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de Saint-Louis, né à Laon, m. à Bouillon vers 1781, a coopéré au Journal encyclopédique, et continué la Gazette des Gazettes. Il a traduit de l'allemand d'Hermann-Samuel Reimar : Observations physiques et morales sur l'instinct des animaux, leur industrie et leurs moeurs, Amst., Paris, 1770, 2 v. in-12.

RENÉAUME DE LA TACHE, chev.rique de ce qui a été publié sur la ville d'Herculanum. Idée de la Poésie grecq. et latine, trad. de Gravina, 1755, 2 vol. in-12; Esprit des Lois romaines, trad. du même, 1766, 3 vol. in-12; Mercure de Vittorio Siri, 3 vol. in-4° ou 18 vol. in-12; Mémoires secrets tirés des ar chives des Souverains de l'Europe, trad. de Siri, 1763, 24 vol. in-12; Histoire des Révolutions de Florence sous les Médicis, trad. de Varchi, 1765, 3 vol. in-12; Hieroglyphes d'Horappollon, trad. du grec, 1777, in-12 ; et une Vie de Peiresc, 1770, in-12.

RENNES (Brice de), capucin, miss. en Palestine, travailla à l'édit. de la Bible arabe, impr. en 1671, pour l'usage des égl. orient. Il a trad. dans la même langue l'Epitome Annalium ecclesiasticarum cardinalis Borromei, 2 v. RESCIUS (Stanislas), chan. de Warin-4, et l'Epitome Annalium veteris mie en Pologne, fut envoyé par Etienne Testamenti Jacobi Saliani, ab AdaBattori, ambass. à Rome. On a de lui : mo usque ad Christum, de l'imp. de la De rebus in electione regis Poloniæ propagande, 1653, 2 vol. in-4°. gestis ad discessum ejus, Romæ, 1573, in-4°; Dissidium Evangelicorum MaRENNEVILLE (René-Auguste-gistrorum ac Ministrorum, Cologne, Constantin de), né à Caen, renfermé à la Bastille depuis le 16 mai 1702 jusqu'au 16 juin 1713, est auteur d'une Histoire de la Bastille, Amst., 1724, 5 vol. in-12; Recueil de Voyages qui ont servi à l'établissement et au progrès de la Compagnie des Indes orientales, for mée dans les Provinces-Unies des PaysBas, Amst., 1702, 1706, 5 vol. in-12; Amst., 1730, 10 v. in-12.

RENOUT (Jean-Julien-Constantin), né à Honfleur en 1725, m. vers 1780, a donné plus. pièces à différ. théâtres, dont quelques-unes eurent du succès.

RENTY (Gaston-Jean-Baptiste, baron de), né en 1611 au diocèse de Baïenx, servit avec distinction dans les guerres de Lorraine; m. à Paris en 1649. Il eut part à l'établissement des frères cordonniers. Le père de Saint-Jure, jésuite, a donné sa Vie.

RENUSSON (Philippe), né au Mans, avocat au parl. de Paris, où il m. vers 1720. Il a donné deux Traités de Droit, le 1er sur la subrogation, 1702, in-4°; Je 2o sur les biens appelés propres, 1711, 1 volume in-4°.

REQUENO (don Vicente), sav. jés. espag., né dans le royaume de Grenade, vers 1730, et m. à Venise en 1799, après avoir remporté plus. prix à l'acad. des beaux-arts de Madrid et à celle de Séville, publia: Recherches sur les monumens romains en Espagne, Séville, 1766, 2 vol. in-40; mais son ouv. le plus considerable est intit.: Saggi sul ristabilimento dell' antica arte de' Greci, è de' Romani Pittori, Venise, 1784, in-4°.

REQUIER (Jean-Baptiste), m. en 799, a trad. de l'ital.: Recueil histo

1992, in-8°; De atheismis et phanatismis Evangelicorum, Naples, 1596, in-4°; il mourut en 1598.

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RESENDE ou REESENDE, Resendius (André ou Louis-André de), chan. habile dans les b.-lett. grecques et lat. d'Evora où il naquit en 1498, se rendit Le roi de Portugal, Jean III, lui confia l'éducation des princes ses frères; il m. en 1573. La plupart de ses ouv. ont été recueillis à Cologne, l'an 1600, en 2 vol. in-fol. Les princip. sont: De antiquitatibus Lusitania, Evora, 1593, in-fol.; Delicia Lusitano-Hispanicæ, 1613, in-8°; un v. in-4° de Poésies latines; De vitá aulicá, in-4o; une grammaire, sous ce titre : De Verborum conjugatione, etc.

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RESENDE (Garcias de), auteur de l'Histoire de Jean II, en portugais Lisbonne, 1596, in- fol., et réimp. avec des augmentations, en 1622.

RESENIUS (Pierre), prof. en morale et en jurispr. à Copenhague, m. en 1688, à 83 ans. Il a donné: Jus aulicum Norwegicum, 1673, in-40; un Dictionnaire Islandais, 1683, in-4°; deux Edda des Islandais, 1665, in-4o. Mallet en a donné la trad. dans son Introduction à l'Histoire de Danemarck, Copenhague, 1756, in-4°.

RESNEL DU BELLAY (Jean-François du), né à Rouen en 1692, entra dans l'oratoire, obtint l'abbaye de Fontaine; il fut recu membre de l'acad. fr. et des b.-lett, et m. à Paris en 1761. Ses traductions des Essais sur la Critique et sur l'Homme de Pope, in-12, ont fait sa réputation. Mais cette trad. a été éclipsée par celle de M. Fontanes, publiée

en 1783. On a aussi de l'abbé Duresnel, un Panegyrique de Saint-Louis, et Mémoires on Dissertations dans le rec. de l'acad. des inscript. et b.-lett.

RESNIER, anc. sous-bibliothéc. de la biblioth. Mazarine, nommé tribun et ensuite memb. du sénat conservateur,

m. en 1807, à 45 ans, fut l'un des rédacteurs du Moniteur. Il a donné plusieurs pièces au théâtre de Favart.

RESSIUS (Rutger), prof. de langue grecque à Louvain, né à Maseych dans la principauté de Liége, m. en 1545, a donné des édit. des Institutions du droit des Grecs, par Théophile, Louvain, 1536; des Aphorismes d'Hippocrate, 1533; des Lois de Platon.

RESSONS (Jean-Baptiste Deschiens de), lient.-gen. d'artillerie, né à Châlons en Champagne, m. à Paris en 1735, à 75 ans, membre de l'acad. des sciences, où il a donné un grand nombre de Mé.moires.

RESTAUT (Pierre), né à Beauvais en 1694, avocat au cons. du roi, m. à Paris en 1764. On a de lui: Principes généraux et raisonnés de la Grammaire française, in-12. Il a revu le Traité de l'Orthographe enforme de Dictionnaire, imprimé à Poitiers en 1775, in-§o. On lui doit encore un Abrégé de sa Grammaire, in-12, et la traduct. de la Monarchie des Solipses, 1721, in-12.

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas - Edme), né en 1734 à Sacy, village de la Bourgogne, fut envoyé Auxerre, où il apprit l'imprimerie. Né avec du génie et un caractère singulier et bizarre, il s'élança dans la carrière littéraire, et s'y fraya ane route que lui seul ponvait suivre. Le séjour de la capitale, qu'il vint habiter, fut pour lui une source d'observations à faire et de préjugés à combattre. Peu d'auteurs ont été aussi féconds que lui; il a écrit plus de 150 vol. de romans, dont le but est toujours moral, la fable souvent contraire aux bonnes moeurs, et le style sans goût, mais non sans intérêt. Il in. à Paris en 1804. Ses princip. ouv. sont : Ecole de la Jeunesse, 1771, 4 vol. in-12; Lettres d'une fille à son père, 1772, 5 vol. in-12; la Fille dans les trois états de fille, d'épouse et mère, 1773, 3 vol. in-12; le Ménage parisien, ou Délie et Sotentout, 1773, 2 vol. in-12; les Nouveaux Mémoires d'un homme de qualité, 1774; 2 v. in-12 ; l'Ecole des Pères, 1776, 3 v. in-12; le Paysan perverti, 4 vol. in-12: c'est son meilleur ouv.; la Paysanne pervertic, 1776, 4 vol. in-12; le Quadra

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génaire, ou l'Age de renoncer aux passions, 1777, 2 vol. in-12; le Nouvel Abailard, ou Lettres de deux aman's qui ne se sont jamais vus, 1778, 4 vol. in-12; la Vie de mon père, Neufchâtel, 1788, 2 vol. in-12; les Métamorphoses, où les Ressorts du coeur dévoilés; le Mimographe, 1770, in-8°; le Pornographe, Londres, 1776, in-8°; les Gynographes, 2 vol. in-8°; l'Andrographe, le Gymographe et le Thesmographe, 1779, 5 vol. in-8°; Découverte australé par un homme volant, ou le Dédale français, Paris, 1780, 4 vol. in-12; la dernière Aventure d'un homme de 45 ans, 1783, in-12; les Contemporaines, ou Aventures des plus jolies femmes de l'âge présent, Paris, 1780, 42 vol. in-12; la Malédiction paternelle, Paris, 1779 3 vol. in-12; les Françaises, ou 34 Exemples choisis dans les mœurs actuelles, Neufchâtel, 1786, 4 vol. in-12; la Prévention nationale, 3 vol. in-12; les Parisiennes, 4 vol. in-12; Tableau des mœurs d'un siècle philosophe, 2 vol. in-12; les Nuits de Paris, ou le Spectateur nocturne, Londres, 1788, 4 vol. in-12; le Coeur humain dévoilé, 1796, in-12; Philosophie de M. Nicolas 3 vol. in-12, etc.

I. RESTOUT (Jean), peintre ord. du roi, des acad. de Caen et de Rouen, sa patrie, né en 1692 de Jean Restout, peintre distingué. Son excellent tableau d'Alphée qui se sauve dans les bras de Diane le fit agréger à l'acad. de peint.'en 1720. Parmi plus. autres morceaux dist. on cite le tableau du Triomphe de Bacchus, et la Destruction du palais d'Armide. Restout m. en 1768, directeur de l'académie de peinture.

RESTOUT (Jean-Bernard), fils du précéd., m. à Paris en 1797, suivit son père dans la peint., et se fit une réputation dans la science de la perspective, de la connaissance des effets de la lumière sur les corps, et enfin de cette partie de la composit. qu'on nomme pittoresque, pour la distinguer de celle qui constitue la poésie d'un tableau: Après avoir fait un voyage à Rome, il revint à Paris, où il fut reçu membre de l'acad. en 1796. Ses plus beaux tableaux sont : Aṇacréon la coupe à la main; Jupiter et Mercure à la table de Philémon et de Baucis. La Présentation au Temple, exposé au salon de 1771, est le prestige de la science de la perspective.

RETZ (Albert de Gondy, dit le maréchal de), était fils d'Ant. de Gondy, maître d'hôtel de Henri II, qui avait

suivi Catherine de Médicis en France. Il fut employé dans les négociations et dans les armées. Sa grande faveur à la cour excita l'envie contre lui: on alla jusqu'à lui disputer sa noblesse. Un res proche plus grave, c'est qu'il fut, dit-on, un des conseillers du malheureux projet de la Saint-Barthélemi, dont il alla excuser le massacre auprès de la reine Elizabeth. Retz s'empara de Belle-Isle, qu'il fortifia, fut gouverneur de la Provence, que les factions l'obligèrent de quitter. Charles IX le fit maréchal de France en 1574; Henri III le fit duc et pair. Il m. en 1602, regardé comme un courtisan habile et un médiocre général.

RETZ (Pierre de Gondy), frère du précédent, év. de Langres, puis de Paris. Le pape Sixte V l'éleva au cardinalat en 1587. Il se déclara contre les ligueurs avec énergie, et m. en 1616, à 84 ans.

II. RETZ (J.-Franç.-Paul de Gondy, card. de), naquit à Montmirel en Brie en 1614, d'Emmanuel de Gondy, gén. des galères et chev. des ordres du roi. On le força d'embrasser l'état ecclésiast. On lui donna pour précept. le cél. Vincent de Paul. Retz prit le bonnet de doct. de sorbonne en 1643, et fut nommé la même année coadjuteur de l'archev. de Paris. L'abbé de Gondy sentait toujours plus de dégoût pour son état : son génie était décidé pour les armes. Devenu coadjuteur, il se gêna pendant quelque tems pour se concilier le clergé et le peuple. Mais dès que le card. Mazarin eut été mis à la tête du ministère, il se montra tel qu'il était. Il avait trois passions dominantes; celle de la galanterie, la fureur de cabaler, et la vaine gloire. Dans le même tems il se livrait à des amours

quelquefois honteuses, prêchait devant la cour, et méditait une guerre civile contre la reine sa bienfaitrice. Par l'ascendant de sa place, de son nom et de ses talens, il précipita le parlement dans les cabales et le peuple dans les séditions. il leva un régiment qu'on nommait le régiment de Corinthe, parce qu'il était archevêque titulaire de Corinthe. On le vit prendre séance au parl. avec un poignard dans sa poche, dont on appercevait la poignée. Ce fut alors qu'un plaisant dit : Voilà le breviaire de notre archevéque. L'ambition lui fit souffler le feu de la guerre civile, l'ambition lui fit faire la paix. Il se réunit secrètement avec la cour pour avoir un chapeau de cardinal; elle obtint pour lui la pourpre en 1651. Le nouveau card. ne cabala pas moins. Il fut arrêté au Louvre, conduit à Vin

en

cennes, et de là dans le chât. de Nantes, d'où il se sauva. Après avoir erré pendant longtems en Italie, en Hollande, Flandre et en Angleterre, il révint en France en 1661, fit sa paix avec la cour en se démettant de son archevêché, et obtint en dédommagement l'abbaye de Saint-Denis. Il avait vécu jusqu'alors avec une magnificence extraordinaire, il prit le parti de la retraite pour payer ses dettes, ne se réservant que 20,000 livres de rente. Il remboursa à ses créanciers plus de 1,110,080 écus, et se vit en état, à la fin de ses jours, de faire des pensions à ses amis. La vie retirée du card. de Retz parut admirable à certaines gens, parce que la rareté des choses est ce qui en fait le prix. Comme il n'avait plus d'envieux, il n'avait plus d'ennemis. Ainsi la médisance n'attaqua point la pureté de ses intentions. Il quittait pourtant quelquefois sa retraite pour passer quelques jours à Paris. C'est dans cette dernière ville qu'il m. en 1679. Il reste de lui plus. ouv. ses Mémoires sont le plus agréable à lire; ils virent le jour pour la première fois en 1717; on les reimp. à Amst. en 1751, en 4 vol. in-12, auxquels on joint ceux de Joly et de Nemours, 1738, 3 vol. in-12, reliés en 2. On a encore de lui la Conjuration du comte de Fiesque, ouv. composé à l'âge de 17 ans, et trad. en partie de l'ital. de Mascardi. On le trouve à la fin de ses Mémoires. M. V. D. Musset-Pathay a

publié, en 1807, 1 vol. in-12, Recherches historiques sur le cardinal de Retz, sui vies des Portraits, Pensées et Maximes, extraits de ses ouvrages.

REUCHLIN (Jean), né à Pfortzeim, près de Spire, en 1455, est également connu sous le nom de Fumée et de Kapnion, parce que Reuch, en allemand, et Kapnion, en grec, signifient fumée. Reuchlin étudia en Allemagne, en Hollande, en France, en Italie; il brilla par la connaissance des langues lat., grecque, et hébraïque. Il enseigna le grec à Orléans et à Poitiers, puis retourna en Almagne, où il s'attacha à Ebérard, prince

de Souabe. Reuchlin fut nommé triumvir de la ligue de Souabe pour l'empereur et les électeurs, et envoyé quelque tems après à Inspruch vers l'empereur Maximilien, Il se retira à Ingolstadt, où il enseigna le grec et l'hébreu, et m. en 1524. On a de lui un gr. nombre d'ouv., parmi lesquels on distingue son Traité de Arte cabalistica, 1517, in-fol., et celui intitulé Artis cabalisticæ Scriptores, 1587, in-fol. La Vie de Reuchlin a été écrite par Maïus, 1687, in-8°,

REULIN (Dominique), méd. de Bordeaux, au 16 s., publia une Grammaire grecque, 1558, in-4°; un Traité latin sur l'usage des Alimens, 1560, in-8°; | nne Méthode de Chirurgie, 1580, in-8°; Contredits aux Erreurs populaires de L. Joubert, 1580, in-8°.

REUSNER (Elie ), né en 1555 à Lemberg en Silésie, enseigna la poésie et l'histoire à Iéna, m. en 1612. Il a écrit: Isagoge historica; Ephemeris, seu diarium historicum; Hortulus 'historicopoliticus; Genealogia imperatorum, du

cum, regum, etc.

REUTER (Jean), jés., né dans la province de Luxembourg en 1680, professa la théologie morale dans l'univ. de Trèves. On a fait imprimer ses Leçons à Cologne en 1756, 4 vol. in-8°. On a encore de lui Confessarius practicè instructus, Il m. à Trèves en 1762.

REUVEN (Pierre), peintre hollandais, né en 1550, et m. en 1618. Le palais de Loo, en Hollande, renferme ses plus beaux tableaux.

REVAL (J. V.), prof. dans l'univ. de Pesth, en Hongrie, où il m. en 1807, à 56 ans, est connu par ses poésies et d'autres ouv. de littér. Il venait de publier, en latin, le 1er vol. d'un recueil d'Antiquités de la littérature hongroise.

REVEL (Charles), jurisc. de Bresse, né à Bourg, où il m. au milieu du 17o s., a donné: Usages et Coutumes du pays de Bresse, Valromey et Gex, 1729, in-4°, etc.

REVEL (Jean), né à Paris en 1684, vint à Lyon, où il m. en 1751, et y porta, par son art, les fabriques de cette ville au plus haut degré de splendeur. Il est l'inventeur des points rentrés qui, mélangeant les couleurs claires avec les obscures, les rendent plus douces, il fit de ses étoffes de vérit. tableaux.

et

REVELY (Willey), archit. anglais, m. en 1779. Son meilleur ouv. est l'Eglise de Southampton. Il est l'éditeur du 3e vol. des Antiquités d'Athènes de Stuart.

RÉVÉREND' ( Dominique), ecclésiastique, né à Ronen, m. à Paris en 1734, étudia successivement la politique, la physique et la philos. hermétique. On lui doit an Traité sur la physique ancienne, sur l'origine des dieux ou rois de l'Egypte, et une Chronologie des premiers tems depuis le déluge.

RÉVÉRONY (Jacques), né à Lyon en 1699, m. à Châlons-sur-Saône en 1725, se fit ecclésiast., et publia un

Traité sur le différend élevé entre saint Cyprien et le pape Etienne, touchant le baptême conféré par des hérétiques; une Paraphrase française sur la prière du roi Manassès, captif à Babylone.

REVERS, chan. de Saint-Honoré Paris, m. en 1798, à 70 ans, est auteur d'un ouv. intitulé Pastorale Parisiense, Parisiis, 1786, 3 vol. in-4°, qu'il rédigea pour de Juigné, archev. de Paris. et d'une Traduction en vers latins du Poëme de la Religion de Louis Racine, publiée avec des changemens par l'abbé Charlier, Paris, 1804, 1 vol. in-12.

REVESI-BRUTI (Ottavio), gentilhomme de Vicence, qui avait des connaissances étendues en archit., est auteur d'un ouv. int. Architteto per formare con facilità i cinque ordini d'Architet

tura, etc.

l'an 1586, principal du coll. théologique REVIUS (Jacques), né à Deventer de Leyde en 1642, où il m. en 1658, fut nommé reviseur de la Bible qui porte le nom de la ville de Dordrecht. On a de lui: Belgicarum Ecclesiarum doctrina et ordo 2 grec et latin, Leyde, 1623, nages illust. et doctes de Scaliger, Harin-12; Epitres françaises des Personderwick, 1624, in-12; Historia pontificum romanorum, Amst., 1632, in-12 Suarez repurgatus, Leyde, 1644, in-4o, Histoire de Deventer, en latin, 1651; in-4°, etc.

REVILLON (Claude), doct. en médecine, membre de l'acad. des sciences de Dijon, m. à Thionville en 1795, a laissé: Recherches sur la cause des affections hypocondriaques, appelées communément Vapeurs, ou Lettres d'un médecin sur ces affections, Paris, 1779, in-8°, réimp. en 1786.

REY (Guill.), méd., né à la Guillotière, près de Lyon, en 1687, m. en 1756. On lui doit une Dissertation latine sur le délire, 1714, et quelques autres écrits de physique et de médecine sur la peste de Provence et sur un nègreblanc.

REYBAZ (Etienne-Salomon), né en 1739 à Vevey en Suisse, m. à Paris en 1804, fut un des prédic. les plus distingues

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de la communion réformée. Il a fait imprimer en 1801 un rec. de ses Sermons 2 vol. in-8o. En 1777 il avait publié, dans l'Année Littéraire (nos 21 et 22), une Lettre sur la déclamation théâtrale.

REYES (Gaspard de), méd. d'Evora en Portugal, exerca sa profession à Carmone, dans l'Andalousie, vers le milieu

du 17 s. On a de lui: Elysius jucun- | in-8°. Ses discours, qui forment la plus daram quæstionum campus, philoso- grande partie de ses Euvres, avaient été phicarum, theologicarum, philologica-pub. à Paris, 1788, 2 vol. in-8°. En 1782,

rum, et maximè medicarum, Bruxellis, 1661, in-fol.; Francof., 1670, in-4°.

REYES-TAVARES (Emmanuel dos), Portugais; il enseigna la théologie et la méd. à Lisbonne, publia, vers le milieu du 17e siècle, des Controverses philosophiques et médicinales sur la doctrine des fièvres.

REYER (Samuel), né à Schleusingen, dans le comté de Henneberg, en 1635, m. en 1714, à Kiel, où il professa les math. et la jurisprudence, était membre de la société royale des sciences de Berlin. Il a traduit en allem. les ouv. d'Eu

clide, et donné en lat. Mathesis Biblica, et une Dissertation sur les inscriptions de la croix de J. C., et sur l'heure de son crucifiement, etc.

m.

REYLOF (Olivier), trésorier de la ville de Gand, où il était né vers 1670, 1. en 1742, cultiva les Muses latines. On a de lui: Poematum libri tres et Dissertatio de Piscibus, Gand, 1732, in-12; Opera poetica, 1738.

REYN (Jean de), peintre, né à Dankerque en 1610, m. en 1650, fut disciple de Van-Dick. Personne ne l'approcha de plus près: même coloris, même touche, même délicatesse.

REYNA (Cassiodore), a trad. toute la Bible en espagnol sur les originaux, sous ce titre : la Biblia, que es los sacros libros del viejo y nuevo Testamento, transladada en espagnol, 1569, in-4o. Il a donné une Apologie de la Divinité de J. C. contre les Juifs, Francfort, 1573, in-4°.

REYNEAU (Charles-René), oratorien, membre de l'acad. des sciences, né à Brissac en 1656. Après avoir professé la philos. à Toulon et à Pézenas, il fut appelé à Angers en 1683, pour y remplir la chaire de math. Il m. en 1728. Ses principaux ouv. sont : l'Analyse démontrée, 1736, 2 vol. in-4°; la Science du calcul, avec une suite, 1739, 2 vol. in-4°; la Logique, ou l'Art de raisonner juste, in-12.

REYNOLDS (Josué), cél. peintre anglais dans le portrait, né en 1723 à Plympton dans le Devonshire, m. en 1792. Après avoir voyagé en Italie, revint à Londres, où il se fit une réputat. par ses portraits, qui sont d'une ressemblance inimitable. Il était bon littérat., et fut membre de plus. soc. sav. Ses OEuvres ont été trad. en fr., Paris, 1806, 2 vol.

on a aussi pub. d'excellentes Notes de Reynolds à la suite de la traduction de la Peinture de Dufresnoy.

REYNOLDS (Edouard), prélat angl., né en 1595 à Southampton, m. en 1676, a composé en faveur des calvinistes des ouvrages impr. en 1 vol. in-fol.

REYRAC (Fr.-Philippe de Laurens de), curé de St.-Maclou d'Orléans, asb.-lett., né au château de Longeville en socié correspond. de l'acad. des inser. et Limousin en 1734, m. à Orléans en 1782. On'a de lui: Hymne au soleil, poëme écrit en prose poétique, de l'imp. royale, des Poésies sacrées, 1770, in-80; Ma1783, in-8°; des Idylles en prose et nuale Clericorum, in-12, etc.

REYS (Ant. dos), littérat. portugais, né à Pernes, près de Santaren, en 1690, oratorien à Lisbonne, se distingua par ses prédications. Après avoir rempli des charges honorables et importantes, il m. à Lisbonne en 1738. On a de lui des Poésies latines; des Epigrammes; la Vie de Ferdinand de Ménèze en latin; une Introduction au recueil des meill. poètes portugais, in-8°; une édit. du Corpus illustrium poetarum Lusitanorum qui latinè scripserunt, 7 vol. in-4o, etc.

REZZANO (François), ecclésiast. né à Côme en 1731, où il m. en 1780 a pub. Il libro di Giobbe esposto in poesia italiana con annotazioni, Rome', 1760, in-40, et Nizza, 1781, trad. en vers italiens par Zampieri, Bologne, 1763; par Talleoni, Osimo, 1764; et Rome, 1773; Dodici cantici sagri, latini e italiani, 1772: ces cantiques reparurent sous le titre de l'Anima meditante, Lucques, 1776.

REZZONICO (Attilio-Cristoforo) de Côme, sav. du re s., acomposé Sylva sententiarum et exemplorum moralium à sanctorum stellis decorata, etc., Novocomi, 1657, in-fol.

REZZONICO (Franc.), de la même famille, archi-prêtre de Come, flor. dans le 17 s. On a de lui : Plectrum psalterii, Patavii, 1685, in-12.

REZZONICO (Aurelio), jés., frère du précéd., né à Côme en 1723, m. à Rome en 1777, se distingua par le talent de la prédication. Il a laissé: Orazione panegirica in lode di S. Caterina, Venise, 1752; Orazione per i felici successi dell' armi Austriache, Milan, 1764; Orazione sacra detta nella sala del senato di Lucca, Lucques, 1769. ·

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