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REZZONICO (le comte AntoineJoseph), maréchal de camp, chambellan de l'infant duc de Parme, né à Côme en 1709, m. au chât. de Parme en 1785. On a de lui: De supposititiis militaribus stipendiis Benedicti Odescalchi, qui pontifex maximus anno 1676, Innocentii prænomine fuit renunciatus, Comi, 1742, in-fol.; Disquisitiones Plinianæ, sive de utriusque Plinii patrid, scriptis, codicibus, editionibus, atque interpretibus, Parmæ, 1763, 2 vol. in-fol., etc.

RHADAMANTE (mythol.), roi de Lycie, fils de Jupiter et d'Europe, fut nommé par le sort pour être juge des enfers avec Eaque et Minos.

RHADAMISTE, fils de Pharasmanes, roi d'lbérie, feignant d'être mal avec son père, se retira auprès de son oncle Mithridate, roi d'Arménie, dont il épousa la fille appelée Zénobie. Dans la suite il leva une puissante armée contre Mithridate, et l'ayant attiré à une conférence, il le fit étouffer par trahison. Son crime ne demeura pas impuni; car ayant été vaincu par Artaban, roi des Parthes, il fut contraint de prendre la fuite, après avoir poignardé lui-même sa femme l'an 52 de J. C. Son père Pharasmanes le fit ensuite mourir comme un traître.

RHAY (Théod.), né à Rées dans le duché de Clèves, en 1603, jés., recteur du coll. de Duren, où il m. en 1671. On a de lui: Descriptio regni Thibet, Paderborn, 1658, in-4°; Relatio rerum mirabilium regni Mogol, Neubourg, 1653, in-4o ; Animæ illustres Julia, Cliviæ, a monumentis redivivæ, Ib., 1663, etc. " in-4°, etc.

RHEA-SYLVIA ou ILIA (mythol.), reine d'Albe et fille de Numitor, devint

mère de Rémus et de Romulus.

RHEEDE (Henri-Van), gouv. holl. au Malabar, qui vécut dans le 17 s., fit dessiner et peindre les plantes dont on voit les figures dans un ouvr. impr. à Amst. en 12 vol. in-fol., sous le titre de Hortus Malabaricus, qui parut de 1678 à 1703 avec 700 planches. Gaspard Commelin fit la table de tout l'ouvrage, sous le titre de Flora malabarica.

RHÉGINUS (Guill.), ou REGNOD, méd. de Lyon, a donné une traduction franç. de l'Instruction d'Hiéroclès contre les athées, et un Traité d'expériences de médecine, Lyon, 1564.

RHEITA (le père), opticien qui vivait avant le milieu du 16e s., est l'aut.

d'une certaine combinaison de verres propres à redresser les objets, qui, à quelque différence près de clarté, jouit des mêmes avantages que le télescope astronomique. Il a également inventé le telescope binode.

RHEITA ou REYTA (Ant.-Marie), capucin, sav. machiniste, m. à Ravenne eu 1660, à 63 ans, a pub.: Planetologium; Oculus Enoch et Eliæ, Antverpiæ, 1 tome in-fol. en 2 parties, fig.

RHENANUS (Beatus), ué à Rheinac, petite ville d'Alsace, en 1485, vint à Paris, alla ensuite à Strasbourg, puis à Bâle, où il fut correct. d'imprim., m. à Strasbourg en 1547. Ce fut lui qui pub. le premier les deux liv. de l'Histoire de Velleius Paterculus. On a encore de lui: la Preface qui est à la tête des Euvres d'Erasme; des Notes estimées sur Tertulien, sur Pline le naturaliste, sur TiteLive et sur Tacite ; une Histoire d'Allemagne sous le titre de Res Germanicæ, 1693, in-4°, qui passe pour son chefd'oeuvre; Illyrici provinciarum utrique imperio cùm Romano, tùm Constantinopolitano, servientis Descriptio, Paris, 1602, in-8°.

RHENFERD (Jacq.), né à Mulheim en 1654, prof. pendant 36 ans les langues orient. et la philos. sacrée à Franeker, où il m. en 1712. On a de lui des Traités et des Dissertations, Utrecht, 1722, in-40; on distingue : Dissertationes philologica de decem otiosis synagogæ, Franeker, 1686, in-4°.

RHESE (Jean-David), né à Llanvaethly, dans l'ile d'Anglesey, en 1534, recu docteur en médecine à Sienne en Toscane. Il se rendit habile dans la lang. ital. Il pub. en ital. plus. ouv. qui dans le tems eurent du succès. De retour en

Angleterre, il m. à Brecknock en 1609. On a impr. de lui à Venise des Règles pour apprendre le latin, écrites en langue

toscane.

RHETICUS (George-Joachim), astron. et mathém., né à Faldkirch dans le Tyrol, en 1514, m. à Cassaria en Wittemberg et à Leipsick, et fut un Hongrie, en 1576, prof. les mathém. à des plus célèbres disciples de Copernic. On a de lui: Narratio de libris Coper nici; des Ephémérides calculées jusqu'à Pan 1551.

RHODES (Alexandre de ), jés., né à Avignon en 1591, partit en 1618 pour Macao où, ayant appris les langues en usage dans ces diverses contrées, il se rendit au Tonquin, pour 'y répandre la foi chrétienne, il passa ensuite à la Co

chinchine. Ayant été emprisonné, puis chasse du royaume, il se rendit à Rome, où il demanda la permission d'établir une nouvelle mission en Perse, où il m. en 1660. On a de lui un Dictionnaire annamitique, langue en usage dans le Tonquin et provinces voisines, Rome, 1651; un Catéchisme en tonquinois et en latin, Rome, 1652; Relation des progrès de l'Evangile dans le royaume de Tonquin, en italien, Rome, 1650, in-40; en français et en latin, Lyon, 1651 et 1652.

RHODIGINUS (Ludovicus Coelius), né à Rovigo, dans l'état de Venise, en 1450, prof. à Milan, à Padoue, où il. m. en 1525. Son principal ouvr. est Antiquæ Lectiones, Bâle, 1566, et Francfort, 1666, in-fol. Sa vie a été écrite en italien par Charles Silvestri.

RHODIUS (Ambr.), né à Kemberg, près de Wittemberg, en 1577, exerça la médecine à Anslo en Norwege, où il prof. la physique et les mathém., et où il m. en prison en 1633. Ses ouvr. sont : Disputationes de scorbuto; une Optique, avec un Traité des crépuscules, en latin, Wittemberg, 1611, in-8°; De transmigratione animarum Pythagoricâ.

RHODIUS (Jean), célèbre médecin, né à Copenhague vers 1587, s'établit à Padoue en 1614, où il m. en 1659. Il a écrit: Notæ et lexicon in Scribonium Largum de compositione medicamentorum, Padoue, 1655, in-4°; trois Centuries d'observations medicinales, Padoue, 1657, in-8°; un Traité des bains artificiels, 1659, in-8°, etc.

RHODOMAN (Laurent), recteur de l'univ. de Wittemberg, où il m. en 1606, était né à Sassowerf en Saxe. On a de lui: Historia saoræ libri IX, Francfort, 1589, in-40. Il a trad. en latin Quintus Calaber et Diodore de Sicile.

RHODOPE (mythol.), fameuse courtisane de Thrace, acquit de si grands biens, que quelques historiens crédules ont prétendu qu'elle en fit bâtir une des pyramides d'Egypte.

RHOÉ (Thomas), né dans le comté d'Essex, m. en 1644, à 64 ans, fut ambassadeur au Mogol, à Constantinople, et chancelier de l'ordre de la Jarretière, a pub.: un Voyage au Mogol; Relation de la mort du sultan Osman, en angl., 1622, in-4°.

RHONIUS (Jean-Henri), né à Zurich en 1646. Le sénat lui confia, en 1669, le soin de la biblioth. de Zurich; il de vint ensuite sénateur et trésorier du can

"

ton de Berne, et remplit cet emploi jusqu'à sa mort, arrivée en 1508. Il a pub. Disputatio politica de Legatis, 1664, in-40; une traduction en idiome suisse du Traité latin de Rebdob - HermanScheel, de la Liberté publique, 1678, I vol. in-12; un Abrégé des Annales suisses, 1 vol. in-8°. Il a laissé plusieurs m.ss. importans.

RHOTENAMER (Jean), peintre, né à Munich en 1564. On admire sur-tout un tableau dont le sujet est le banquet des dieux. Il peignit pour Ferdinand, duc de Mantoue, le bal des Nymphes, etc.

RIBADENEIRA (Pierre ), jés. de Tolède en Espagne, vint étudier à Paris en 1542, passa de là à Padoue, et ensuite à Palerme, où il enseigna la réthorique. Après avoir travaillé à la propagation de la société dans les Pays-Bas, en France et en Espagne, il m. à Madrid en 1611; à 84 ans. Il est connu en France par ses Fleurs des Vies des Saints, Madrid; 1616, in-fol., trad. en franç.; Vies de saint Ignace, de saint François de Borgia, des pères Lainez et Salmeron; un Traité du Schisme d'Angleterre, 1594, in-8°; un autre intit. : Le Prince, trad. de l'espagnol en latin, Anvers, 1604 in-fol.; la Bibliothèque des écrivains jésuites, Lyon, 1609, in; 8o; un Traité de la Tribulation.

RIBALLIER (Ambr.), né en 1712, m. à Paris en 1786, doct. de Sorb., syndic de la faculté de théol., censeur royal, et gr.-maître du collége des Quatre-Nations, à Paris. Un assez grand nombre d'ouvrages n'ont pu soutenir la réputation littéraire de cet auteur contre quelques plaisanteries de Voltaire. Il dut sa célébrité à un de ses écrits, intitulé: Lettre d'un docteur à un de ses amis uu sujet de Bélisaire, 1758, in-12. Ses autres ouv. sont: Essai historique et critique sur les priviléges et exemptions des réguliers, 1769, in-12; Lettre à l'auteur du Cas de conscience.

RIBAS (Jean de), prédicat. dominicain, né à Cordoue, y m. en 1687, à 75 ans. Il est auteur du fameux livre intit. : Teatro jesuitico, Coimbre, 1654, in-4o, et de plus. écrits contre la société. Le plus célèbre est son Baragan Botero, qui plaisait tellement à Philippe IV, roi d'Espagne, qu'il se le faisait lire après diné pour se recréer.

RIBBENTROP (Philippe-Chrét.), conseiller de commerce, m. à Brunswick en 1797, à 60 ans, a donné une Description de la ville de Brunswick, et des ouv. sur le commerce de son pays.

RIBEIRO (Jean Pinto), jurisc. portugais, m. en 1694. Ses OEuvres, impr. à Lisbonne, en 1729, in-fol., sont pré-il cieuses aux Portugais, qui y trouvent une ample justification de la fameuse révolution de 1640. On estime son Histoire de Ceylan, trad. du portugais par le Grand, Paris, 1705, in-12.

RIBERA (François de ), jés., né à Villacastin en Espagne, enseigna à Salamanque, où il m. en 1591, à 54 ans. On a de lui des Commentaires sur divers

:

livres de l'Ecriture-Sainte; un Traité du Temple; la Vie de sainte Thérèse, Cologne, 1620, in-8°.

RIBERA (Anastase-Pantaleon de), poète espagnol, né à Madrid en 1600, périt à l'âge de 29 ans, sous le fer d'un assassin. La ire édit. de ses Poésies fut faite à Madrid en 1634, et réimpr. à Sarragosse en 1640, et à Madrid en 1648: elles sont dans le genre burlesque. Il peut être nominé le Scarron de l'Espagne. Il a encore laissé une traduction du texte grec de Procope.

RIBERA (le père Emmanuel-Bernard), religieux espagnol de l'ordre de la Trinité, prof. de théol. à Salamanque, où il naquit en 1709, et y m. en 1765, a pub.: ty Institutionum philosophicarum duodecim volumina complectentium, Salamanque, 1754 et 1756; De germaná ided theologiæ; de regulis judicandi in omni materia; de eruditionis lenociniis ; de Hispanorum oratorum vitis.

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RIBIER (Guill.), présid. du bailliage de Blois, député aux états en 1614, m. en 1663. On a pub. depuis sa m., de ses m.ss., Lettres et Mémoires sous les règnes de François Ier, Henri II et Francois II, 1666, 2 yol, in-fol. RIBIER (Jacques), son frère, conseiller au parlement de Paris, en 1591, donna des Mémoires des chanceliers et gardes des sceaux, Paris, 1629, in-8°; et Discours sur le gouvernement des monarchies, 1630, in-4°.

RIBOUTET (Charles-Henri), né à Commerci en Lorraine, m. à Paris en 1740, contrôleur des rentes à Paris, est auteur de plus. jolies chansons, et entre autres de celle-ci : Que ne suis-je la fougère, etc. Ses parodies amusèrent.,

RICARD (Jean-Marie), av. au parl. de Paris, né à Beauvais en 1622, m. en 1678. On a de lui: un Traité des Substitutions; un Commentaire sur la coutume de Senlis; un Traité des Donations, dont la meilleure édit. est celle de 1754, en 2 vol. in-fol.

RICARD (Dominique), doctrinaire, né à Toulouse en 1741, vint à Paris, où donna successiv. la traduct. des OEuvres morales de Plutarque, 17 vol." in-12, depuis 1783 jusqu'en 1795, et celle des Vies des hommes illustres du même auteur, dont il n'a pu mettre au jour que 4 vol. in-12; La suite a été publiée avec une notice sur la vie de l'auteur. La Sphère, poëme en 8 chants, 1796, in-8°, enrichi de notes et d'une notice de poëmes grecs, latins et franc., qui traitent de quelques parties de l'as

tron. Ricard m. à Paris en 1803.

RICARDOS-CARILLO ( Antonio comte de), général espagnol, se distingua dans la guerre contre l'Angleterre ; et lorsqu'elle se déclara en 1793 contre la France, la cour de Madrid lui donna le commandement de l'armée de Catalogne. Après avoir pris la ville de Ceret, le fort des Bains et celui de Bellegarde, il s'empara successiv. de Villefranche et, de Mont-Louis. Il battit les Français à Trouillas, et m. en 1794.

RICAUT (Paul), chev. angl., partit pour Constant. en 1661, en qualité de Secrétaire du comte de Winchelsea, ambassad. auprès de Mahomet IV. Il fut ensuite consul de la nation anglaise à Smyrne, pendant 11 ans. De retour en Angleterre, il obtint le caractère de ré-` sident d'Anglet. dans les villes anséati ques de Hambourg, Lubeck, Brême, etc. Il m. à Londres en 1700. On a de lui: Histoire de l'état présent de l'empire' Ottoman, en angl., Londres; trad. en fr. par Briot, Paris, 1670, in-4° et in-12. Bespier trad. depuis le même ouvr. en 2 vol. in-12; unc Histoire des Turcs dans le 17e siècle, 3 vol. in-12, trad. par Briot; L'Etat présent des églises de la Grèce et de l'Arménie, etc., 1678, in-12, trad. par Rozamond; la traduct. en angl. de l'Histoire du Pérou de Garcias Lasso de la Vega, 1681, in-8°.

RICCATI (Vincent), jés., né à Castel-Franco, dans le territoire de Trévise, m. en 1775, à 68 ans, était un gr. mathémat. On a de lui: Traité du calcul intégral, 3 vol. in-4°. Il travailla longtems sur le cours des fleuves.

RICCI (Matthieu), jés., né à Maccrata en 1552, passa aux Indes, acheva sa theol. à Goa en 1578, et y enseigna la rhétorique. Ayant appris les mathém. et la langue chinoise, il se rendit à Pekin ét y fut reçu avec distinct. par l'empereur. Ce fut en se pliant au génie des peuples qu'il obtint de faire bâtir une église. Il m, à Pekin en 1610, et laissa

des Mémoires curieux sur la Chine, dont le P. Trigault s'est servi pour son ouvr. De Christiand expeditione apud Sinas, Cologne, 1684, in-4°. On a encore de Ricci un Dialogue entre un lettré chinois et un européen, sur la nécessité d'une première cause. Le P. d'Orléans, jés., a donné en 1693 la Vie de Ricci.

RICCI (Joseph), natif de Brescia, et clerc-régulier de Sommasque, a laissé deux ouvrages écrits en lat., et impr. à ́ Venise, 2 vol. in-40: l'un est l'Histoire

de la guerre d'Allemagne, depuis 1618 jusqu'en 1648, que l'on appelle communément la Guerre de trente ans ; le second est l'Histoire des Guerres d'Italie, depuis 1613 jusqu'en 1653.

RICCI (Barthel.), littérat, de Lugo, dans le Ferrarais, viv. dans le 16 s. On a donné une édit. complète de ses ŒEuvres, Padoue, 1748, 3 vol. in-8°.

RICCI (François), peintre et archit. des rois d'Espagne, né à Madrid en 1607, et m. à l'Escurial, embellit sa ville natale de plus. ouv.; mais son chef-d'œuvre est l'église de Tolède.

RICCI (Michel-Ange), card., né à Rome en 1619, aima les mathématiques et y fit de gr. progrès, comme le prouve

son Traité De maximis et minimis........ Il m. en 1682.

RICCI (Sébastien), peintre, né à Belluno, dans les états de Venise, en 1659, m. à Venise en 1734. Les princes de l'Europe ont presque tous occupé son pinceau. Ses dessins sont touchés avec esprit et pleins de feu. Il y a plusieurs morceaux gravés d'après lui.

RICCI (Marc), bon paysagiste, né à Belluno en 1696, et m. à Venise à 33 ans, travailla longtems en Angleterre. Charles Orsolini a pub. ses gravures à l'eau forte.

VIII. RICCI (Laurent), jés. italien, né à Florence en 1703, parvint à la place de général de son ordre en 1758. Le plus gr. événement de son généralat fut la destruction de son ordre, arrivée le 21 juillet 1773. On transféra l'ex-gén. Ricci, accompagné de ses assistans et de plus. autres jésuites, au chât. St.-Ange, après lui avoir fait signer une lettre circulaire à tous les missionnaires de son ordre, pour leur en apprendre la suppression. Ricci m. dans sa prison, en 1775. Il signa, peu de tems avant sa mort, un Mémoire relatif à sa compagnie, et qu'on rendit public suivant ses intentions.

RICCI (Scipion), neveu du précéd., év. de Pistoye et de Prato en Toscane

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éprouva beaucoup de traverses dans la réforme de son diocèse, et fut en butte à l'animadversion de la cour de Rome. It m. en 1810, après avoir pub. un grand nombre d'ouvrages de dévotion, et d'autres relatifs à la défense de la religion.

RICCIARDI (Ant.), de Brescia, rhétoricien et philos., m. en 1710, est aut. de 2 gros vol, intit.: Commentaria symbolica.

RICCIO (Dominique ), peintre de Vérone, né en 1494, m. en 1517, a laissé dans l'église de sa ville natale un trèsbeau tableau qui représente les Hébreux recevant la manne dans le désert.

RICCIOLI (J.-B.), jés.. astron. et mathém., né à Ferrare en 1598, m. en 1671. Ses princip. ouv. sont: Geographiæ et hydrographiæ libri XII, Bologne, 1661, et Venise, 1672; Chronologia reformata, Bologne, 1669, in-fol. ; Astronomia vetus, Bologne, 1651, 2 vol. in- fol.; Astronomia reformata, 1665, in-fol.

RICCIULO (Ant.), de Bogliano en Calabre, év. de Belcastro, de Caserte et de Cosenza, en 1641, devint gr. inquis. du royaume. Il a écrit: Tractatus de personis, quæ in statu reprobo versantur, etc.; De jure personarum extra ecclesiæ gremium existentium, etc.: mort en 1642.

RICCOBALDO, de Ferrare, profond érudit, qui flor. dans les 13o et 14

S.

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écrivit une hist, univer., à laquelle il donna le nom de Verger. Georges Echard la fit impr. en 1723; mais il ne la fit commencer que du règne de Charle

magne.

RICCOBONI (Louis), né à Modène, se consacra au théâtre, sous le nom de Lélio. Après avoir joué avec succès en Italie, il vint en Fr. en 1716, et se distingua comme aut. et comme coméd. Il abandonna le théâtre par scrupule en 1729, et m. en 1732, 79 ans. On a de lui le rec. de ses Comédies pour le théâtre ital. Pensées sur la déclamation, in-8°; Discours sur la réformation du théatre, 1743, in-12; Obser vations sur la comédie et sur le génie de Molière, 1736, in-12; Réflexions historiques et critiques sur les théâtres de l'Europe, 1738, in-8°; et l'Histoire du théâtre italien, 1730 et 1731, I vol. in-8°.

RICCOBONI (Hélène-Virginie-Baletti), appelée aussi Flaminia, femme du précéd., née à Ferrare en 1685, m. à Paris en 1771, fut actrice, et se fit

une grande reputation en Italie. Elle savait le latin et l'espagnol. Elle a donné, d'après Plaute, une comédie intit. Le Naufrage, qui n'ent pas de succès; mais elle a composé d'autres Ouvrages, et a adressé à Mirabeau des Observations sur sa traduction de la Jérusalem délivrée, dont cet aut. a profité dans une nouvelle édition.

RICCOBONI (Ant.-François) né à Mantoue en 1707, vint en Fr., et jona depuis 1726 jusqu'en 1750 sur le theatre ilalien. Il fournit à ce théâtre, de concert avec Romagnesi et Dominique, diverses pièces, la plupart non imprimées. Son Art du théâtre, 1750, in-8°, est un ouvrage estimé. Riccoboni mourut en 1772.

RICCOBONI (Marie LABORAS DE MÉZIÈRE), née à Paris en 1714, m. en 1792, femme du précéd., actrice au theatre ital., qu'elle quitta en 1761, publ. plus. romans où l'intérêt des sujets se réunit aux graces de la diction. Les princip. sont: Lettres de Fanny Buttler, 1757, in-12; Lettres de Milady Catesby; Histoire du marquis de Crecy, 1756, in-12; Amélie, roman traduit de Fielding, 1762, 3 vol. in-12; Miss Jenny, 1764, 4 vol. in-12; Lettres de la Comtesse de Sancerre, 1767, 2 vol. in-12; Lettres de Sophie de Valière, 1772, 2 vol. in-12; Ernestine; Lettres de Milord Rivers, 1777, 2 vol. in-12, Recueil de pièces et d'histoires, 1783, 2 vol. in-12. Les OEuvres de madame Riccoboni ont été rec. à Neufchâtel en 10 vol. in-12, et à Paris en 9. On a publié après sa mort une nouvelle édit. de ses oeuvres, 14 v. in-18, précédée d'une notice sur sa vie et ses écrits.

RICCOBONI (Ant.), né à Rovigo en 1541, professa l'eloquence à Padoue pendant 30 ans, et y m. en 1599. On a de lui, en latin: Commentaires historiques; Commentaires sur les oraisons et sur d'autres ouvr. de Cicéron; Rhétorique, 1595, in-8°; Commentaires sur la rhétorique, sur la poétique et la morale d'Aristote, in-40; Histoire de l'université de Padoue, Paris, 1592, id-4", etc.

RICHA (Joseph), jésuite de Turin, m. à Florence en 1761, âgé de 70 ans, a publ. Notizie Istoriche delle chiese Fiorentine, divise ne' suoi quartieri, Flor., 1754-1760, 10 vol. in-40, fig.

:

1. RICHARD Ier, roi d'Angl., surn. Coeur-de-Lion, né à Lond., en 1156, monta sur le trône, après la mort de

Henri II, son père, le 6 juillet 1189. Il s'embarqua en 1190, pour aller au secours de la Terre-Sainte, s'empara de l'île de Chypre en 1191, et aila ensuite au siége de St.-Jean d'Acre, qui se rendit le 13 juillet. L'année suiv., il remporta une victoire complète sur Saladin, et s'empara de plus. places; mais la retraite de Philippe-Auguste et des ducs de Bourgogne et d'Autriche, l'empêcha de continuer ses progrès. Ayant conclu une trève de 3 ans avec Saladin, il s'embarqua pour retourner eu Angleterre; il fit naufrage sur les côtes de Venise, et fut arrêté le 20 décembre par Léopold, duc d'Autriche, sur les terres duquel il passait. Ayant offensé ce prince au siége d'Acre, par ses hauteurs, ce duc le vendit l'année suivante à l'empereur Henri VI, qui ne le mit en liberté qu'en 1194, après avoir exigé, dit-on, 250 mille mares d'argent pour sa rançon. Richard, de retour dans son royaume, le trouva déchiré par la faction que Jean son frère y avait formée: il la dissipa, et Auguste; mais les succès de cette guerre tourna ensuite ses armes contre Philippene furent pas décisifs. En 1199, il apprit qu'il y avait un trésor renfermé dans Chalus, place du Limousin; il alla l'attaquer, et y recut une blessure dont il m.le 6 avril de la même année.

RICHARD II, roi d'Angleterre, fils d'Edouard prince de Galles, success. de son aïeul Edouard III, le 23 juill. 1377, était encore extrêmement jeune. Son règne fut troublé par des séditieux dont les chefs étaient Waf-Tyler et Jean Slater, et par plus. seigneurs mécontens. Enfin, ayant fait condamner à mort le duc de Glocester, et fait saisir les biens du duc de Lancastre, il se mit en marche en 1399, pour aller soumettre l'Irlande qui s'était révoltée l'année précéd., laissant le duc d'Yorck régent du royaume. Mais pendant son absence, les mécon tens appelèrent le duc d'Herford, devenu duc de Lancastre par la mort de son père; le duc se rendit maître de Londres, fit signer au roi un écrit par lequel il se déclarait indigne et incapable de gouverner, et le fit ensuite renfermer dans la tour de Londres. Peu de tems après, fut transféré à Pont-Fract, où il fut mis mort en 1400, à 33 ans.

il

III. RICHARD III, roi d'Angleterre, auparavant duc, de Glocester, et frère d'Edouard IV, usurpa la couronne, et se fit proclamer roi le 22 juin 1483. Il fit mourir Edouard V et le duc d'Yorck, héritiers légitimes de la couronne, et dis

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