Immagini della pagina
PDF
ePub

1732, 3 vol. in-12; une Description historique et politique de l'empire du pape, en allem.; Introduction à l'histoire moderne, générale et politique de l'Univers, édit. revue et corrigée par De Grace, Paris, 1753 et suiv. 8 vol. in-4°; Traité du droit naturel et des gens, en allem. Leyde, 1672, En 1684, ilen fit faire une 2e édit. à Francfort. Ce Traité fut trad. en franç. par Jean Barbeyrac, avec des notes, et impr. à Amst. en 1734, 2 vol. in-4o, ensuite en lat. à Francfort, 1744, 2 vol. in-4°. PUFFENDORF (Isaïe),, frère du précédent, né en 1628, m. à Ratisbonne en 1689, fut résident dans plus. cours. On lui attribue: Anecdotes de Suède, ou Histoire secrète de Charles XI, 1716, in-8°. On a encore de lui : Opuscula juvenilia, 1699, in-8°.

PUGATSCHEW (Ymilca ou Iehelman), Cosaque, né à Simonisk, sur le Don, servit d'abord la Russie contre le roi de Prusse et contre les Turcs, déserta ses drapeaux, passa en Pologne chez les ermites du rit grec, gagna la petite Russie, rassembla une troupe de Cosaques vagabonds, prit des forteresses dans le gouvern. d'Orenbourg, s'y fit des prosélytes auxquels il permit une vie sans discipline, massacra ceux qui lui résistèrent, parvint à soulever une partie de l'empire, et fit frapper des roubles à son effigie, autour de laquelle était écrit en langue russe : Pierre III, empereur de toutes les Russies; au revers on lisait: redivivus et ultor. Catherine II mit sa tête à prix, et fit marcher contre lui le général Alexandre Bibikow, dont les forces divisées défirent successivement les pelotons de rebelles qu'il atteignit. Cependant l'armée principale de Pugatschew était composée de 30,00 hom. à la tête desquels il faisait de nouvelles conquêtes; mais il eut la maladresse de négliger la prise de Moscow, où cent mille serfs l'attendaient pour s'armer en sa faveur, et cette faute décida sa perte : ses partisans le livrèrent au commandant de la forteresse du Jaïck. Amené à Moscow, dans une cage de fer, le 21 janvier 1775, Pugatschew y subit la mort.

PUGET (Pierre), sculpt., peintre, archit., et surnommé, avec raison, le Michel-Ange de la France, né à Marseille en 1623, entreprit le voyage d'Italie, et séjourna à Florence et à Rome. De retour dans sa patrie, à 21 ans, il inventa , pour orner les vaisseaux, ces belles galeries que les étrangers ont tâché d'imiter. Ses talens le firent désirer à

la cour de Fr. Fouquet le chargea d'aller choisir en Italie de beaux blocs de marbre. Ce ministre ayant été disgracié ce fut un obstacle au retour de Puget. Il fit plusieurs grands morceaux à Gênes, et le duc de Mantoue obtint de lui ce magnifique bas-relief de l'Assomption, auquel le cavalier Bernin ne put refuser ses éloges. Colbert le rappela en France, et lui fit donner une pension de 1200 écus. Louis XIV avait coutume d'appeler Puget l'Inimitable. Les groupes de Milon de Crotone et de Persée délivrant Andromède, placés à l'entrée du parc de Versailles, sont de Puget. Il y a des tableaux de Puget à Aix, à Marseille, à Toulon. Il m. à Marseille en 1694.

PUGET (Louis de), fils d'un proc. du roi au présidial de Lyon, se distingua parmi les physiciens du 17e s. On a de fui

[ocr errors]

des Observations sur la structure des yeux de divers insectes, et sur la trompe des papillons, Lyon, 1706 in-80; trois Lettres sur le double cours de l'aimant. Puget m. à Lyon en 1709, âgé de 80 ans.

PUGLIÈSE (Guillaume), ecclésiast. qui viv. sous Robert Guischard, écrivit en vers latins les exploits et les hauts faits d'armes des Normands dans la Calabre, jusqu'à la mort de Robert, arrivée vers l'an 1085.

PUGLIOLA (Barthélemi de la), de l'ordre des mineurs conventuels, né à Bologne en 1378, m. en 1425, a écrit une Chronique de Bologne, laquelle commence à l'année 1362, et finit en 1407; elle fut continuée par d'autres écrivains, jusqu'à l'année 1471.

PUISIEUX (Philippe-Florent de), né à Meaux en 1713, m. à Paris, en 1772, était avocat au parlement. On a de lui un gr. nombre de trad. de livres angl. Les princip. sout l'Histoire navale d'Angleterre, Lyon, 1751, 3 vol. in-4o; Consultations de médecine d'Hoffmann, 8 vol. in-12; Voyage en France, en Italie et aux iles de l'Archipel, Paris, 1763, 4 vol. in-12; Expériences physiques de Lewis, 3 vol. in-12.-On a de sa femme: Les Caractères, Londres (Paris), 1750, in-12; Conseils à une amie, Paris, 1750, in-12, etc.

PUISMIROL DE ST.-MARTIN, languedocienne, distinguée à la fin du 17e s. par son goût pour la poésie. On a rec. ses vers à Toulouse, en 1 vol. in-12.

PUISSELEUR (François de), év. d'Amiens en 1546, recommandable par ses ordonn. synodales, dont le recueil

fait connaître les moeurs du tems et surtout celles du clergé.

PULAWSKI, gén. de l'armée des confédérés en Pologne, eut la principale part aux troubles qui agitèrent ce royaume en 1771. Les dissidens avaient obtenu des privileges. Pulawski s'imaginant qu'ils les devaient au roi Stanislas-Auguste, résolut de l'enlever pour qu'on procédat à l'élection d'un nouveau monarque. Environ 40 factieux entrèrent dans ce complot. Le roi ayant dû la vie aux remords de l'un des conjurés, Pulawski alla servig en Amérique, et commanda une légion au siége de Savannah, où il fut tué en 1779.

PULCARELLI (Constantin), jés., né dans le territoire de Naples, poète latin, flor. au commenc. du 18 s. On a de lui: Carminum libri V, quibus accessit dialogus de vitiis senectutis, et Iliados Homericæ libri II, heroico carmine latinè redditi.

PULCHÉRIE, Ælia Pulcheria, impérat., fille de l'emp. Arcadius, et sœur de Theodose-le-Jeune, fut créée Auguste en 414, et partagea avec son frère la puissance impér. Après la mort de Théodose, arrivée en 450, Pulchérie fit élire Marcien, et l'épousa à la condition qu'il garderait la continence avec elle. Ce fut par ses soins que s'assembla, en 451, le concile gén. de Chalcédoine. Elle aimait les lettres et les cultivait. Elle m. en 454, à 56 aus.

PULCI (Louis), né à Florence en 1432, chan. de cette ville, m. vers 1487, est aut. d'un long poëme intit. : Morgante Maggiore, où il fait un mélange bizarre du sérieux et du comique le plus bas. Les meilleures éditions de ce poëme sont celles de Venise, 1494, 1545, 1574, in-4°; de Naples (Florence), 1732, in-4o; de Paris, 1768, 3 vol. in-12. C'est lui qui, le premier, a introduit dans sa langue le style bernesque, quoique ce genre de poésie ait pris son nom de Berni, uniquement parce qu'il y excellait. Ses Lettres à Laurent de Médicis furent im

prim. à Florence en 1481, puis en 1488, in-4°, et plus. fois dans le 16e s.

PULCI (Luc), frère du précéd., est connu par deux poëmes; le prem. intit.: Il Ciriffo Cavalneo, con là Giostra del magnifico Lorenzo de' Medici; insieme con le epistole composte dal medesimo Pulci in versi, Fiorenza, 1572, in-4°; le second a pour titre : Il Driadeo, Florence, 1479, in-4°.

PULCI (Bernard), frère des précéd.,

est aut. d'un poëme ital. sur la passion de J. C., Bologne, 1489, in.4°; et d'une Traduction en vers des Bucoliques de Virgile, Florence, 1481, in-4°.

PULEX. L'Anthologie de Burmann offre sous son nom une épigramme intit. De Hermaphrodito. On n'est point d'accord si cette product. est d'un poète ancien nommé Pulex, ou d'un poète du 13e s. nommé Pulex ou Pulci de Custozza; elle a aussi été attribuée à Antoine Panormitanus ou de Palerme.

PULGAR (Ferdinand de), écrivain espagnol de la fin du 15 s., secret. et historiog, des rois cathol., a pub. : Les grands Hommes de la Castille, Seville, 1500; Lettres à la reine Isabelle, Alcala, 1528, et Madrid, 1775.

PULLUS (Robert), ou PoULLAIN, théolog. angl., rétablit l'acad. d'Oxford. Le pape Innocent II l'appela à Rome; il fut fait card. et chanc. de l'église rom. par le pape Célestin II, en 1144. Le P. Mathou, bénéd., pub. en 1635 son livre des Sentences, in-fol. Il m. vers 1150.

y

PULMANNUS (Théodore), né à Cranenbourg, dans le duché de Clèves, vers 1570. Son application princip. fut de corriger les poètes latins sur d'anciens m.ss., et d'en donner de bonnes éditions chez Plantin, à Anvers. Il y servit de correct. d'imprim. pendant 16 ans. Il m. Salamanque en Espagne.

PULTENEY (William), écuyer et ensuite comte de Bath, vit le jour en 1682. Appelé à la chambre des communes, il y débuta, sous le règne de la reine Anne, par une opposition au ministère fortement prononcée. A son avénement au trône, George Ier le nomma, en 1714, secrét. dela guerre, et bientôt après trésorier de l'épargne. Pulteney mit tant d'acharpropositions de Robert Walpole, prem. nement à s'opposer aux mesures et aux ministre, qu'en juillet 1731, le roi le dépouilla de toutes les commissions dont il avait été chargé. Sa popularité s'augmenta par sa disgrâce. Rappelé au conseil privé, il n'en eut pas plutôt accepté le titre, qu'il perdit toute sa popularité. II m. en 1764. Pulteney eut part à la rédaction du journal intit.: The Craftsman (l'Homme du métier), et fut auteur de plus. pamphlets politiques.

PULTENEY (Richard), méd. et botan. angl., membre de la soc. royale et de plus. soc. sav. étrang., né en 1730, à Loughborough, au comté de Leicester, m. en 1801, a donné dans le Gentleman's magasine beaucoup de Mémoires sur la botanique, et quelques-uns sur

[ocr errors]

né à Thaxtead dans le comté d'Essex, en 1577, vint s'établir à Londres, où il

les antiquités. En 1781 il publia ses Idées générales sur la vie et les écrits de Linnée; et en 1790, ses Essais histori-pub. une collection de voyages, sous le

ques et biographiques sur les progrès de la botanique en Angleterre, 2 vol in-8°.

PUNT (Jean), né à Amsterdam en 1711, grav., peintre et acteur, débuta en 1734 sur le théâtre d'Amst., dans le rôle de Rhadamiste. En 1744, il se retira de la scène, et reprit le burin qu'il avait négligé depuis quelque tems; il s'occupa à graver les 36 plafonds peints par Rubens, pour les 4 gr. galeries de l'église des jésuites à Anvers. En 1755, il rentra au théâtre : il y fut applaudi plus que jamais dans le rôle d'Achille. Vers ce même tems, le pinceau remplaça dans ses mains le burin. Il peignit le portrait, le paysage et même l'histoire. On ignore l'époque de sa mort.

PUONÇU (mythol.), nom du prem. homme, suivant la tradition chinoise.

PUPIEN (Marcus-Claudius-Maximus Pupienus), né vers l'an 164, prit le parti des armes, et parvint, par son mérite, aux premiers emplois de l'armée et du sénat. Après la mort des Gordiens, en 237, le sénat le déclara Auguste avec Balbin. Il se préparait à porter ses armes victorieuses dans la Perse; mais les soldats du prétoire s'étant révoltés, il fut massacré avec Balbin, le 15 juillet 238. Il régna un an et quelques jours.

titre de Pélerinage de Purchas, ou Relation du monde et des religions qui y ont été en vigueur dans tous les dges et les lieux connus, depuis la création du monde jusqu'à ce jour, 1613 et 1625, 5 vol. in-fol. Il m. en 1628.

PURE (Michel de), né à Lyon, m. à Paris en 1680, plus connu par le ridi cule dont Boileau l'a couvert, est auteur de plus. pièces de théâtre qui ne sont pas estimées. Il a aussi trad. en francais : les 'Histoire des Indes orientales de Maffee, Institutions de Quintilien', 1663', in-4o; 1665, in-4°; l'Histoire Africaine de J.-B. Birago, 1666, in-12; l'Histoire de Léon X, par Paul Jove. Son ouvr. le plus recherché est sa Vie du maréchal de Gassion, Paris, 1673, 4 vol. in-12.

PURI (Fabricius), de Rome, prof. en droit civil au gymnase de cette ville, flor. dans le 16e s. On a de lui deux Discours sur les lois et la jurisprudence Rome, 1598, in-4o.

PURICELLI (Jean-Pierre), né à Gallarate, dans le diocèse de Milan, en 1589, archiprêtre de la basilique de St.Laurent, m. en 1659, a laissé : Ambrosianæ basilicæ monumenta; Sancti Satyri et sanctorum Ambrosii et Marcellinæ tumulus suce luci restitutus, Me

PUPIUSou PUPPIUS, poète tragique diolani, 1664; SS. Martyrum Gervasit latin, dont les pièces étaient si touchantes, qu'il faisait fondre en larmes tous les spectateurs.

PURBACH, PEURBACH ou Burbach (George), astron., né en 1423 au village de Purbach, entre la Bavière et l'Autriche, s'attacha uniquement à l'observation des astres, et après avoir rectifié les instrumens des anciens astronomes, il en imagina de nouveaux. Il forma des tables astronomiques, et perfectionna la trigonométrie et la gnomonique. Il travailla à un abrégé de l'Almageste, et il en était au 6 livre lorsqu'il mourut en 1462. Jean Muller acheva cet ouvrage. Purbach a écrit: Theoria nova planetarum; Observationes hassiacæ; Tabula eclipsium, pour le méridien de Vienne.

PURCELL (Henri), excellent organiste anglais, né en 1658, fut nommé à l'orgue de Westminster, et en 1682 l'un des organistes de la chap. royale. On a de lui des opéra qui font honneur à ses talens. Il m. en 1695.

PURCHAS (Samuel), théolog, angl.,

et Protasii, Nazarii et Celsi, Arialds et Erlembardi dissertatio; Vita Laurentii archiepiscopi, etc.

PURICELLI (l'abbé François), de Milan, né en 1661, et m. dans sa patrie. Ses Poésies burlesques et autres ont ent plus. édit.

PURVER (Ant.), né en 1702 à UpHorsborn, attaché à la secte des quakers. A l'âge de 20 ans il ouvrit une école à UpHorsborn, et vint à Londres, où il publia, en 1727, les Délices de la jeunesse. De retour à Horsborn, il continua sa traduction des livres de l'Ancien Testament. S'étant établi à Andover, dans le Hampshire, il y compléta sa traduction entière de l'Ancien et du Nouveau Testament, 2 vol. in-fol., et m. à Andover en 1775.

PURY (N.), de Neufchâtel en Suisse, après avoir fait des gains immenses dans le commerce maritime, et passé plusieurs années aux Indes, revint dans sa patrie, où il fit bâtir un hôpital à ses frais, et pratiqua une grande route entre Neufchâtel et Valingin. A sa mort, arrivée on

1775, il institua, par son testament, les pauvres et les orphelins ses héritiers.

PUSCULO (Hubert), de Brescia, poète latin du 15 s., est auteur d'un poëme héroïque divisé en 4 liv., sur la chute de Constantinople, mais qui n'a pas été achevé, et d'un autre Poëme sur le martyre du jeune Simon, mis à mort par les Hébreux, pub. en 1511.

PUTEUS (François), méd. du 16e si, né à Verceil, dans le Piémont, défenseur zélé des ouv. de Galien, ne put voir son anatomie censurée par Vésale, sans prendre la plume pour la défendre; il pub. en conséquence: Apologia pro Galeno, in anatome examen contra Andrean

Vesalium, cum præfatione in quá agitur de medicinæ inventione, Venetiis, 1562, in-8°.

PUTNAM (Israël), major gén. dans

l'armée des Etats-Unis, né en 1718, à Salem, pays de Massachussetts, m. en 1790, à Brookline, pays de Connecticut, rendit de gr. services à sa patrie.

PUTSCHIUS (Elie), né à Anvers en 1580, m. à Stade en 1606, pub. une édition de Salluste avec des fragmens et des notes et un Recueil de 33 anciens grammairiens avec des notes, Hanoviæ, 1605, in-4°.

PUTTER (J.-Et.), membre de l'acad. de Goettingue, m. dans cette ville en 1807, âgé de 83 ans, a donné sa Biographie, écrite par lui-même, en 1798, 2 vol. in-8°.

PUY-CIBOT (Gasberg de), poète provençal du 13 s., se fit de la réputat. par ses vers, et par son traité intituȚé : Las Bauzias d'Amour. Il m. moine au monastère de Pignaus

PUY-SEGUR (Jacques de Chastenet, seigneur de), qui viv. sous Louis XIII et Louis XIV, fit ses premières armes en 1617; il devint lieutenant-général des ar~ mées du roi. Il servit pendant 43 ans ; se trouva à plus de 120 siéges, à plus de 30 combats, batailles ou rencontres, sans avoir reçu aucune blessure. Il m. en 1682, près de Guyse. Ses Mémoires, qui s'étendent dep. 1617 jusqu'en 1658, ont été publiés à Paris et à Amst. en 1690, 2

vol. in-16.

PUY-SÉGUR (Jacques-François de Chastenet, marquis de), chev. des ordres et maréch. de France, né à Paris en 1655, fils du précédent. Il entra au service, s'éleva de grade en grade par des actions d'éclat, et m. en 1743, laissant sur l'art de la guerre un ouv. estimé, pub. en 1749, in-fol. et in-4o, par son fils unique, le marq, de Puy-Ségur : il a paru un extrait en 2 vol. in-12, sous le nom d'Etudes militaires.

en

PUY-SÉGUR (Jacques-FrançoisMaxime de Chastenet, marq. de), fils unique du précéd., né vers 1715, m. à Paris en 1782, a donné : Discussion intéressante sur la prétention du clergé d'être le premier ordre d'un état, la Haye (Paris), 1767, in-12; Amst., 3 vol. in-8°; Analyse et abrégé du Spectacle de la nature, de Pluche, Reims 1772 et 1786, in-12; de la Sanction de l'ordre naturel, Paris, 1778, 4 part.,' 2 vol. in-12; Droit du souverain sur les biens du clergé et des moines, etc.

[ocr errors]

PUZOS (Nicolas ), né à Paris en 1686, accoucheur en 1745, directeur de l'acad. de chirurg., m. en 1753, a laissé quelques Notes sur l'art qu'il avait pratiqué. Morisot Deslandes en forma un Traité des Accouchemens, Paris 1759, in-4°.

[ocr errors]

PYGMALION (mythol.), fameux sculpt., aima tellement une statue de Vénus, qu'il avait faite en ivoire, qu'il

PUY-HERBAULT (Gabriel du), relig. de l'ordre de Fontevrault, né en Touraine, un des plus outrés controversistes de son tems, m. en 1566, au monastère de N.-D. de Colignance, en Picardie. On a de lui: Evangelicæ His-supplia cette déesse de l'animer. Il obtoria Tetramonon; Theotimus de tollendis et expurgandis malis libris, Paris, 1549, in-8°.

PUY-LAURENS (Antoine de l'Age du), attaché à Gaston d'Orléans qu'il trahissait, reçut de la cour des gratifications, et la trahit aussi. Il fut même condamné à perdre la tête en 1633, comme complice de l'évasion du duc d'Orléans en Lorraine. Ayant fait sa paix en faisant celle de son maître, il fut fait duc et pair en 1634. Le roi le fit arrêter le 14 février 1635, et conduire à Vincennes, où il m. le 1er juillet suiv.

Tom. III,

tint ́sa demande : alors il épousa l'objet de son amour.

PYGMALION (mythol.), roi de Tyr, vers l'an goo av. J. C., fit mourir Sichée, mari de Didon. Astarbé sa femme, aussi cruelle que lui, l'empoisonna; et voyant qu'il ne mourait pas assez promptement, elle l'étrangla.

PYGMÉES (mythol.), peuple de nains célèbres dans la fable, et qui habitaient la Lybie; ils n'avaient qu'une coudée de hauteur; leur vie était de huit ans; les femmes engendraient à cinq.

PYLADE, pantomime de Cilicie, pa15

rut à Rome du tems d'Auguste. Il inventa une danse où, par des gestes ingénieux, les divers mouvemens du corps, et par des doigts et des yeux, les auteurs exprimaient admirablement, sans parler, les sujets comiques ou satiriques. Pylade excellait encore dans les sujets tragiques, graves et sérieux.

PYLE (Thomas), né à Stodey, dans le comté de Norfolk, en 1674, desservit la ville de King'slynn en qualité de curé, de lecteur et de minist., jusqu'à sa mort, arrivée en 1715. On a de lui: une Paraphrase sur les actes et les éptires des apôtres; une autre sur les livres de l'ancien Testament, et 3 vol. de Sermons.

PYM (Jean), un des chefs du parti contraire à Jacques Ier, roi d'Angleterre, était membre du parl. Sa gr. influence dans le parti du peuple, le fit surnommer le roi Pym. Il était un des plus furieux démagogues. Il m. en 1643.

PYRAME (mythol.), jeune assyrien, cél. par sa passion pour Thisbe. Ovide et la Fontaine ont mis en vers leur aventure attendrissante.

PYREICUS, ne le cède, selon Pline, à aucun des plus gr. peint. ; il peignait en miniature des boutiques de barbiers et de cordonniers, des ânes, des léguet mille autres objets semblables. Les tableaux de ce peint., découverts dans les ruines d'Herculanum, sont en grande partie de ce genre.

mes "

PYRÈNE (mythol.), fille de Bebrix, souver. de cette partie de l'Espagne qui confine à la France, épousa Hercule et donna son nom aux Montagnes des Pyrénées sous l'une desquelles elle fut ensevelic.

PYRÉNÉE (myth.), roi de Thrace, ayant voulu voler après les Muses, tomba, et dans sa chûte se brisa la tête.

PYRGOTELES, grav. grec sous Alexandre-le-Grand, avait le dr. exclusif de graver ce fameux conquérant; ses creux passaient pour les gravures en chefs-d'oeuvre de son art.

PYROMAQUE. Ce nom appartient à deux statuaires. L'un flor. 330 ans av. l'ère chrét., et fit un quadrige, monté par Alcibiade; l'autre, postérieur, représentait les combats d'Attale et d'Eumène contre les Gaulois.

PYRON Guillaume), né à Hambie, bourg du diocèse de Coutance, en 1637;

m.

Caen en 1684, a trad. en lat. le Traité de Huet sur l'Origine des Romans, et a laissé un Commentaire sur le Claudien in usum Delphini.

PYRRHON, fam. philos. grec, natif d'Elide, au Peloponèse, flottait dans un doute éternel; it trouvait partout des raisons d'affirmer et des raisons de nier ; et après avoir bien examiné le pour et le contre, il suspendait son jugement, et se bornait à dire : « Non Liquet; cela n'est pas évident. » C'est cet art de sans prendre disputer sur toutes choses aucun parti décisif, que l'on appela le Scepticisme ou le Pyrrhonisme. Ses disciples prirent le nom de Sceptiques.... On les appelait aussi Inquisiteurs, Suspendans, Douteux, Examinateurs. L'indifférence de Pyrrhon était si étonnante, qu'Anaxarque, son maître, étant un jour tombé dans un fossé, il passa outre sans daigner lui tendre la main. Pyrrhon soutenait que << vivre et mourir étaient la même chose. » Etant sur le

point de faire naufrage, il fut le seul que la tempête n'étonnât point; et comme il vit les autres saisis de frayeur, il les pria d'un air tranquille de regarder un pourceau qui était à bord, et qui mangeait à son ordinaire: « Voilà, leur dit-il, quelle doit être la sensibilité du sage. » Il ne croyait pas qu'on dût faire la moindre démarche pour acquérir un nom. « Les hommes, disait-il, ressemblent à des feuilles qui tournent au gré des vents et qui sèchent bientôt; leur estime n'honore pas plus que leur mé→ pris. » Ce philosophe vivait vers l'an 300 avant J. C. I m. à 90 ans, sans avoir laissé aucun écrit. Une de ses opinions les plus dangereuses, était, que « la justice ou l'injustice des actions dépendent uniquement des lois humaines ou de la coutume, et qu'il n'y a rien en soi-même d'honnête et de honteux. On trouve sa vie dans Sextus Empiricus.

PYRRHUS, ainsi appelé à cause de ses cheveux ronx, fils d'Achille et de Déidamie, naquit à Scyros, un peu av. la guerre de Troie, et y fut élevé jusqu'à la mort d'Achille. Pyrrhus alla au siége de Troie et se montra digne du sang d'Achille; il combattit contre Euripyle, fils de Télèphe, et le tua. Cette victoire le flatta si fort, qu'il institua à cette occasion, la danse qu'on nomma Pyrrhique, dans laquelle les danseurs devaient être armés de toutes pièces. Il se signala à la prise de Troie, et commit de grandes cruautés.

PYRRHUS, roi des Épirotes, descendait du précéd. Les Molosses ayant tué son père, Pyrrhus échappé à la fureur des révoltés, fut mis sous la tutelle de Glaucias, roi d'Illyrie, qui le fit

« IndietroContinua »