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privé en 1543, par arrêt du parlem., de toutes ses dignités, déclaré inhabile à tenir aucune charge, condamné à cent mille liv. d'amende, et à une détention de 5 ans. Il m. en 1548. V. l'histoire de son procès, Londres, 1776, in-8°.

POZZI (Jos.-Hipp.), méd. et poète, né en 1697 à Bologne, fit imp., en 1732, deux Discours et un Traité complet d'anatomie; une Dissertation de Malo Punico. Il m. en 1752. Le recueil de ses poésies italiennes parut à Venise en 1776, 3 vol. in-8°. Un de ces vol, contient les Rimes joyeuses de l'auteur.

POZZI (P. D. César-Joseph), abbé du Mont-Olivet, prof. de mathém. et bibliothéc., né à Bologne en 1718, a pub.: Epistolæ ad Cl. virum Antonium Laghi, Florentiæ, 1755; Institutiones philosophica, Nice, 1765, in-4°; Saggio di educazione claustrale, Madrid, 1778, in-4°, etc.

se réconcilia avec l'église, et signa une rétractation le 6 avril 1754. Benoît XIV obtint de la sorb. qu'il fût rétabli dans ses degrés, et m. Glogaw en 1782.

PRADO (Jérôme), jés, espagnol, natif de Baënza, et m. à Rome en 1595, à 48 ans, peu de tems après y être arrivé pour y faire impr. ses Commentaires sur I'Ecriture-Sainte. Il travailla pendant 16 ans avec le P. Villalpande, autre jés., à expliquer les 26 prem. et les 3 dern. chap. d'Ezechiel, qui concernent le Temple.. Leur product. est impr. en 3 vol. in-fol., Kome, 1596.

PRADON (Jean-Nicolas), poète, né à Rouen, m. à Paris en 1698, est moins connu par ses poésies que par le ridicule dont Boileau l'a couvert. Ce poète osa se montrer le concurrent de Racine, en traitant le même sujet que lui: et en effet sa trag. de Phèdre et Hippolyte, jouće en janv. 1677, parut avec plus d'éclat que celle de son rival, mais tomba peu POZZO (André del), jés., né à Trente en 1642, peint. et archit., s'est distinguéritait. Pradon a fait, outre sa Phèdre, de tems après dans le mépris qu'elle mé princip. dans la perspective. On estime les peintures dont il a orné la voûte de l'église de St.-Ignace à Rome. Il a pub.: Perspectives des peintres et architectes, Rome, 1697-1700, 2 gr. vol. en latin et en ital. Pozzo m. à Vienne en 1709.

POZZO (Jacques de), d'Alexandrie, jurisc. ital., m. en 1453, a écrit: Lectiones et interpretationes suprà secundam partem Infortiati, et super primam partem ff, fragmenta quædam juris civilis. Disputatio de monetis, etc.

PRADE (Jean le Royer, sieur de ), né à Paris en 1624, a donné au théâtre deux tragédies et une tragi-comédie qui obtinrent du succès, et qui furent impr. Il a aussi pub. un Abrégé de l'histoire de France, et un Traité du blason.

PRADES (Jean-Martin de), prêtre, bachelier de sorb., né à Castel-Sarrasin, dans le diocèse de Montauban, vint à Paris, et sut se tirer de la foule par une Thèse qu'il soutint en 1751: elle contenait les propositions les plus hardies; mais ce qui fit crier sur-tout, c'était le parallèle des guerisons d'Esculape et de J. C. Le parl. de Paris sévit contre cette production. La sorb. P'imita et pub. une Censure le 27 janv. 1752. La Thèse fut également condamnée par l'archev. de Paris et par Benoît XIV. De Prades se retira à Berlin, où il devint lecteur du roi de Prusse. Il eut quelque tems après un canonicat de Breslaw : alors il publia une Apologie dans laquelle il se répandit en invectives contre ses censeurs; mais il

plus. trag. dont la moins mauvaise est
ris, 1744, 2 vol. in-12.
Regulus. Ses Œuvres ont été rec. à Pa-

PRADOVENTURA (Ant.-Matb.), cél. prédicat. espagnol, né en 1701, dans l'Andalousie, m. à Cordoue en 1753. On a de lui: le Poëme de St.-Raphaël, in-4°; Sermons des saints, 2 vol. in-4°; div. Consultations, in-fol.

PRAGEMANN (Nicolas), doct. en philos. à Iéna, où il m. en 1719, était né à Stade en 1690, a laissé: une dissertation De merilis Germanorum in jurisprudentia naturali; un ouv. latin sur le Droit canon, etc.

PRALARD (Réné), fils d'un libraire, m. à Paris, sa patrie, en 1731, à 52 ans, composa une infinité de petites pièces à la gloire des auteurs de son tems, et finit par faire, avec Séguineau, av. au parl. une tragéd. d'Egiste, représentée le 18 novembre 1721.

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PRANDI (Ant.), patricien de Ravenne, né en 1559, m. en 1628, a laissé des poésies et quelques autres ouvr, de peu d'importance.

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PRANZONI Nicolas), du MontCassin, dans la Marche d'Ancône poète et orat. qui vivait sous Léon X, a laisse De memoriæ naturalis reparatione onu culum, Anconæ, 1518, et des manuscrits.

PRATENSIS ou A PRATIS (Jason), doct. en méd., né à Ziriczée en Zélande où il m. en 1558. On a de lui des ouv. sur

l'art des accouchemens, sur la stérilité, sur les maladies du cerveau, etc.

PRATEOLUS (Gabriel), autrement DU PREAU, doct. de Sobonne, m. en 585, a publié la Géomantie de Cattan, qu'il augmenta; Traités de doctr. et d'hist. ecclésiast., tels que Elenchus hæreticorum, Cologne, 1605, in-4°.

PRATILLI (François-Marie), chan. de Capoue, m. vers l'an 1770, a donné : Historia principum Langobardorum, quæ continet aliquot opuscula de rebus Langobardorum Beneventanæ olim provinciæ, quæ modo regnum ferè est Neapolitanum, etc., Neapoli, 1754, 5 vol. in-4°; De' consolari della Campania, dissertazione, Naples, 1757; La Via-Appia riconosciuta e discritta da Roma a Brindisi, Naples, 1745, in-fol. fig.

PRATINAS, poète trag. de Phlionte, ville du Péloponèse, qui florissait vers l'an 500 av. J. C., composa le premier de ces pièces de théâtre connues des Grecs sous le nom de Satires, qui étaient des espèces de farces. Pratinas ne remporta le prix qu'une fois, quoiqu'il eût composé jusqu'à 50 poëmes dram. On en trouve quelques fragmens dans le Corpus poetarum græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol- in-fol.

PRATO (Jérôme de), de Vérone, de la congrégat. de l'orat. de cette ville, a publié : De chronicis libris duobus ab Eusebio Cæsariensi scriptis et editis, etc., Veronæ, 1750; Sulpicii Severi opera ad mss. codices emendata, notisque observationibus et dissertationibus illustrata, Veronæ, 1754, 2 vol. in-fol. il m. dans patrie, vers 1765.

:

PRATT (Benjamin), chef de la justice à New-York, où il m. en 1763, a écrit quelques essais poétiques et politiques.

PRAXAGORAS, d'Athènes, vivait

vers l'an 345 de J. C. N'étant encore âgé que de 19 ans, il publia l'Histoire des rois d'Athènes; et à 22 ans la Vie de Constantin. Il avait aussi écrit l'Histoire d'Alexandre.

PRAXÉAS, hérésiarque du 2e s., 'était d'Asie, d'où il alla à Rome, du tems du pape Eleuthère, puis en Afrique; Tertulien écrivit fortement contre lui.

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PRAXITÈLE, sculp. cél., né dans la Gr.-Grèce ou la Calabre, flor. vers l'an 364 av. J. C. La fameuse Phryné, ayant obtenu de Praxitèle la permission de choisir son plus bel ouvrage, se servit d'un stratagème pour le connaître. Elle fit annoncer à ce cél. artiste que le feu était à son atelier; alors tout hors de lui-même, il s'écria: « Je suis perdu si les flammes n'ont point épargné mon Satyre et mon Cupidon!» Phryne sachant le secret de Praxitèle, lui demanda le cupidon, qu'elle obtint. Il fit pour la ville de Gnide une Vénus si admirable, que le roi Nicomède offrit aux habitans d'acquitter toutes leurs dettes,

s'ils voulaient la lui céder. Ils refusèrent ses offres.

PREBBLE (Edward), chef d'escadre de la marine Américaine, né à Falmouth, dans le Portland, état de Massachussetts, m. en 1807, se distingua dans pins. occasions, et princip. contre les Tunisiens et les Maroquins.

PRÉCIEUX (Jacques), bénéd., né à Richelieu en 1722, m. vers la fin du 18e s., a travaillé à l'hist. du Berry et a donné en 1767, avec dom Poirier, le 1e vol. du Recueil des Historiens

des Gaules.

vers

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PREDIERI (Luc Ant.), cél. composit., né à Bologne où il m. 1743, fut attaché à la cour de Vienne. Ses ouvrages dram. sont fort estimés.

PREISLER (Jean-Martin), grav., né à Nuremberg en 1722, s'établit à Copenhague. On admire Sémiramis cou→ ronnant Ninus, d'après le Gnide; un Ganimède; une Bacchanale, etc.

PREISLER (Jean-Juste), son frère, domicilié à Nuremberg, a gravé les plus belles statues ant. de Rome, d'après Bouchardon, et la plupart des sujets que Rubens représenta sur les plafonds l'église des jésuites d'Anvers.

PREISLER (Georges - Martin ), de Nuremberg, frère des précéd., grava beaucoup de portraits, entre lesquels on remarque celui de Rubens, et les plus belles statues antiques de Rome et de Florence.

PRÉJEAN DE BIDOUX, gén. des galères sous Louis XII, fit entrer, dès l'an 1513, des galères de la Méditerrannée dans l'Océan, où l'on n'avait pas cru jusque là qu'il fût possible d'en introduire. Depuis, sous François Ier, elles furent employées sur l'Océan.

PREMISLAS ou PRISMISLAS, fils d'un paysan bohémien, dut la royauté,

dit-on, à un heureux hasard. L'an 632, les Bohémiens ne s'accordant point pour l'élection d'un roi, il fut décidé qu'on placerait dans une plaine un cheval sans bride et sans frein; qu'on le laisserait aller librement à l'aventure; et que celui près duquel l'animal s'arrêterait, serait reconnut monarque. Premislas était pour lors occupé à labourer son champ. Le cheval va droit à lui; aussitôt il est proclamé roi, et la terre qu'il cultivait est encore appelé en Bohême, le champ du roi. Il épousa la princesse Libussa, fit de bonnes lois, entoura de murailles la ville de Prague, et m. l'an 676.

il

PRÉMONTVAL (Pierre le Guay de), de l'acad. des scien. de Berlin, né à Charenton près Paris, en 1716, enseigna les math. à Paris. Obligé de quitter la Fr., passa à Bâle, erra dans quelques villes d'Allemagne, et fixa ensuite sa résidence à Berlin où il m. en 1767. On a de lui : la Monogamie ou l'Unité dans le mariage, 151, 3 vol. in-8°; le Diogène de d'Alembert, in-12; Préservatifs contre la corruption de la langue francaise en Allemagne, 1761, in-8°; de l'Esprit de Fontenelle, 1744, in-12; du Hasard sous l'empire de la Providence, 1754, in-8°; Pensées sur la liberté; plusieurs Mémoires dans le rec. de ceux de l'acad. de Berlin.

PRÉMONTVAL ( Marie-Anne- Victoire Pigeon), sa femme, née à Paris en 1724, morte peu de tems après son mari, a publié : Mémoire sur la vie de Jean Pigeon, 1750, in-8°; le Mécaniste philosophe.

PRÈS (Jean des), musicien ordinaire du roi, en 1680, m. à Paris, vers l'an 1710, étudia la médecine qu'il pratiqua

avec succès.

PRÉSEVOT (Joseph), m. présid. de l'administ. centrale du départ. de la Côted'Or, a donné: Cours d'étude sur les lois nouvelles, Dijon, 1790, I vol. in-8°; Principes de législation civile, ibid. 1791, in-8°.

PRESLES ou PRAESLES (Raoul de), avocat-gén. du parl. de Paris, puis maître des requêtes de l'hôtel du roi Charles V, fut hist. et poète de ce prince. Ce fut par son ordre qu'il traduisit en francais la Cité de Dieu, de St.-Augustin, Abbeville 1486, 2 vol. in-fol, Paris, 1531; c'est la première version fr. de ce sav. traité. On a encore de lui un Traité des puissances ecclésiastique et séculière. I m. vers l'an 1382.

PRESTET (Jean), fils d'un huissier de Châlons-sur-Saône, venu jeune à Tom. III.

Paris, entra au service du P, Malebran-
che, qui lui apprit les math. Le dis-
ciple y fit en
de tems de si grands
peu
progrès, qu'à l'âge de 27 ans, il donna
la 2e édit. de ses Elémens de mathé-
matiques. La meilleure édit. de cet ouv.
est celle de 1689, 2 vol. in-4°. Il m. à
Marines, près Gisors, en 1690.

PRESTON (Thomas), aut. dram. angl., du 16 s., est connu par une trag. int. l'Histoire lamentable de Cambyse, roi de Perse, depuis le commenc. de son règne jusqu'à sa mort.

PRESTRE (Claude le), conseiller au parl. de Paris, sur la fin du 16e s. On a de lui: un Recueil, sous le titre de Questions de droit, avec 200 arrêts et des observations. La meilleure édit. de ce Recueil est celle de 1676, par Guéret, qui l'a enrichi de notes et de cent autres arrêts; un Traité des ma→ riages clandestins, et les arrêts de la 5e chambre des enquêtes.

II. PRESTRE DE VAUBAN (Sébastien le), fils d'Urbain le Prestre, seigneur de Vauban, né en 1638. Ses ta lens et son génie extraordinaire pour les fortifications parurent avec éclat au siége de Sainte-Menehould en 1652. Vauban servit d'ingénieur au 2o siége de Sainte-Menehould, qui fut reprise par l'armée royale. Il fit ensuite les fonctions d'ingénieur au siége de Stenay en 1654, de Landrecies en 1655, de Valenciennes en 1656, et de Montmédi en 1657. L'année d'après il conduisit en chef les siéges de Gravelines, d'Ypres et d'Oudenarde. Quand la guerre se ralluma en siéges que le roi fit en personne. Le roi 1667, il eut la principale conduite des lui donna le gouvern. de la citadelle de Lille, qu'il venait de construire. Dans siéges auxquels le roi se trouva; ce fut la guerre de 1672 il conduisit tous les à celui de Maëstricht, en 1673, qu'il gulière pour l'attaque des places. Après la commença à se servir d'une méthode sinDunkerque, son chef-d'œuvre et celui paix de Nimègue, il fit le fameux port de de l'art. La guerre qui recommença en Luxembourg, qu'on croyait imprenable. 1683, lui procura la gloire de prendre En 1688, il fit, sous les ordres de Monseigneur, les siéges de Philipsbourg, de Manheim et de Franckendal; il se signala ensuite par la prise de Mons en 1691; de Namur, en 1692; par le siége de Charleroi, en 1693; par la défense de la Basse-Bretagne contre les desseins des Anglais, en 1694 et 1695; enfin par le siége d'Ath, en 1697; en

y

1703, il reçut le bâton de maréchal de France. Il prit à la fin de cette année le Vieux-Brisach. Ce fut par ce siége qu'il finit sa brillante carrière; il m. en 1707, après avoir travaillé à 300 places anciennes et en avoir construit 33 nouv., et après s'être trouvé à 140 actions de vigueur, et avoir conduit 53 siéges. Outre ses Oisivetés, 12 gros vol. m.ss., il a encore plus. ouvr. qu'il a faits ou qu'on lui attribue, ou que l'on dit avoir été composés sur ses idées. Manière de fortifier, par M. de Vauban, mise en ordre par le chevalier de Cambray, Amst., 1689 et 1692, in-8° et in-12, Paris, in-8°, ou sous ce titre; l'Ingénieur français, Paris, 1691, in-12; Nouveau traité de l'attaque et de la défense des places, suivant le système de M. de Vauban, par M. Desprez de Saint-Savin, Paris, 1736, in-8°; Essais sur la fortification, Paris, 1740, in-12; Projet d'une dime royale, in-4° et in-12.

PRESTRE (Antoine le), neveu, à la mode de Bretagne, du précéd., fut aussi très-cél. ingénieur; après s'être signalé, en 1703, au siége de Brisach, et en 1714 à celui de Barcelone, il fut fait lieut.-gén. Il m. dans son gouv. de Béthune en 1731, à 77 ans ; il s'était trouvé à 44 siéges, et avait reçu seize blessures considérables.

PRETRE (Nicolas), de Vicence, prêtre, né en 1511, publia L'antica musica ridotta alla moderna pratica, in-fol. etc., Rome, 1555,

PRETEXTAT, év. de Rouen, craignant les suites d'un commerce scandaleux, maria Brunehaud avec son neveu Mérovée, en 576; le concile de Paris, en 577, le condamna, et le roi l'exila dans une petite île de la Basse-Nor mandie. De retour dans son diocèse, il tâcha d'ouvrir les yeux à Frédégonde sur l'énormité de ses crimes; mais cette princ. le fit assassiner le 25 fév. 588.

PRETI (Antoine), né à Bologne, jurisc. et prof. en droit, m. dans sa patrie en 1380, a écrit: Consilia; Clypeus pastoralis; Tractatus de jurisdictione episcoporum; Tractatus de episcoporum præstantiá.

PRETI (Jérôme), poète ital., natif de Toscane, m. à Barcelone en 1626; de toutes les Poésies de son recueil, imprimé en 1666, in-12, la pièce dont on fait le plus de cas, est l'idylle de Salmacis.

PRETI (Génovèse), dit Capucino, peint. génois, n'est connu que par les

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PRETI (François-Marie), math. et archit., né à Castel-Franco, dans le territoire de Trévise, en 1701, donna les plans et les dessins de plus. églises exécutées sous sa direction: il m. dans sa patrie en 1774. On a de lui : Elementi di architettura, Venise, 1780, in-4°, imprimé après sa mort.

PRÉTIDES ou PROETIDES (myth.), filles de Prætus, prétendaient être plus belles que Junon qui, pour les punir de leur vanité, leur inspira une telle folie, qu'elles errèrent dans les campagnes, s'imaginant être des vaches.

PRÉTORIUS (Jean), prof. de math. à Altorf, m. en 1616, trouva le premier le carré géométrique. Il a aussi publié avec des notes; le Traité de la chasse des oiseaux, de l'empereur Frédéric II, 1596, in-8°.

:

PRÉTOT (Etienne - André-Philippe de), né à Paris, censeur royal, et memb. des acad. de Rouen et d'Angers, a publié le Spectacle de l'histoire romaine, 1762, in-8°; une Analyse de l'Histoire universelle, in-8°; un Essai de géographie, 1748, in-8°; des Tablettes géographiques pour l'intelligence des poètes et des historiens latins, 1755, 2 vol. in-8°: il m. à Paris en 1787.

PRÉVIDELLI (Jérôme), de Reggio, célèbre jurisc., m. assassiné en 1540, a publié: Consilium pro invectissimo rege angliæ una cum responsione ejusdem ad consilium D. Bernardi Reatini, pro illustrissimá_reginá editum, Bononiæ, 1531, in-4°; Prima disceptatio pro illustrissimo rege anglice in sacro publico consistorio coram SS. D. Clemente VII, et sacro sancto ejus senatu habita die decimá mensis aprilis 1532; Secunda ejusdem disceptatio habita die decimá septimá mensis aprilis 1532; Tertia allegatio privatim dicta die vigesima septimá mensis, maii 1532; Romæ, in-4°; De peste et ejus privilegiis, Bononiæ, 1523 et 1528; De consanguinitate et affinitate, Perusia, in-8°; et une édition des Euvres de Charles Ruini.

PREUILLY (Godefroi de), gentilh. fr., passe pour avoir rédigé le premier les réglemens des tournois, dont il fut l'inventeur, vers l'an 1066.

PRÉVILLE (Pierre-Louis-Dubus de), cél. acteur français, né à Paris en 1721, s'engagea dans une troupe de coméd. de

campagne et parut successivement à Stras-6 v. in-12, 1735; Histoire générale des bourg, à Dijon, à Rouen, et fut en suite directeur du spectacle de Lyon. Il vint accroître ses succès à Paris, sur le théâtre de la coméd. franc., où il débuta le 20 septembre 1753, et fut recu au nombre des coméd, ordinaires du roi. Il fit, pendant 33 ans, les délices de la capit., sur-tout dans le Mercure galant, dans Turcaret, dans Sosie, Figaro, le Bourru bienfaisant. II quitta le théâtre en 1786, et y reparut en 1792, dans le rôle du Bourru bienfaisant; il m. à Beauvais en 1799

PRÉVOST (Jean), sav. méd., né à Dislperg, diocèse de Bâle, en 1585, m. à Padoue en 1631, a écrit: Opera medica, 1656, in-12; De morbosis uteri passionibus, 1669, in-80; De urinis, 1667, in-12.

PRÉVOST (Jean), né au Dorat dans la Basse-Marche, vers la fin du 16 s., av. et poète dram. Le rec. de toutes ses poésies forme un vol. impr. en caract.

très-menus.

PRÉVOST (Claude Joseph), avocat au parl, de Paris, sa patrie, né en 1672, et m. en 1753. Ses princip. ouvr. sont: Réglemens sur les scellés et inventaires, Paris, 1734, in-4o; La manière de poursuivre les crimes, ou les Lois criminelles, 1739, 2 vol. in-4°; Principes de jurisprudence sur les visites et rapports des médecins, chirurgiens, accoucheurs et sages-femmes, Paris, 1753, in- 12.

PRÉVOST (N.), grav. de Paris, a laissé, d'après Cochin, beaucoup de jolies vignettes; le frontispice de Encyclopédie, deux batailles de la Chine, et plus. portraits en médaillons.

PREVOST-D'EXILES (Ant.-Fr.), né en 1697, à Hesdin, successiv. jésuite, militaire, bénédictin, abbé, mena dans sa jeunesse une vie dissipée et tumultueuse. Forcé de se retirer tantôt en Hollande, tantôt en Angleterre, où il vécut de sa plume, il obtint enfin son rappel en France en 1734, et m. en 1763. Ses princip. ouv. sont les Mémoires d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde, 1732, 8 vol. in-12; Histoire de M. Cleveland, fils naturel de Cromwell, 1732, 6 vol. in-12; Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 1753, 2 vol. in-12, réimpr. plus. fois et en 1797, 2 vol. in-18, fig. : c'est ce que l'abbé Prévost a fait de mieux; Le Pour et Contre, ouvrage périodique, etc., 1733 et 1740, 20 vol. in-12; le Doyen de Killerine, histoire morale,

voyages, depuis le commencement du quinzième siècle, etc., 1746 et 1770, 16 vol. in-4°, et So vol. in-12: cette hist. a été continuée par Querlon et par Surgy, réimpr. avec des addit , par Dubois et autres, la Haye, 1745, 25 vol. in-4° ; La Harpe l'a abrégee, Paris, 1780, 23 vol. in-8° et 1 vol. de cartes, in-4°, etc., etc.; Lettres de miss Clarisse Harlowe, Paris. 1751, 12 part. in-12; Histoire de sir Charles Grandisson, Amst., 1776, 8 vol. in-12; Histoire de la maison de Stuard sur le trône d'Angleterre, 1760, 3 vol. in-4° et 6 vol. in-12. Ses (Euvres choisies ont été recueillies à Paris en 1783-1785. Ses (Euvres complètes forment 54 vol. in-8°. On a donné, en 1764, in-12, les Pensées de l'abbé Prévost, avec celles de Le Sage.

PRÉVOST-D'EXMES (N. le), né en Normandie en 1729, garde du corps du roi de Pologne Stanislas, fit jouer sur le théâtre de Lunéville plusieurs pièces. Ayant quitté le service, il s'établit à Paris, où il donna aux italiens, en 1752, les Thessaliennes, comedie en 3 actes. Il m. en 1793. On lui doit: Rosel, ou Julien-le-Roy; Etrennes du Parnasse; l'Homme heureux; Vies de Lully et de Trésor de littérature étrangère,

PRÉVOST DE SAINT-LUCIEN (Roch), avocat au parl. de Paris, où il naquit en 1740, et y m. en 1808, est aut.. de diverses pièces jouées dans des sociétés; de plus. ouvrages à l'usage de la jeunesse. Il a eu part à l'Art de faire et d'employer le vernis. Il a écrit: Moyens d'extirper l'usure, 1775, 1778, 1

vol. in-12.

PREYSUS (Christ.), né en Hongrie, prof. de philos. dans l'univ. de Francfort, a composé en latin une Vie de Ciceron, Bâle, 1555, in-8°, avec un Traité, De imitatione Ciceronianá.

PREZATUS (Gabriel), méd. de Bergame, obtint en 1477 une chaire dans la faculté de Bologne; il m. dans sa patrie en 1509. Il écrivit un Traité sous le titre de Flagellum Dei, dans lequel il donna la méthode préservative et curative de la peste.

PRIAM (mythol. ), roi de Troie, fils de Laomedon, Lors de la prise de sa capitale, il fut massacré par Pyrrhus, au pied de l'autel de Jupiter, environ l'an 1240 av. J. C.

PRIANI (Jos.-Marie), de Gênes, de la congrég, de la mère de Dieu, a pub.: La Traduction en vers italiens de la

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