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tragédie de Britannicus, de Racine, Genes, 1740; Orazioni recitate in Genova, Lucques, 1748.

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PRIAPE (mythol.), fils de Bacchus et de Venus, présidait aux jardins et aux actions les plus déshonnêtes, et l'on placait ordinairement sa figure dans les jardins, pour servir d'épouvantail.

PRICE (sir Jean), antiquaire du comté de Brecknock, m. vers 1553, a écrit, en faveur de l'histoire de la Bretagne, une Réponse à Polydore Virgile, qui n'a été pub. qu'en 1573.

PRICE (Richard), ministre dissident, aut. d'un gr. nombre d'écrits politiques, né vers l'an 1723, m. à l'âge de 68 ans membre de la soc. royale. Il enrichit les Transactions philosophiques de plusieurs

de ses Mémoires.

PRICE (Jean), né à Londres en 1600, m. à Rome en 1676. On a de lui: des notes sur les Psaumes, sur saint Matthieu, sur les Actes des apôtres, etc.; des notes sur Apulée, 1650, in-8°.

PRIDEAUX (Jean), né en 1578, à Stowfort, dans le comté de Devon, m. à Bridon en 1650, a pub. une Apologie pour Casaubon, en latin, 1614, in-80; Tabulæ ad grammaticam græcam introductoriæ, Oxford, 1608, in-4o, et d'autres ouvrages.

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PRIDEAUX (Humphrey), né à Padstow, dans le comté de Cornouailles, en 1648, fut pourvu du doyenné de Norwich en 1704, et m. dans cette ville en 1724. On a de lui une édit. des Marbres d'Arondel, avec de savantes notes, ford, 1676; deux Traités des Maimonides, trad. en latin et enrichis de notes; De jure pauperis et peregrini apud Judæos, in-4°; la Vie de Mahomet, en angl., trad. en fr., Amst., 1698, in-8°; l'Ancien et le Nouveau Testament, accordés avec l'Histoire des Juifs, en anglais, Londres, 1720, 2 vol. in-fol., trad. en franç. sous le titre d'Histoire des Juifs et des peuples voisins, depuis la décadence des royaumes d'Israël et de Juda, jusqu'à la mort de J. C., Amst., 1729, 6 vol. in-12 et 2 vol. in-4°.

PRIER (Jehan du), dit le Prieur, maréchal de logis du roi de Sicile, Réné le Bon, flor. vers l'an 1440. Il est auteur du Mystère du roi à venir, divisé en 3 journées à plus de cent personnages, et d'une tragédie de Candide, jouée en 1539, et impr. en 1540.

PRIESTLEY ( le docteur Joseph), min. de la religion presbytérienne, et l'un des plus cél. chimistes et naturalistes

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de l'Europe, né à Fieldhead, au comté d'York, m. en 1804 à Northumberland en Amérique, où il avait été obligé de se retirer pour éviter les persécutions du ministre anglais, se rendit non moins fameux par ses connaissances que par l'ardeur avec laquelle il chercha à propager les principes de la philosophie et de la révolution : ce zèle lui valut d'abord, en 1791, des lettres de citoyen français, et il fut nommé député du département de l'Orne à la convent. nationale, honneur qu'il refusa faute de savoir la langue française. Ses nombreuses découvertes ont fait faire de gr. progrès à la chimie, la physique et l'hist. nat. Ses princip. ouv. sont: The history and present state of electricity, Londres, 1767, in-4°, et 1775, in-40, fig., trad. en franc. par Brisson, sous le titre d'Histoire de l'électricité, Paris, 1771, 2 vol. in-12; Experiments and observations on diffe rent kinds of air, Londres, 1775, 5 vol. in-8°, trad. en fr. sous le titre d'Expériences et Observations sur différentes espèces d'air, Paris, 1777, 9 vol. in-12, fig.; The history and present state of discoveries relating to vision and coulours, Londres, 1772, 2 vol. in-4°; Disquisitions relating to matter and spirit, Londres, 1777, in-8°; une Histoire de l'Eglise; un Parallèle de Socrate et de Jésus; un Essai sur le phlogistique, et un Recueil de nouvelles expériences sur l'air.

PRIEUR (Philippe le ), Priorius natif de Normandie, prof. les b.-lettres dans l'univ. de Paris, et m. en 1680. On a de lui: des édit. de plus. Pères de l'égl.; un Traité en latin des formules des Lettres ecclésiastiques; un Traité lat. contre le livre des Préadamites de la Peyrère. Paris, 1657, in-8°.

PRIÉZAC (Daniel de), jurisc., né au château de Priézac en Limousin, vers 1589, m. à Paris en 1662, enseigua pendant 10 ans la jurispr. à Bordeaux. Le chancelier Séguier le fit venir à Paris; il

y devint conseiller d'état ordinaire, et membre de l'acad. fr. en 1639. Ses princip. ouv. sont : Vindicia gallica, Paris, 1638, in-12; trad. en fr., 1639, in-8°. C'est une réponse qu'il fit ordre de par la cour au Mars gallicus de Jansenius; Discours politiques, 2 vol. in-40; deux livres de Mélanges en latin, 1738, in-4o, et des Poésies, 1650, in-8°. -PRIEZAG (Salomon), son fils, pub. : une Dissertation sur le Nil, 1664, in-8°; l'His~ toire des éléphans, 1650, in-18: Icon Christina, Paris, 1655, in-4°.

PRIMASE, évêque d'Adrumète en Afrique, se trouva l'an 553 au 5e synode général tenu à Constant., où il s'opposa à la condamnation des Trois Chapitres.

On a do lui des Commentaires sur les epitres de saint Paul; on lui attribue aussi un Traité des hérésies.

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1744. Prince (Nathan), frère du précédent, ministre de Boston, devint ministre à Ratlan aux Indes occidentales, où il m. en 1748. On a de lui : Notice de la constitution et du gouvernement du college d'Harvard, depuis sa fondation jusqu'en 1742.

PRIMATICE (François), peintre et archit., né à Bologne en 1490, fut appelé en France par François Ier. Il embellit le château de Fontainebleau de ses pein-Bourdaloue, 1705, in-4°. tures; a donné le plan du château de Meudon, peint les galeries et le beau pavillon en forme de grotte, ordonné par le card. de Lorraine. On lui doit le monument funèbre de Henri II, et le dessin du tombeau de François 1er, qui, après avoir été à St.-Denis, a été transporté au musé des Monumens francais. Il fut nommé commissaire général des bâtimens du roi. Il m. à Paris en 1570.

PRINGIS (Mme. de), morte au commencement du 18e s., a publié : Junie ou les Sentimens des Romains ; Les Caractères des femmes; La Vie du Père

PRIMAUDIE (Pierre de la), né en en 1546, gentilh. du roi, composa : Académie franc. en laquelle est Traité de l'institution des mœurs, et de ce qui

concerne le bien et heureusement vivre

en tous états, etc., 1577 et 1579, in-8°; un 2o vol., 1581. La dernière édit. est de 1613, in-4°.

PRIMEROSE (Jacq.), médecin de Paris dans le 17 s., natif de Bordeaux, est aut.: de Vulgi erroribus in medicind, et de plusieurs autres ouvr.

PRINCE (Jean), théolog. et antiq.,

né à Axminster au comté de Devon, m. en 1720, a publié : Des grands hommes du comté de Devon, 1781, 1 vol. in-fol.; Plusieurs Sermons, et un livre intit. : De l'imprudence et de la déraison DES RAISONS DE PRUDENCE, alléguées pour l'abolition des lois pénales.

PRINCE (Daniel), libraire anglais très-savant, direct. de l'impr. de l'univ. à Oxford, est connu par les soins qu'il donna aux édit. de plus. ouvr. précieux, sortis de ses presses, m. en 1796, âgé

de 85 ans.

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PRINCE (Thomas), gouvern. de la colonie de Plymouth, où il m. en 1673, était né en Angleterre. Il s'opposa fortement à la propagation des opinions des Quakers. Comme magistrat, il fit preave de la plus grande impartialité. Prince (Thomas), min. à Boston, descendant du précéd., m. en 1758, âgé de 72 ans a publié quelques ouvrages relatifs à la Nouvelle-Angleterre ; des Discours et des Sermons. Prince (Thomas), fils du précéd., m. en 1748, a publié : L'Histoire chrétienne, 1743 et

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PRINGLE (Sir John), baronet et présid. de la soc. royale, médec. du roi d'Angl., né en 1707, à Stichel-House dans le comté de Roxburgh en Ecosse, a publié Expériences sur les substances septiques et antiseptiques; Observations sur la fièvre des prisons, etc.; Observations sur les maladies des armées. Il m. à Lond. en 1782.

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PRIOLO ou PRIOLI (Benjamin), Saint-Jean-d'Angely en 1602. Après avoir étudié sous Heinsius et sous Vossius, il s'appliqua, à Leyde, à l'étude des poètes et des historiens grecs et lat. De là il vint à Paris pour consulter Grotius. Il passa ensuite à Lyon, où il abjura le calvinisme en 1641, et à Padoue pour apprendre à fond les sentimens des philosoph. de l'antiquité. Quelque tems après, il s'attacha au duc de Rohan, qu'il servit de son esprit et de son épée. Après la mort de ce duc, en 1638, il fut employé par la cour de France dans diverses affaires importantes. Ce négociateur m. à Lyon en 1667. On a de lui: Une Histoire de France en latin, depuis la m. de Louis XIII jusqu'en 1664, Léipsiek, 1686, in-8°.

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PRIOR (Mathieu, poète, courtisan et diplomate, né à Londres en 1664, d'un menuisier, dut sa fortune et son élévation au comte de Dorset, qui le présenta à la cour du roi Guillaume. Ce prince le nomma, en 1690, secrétaire du comte de Berkley, plénipotentiaire à la Haye. Il remplit successiv. le même cmploi auprès des plénipotent. au traité de Ryswick et du comte de Portland, bassadeur à la cour de France. A la paix, il suivit Bolyngbrocke à Paris; et, après le départ de celui-ci, il resta seul chargé des fonctions d'ambassadeur. En 1715, Prior fut rappelé, arrêté, et, par arrêt du parlem., jeté en prison, où il resta deux ans; mais il fut relâché vers la fin de 1717; il se retira dans sa terre de Dowentsal, et m. en 1721. Les Œuvres complètes de Prior ont été publiées à Lond., en 1733, 5 vol. in-12. Ses Odos ont été trad. en fr, par l'Abbé Yart.

PRISCIEN, Priscianus, grammair. du 6 s., né à Césarée, enseigna à Constantinople, en 525, et a composé: De Arte grammatica Venise, 1476, in-f., et Paris, 1517, in-fol. Il a aussi écrit: De natura'ibus quæstionibus, et trad. en vers latins, la Description du monde par Dionysius, Oxford, 1697, in-8°.

PRISCILLIEN, hérésiarque, sortait d'une fam. noble et riche d'Espagne. Né avec un caractère ardent et inquiet, il se jeta dans l'étude et la magie, et ensuite dans les revêries des gnostiques et des manichéens. Son opinion éclata en 379, et se répandit rapidement en Espagne. Hygin, év. de Cordoue, et Ithace, év. de Mérida, le firent condamner au concile de Sarragosse en 380. Instantius et Salvien, deux év. priscillianistes, loin de se soumettre au jugement du concile, ordonnèrent Priscillien, év. Cette ordination sonleva tout l'épiscop. contre lui. On assembla un Concile à Bordeaux en 384; mais Priscillien ne voulut point répondré devant les év. Il en appela à Maxime, usurpat. de l'empire. Les év. Ithace et Idace l'accusèrent devant ce

prince, et le firent condamner à perdre la tête. La mort de Priscillien ne fit qu'étendre son système et affermir ses sectateurs, qui l'honorèrent comme un martyr, leur plus grand serment était de jurer par lui.

PRISCUS, frère de l'emp. Philippe, gouvern. de Syrie, puis de Macédoine, s'attira la haine des peuples par ses exactions, et prit la pourpre dans cette dernière province, l'an 249, à la nouvelle de la m. de son frère; mais elle lui fut bientôt arrachée, ainsi que la vie, par Déce, le menrtrier et le successeur de Philippe.

PRISCUS, gén. sous Maurice, emp. d'Orient, se signala plus. fois contre les Abares. Phocas, ayant détrôné Maurice, en 602, mit sa confiance dans Priscus, et lui donna sa fille en mariage. Mais le people ayant proclamé ce gén. Auguste, le beau père jaloux chercha tous les moyens de perdre son gendre. Priscus s'en vengea en favorisant Heraclius qui détrôna Phocas. Héraclius fut peu reconnaissant, il lui fit faire la tonsure monacale, et l'envoya dans le monastère de Core, où il mourut en 613.

PRITZ (J.-Georg.), né à Léipsick en 1662, m. en 1732, fut placé en 1711 à la tête du minist. ecclésiast. à Francfort et l'un des auteurs des journ. de Leipsick, depuis 1687 jusqu'en 1698. On a de lui: Des Sermons; une Morale; un grand

nombre de Traductions, d'autres ouvrages eu allemand et en latin, etc.

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PROBUS M. Aurelius - Valerius) originaire de Sirmich, en Pannonie, fut élevé dès sa jeunesse aux premières dignités militaires. Après la m. de l'emp. Tacite, en 276, Probus fut proclamé emper. la même année. Il défit Florien, son concurr., et remporta de gr. vict. sur les Germains, les Gaulois, les Sarmates et les Goths, et forca Varanane II, roi de Perse, à lui demander la paix. L'empire romain, sous son règne, jouit d'une paix gén. Ce fut pendant cette paix que Probus orna ou rebâtit plus de 70 villes. Il faisait des préparatifs de guerre contre les Perses qui avaient repris les armes lorsqu'il fut massacré à Sirmich, en 282, par des soldats; il avait 50 ans.

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PROBUS (M. Valerius), grammair. latin dans le 2 s., composa plusieurs ouvrages dont il ne reste que des fragmens publiés dans le Corps des anciens grammair. de Putschius, 1605, in-4°.

PROCHITA OU DE PROCIDA (Jean de), eut beaucoup d'autorité sous le règne de Mainfroy, dans la Sicile, où il exerça les profess. de médecin et de jurisc. Il fut dépouillé de ses biens et de ses charges par Charles d'Anjou, roi de Naples et de Sicile. Animé par l'esprit de vengeance autant que par l'amb., il entreprit de faire révolter la Sicile contre ce prince, et de la réduire sous la puissance de Pierre, roi d'Aragon. Après avoir ourdi pendant deux ans, avec persévérance, son horrible conspirat. connue sous le nom de Vépres siciliennes elle fut exécutée en 1282. Tout ce qu'il y avait de Français dans la Sicile fut tué, à l'except. de Guillaume des Porcelets, gentilh. provençal, que les Siciliens renvoyèrent chez lui.

PROCLUS (Eutychius), gramm. du 2o s., était de Sicca en Afrique. MarcAntonin, dont il avait été précept., le fit proconsul. Ses ouv. sont perdus.

PROCLUS (Saint), patriarche de Constant., m. en 447. Il reste de lui des Homélies, des Epitres et d'autres écrits en grec, Rome, 1630, in-4°.

PROCLUS DIADOCUS, philos. platonic., natif de Lycie, m. l'an de J. C. 485, écrivit contre la relig. chrét. Il reste de lui des Commentaires sur quelques livres de Platon, Hambourg, 1618, in-fol., et plus. autres ouvrages

en grec.

PROCOPE, d'une famille illustre de Cilicie; après avoir rendu des services à

l'état sous Julien et sous Jovien, il se retira chez les barbares de la Chersonnèse Taurique, jusqu'au règne de Valens, qu'il vint se cacher à Chalcédoine. Cet emper. étant parti pour la Syrie, Procope se rendit à Constant., et se fit déclarer emper. le 28 sept. 365. Il marcha ensuite contre Valens. Le succès de ses armes fut rapide. L'année suivante les choses changerent de face. Procope fut défait dans une campagne de Phrygie, et ayant été abandonné par ses soldats, il fut conduit à Valens, qui lui fit trancher la tête à la fin de mai 366; il n'avait que 32 ans.

PROCOPE (Procopius), histor. grec, alla à Constantinople, où il devint secrét. de Bélisaire qui le mena avec lui lors qu'il était à la tête des troupes en Asie, en Afrique et en Italie. Justinien l'honora du titre d'Illustre, et lui donna la place de préfet de Constant., m. vers la fin du règne de ce prince. Nous avons de lui : Une Histoire en huit livres. Les deux prem. contiennent la guerre des Perses; les deux suiv. traitent de la guerre des Vendales, et les quatre autres de celle des Goths. Cet ouv. a été imprimé au Louvre en 1662, en grec et en latin, et trad. en français par le président Cousin. Histoire secrète ou Anecdotes contre Justinien et son épouse; satire atroce, impr. au Louvre en 1663, en grec et en latin, in-fol. Il est encore auteur d'un Traité des édifices, qu'on trouve dans l'édition du Louvre.

PROCOPE DE GAZA, rhéteur et sophiste grec, vers l'an 560, a laissé : Une Chatne des pères grecs et latins, sur l'Octateuque, en latin, in-fol. ; Des Commentaires sur les livres des Rois et des Paralipomènes, en grec et en latin, Leyde, 1620, in-4°; Des Commentaires sur Isaïe, en grec et en latin, Paris, 1580, in-folio.

PROCOPE-RASE OU LE RASÉ, surnommé le Grand, à cause de sa valeur et de ses exploits milit., était un gentilh. bohémien, qui fut tonsuré malgré lui: ce qui lui fit donner le nom de Rase ou de Rasé. Il fut même ordonné prêtre. Dégoûté de l'état ecclésiast., il s'attacha à Ziska, chef des hussites, auquel il succéda en 1424, fit de grands ravages dans la Moravie, dans l'Autriche, dans le Brandebourg, la Silésie et la Saxe. Sigismond l'ayant vainement combattu, eut une entrevue avec Procope, qui lui demanda beaucoup et n'obtint rien. Déterminé à continuer la guerre, il écrivit une longue Lettre pour solliciter les

princes chrétiens d'envoyer au concile de Bâle, indiqué en 1431, leurs évêques et leurs docteurs. Il annonce à la fin de sa lettre, que lui et ceux de son parti combattront pour ces 4 articles, qu'on doit 10 empêcher les désordres publics des prêtres et des autres ecclés. ; 2° réduire le clergé à l'état de pauvreté, observé par les disciples du Seigneur; 3 laisser à tous ceux qui exercent le minist., la liberté de prêcher de la manière, dans le tems et sur la matière qu'ils voudront; 4° enfin, distribuer l'Eucharistic selon l'institut. de J. C., c.-à-d., sous les deux espèces. Procope se rendit au concile avec ses partisans en 1433, et y défendit avec chaleur ces 4 articles. Comme on ne voulait pas satisfaire à leurs prétentions, il en repartit fort irrité, et continua ses courses et ses ravages. Il mourut en 1434.

PROCOPE, surnommé le Petit, chef d'une partie de l'armée des hussites, accompagna Procope-le-Grand, et fut tué dans la même action de 1434, où Procope-le-Grand fut blessé à mort.

PROCOPE-COUTAUX (Michel), méd. de Paris, sa patrie, né en 1684, m. à Chaillot en 1753, a, dit-on, introduit en France l'usage des cafés. On a de lui beaucoup de Poésies fugitives, et il eut part à la composit. de plusieurs Comédies. Il est connu par l'Analyse du système de la trituration, de Hecquet, 1712, in-12, et par l'Art de faire des garçons, 1 vol. in-12, Montpellier, sans

date.

PROCULUS (Titus-AElius), né à Albenga, ville de la côte de Gênes. Cet homme fameux par son audace et son courage, servit avec distinction dans les conquêtes d'Aurélien et de Probus. Son ambition lui fit prendre le titre d'empereur, l'an 280. Probus marcha contre lui Proculus fut trahi par les Francs et livré à l'empereur, qui lui fit subir à Cologne le supplice de la corde.

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PRODICUS, sophiste et rhéteur de l'île de Cos, où, selon d'autres, de Chio, vers l'an 396 avant J. C., disciple de Protagoras, enseigna publiquement l'éloquence à Athènes, quoiqu'il résidât en qualité d'ambassadeur de sa patrie. Une cupidité sordide le promenait de ville en ville, pour y étaler son éloquence. Ce charlatan amassa de l'argent et acquit de la gloire, les anc. ont beaucoup parlé de sa Harangue à 50 drachmes, parce que personne ne pouvait y assist. qu'en payant cette somme; les Athéniens firent mourir Prodicus, comme corrupteur de la jeunesse.

PRODOME (Théodore), né vers le milieu du 11 s., flor. à Constantinople, sous les règnes d'Alexis Ier et de ses successeurs. Prêtre, poète, philosophe et médecin tout à la fois, il composa un gr. nombre de Discours littéraires. Le plus connu de ses ouvrages est Les Amours de Rhodante et de Dosiclès.

PROFECTUS (Jacques), médecin dans le 16 s. né à Andria, ville de la terre de Bari, a publié Symposium de vinis, Roma, 1536, in-8°, Venetiis, 1559, in.8°.

PROGEN (J.-Fr.), né à Toulouse en 1717, n. vers 1780, publia: Eloge de Clémence Isaure, in-8°; L'Epreuve, conte moral; Essai de critique et contes moraux, 1764, in-12.

PROGNÉ (mythol.), fille de Pandion, roi d'Athènes, et soeur de Philomèle, épousa Térée, roi de Thrace. Elle fut métamorphosé en hirondelle.

PROMETHEE (mythol.), fils de Japet et de Clymène, et frère d'Epiméthée, forma les premiers hommes de terre et d'eau, et déroba le feu du ciel pour les animer. Jupiter, irrité de cet attentat, ordonna à Mercure d'attacher Prométhée sur le mont Caucase, où un vautour lui dévorait le foie à mesure qu'il renaissait.

PRONAPIDE, d'Athènes, anc. poète grec. Ce fut lui qui commença à écrire de gauche à droite, au lieu que les Grecs écrivaient avant lui de droite à gauche,

à la manière des Orientaux.

PRONOMUS, Thébain, fut, dit-on, l'inventeur des flûtes sur lesquelles on pouvait jouer tous les tons.

PROPERCE (Sextus Aurelius PROPERTIUS), poète latin, né à Moravia, ville d'Ombrie, aujourd'hui Bevagna, dans le duché de Spolète, m. 19 ans av. J. C., vint à Rome; son talent pour la poésie lui mérita la protection de l'emp. et l'estime de Mécène et de CornéliusGallus. Il reste de Properce 4 livres d'Elégies. Une dame, appelée Hostia ou Hostilia, à laquelle il donne le nom de Cynthie, en est le sujet. Ses Elégies accompagnent ordinairement les Poésies de Catulle. On les a imprimées séparém. à Amst., 1705, in-4°; et l'abbé de Longchamps les a trad..en franç., 1792 et 1802, 2 vol. in-8°.

PROPERTIA DE ROSSI, dame illustre par son talent dans la sculpture et dans la peinture, florissait à Bologne, sous le pontificat de Clément VII. Elle décora la façade de l'église de Sainte

Pétrone de plus. statues de marbre; elle peignit aussi quelq. tableaux, et grava plus. morceaux sur le cuivre. L'Histoire de Joseph et de la femme de Putiphar, représentée en bas-reliefs, fut son dernier ouvrage et son chef-d'œuvre.

PROPETIDES (mythol.), femmes d'Amathonte, dans l'ile de Chypre, qui Soutenaient que Vénus n'était déesse. Elles furent changées en rochers.

pas

PROSERPINE (mythol.), que les Grecs appellent Persephone, fille de Jupiter et de Cérès, fut enlevée par Pluton, dont elle devint l'épouse, et reine des enfers.

PROSPER, connu sous le nom de Tiro Prosper, né dans l'Aquitaine, au commencement du 5e s., s'unit à saint Augustin pour combattre les sémi-Pélagiens. Après la mort de l'év. d'Hippone, il défendit sa doctrine contre les prêtres de Marseille, et Cassien, leur chef, qui avait laissé glisser le pélagianisme dans ses conférences. Etant allé à Rome, le pape Léon se servitde lui dans les affaires les plus importantes. Prosper vivait encore en 463. Ses princip. écrits sont : une Lettre à saint Augustin; et une

Rufin; le Poëme contre les ingrats. Le Maistre de Sacy en a donné une trad. en vers français, Paris, 1698. L'abbé OEuvres de saint Prosper, Paris, 1760, Lagneau a publié une édit. latine des in-12, et en a fait une trad. en prose, Paris, 1762, in-12, etc. La meilleure édit. de ses Œuvres est celle de Paris, 1711, in-f., Rome, 1732, in-8°.

PROSPER, écrivain ecclésiast., aussi du 5e s., qui, pour éviter la persécution des Vandales, avait passé d'Afrique, sa patrie, en Italie. C'est ce Prosper l'Africain qui est auteur du Traité de la vocation des Gentils, et de l'Epître à la vierge démétriade.

PROST DE ROYER (Ant.-Fr.), av., né à Lyon en 1729, en devint lieut. gén. de police. On lui attribue une Lettre in-8° à M, l'archev. de Lyon, sur le prét à intérêt; des Mémoires sur les hôpitaux. Il avait entrepris une nouv. edit. du Dictionnaire des arrêts de Brillon. Il en avait paru 4 vol. in-4o, lorsqu'il m. à Lyon en 1784.

PROTAGORAS, philosophe grec, natif d'Abdère, nia l'existence d'un être tout puissant, ou du moins la mit en problème. « Je ne puis assurer, disait-il, s'il y a des dieux ou s'il n'y en a point: parmi les choses qui m'empêchent de le savoir, je compte en premier lieu les

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