sipa une conjuration formée contre lui I par le duc de Buckingham, qui fut arrêté et décapité. Henri, comte de Richemont, parut après lui et fut plus heureux. Tout le pays de Galles, dout ce jeune prince était originaire, s'arma en sa faveur. Richard III et Richemont combattirent à Bosworth le 22 août 1485. Richard y fut tué. Ce prince fut le dernier roi de la race des princes d'Yorck ou Plantagenet. A sa mort finit la guerre civile qui durait depuis si longtems entre les maisons de Lancastre et d'Yorck. Le comte de Richemont régna ensuite sous le nom de Henri VII. RICHARD (Nathaniel), écriv. dramatique angl., a donné: une tragédie intit. Messaline, jouée avec beaucoup de succès; des Poésies sacrées et satiriques, 1645, in-8°. RICHARD (Claude), jés., né en Bour gogne, m. à Madrid en 1664. On lui doit les corrections de l'édit. donnée à Paris, en 1646, des Œuvres d'Archimède, et les ouv. suiv.: Commentarium in omnes libros Euclidis, Antwerpiæ, 1645, in-4°; Commentarium in Appolini Pergensis, conicorum libros sex; Ordo novus et facilior tabularum sinuum. RICHARD (Martin), peintre, natif RICHARD [er, surnommé Sans-Peur, d'Anvers, venu au monde avec un bras petit-fils de Rollon, prem. duc de Nor-gauche seulement, et m. en 1636, âgé mandie, succéda, l'an 942, à son père Guillaume Longue-Epée, à l'âge de 10 ans. Il eut plus. guerres à soutenir, et, par le secours de ses alliés, il vainquit ses ennemis. Après la mort de Louis, roi de France, le duc Richard fut un de ceux qui contribuèrent le plus à placer la couronne sur la tête de Hugues Capet, son beau-frère. Il m. à Fécamp en 996. RICHARD II, dit le Bon, fils et successeur de Richard, duc de Normandie, régna jusqu'en 1027, époque de sa mort. Le commencem. de son règne fut troublé par le soulèvement du peuple qu'opprimait la noblesse. Il eut depuis à combattre plus. princes puissans, qu'il parvint à faire rentrer dans le devoir. Il eut pour success. Richard III, son fils, qui m. un an après. RICHARD DE SAINT-VICTOR, théol. écossais, vint étudier à Paris, où il se fit chanoine régulier dans l'abbaye de SaintVictor, devint prieur de ce monastère et y m. en 1173. On a de lui un grand nombre d'ouvrages de théologie et de mysticité. La meill. édit. de ses Œuvres est de Rouen, 1650, 2 vol. in-fol. RICHARD D'ARMACH OU RADULPHE, nommé dans sa patrie FITZ-RALPH, né à Dundalke en Irlande, gagna les bonnes grâces d'Edouard III, qui le fit successiv. doyen de Litchfield et chancel. de l'univ. d'Oxford en 1333 : il devint ensuite archev. d'Armach l'an 1347. Il m. en 1359. On lui doit plus. Sermons; Defensio curatorum adversùs mendicantes, Paris, 1496, in-8°; De audientiá confessionum; un Traité contre les erreurs des Arméniens, Paris, 1512, in-8°. RICHARD (Thomas), bénédict. de l'abbaye de Tavistock, né dans le Devonshire, a trad, en vers angl. cing ivres des Consolations de la philosophie de Boëce, impr. en 1552. de 45 ans, excella dans le paysage: on estime ses tableaux, qu'il ornait de belles fabriques. RICHARD (Jean), né à Paris, curé de Triel, diocèse de Rouen; après y avoir travaillé pendant 18 années, il fut arrêté et mis dans les prisons de l'officialité de Rouen, pour avoir écrit contre la signature du Formulaire. Il m. à Paris en 1586, à 65 ans. On a de lui: L'Agneau Pascal, 1688, in-8°; Pratique de piété, etc., 1683; Sentimens d'Erasme conformes à ceux de l'église catholique ; Aphorismes de controverse. en RICHARD (Réné), fils d'un notaire de Saumur, né en 1654, chanoine de Sainte-Opportune à Paris, où il m. 1727. La singularité de son caractère a passé dans ses écrits. Les princip. sont: Parallèle du cardinal Richelieu et du cardinal Mazarin, Paris, 1704, in-12, réimpr. en 1716; Maximes chrétiennes et le Choix d'un bon directeur; Discours sur l'Histoire des fondations royales et des établissemens faits sous Louis XIV en faveur de la religion, de la justice, des sciences et des beauxarts, de la guerre et du commerce, Paris, 1695, in-12; Histoire de la Vie de P. Joseph du Tremblay, capucin, employé par Louis XIII dans les affaires d'état, in-12; Le véritable Joseph, capucin, contenant l'Histoire-anecdote du cardinal de Richelieu, à Saint-Jean de Maurienne (Rouen), 1704, in-12, réimp. en 1750, 2 vol. in-12; Dissertation sur l'Indult, in-80; Traité des Pensions royales, in-12. RICHARD (Jean), né à Verdun en Lorraine, quoique laïque et marié, se fit aut. et marchand de sermons pour les divers prédic. On a de lui: des Discours moraux en forme de sermons et de prônes, 12 vol. in-12; Eloges his-, toriques des Saints, 1716, 4 vol. in-12; | Dictionnaire moral ou la Science universelle de la Chaire, 6 vol. in-8°. Il est l'édit. des Sermons de Fromentière, des Prônes de Joly, des Discours de l'abbé Boileau: Richard m. en 1719, à 8 ans. RICHARD (Charles-Louis), dominic. né à Blainville en Lorraine en 1711. On a de lui: des Sermons, 4vol. in-12; Dictionnaire des Sciences ecclésias tiques, 1765, 6 vol. in-fol.; Disser tation sur les Vœux, 1771, in-12; Analyse des Conciles généraux et particuliers, 1770, 5 vol. in-4°; La Nazure en contraste avec la Religion, 1773, in-8°; Annales de la Charité, 1785, 2 vol. in-12, etc. Richard fut fusillé militairement à Mons en 1794: I. RICHARDOT (François), né en Franche-Comté, augustin du couvent de Champlitte, prof. dans l'univ. de Besançon, et év. d'Arras en 1561, m. en 1574, à 67 ans est aut. de deux Oraisons funèbres de la reine et du prince d'Espagne, Anvers, 1569, in-8o; Statuta synodalia Atrebatensia ordinata, etc., Duaci, 1570, et Antverpiæ, 1588, in-4°; Collectes des dimanches et des fêtes, en prose et rimes francaises, Douai, 1572; Règle et Guide des Vicaires, etc,, Bordeaux, 1574, in-8°, et des Sermons. RICHARDOT (Camille), méd., de Léopold, duc de Lorraine et de Bar, fit impr. à Nanci, en 1722, in-12, un Nouveau Système des Eaux chaudes de Plombières, de l'eau froide dite savonneuse, et de celle de Sainte-Catherine, aussi de Plombières. 1 RICHARDSON (Jean), natif de Chester, év. d'Ardragh en Irlande, et m. en 1653, a donné des Observations sur Ezechiel, en angl., in-fol. RICHARDSON (Jonathan), peintre angl., m. en 1745, âgé de 80 ans, se distingua dans le genre du portrait; il s'associa son fils dans ses travaux. On a de lui deux Discours mis au jour en 1719 l'un sur l'Art de la critique en peinture; l'autre sur la Science du connaisseur. En 1722, il publia, avec son fils, une Description de quelques statues, bas-reliefs, dessins et tableaux observés en Italie. En 1734, ils donnèrent encore de concert un gros in-80 de Notes explicatives et de remarques sur le Paradis perdu de Milton, avec la Vie de l'auteur. III. RICHARDSON (Samuel), né en 1689, d'un fermier du comté de Tom. III. Derby, exerça avec distinction, pendant une longue suite d'années, la profession d'impr.; il est l'inventeur d'un genre de romans moraux qui n'a appartenu qu'à lui seul. Ces romans sont : Paméla ou la vertu récompensée, 4 vol.; Lettres de miss Clarisse Harlowe, que l'abbé Prevôt a trad. en fr., en 13 parties, in-12, qui peuvent être regardées comme le chef-d'œuvre de l'auteur; l'Histoire de sir Charles Grandison, trad. en fr. par l'abbé Prevôt, Paris, en ties in-12. parOn a impr. en 1755, en un vol in-12, en angl., un recueil choisi des maximes de morale répandues dans Paméla, Clarisse et Grandison. Richardson m. à Londres en 1761. RICHE (Claude-Ant.-Gaspard), né à Chamelay, près Lyon en 1762, se livra entièrement à l'étude de la nature, et fut reçu docteur à Montpellier en 1787. Il se rendit à Paris où il donna des mémoires sur la Classification des étres naturels par leurs parties intérieures, et sur un système naturel des Larves; sur les Animaux microscopiques et sur les Coquillages pétrifiés des environs de Paris. Vicq-d'Azir lui doit une bonne partie de ce qu'il a publié dans l'Encyclopédie méthodique. Riche est l'aut. des tableaux qui précèdent l'Anatomie comparée. Il fut nommé naturaliste dans l'expéd. destinée à la recherche de l'infortuné Lapeyrouse. Revenu en France, Riche mourut au Mont-d'Or, en 1797. RICHÉ VAN OMMEREN, rect. de l'école lat d'Amst., où il m. en 1796, à 38 ans, consacra ses loisirs à la poésie latine. On a de lui un ouv. en hollandais sous le titre de Horace envisagé comme homme et comme citoyen; En 1790, parut une Ode de Van Ommeren, en métre alcaïque, composée de 36 strophes, dont le sujet est la première fédération au champ de Mars, à Paris." : RICHEBOURG ( mad. LA GRANGE de), donna au théâtre, en 1732, deux coméd. le Caprice de l'amour et la Dupe de soi-même. Elle a traduit de l'espag. plus. romans: Persile et Sigismonde; les Aventures de Flore et Blanchefleur; celles de don Ramire de Roxas, etc. RICHELET (Pierre), avocat au parl. de Paris, né en 1632 à Cheminon en Champagne, fit son étude principale de la lang. française, m. à Paris en 1698. On a de lui Dictionnaire français, La 1ere édit. de cet ouv. est de Genève, 1688, in-4°, et la dernière est de Lyon, 18 1759, 3 vol. in-fol. ; l'abbé Goujet a donné un abrégé de ce Dictionnaire en un vol. in-8°, réimpr. avec des augment. par Wailly, 2 vol.; Dictionnaire des rimes, la meilleure édit. de cet ouv. est celle de Berthelin, 1760, in-8°, qui l'a augmentée et mise dans un nouvel ordre; Les plus belles Lettres des auteurs francais, avec des notes 1737, 2 vol. in-12; Histoire de la Floride, de Garcias-Lasso de la Vega, trad. en fr., plus. fois réimp, La dernière édition est celle de Leyde, 1731, 4 vol. in-8°, avec fig. RICHEMONT - BLANCHEREAU, m. au milieu du 17 s., a donné au théâtre les Passions égarées et l'Espérance glorieuse, tragi-comédies, Paris, 1632. RICHEOME (Louis), jés., né à Digne en 1544, assistant gén. de Fr. en 1598, m. à Bordeaux en 1625, a laissé plusieurs Traités de Controverse et des écrits ascétiques et théologiques, Paris, 2 vol. in-fol. Virgile, 1717, in-12, réimpr, en 1736 avec une Vie de ce poète; un Recueil, de Fables, dont la dern. édit. est de 1748, in-12; les huit 1res Heroïdes d'Ovide, mises en vers français, 1743, in-12; deux tragédies, Sabinus et Coriolan. RICHER D'AUBE (François), né à Rouen, intend. de Caen et de Soissons, neveu, à la mode de Bretagne, de Fontenelle, m. à Paris en 1752, à 63 ans. On a de lui: Essai sur les principes du droit et de la morale, Paris, 1743, in-4°. RICHER (N.), m. en 1696, membre de l'acad. des scien., envoyé par cette compagnie à Cayenne, où il arriva en 1672; il y fit des observations exactes en astron., insérées dans les Mémoires de l'académie. des sciences. RICHER (Adrien), né à Avranches en 1720, m. à Paris en 1798, a publié : Vie des Hommes illustres, depuis la chute de l'empire romain jusqu'à nos jours, Paris, 1756, 2 vol. in-12; Nouvel abrégé chronologique de l'Histoire des Empereurs, 1753, in-8°; Essai sur les grands événemens par les petites causes, 1757; Vie de Mécénas, 1766, 2 vol. in-8°, nouv. édit., 1789, 4 grand vol. in-8°; Vies des plus célèbres marins, 1784, in-12; Vies du capitaine Cassard et du capitaine Paulin, connu sous le nom de Baron de la Garde, faisant suite à l'ouv. précédent, 1785, I. RICHER (Edmond), né à Chaource, près de Langres, en 1560, vint à Paris, entraîné dans le parti de la ligue, il eut la hardiesse, dans une de ses thèses, d'approuver l'action de Jacques Clé-in-12; le Théâtre du Monde, 1775, ment; mais il revint bientôt de son erreur, et devint gr.-maître dufcoll. du card. Le Moine, puis syndic de la faculté de théol. de Paris, en 1608. Il publia un écrit intit. De la puissance ecclésiastique et politique, 1611, in-4o, qui souleva contre lui le nonce et quel-in-12; Vies de J. d'Estrées, duc et pair, ques docteurs. Il fut mis dans les prisons de Saint-Victor, et m. en 1631. Ses princip. ouv. sont : Vindiciae doctrinæ majorum de auctoritate Ecclesiæ in rebus fidei et morum, Coloniæ, 1683, in-40; De potestate Ecclesiæ in rebus temporalibus, 1692, in-4°; une Apologie de Gerson, avec une édit. des Œuvres de ce chanc. de l'univ. de Paris, (Voyez Charlier), une Histoire des Conciles généraux, en latin, 3 volumes in-4°, etc. RICHER (Jean), libraire de Paris, m. en 1655, fut le premier rédact. du Mercure Français, pièces rares et relations qui ont paru depuis 1605 jusqu'en 1643, Théophraste Renaudot rédigea depuis l'an 1635 jusqu'en 1643 ce recueil intéressant; Jean Richer ne rédigea que le 1er tome. Etienne Richer fit les autres jusqu'en 1635. à RICHER (Henri), né en 1685, Longueil, pays de Caux, vint à Paris où il cultiva la littér. et la poésie : m. en eette ville en 1748. On a de lui : une Traduction en vers des Eglogues de maréchal de France, etc., et de Victor d'Estrées son fils, etc.; 1786, in-12; Caprices de la Fortune, etc., 1786 et. 1789, 4 vol. in-12; les Fastes de la Marine française, etc., in-12, tom. I, 1787; tom. II, 1788. VII. RICHER (Franç ), frère du précéd., né à Avranches en 1718, m. à Paris en 1798, est aut.: De l'autorité du clergé, et du pouvoir du magistrat politique sur l'exercice des fonctions du ministère ecclésiastique, Amst. (Paris), 1767, 2 vol. in-12. Il a donné des édit. de l'Esprit des lois de Montesquieu, Londres (Paris) 1767, 1769, 4 vol. in-12; des OEuvres du même, Londres (Paris), 1767, 3 vol. in-4o; des Arrêts notables des différens tribunaux du royaume, par Matth. Augeard, Paris, 1756, 2 vol. in-fol.; du Dictionnaire portatif de Mythologie, par l'abbé de Claustre, Paris, 1765, 2 vol. in-8°; Causes célèbres et intéressantes, 1778-88, 22 vol. in-12. RICHER DE BELLEVAL (Pierre), né en 1558 à Châlons, fut nommé par Henri IV, prof. de botan. et d'anatomie dans l'univ. de Montpellier. C'est à lui qu'on doit la fondation du jardin des plantes de Montpellier, antérieur à celui de Paris de 28 ans, et le premier qu'on ait vu en France. Richer m. à Montpellier en 1632; il a publié : Onomatologia, 1598. En 1785, M. Brous sonet a donné une nouv. édit. sous le titre d'Opuscules Botaniques. RICHER-SÉRIZY, né à Sérizy en Normandie, était connu avant la révol. par quelques Opuscules en vers et en prose. Emprisonné sous Robespierre, it fut relâché quelques jours après sa mort, et commença alors à publier son Accusateur Public, journal anti-républicain; condamné à la déportation, après la journée de fructidor, il se retira à Bâle ; mais il fut arrêté au milieu de cette ville et transféré à Rochefort pour être déporté à Cayenne. Il vint encore à bout de s'échapper de sa prison en mars 1798, et se retira dans le milieu de la France, où il fit de nouveau imprimer en 1799, un no de l'Accusateur Public. En 1801, il passa en Espagne, et s rendit à Madrid avec une mission' des Bourbons. Forcé de quitter cette ville, Richer passa en Anglet., où il est mort en 1803. se RICHIER (Ligier), sculpt. de SaintMihiel en Lorraine, né à Dangonville, village de la même province, est connu par un Saint Sépulcre que l'on voit dans sa ville natale, dont les figures en pierre blanche, plus fortes que nature, excitent l'admiration des connaisseurs. On ignore la naissance et la mort de cet artiste. RICHMANN, prof. de physique en Russie, donna un nouveau degré d'évidence aux expériences de l'électricité. Il avait fait dresser une barre de fer trèsélevée, qui s'électrisa dans un moment d'orage; il voulut soutirer le fluide, et périt en 1753 par la commotion de la foudre. RICHTAUSEN, gentilh. allem., fit beaucoup de bruit dans le 17 s. Les alchimistes prétendent qu'en 1648 il parvint à convertir trois livres de mercure en or avec un seul grain de poudre, en présence de l'emp. Ferdinand III. Ils ajoutent même que ce prince fit frapper ane médaille de cet or chimique. en RICHTER (Henri-Wenceslas), jés., né à Prosnitz, en Moravie, en 1653; voyé dans les missions d'Amérique en 1684, signala son zèle chez les sauvages qui habitent les bords du fleuve des Amazones jusqu'en 1656, et y fut tué. On a de lui diverses Relations curieuses. Le P. Emmanuel de Boye a écrit sa Vie, Prague, 1782, in-8°. RICIMER, patrice et gén. rom., vivait dans le 5e s.; il était ne en Souabe et avait été élevé aux premières dignités de l'empire. Il se prévalut de son crédit et de son autorité pour se jouer des empereurs, qu'il faisait et défaisait à son gré Après avoir assassiné l'emp. Majorien l'an 461, il fit proclamer à Ravenne Libius Severus. Ce dernier étant mort en 464, Ricimer continua à disposer de toutes choses en Italie, Anthemius, nouvel lui donna sa fille en mariage; emp., mais Ricimer se brouilla avec lui et le fit mourir l'an 472. Il m. lui-même trois mois après. RICIUS (Paul), juif converti, Alle mand, flor. au 16 s., enseigna la philos. à Pavie. Il se fit plus. adversaires, entre autres Jean Eckius. Le sujet de leur dispute roulait sur la question de savoir si les cieux étaient animés..... On a de lui ;. De cælesti Agriculturá, Bâle, 15 1587 in - fol.; Talmudica Commentariola Augsbourg, 1510, in-40; De LXXIII Mosaice Sanctionis Edictis, Augsbourg, 1515, in-4°; une Harangue pour animer les Allemands contre ses anciens frères les Juifs. RICOLVI (Jean-Paul), né dans le comté de Nice en 1712, m. en 1748, était habile dans les langues, et avait des connaissances étendues et variées. En 1762, on publia à Turin 1 vol. in-4° de ses Opuscules posthumes. Ricolvi avait donné, en 1745, un Mémoire sur la po→ sition et sur l'histoire de l'ancienne ville d'Industria. Il travailla avec Ant. Rivau→ tella aux Marmora Taurinensia, 2 vol, in-40, impr. en 1743 et en 1747, et avec François Buta, au Catalogue des manuscrits de l'université de Turin, 1749, 2 vol. in-fol. Il a laissé un Poëme épique latin, intit. : Insubriados, seu rerum à Carolo-Emmanuale Sardiniæ rege in Insubria gestarum lib. V, qui devait avoir cinq livres, et dont il n'en a fait que trois. RICOME (Laurent); né à Montpellier en 1654, fut nommé méd. ordi naire de l'hôtel-dieu de cette ville, où il m. en 1711. Il a laissé une excellente Dissertation sur les plantes. RIDER (Guillaume), théol. anglais, m. en 1785, a publié : une Histoire d'Angleterre; un Commentaire sur la Bible; quelques autres compilations. RIDEUX (Pierre), méd. dans les 17o et 18e s. On a de lui: Dissertatio physico-anatomica de motu musculari, Monspelii, 1710, in-12; Conspectus in humorum secretiones in genere, ibid., 1731, in-8°. RIDGLEY (Thomas), né à Londres en 1670, m. en 1737, calviniste zélé. Il écrivit un Commentaire sur le catéchisme de la secte à laquelle il était attaché, 2 vol, in-fol. I. RIDLEY (Nicolas), év. d'Angl., né en 1500 au comté de Northumberland, fut brûlé en 1555 avec l'év. Latimer, par ordre de la reine Marie, pour n'avoir pas voulu abjurer la religion réformée. Îl a écrit, contre la transsubstantiation, De cend dominica; des Sermons et des Lettres.-Ridley (Jacques), son fils, chapelain de Rumford, au comté d'Es sex, a donné les Contes des génies, 2 vol., et Jacques Lovegrove, roman. RIDLEY (Marc), passa en Russie, où il fut méd. des marchands anglais, et ensuite du Czar. Il revint à Londres au commencement du 17 s. On a de lui des Remarques en anglais sur le Magnetical advertisement, de Guill. Barlow. RIDLEY (le doct. Glocester), ecclésiastique, naquit en 1702 sur mer, à bord du vaisseau le Glocester, de la compagnie des Indes orientales, sous le nom duquel il fut baptisé, m. en 1774. On a de lui: la Vie de l'évéque Ridley, 1663, in-4°; Revue de la vie du cardinal Pole, par Philips ; le poëme de Psyché, imprimé dans le 3e vol. de la collection de Dodsley. White a fait imprimer >une édit. donnée par Ridley, des Evangiles en syriaque, à laquelle il a joint une traduction latine, Oxford, 2 vol. in-4°. RIDOLFI (Laurent), noble de Florence, jurisc., prof. de dr. en cette ville en 1503, a publié un Traité en latin sur l'aliénation des biens ecclésiatiques Peschia, 1489, in-fol., et un autre sur l'usure, Venise, 1472. RIDOLFI (Pierre), né dans le territoire de la Romagne, vivait vers l'an 1580. Il était de l'ordre des mineurs conventuels, et fut élevé à l'évêché de Sinigaglia, dans l'Ombrie. Il a écrit: Historia seraphice religionis in tres tomos distincta; Dictionarium latinum ; Homilia centum in septem Davidis Psalmos; un nombre de Prônes et de Sermons. RIDOLFI (Charles), auteur vénitien du 16 s., à qui l'on doit une Vie en italien du Tintoret, et une Histoire des Peintres vénitiens, réimp. avec des portraits, Venise, 1548, 2 vol, in-4°. RIDPATH (George), né en Ecosse, dans le comté de Stirling, en 1663, fut un des plus zélés partisans de la révolution qui chassa Jacques II du trône d'Angleterre: m. en 1717. Il a traduit du lat. l'ouv. de sir Thomas Craig sur la souveraineté d'Ecosse. RIEDESEL (le baron de), Prussien, m. ambass. à Vienne en 1785, à 45 ans a publié en allemand un Voyage de la grande Grèce. RIEDLIN (Vite), méd., né à Ulm en 1628, m. en 1668, a recueilli trois centuries d'Observations, que son fils fit impr. à Augsbourg en 1691, in-12. RIEDLIN (Vite), méd., fils du précédent, né à Ulm en 1656, pratiqua son art avec succès à Augsbourg et à Ulm jusqu'à sa mort arrivée dans cette dernière ville en 1724. Les Observations dont il a enrichi les Mémoires des curieux de la nature, dont il était membre, lui firent honneur; mais ses autres ouv. où il donne des preuves de la plus aveugle crédulité, ne sont point estimés. RIEGELS (N.), savant danois, gouv. des pages de la cour de Copenhague, m. dans cette ville en 1802, âgé de 74 ans, a publié l'histoire de deux rois de Danemarck, Chrétien IV et Frédéric IV. Sa Philosophia animalium fut accueillie avec distinction. RIELEY (Henri), membre da coll. des méd. de Londres, publia, sur la fin du 17 s., The anatomy of the brain, containing its mechanism and physiology, Londres, 1695, in-8°. Michel Ettmuler en a donné une traduct. latine en 1705; il y en a encore une édition, intit. Anatomia cerebri, complectens ejus mecha1725, in-80; Observationes quædam nismium et physiologiam, Lugduni Bat. medico-practicæ et physiologicæ, etc. Londini, 1703, in-8°; Lugduni Batavorum, 1738, in-8°. RIES (Jean de), l'un des chefs de cette classe de Mennonites, qu'on appelle Waterlandiens, et qui de son nom s'appellent aussi Johannites, composa avec le secours de Lubert, fils de Gérard, en 1580, une Confession de foi. I. RIEUX (Jean de), maréchal de France, d'une famille qui remonte au 136 s., fit ses premières armes dans l'armée anglaise, par le secours de laquelle Pierre-le-Cruel, roi de Castille, reconquit une partie de son royaume. Il s'attacha depuis à la France, et servit glorieusement sous Charles V1. Nommé maréchal de France en 1397, il m. en 1417, à 75 ans. |