « C'est, répondit-elle, pour vous faire connaître avec quelle constance je me donnerais la mort, si l'affaire qui que vous allez entreprendre, et que vous me cachez, venait à échouer et causer votre perte.....». Brutus ayant perdu la vie quelques années après, elle ne voulut point lui survivre. Ses parens lui ôtèrent toutes les armes avec lesquelles elle pouvait se nuire; mais elle avala des charbons ardens l'an 42 av. J. C. Il y a eu une autre Porcie, sœur de Caton d'Utique, de laquelle Cicéron parle avec éloge.

PORCELLUS ou PORCELLIUS (Pierre), écrivain de Naples, se trouva, en 1452, dans l'armée des Vénitiens, étaient en guerre contre les Milanais. Porcellus y était, non comme guerrier, mais comme témoin des belles actions du comte Jacques Piccinino, qui combattait à ses frais pour les Vénitiens. Porcellus écrivit son histoire sous ce titre : Commentaire du comte Jacques Picciappelé Scipion Emilien. Ce mornino, ceau d'histoire fut publié, en 1731, par Muratori, dans le tome 20o de ses Ecrivains d'Italie.

PORCHÈRES D'ARBAUD (François de), membre de l'acad. française, né à Saint-Maximen en Provence, m. en Bourgogne en 1640, a donné : une Paraphrase des Psaumes graduels ; des Poésies diverses sur différens sujets, Paris, 1633, in-8°; et plusieurs autres Pièces.

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PORDENON LE JEUNE (Jules Licinio, dit), neveu du précéd., né à Venise, m. à Ausgbourg en 1561, réussissait dans la peint. à fresque. Il a peint à Venise et dans plusieurs autres endroits de l'Italie.

PORCHERON (dom David-Placide), bénéd. et bibliothéc. de l'abbaye de St.Germain-des-Prés, né à Châteauroux en 1652, m. à Paris en 1694. On a de lui une édit. des Maximes pour l'éducation d'un jeune seigneur, qu'il publia en 1690, PORÉE (Charles), jés., né en 1675, in-12, après en avoir réformé le style. à Vendes, près de Caen, devint, en 1708, Il y ajouta une Traduction des Instruc- prof. de rhétorique au college de Louistions de l'emp. Basile le Macédonien, le-Grand, emploi qu'il remplit jusqu'à pour Léon son fils, et la Vie de ces deux sa mort, arrivée en 1741. Le P. Porée princes; une édition de la Géographie de forma des élèves dignes de lui pendant l'Anonyme (Guido, prêtre), de Ra- les 33 années qu'il occupa la place de venne, 1688, in-8°, avec des Notes. professeur. On a de lui: un Recueil de PORCHETTI DE SALVATICIS, char-harangues, Paris, 1735, 2 vol. in-12; treux génois, qui vivait vers 1315, com- un second Recueil de harangues, Paris, battit les juifs dans un livre intit. Vic-1747, in-12; six Tragédies latines, putoria adversùs impios Hebræos, Paris, bliées en 1725, in-12, par le P. Griffet, 1520, in-fol., gothique. qui les a ornées d'une Vie de l'aut.; cinq Comédies lat., en prose, 1749, in-12.

PORCIA ou PORZIA (le comte

PORÉE (Charles-Gabriel), frère du précéd., né à Caen en 1685, et m. curé de Louvigny, près de cette ville en 1770, a écrit: Examen de la prétendue possession de Landes, diocèse de Bayeux, et Refutation d'un mémoire où l'on s'efforce de l'établir, 1738, in-8°; la Mandarinade, ou Histoire du mandarinat de l'abbé de Saint-Martin, connu dans le Ie s. par ses ridicules, la Haye, 1738 et 1739, 3 vol. in-12; quatre Lettres, sur les sépultures dans les églises, Caen, 1745, in-12; Nouvelles littéraires de Caen, 1742 et 1744, 3 vol. in-8°; des Dissertations lues à l'acad. de Caen.

PORPHYRE, philos. platonicien, né à Tyr l'an de J. C. 223, fut disciple de Longin. Il passa à Rome, où il prit Plotin pour maître. Il m. sous le règne de Dioclétien, après s'être fait un grand rom par ses talens. Son génie était vif, entreprenant. Le plus cél, de ses ouv. est celui qu'il composa contre les chrétiens Théodose-le-Grand fit brûler cet ouv en 388. Ses Traités, De abstinentiá ab animalibus necandis, et De vita Pythagoræ, parurent à Cambridge, 1655, in-8°, et Utrecht, 1767, in-8°; De antro nympharum, Trajecti-ad-Rhenum, 1765, in-4°. Villoison, dans ses Anecdota græca, tom. 2, pag. 113 118, a donné un Traité de Porphyre sur l'accentuation, qui n'avait jamais vu le jour.

PORPHYRE (Publius Optatianus), poète latin, flor. sous l'emp. de Constantin-le-Grand, et occupa deux fois la place de préfet de Constant. Il composa en vers le Panegyrique de l'empereur, qui lui valut le rappel de son exil, Augsbourg, 1595, in-fol.

PORPORA (Nicolo), né à Naples, où il m. vers 1750, l'un des plus cél. compositeurs de l'Italie, se fit admirer dans tous les genres. Ses Cantates ont servi de modèle, et ont été la source de toute la bonne musiq. faite depuis. Son récitatif est admirable.

PORPORA, music. ital du 18e s. travaillait à un Credo, et ne pouvant réussir à son gré dans le 1er verset, faute d'une syllabe, il y placa un non, ce qui faisait non Credo in Deum, je ne crois pas en Dieu. Le morceau fut exécuté et très-applaudi. Quelqu'un dénonça Porpora à l'Inquisition, comme impie; celui-ci se défendit en disant qu'il ne savait pas le latin, et parut de si bonne foi, que les juges l'acquittèrent

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18e s. de musique.

d'excellens morceaux

PORPORATI (Joseph-Philippe), né dans le diocèse de Saluces, fut élevé en 1741 à l'évêché de cette ville. Il m. en 1782. On a de lui: Orazione in lode della beata di Chantal, Turin, 1754; Constitutiones synodales; Augusta Taurinorum, 1750, in-4°.

PORPORATI, grav., né à Turin en 1740, travailla à Paris, et fut nommé membre de l'acad. en 1773. Il a laissé : Suzanne au bain, d'après Santerre ; Agar renvoyée, d'après le petit VanDyck; et le Devoir naturel, sur les dessins de C. Cignani. De retour à Turin, il grava la Mort d'Abel; Paris et OE none, d'après Vander-Werff; Vénus caressant l'Amour, d'après Battoni; la Prétresse compatissante, sur les dessins de Gibelin, et le Coucher, sur ceux de Vanloo, père.

PORQUET (Pierre-François), né à Vire en Normandie en 1728 devint aumônier de Stanislas, roi de Pologne. Il cultivait la poésie, et en fit naître le goût à M. de Boufflers, dont il avait été précepteur. Les Almanachs des Muses renferment plus. pièces de l'abbé Porquet. Il m. en 1796.

PORRAL (Claude), méd. de Lyon, publia en 1539 un Commentaire d'Aranius, sur le Traité d'Hippocrate, sur les blessures de la tête, réimp. en 1579.

PORRÉE OU POIRÉE (Gilbert de la), né à Poitiers, chanoine, puis évêque de cette ville, composa plus. ouv. theol., traita les dogmes de la relig. selon la méthode des logiciens, et expliqua ses principes dans un discours qu'il fit à son clergé. Arnauld et Calon, ses archidiacres, le déférèrent au pape Eugène III, qui fit examiner l'accusation qu'on avait portée contre l'évêque de Poitiers. Ses sentimens ayant été condamnés, ce prélat se rétracta, et se réconcilia avec ses dénonciateurs. Il m. en 1154.

PORRÈTE (Marguerite), femme du Hainault, vint à Paris, où elle composa un livre rempli des opinions renouvelées. par les quiétistes modernes. Cette doctrine la fit brûler en 1310.

PORRINO (Gandolfo), de Modène, l'un des poètes les plus élégans du 16 s., m. à Rome en 1553, a publié des Poésies, Venise, 1551, in-8°.

PORRUS (Pierre-Paul), imprimeur, né à Milan, alla s'établir à Turin. It s'est distingué par son édit. du Psautier PORPORA, autre music. ital. du Pentaglotte, ou en cinq langues, d'Au

gustin Justiniani, év. de Neba, qu'il publia à Gênes en 1516. L'ouvrage est en hébreu, chaldaïque, arabe, grec et latin, avec les gloses et scholies.

PORSENNA, roi d'Etrurie, dont la | capitale était Clusium (aujourd'hui Chiusi ou Toscane), alla assiéger Rome l'an 507 av. J. C., pour rétablir Tarquin le Superbe. Ce siége réduisit les Romains à la dernière extrémité; mais le courage de Clélie, d'Horatius-Coclès et de Mutius-Scaevola, obligea, dit-on, Porsenna de le lever. Il mourut peu de tems après.

PORTA (J.-B.), gentilh. napolitain, m. en 1616, à 70 ans, tenait souvent chez lui des assemblées de gens de lettres, dans lesquelles on traitait de toutes les singularités de la physique, expérimentale sur-tout; des choses les plus cachées et les plus inconnues; en un mot de la magie naturelle. La cour de Rome lui fit défendre de tenir ces assemblées. Il se consacra alors aux Muses, et_composa des tragédies et 14 comédies. Ces comédies furent réunies en 4 vol. in-12, Naples, 1726. On a de lui un Traité de la Magie naturelle, en latin, Amst., 1664, in-12, trad. en franç., Lyon, 1668, in-12, un Traité de la physionomie, Naples, 1602, in-fol., et Leyde, en latin, 1645, in- 12, trad. en franç. Rouen, 1661, in-8°, et en italien, Venise, 1652, in-8°; De occultis litterarum notis, Strasbourg, 1606, avec des augmentations. On lui doit l'invention de la chambre obscure, perfectionnée depuis par s'Gravesande.

PORTA (Joseph), peintre, prit le surnom de Salvati, dont il était élève, né à Castel-Nuovo, dans la Garsagnana, en 1535, et m. à Venise en 1585. Il excellait dans la peinture à fresque et à l'huile.

entre les pilastres de la re arcade de Saint-Pierre.

PORTAL (Paul), chirurg. -accouch. à Montpellier; m. à Paris en 1703, a publié : Discours anatomiques sur le sujet d'un enfant d'une figure extraor dinaire, Paris, 1671, in-12; La Pratique des accouchemens, Paris, 1685, in-8°, Amst., 1690, in-8°.

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PORTALIS (Jean-Etienne-Marie) memb. de la classe de la langue et de la littér. franç, de l'inst. de France, né au Beausset, était, avant la révol., avocat au parlem. d'Aix, où il se rendit célèbre par un mémoire, sous le titre de Consultation sur la validité des mariages des protestans de France, Paris et la Haye 1771, in-12. Député au cons. des anc., il s'y montra constamment opposé au parti directorial. Il fut élu président, et il vota contre les sociétés populaires. Inscrit sur la liste de déportat. du 4 sept. 1797, il réussit à s'y soustraire. Le 18 brum. an 8 (9 nov. 1799) le rappela en France. Il fut nommé commissaire du gouvern. près le conseil des prises; conseill. d'état, et ensuite ministre des cultes. Il est m. presque aveugle à Paris en 1807.

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PORTE (Maurice de la ), Parisien m. en 1571, à 40 ans, est le prem. aut. qui ait rassemblé les Epithètes fr., impr.. à Paris en 1580, in-8°; mais la meilleure édit. est celle de Lyon, 1612, in-8°.

PORTE (Charles de la), duc de la Meilleraye, pair, maréchal et grandmaître de l'artiller. de France, se signala en plus. siéges et combats, et s'avança par son mérite et la faveur du card. de Richelieu son parent. Le roi érigea en sa faveur la Meilleraye en duché-pairie, en 1663. Ce maréchal m. à Paris en 1664, âgé de 62 ans.

PORTE (Pierre de la), né vers l'an 1603, s'attacha en 1621, au service de la reine Anne d'Autric., et obtint la charge de porte-manteau de S. M. Son dévouement pour cette princesse était sans bornes. Il la servait dans toutes les trames secrètes qu'elle ourdissait contre le roi et contre l'état; disgracié en 1624 par Louis XIII, la reine lui fit passer de l'ar

PORTA (Simon), disciple de Pomponace, dont il embrassa les opinions et la doctrine, m. à Naples, sa patrie, en 1554, à 57 aus. On a de lui divers Traités de philos. morale, recueillis à Florence, en 1551, in-4°. - Il y a eu un Simon PORTIUS, romain, auteur du Lexicon græco-barbarum et græco-litte-gent et le fit recevoir dans la compag. des atum, 1635, in-4°, et d'une Grammaire de la langue grecque vulgaire, 1638, in-4°.

PORTA (Guillaume della ), sculpt. milanais du 16e s., fit à Gènes seize Prophètes en bas-relief pour la chapelle Saint-Jean, et le Christ à qui Thomas touche le côté. Ses ouv. les plus considérables sont les 4 prophetes places

gendarmes que command. le comte d'Estaing. Dans ce nouveau poste, La Porte fut employé dans plusieurs messages. Six mois après, le roi lui permit de rentrer dans sa charge auprès de la reine. Il devint suspect au card. de Richelieu, qui, au mois d'août 1637, le fit arrêter et conduire à la bastille. La reine, malgré les intrigues de Richelieu, s'étant rappro- .

shée du roi, devint enceinte. Cet évé nement accrut son autorité. Elle s'en servit pour rendre à La Porte sa liberté, et le 12 mai 1638, il sortit de la bas

:

ville natale, vivait dans le 17 s. Il a laissé Della felicita di Padova, ossia la storia della citta, e degli illustri suoi cittadini, Padoue, 1623; Apo

tichi, Padoue, 1629, etc.

PORTER, (Franc.), né en Irlande dans le comté de Meath, se fit récollet à Rome, où il m. en 1702.

PORTER (John), min. de Bridwater, dans l'état de Massachussetts, m. en 1802 à l'âge de 87 ans, a publié quelques Sermons.

tille et fut exilé à Saumur. Après l'ac-logia della libertà de' popoli veneti ancouchement de la reine, La Porte tit secrètement plus. voyages en France. Le cardinal m. en 1642, et Louis XIII en 1643. Alors Anne d'Autriche, devenue régente La Porte reprit son service. Elle lui donna la charge de prem. valet de chambre du jeune prince, son fils, qui fut depuis roi, sous le nom de Louis XIV, et le présenta au cardinal Mazarin. Mais ces témoignages de reconnaissance ne furent pas de longue durée ; La Porte ayant été disgracié, perdit sa place. Après la mort d'Anne d'Autriche, il fut accueilli par le roi, et m. en 1680, à 77 ans. On a de lui: Mémoires de M. de La Porte, prem. valet de chambre de Louis XIV, Genève, 1755, pet.

in-12.

PORTE (l'abbé Joseph de la), né à Befort en 1718, m. à Paris en 1779; après avoir été quelque tems jés., vint à Paris. Il commença, en 1749, des feuilles périodiques intitulées: Observations sur la littérature moderne, 9 vol. in-12. Il eut part aux 40 prem. vol. de l'Année littéraire. Il publia ensuite son Observateur littéraire, qui, quoique fait avec soin, eut peu de succès. Alors il forma un atelier littér., dans lequel il fit fabriquer, par ses copistes, son Ecole de littérature, 2 vol. in-12.; L'Histoire littéraire des femmes françaises, Paris, 1769, 5 vol. in-8°; les Anecdotes dramatiques, Paris, 1775, 3 vol. in-8°; Le Dictionnaire dramatique, Paris, 1776, 3 vol. in-8°; un gr. nombre d'Almanuchs, en particulier celui des Spectacles, etc. Mais, de toutes ses compilations, la plus connue est le Voyageur français, Paris, 1772, 24 v. in-12, continué par l'abbé de Fontenay et Domairon. On lui doit encore les Pensées de Massillon; l'Esprit de J. J. Rousseau; l'Esprit du P. Castel; V'Esprit des monarques philosophes ; l'Esprit de Marivaux; l'Esprit de Fontenelle; l'Esprit de l'abbé Guyot des Fon

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PORTIUS (Luc-Ant.), né à Naples en 1639, enseigna la médecine à Rome vers 1672, puis à Vienne en Autriche, m. à Naples en 1712. On a de lui : De militis in castris sanitate tuendâ, Vienne, 1685, Leyde, 1941, in-8°, en français, sous le titre de Médecine militaire, philosophica et mathematica in unum Paris, 1744, in-12; Opera medica, collecta, Naples 1739, 2 vol. in-8°.

PORTIUS (Grégoire), né en Italie, cél. vers l'an 1630, par le talent qu'il avait pour la poésie lat. et grecque, a composé dans ces deux langues des Odes, des Elégies, des épigrammes.

PORTO MAURIZIO (le P. Léon.), de l'ordre des mineurs réformés de Saint

François, missionn. apostolique, né à Casa-Nuova au Port-Maurice en 1676, m. à Rome en 1731. Ses ouvrages ont été publiés en 2 vol. sous le titre de Opere sacro-morali, etc., Venise 1742.

PORTUS (François), natif de Candie, profess. quelque tems la langue grecque à Ferrare, et ensuite à Genève où il m. en 1581, à 70 ans. On a de lui : des Additions au Dictionnaire grec de Constantin, Genève, 1593, in-fol. : Des Commentaires sur Pindare, Thucidide, Longin, Xénophon, et sur plusieurs autres auteurs grecs. Portus (AEmilius), fils du précéd., enseigna la langue grecque à Lausanne et à Heidelberg. On lui doit : Dictionarium_ionicum et doricum græco-latinum, Francfort, 1603, 2 vol. in-8°; Une Traduction de Suidas, et d'autres ouvrages. Son édit. de Xénophon avec ses notes et celles de son père, Francfort, 1596, est recherchée; impr. in-fol., Londres, 1720: Pindaricum Lexicon, Hanovre, 1606, in-8°.

PORTUS (Ant.), doct. en médec., né à Fermo dans la Marche d'Ancône, a publié : De Peste libri tres, Accessit de variolis et morbillis liber unus Venetiis, 1580, in-4o, Romæ, 1589, ia-4o.

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