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RIGA (Pierre de), natif de Vendôme, où il fut chan. de Saint-Denis, et m. en 1209. On a de lui un poëme intitulé: Aurora. C'est un abrégé de la Bible en ›vers élégiaques.

RIGANTI (Jean-Baptiste), sav. jurisconsulte, né à Melfi dans le royaume de Naples l'an 1661, m. à Rome en 1735, a laissé des Commentaires sur les règles de la Chancellerie apostolique, avec des notes, Rome, 1745, Cologne, 1751, 4 vol. in-fol.

I. RIGAULT (Nicolas), né à Paris en 1577, d'un méd., l'un des plus sav. hommes de son tems, fut successivem. garde de la biblioth. du roi, proc.-gén. de Nanci et intendant de Metz. Il m. à Toul en 1654. On a de lui des éditions de Saint-Cyprien, 1648, in-fol.; de Tertullien, 1664, in-fol., et de Minutius Félix, 1643; des traductions d'Onosander (De Imperatoris institutione), 1600, in-4°, d'Artemidore (De divinatione per somnia) 1603, in-4°; des Notes et des Corrections sur plus. aut. gr. et lat., sur Phèdre, sur Julien, sur les écriv., De re Agrarid, Amst., 1647, une continuation de l'Histoire du Président de Thou, en 3 vol., trad. en franç., et insérée dans le 15o vol. de la version de cette histoire, impr. en 1744; Funus Parasiticum, 1601, in-4o, etc.

RIGAULT (Hugues), curé de SaintPierre de Naze, dioc. d'Auxerre, né à Paris en 1707, et m. en 1785, est aut. du Sanctæ Antissiodorensis ecolesiæ Antissio

fastorum carmen, libri XII,

RIGAS, né à Valestino en Thessalie, avait à peine 16 ans quand ses parens quittèrent leur pays pour venir s'établir à Bucharest en Valachie. Cette circons-in-4°; tance mit à même le jeune Rigas de se perfectionner dans le grec, la littér. et les scien., qu'on y enseignait an Gymnase. Il apprit en outre l'ital., le franç. et l'allem., publia en grec moderne un petit livre de physique, et traduisit du franç. quelques ouvrages. Ayant conçu le projet de délivrer sa nation du joug turc, il parvint, par son éloquence, à se faire des partisans, non seulement à Buchadori, rest, mais dans toutes les villes de la Grèce. Son plan étant organisé, il se rendit à Vienne en Autriche en 1793, et mit dans son parti les plus savans et les plus riches Grecs qui s'y trouvaient. Vers 1797, croyant que le moment d'exécuter son dessein était arrivé, il fit imprimer en vers grecs son manifeste. Il partit pour Trieste, emportant plusieurs caisses remplies d'exemplaires de ce manifeste, pour les disséminer dans sa patrie en y arrivant. Ses principaux affidés devaient incessamment quitter Vienne et se répartir dans les différentes provinces de la Grèce. Tel était l'état des choses, quand l'ambassadeur turc près la cour de Vienne, instruit, demanda au gouvernement autrichien que Rigas et ses partisans fussent arrêtés pour être envoyés en Turquie. Sur-le-champ sept des plus connus furent mis en prison. Rigas, au moment de s'embarquer, fut arrêté à Trieste. Tous les huit furent envoyés à Belgrade, où on les mit vainement à la torture pour connaître leurs complices. Ainsi périt Rigas, vers la fin de 1797, âgé de 45 ans.

RIGAUD (Hyacinthe), peintre de portraits, né à Perpignan, en 1663, surnommé le Van Dyck de la Fr., a fait quelques tableaux d'hist. remarquables et fut reçu à l'acad. de peint. de Paris; le genre du portrait a fait sa réputation. Louis XIV fui donna des lettres de noblesse ; il parvint à la place de direct. de l'acad. de peinture, et m. en 1743.

1790, in-8°.

RIGOLEY DE JUVIGNY (Jean-Antoine), membre de l'académie de Dijon, avocat au parlement de Paris, sa patrie, où il m. en 1788, est connu par son Médes Mé moire pour l'âne de Fréron; moires histor. sur la vie et les ouv. de Bernard de La Monnoye, à la tête de la nouv. édit. in-40, 2 vol.; Bibliothèques Françaises de La Croix du Maine et dè Duverdier de Vauprivas; OEuvres complètes de Piron, avec la vie de ce poète; De la Décadence des Lettres et des Moeurs, in-8°.

RIGORD ou RIGOLD, né dans la Gothie (appelée depuis le Languedoc), méd., historiog. du roi de Fr., m. au commenc. du 13e s. Il a écrit en latin la Vie de Philippe-Auguste, dont il fut médecin, sous ce titre : Gesta PhilippiAugusti, Francorum regis.

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RIGORD, jés., m. en 1739, est aut. de la Connaissance de la Mythologie par demandes et par réponses, augmentée de Traits d'Histoire, qui ont servi de fondement à tout le système de la Fable, 1739, etc.

RIIF (Vautier-Herman), méd., né à Strasbourg, physic. ord. de la ville de Nuremberg, se retira à Mayence vers. 1540, a publ. Description du corps humain, en allem., Strasbourg, 1541, in-fol., trad. en fr., Paris, 1545, même format. L'édit. de Dioscoride, qui parut à Francfort en 1543, in-fol., est enrichie de notes de Riif. Ses autres ouv.

sont De Memoria artificiali, Argentinæ, 1541, in-8°; Medicine theorica ct practice breve quidem, sed doctissimum pariter ac opulentum Enchyridion, ibid, 1542, in-12.

RILLI (Jacques), avocat et présid. de Facad. de Florence, vivait dans les 17e et 18 s. On a de lui: Notizie degli uomini illustri dell' accademia Fiorentina, dont on prétend que Magliabecchi fut en grande partie l'auteur.

RIMENA (Marc-Antoine) de Vérone, poëte ital., m. en 1708, a composé en octaves la Mère de douleur et la Mère consolée, ainsi qu'un drame en musiq., intit., Céphale et Procris, et plus. pièces de poésie sur div. sujets.

RIMINALDI (Orazio), peint. ital., né à Pise en 1598, m. en 1638. Ses tableaux les plus connus sont : Les Philistins vaincus par Samson; le Serpent d'airain, et l'Assomption de la Vierge.

RINALDI (César), poète, né à BoJogne en 1559, m. en 1636, a écrit des Lettres, Bologne, 1620, 2 vol.; des Poésies diverses, en 3 liv., ibid., 1598; des Chansons, ibid., 1601, in -4°.

RINALDI (Joseph), de Padoue, préfet des études dans le séminaire de cette ville, né en 1698, et m. en 1755, a laissé des Poésies latines; 13 Discours, Padoue en 1746. Ses OEuvres posth. parurent à Padoue en 1757.

RINALDINI (le comte Charles), né à Ancône en 1615. Après avoir été ingénieur des fortifications et des eaux sous les papes Urbain VIII et Innocent X, passa à Pise en 1649, en qualité de rer prof. de philos., et ensuite à Padoue, où il exerça les mêmes fonctions. Il m. dans sa patrie en 1698. On a de lui: Naturalis philosophia, corrigente JoanneBaptista Sanctio, Batavii, 1693, 3 vol. in-fol.; Philosophia rationalis, complectens dissertationes dialecticas, rhetoricas ac poeticas, Patavii, 1693, 1 vol. in-fol.; Analytica Mathematum, Venetiis, 1684, 2 vol. in-fol.; De Resolutione et compositione Mathematicæ, Patavii, 1668, in-fol.

RINUCCINI (Octavio), poète ital. de Florence, vint en Fr. à la suite de la reine Marie de Médicis. Il est l'inventeur des opéra, c.-à-d., de la manière de représenter en musique les coméd., trag., et les autres pièces dramatiques. Il m. en 1621, à Florence, où l'on a publié ses OEuvres en 1622, in-8°.

les

I. RIOJA (Pierre soto de), poète esp.,

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RIOJA (Franc. de), chan. de Séville, biblioth. et historiogr. de Philippe IV, né dans cette ville vers l'année 1600, y m. en 1659. Il a laissé : l'Aristarque ou censure de la proclamation catholique des Catalans; le Tarquin espagnol, on l'Antre de Meliso, satire contre les mœurs de son tems; El Ildephonse; Conseils aux prédicat. ; des poésies, etc.

RIOLAN (Jean), méd. de Paris, né à Amiens et m. en 1605. On a de lui

div. ouv. de Médecine et d'Anatomie, recueillis en 1610, Paris, in-fol.

RIOLAN (Jean), fils du précéd., doct. de la faculté de Paris, m. en 1657,

à 77 ans, prof. royal en anatomie et en botan., et ensuite méd. de Marie de Médicis. Ses princ. ouv. sont: Comparatio veteris medicinæ cum nová, 1605, in-12; Schola anatomica, 1604, in-8o, Paris, 1610, in-fol. sous le titre d'Anatome corporis humani; Gigantomachia, 1613, in-8°; Gigantologia, ou Disc. sur la grand, des géans, 1618, in-8°.

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RIOS (Don Vicente de los), savant espag., colonel d'artillerie, sous le règne de Charles III, memb. de l'acad. royale espagn., de celle d'hist. de Madrid et de celle des belles-lettres de Séville a publié Discours sur les hommes qui se sont illustrés dans la science de l'artillerie en Espagne, depuis les rois catholiques jusqu'à nos jours, Madrid, 1767, in-8°; Discours lu à l'ouverture de l'école d'artillerie de Ségovie, Madrid, 1773; Mémoires sur la vie et les ouvrages du poète Villegas, Madrid 1774 Vie de Michel Cervantes, et Analyse de Don Quichotte. Rios m. à Madrid en 1789. Il a laissé plusieurs Ouvrages manuscrits.

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RIOS (Françoise de los), espagnole, n'avait que 12 ans lorsqu'elle traduisit du latin dans sa lang. div. ouv. de piété, entre autres la Vie d'Angèle de Foligny, 1618, in-12.. -Charlotte-Marie de los Rios, aussi originaire d'Espagne, née à Anvers en 1728, se fit institutrice dans sa patric. On distingue parmi ses ouv. tous relatifs à l'éducation, Magasin des petits Enfans, 1774, in-8°, trad. en allemand; Abrégé de toutes les sciences, in-12; Encyclopédie enfantine, 1780, in-8°, trad. en angl.: m. dans sa patrie en 1802.

RIPALTA (Pierre), de Plaisance

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qui flor. dans le 14e s. a ecrit l'Histoire de sa patrie, jusqu'à l'année 1374, époque de sa mort. Elle fut continuée, augmentée et publiée en 12 vol. in-4°. RIPAMONTE (Joseph), né à Tignone, dans l'état de Milan, m. vers le milieu, du 17 s., historiogr. du roi d'Espagne, et prêtre du college ambrosien, princip. connu par une Histoire de l'Eglise de Milan, 1617 et années suiv., 4 volumes in-4°. en latin.

est

toire du Devonshire, 1714, 2 vol. in-8°. La descript. chorographique a été impr. sur l'original en 1735, 1 vol. in-4°.

RISICA (Vincent), doct. en philos. et en méd., était de Messine en Sicile, académicien de cette ville, où il m. en 1647. On a de lui: Discorso spirituale della grandezza e provvidenza di Dio, etc., Messine, 1630, in-4o; Brieve Rag guaglio delli più illustri paesi delle quattro parti del mondo, cosi per mare come per terra, Messina, 1640, in-4°.

RISIUS (Sergius), sav. maronite archev. de Damas, flor. dans le 17 s. C'est par ses soins, par ceux de Guada

RIPLEY (George), angl., chan. de Bridlington, cél. alchymiste, vécut sous le règne d'Édouard IV. On a de lui: Liber duodecim Portarum; De mercurio et lapide philosophico, Lugduni Bagnoli et de Pierre Golius, qu'a été putavorum, 1599, in-8°, avec la Quabliée la Bible arabe, Rome, 1671. driga aurifera; Argentorati, 1613, in-8°; Medulla philosophia chymica, Francofurti, 1614, in-8°; Opera chymica, quotquot hactenus visa sunt, etc.; Casellis, 1649, in-8°. Il a laissé plusieurs ouvrages manuscrits.

RIQUET on RIQUETY (PierrePaul de), baron de Bon-repos, né à Béziers d'une ancienne famille, forma l'utile projet du grand canal du Languedoc pour la communication des deux mers; aidé du cél. ingénieur Andréossy. Il n'en vit pas faire le premier essai, car il m. à Toulouse en 1680; cet essai ne se fit qu'au mois de mars de l'année suivante, par les soins de ses deux fils, Jean-Mathias de Riquet, m. présid. à mortier au parl. de Toulouse en 1714, et Pierre-Paul de Riquet, comte de Caraman, m. lieut.-gén. des armées du roi en 1730.

RISBECK (Gaspard), né en 1750, près de Mayence, d'un riche négociant, s'enrôla dans la Secte des Génies par excellence. Il s'établit à Saltzbourg, ensuite il voyagea, et se retira dans le village d'Arau, en Suisse où il m. en 1786. On a de lui: un Voyage d'Allemagne, trad. en franç., et une Histoire d'Allemagne; les 2e et 3e vol. des lettres sur les Moines, dont le 1er est attribué à un écrivain du tems.

RISCO (le P. Manuel), relig. espagnol de l'ordre de Saint-Augustin, né à Haro vers l'année 1730, m. vers la fin du 18e s., a laissé: Continuation de l'Histoire ecclésiastique de l'Espagne, ou Tableau géographique et historique de l'Eglise en Espagne, Madrid, 1775 et année suivante, 6 vol. in-4°.

RISDON (Tristram), écriv. anglais, né vers 1580 à Winscot, au comté de Devon, m. en 1640, a donné une His

RIST (Jean), né à Pinneberg en 1607, pasteur à Wedel-sur-l'Elbe, comte palatin impérial, m. en 1667, après avoir fondé la société du Cygne. Ses Œuvres poétiques sont : Hortus poeticus; Theatrum poeticum; Parnassus poeticus; Vindiciae linguae germanico; Musa teutonica; un poëme allem. int. Galathée et Florabelle, etc.

RISTEAU (François), négociant de Bordeaux, où il m. en 1784 à 70 ans, fut direct. de la compagnie des Indes. Ami intime de Montesquieu, il défendit avec énergie et une logique pressante l'ouvrage de ce dernier dans un écrit intit. Réponse aux observations sur l'Esprit des Lois, 1751, in-12.

RITSON (Joseph), jurisc. et antisur-Tees, m. quaire anglais, né en 1752 à Stocktonen 1803, fut notaire an coll. de justice de Gray. On a de lui: Observations sur l'Histoire de la poésie anglaise de Warton; Décadence de la couronne d'Angleterre; Manuel lacédémonien; Recueil de Chansons anglaises, 3 vol., et Recueil de Chansons écossaises, 2 vol.; Anthologie anglaise; Romances, 3 vol.; Bibliographie poé tique; Traité de l'abstinence de la chair des animaux.

RITTANGELIUS (Jean - Etienne), de Forcheim, au diocèse de Bamberg, de catholique rom. était devenu juif, et de juif se fit, dit-on, luthérien. On a de lui des Notes sur le livre intitulé Jézirah, Il m. vers 1652, prof. en langues orient. dans l'acad. de Koenigsberg. On a de lui: un Traité De Veritate Religionis Christianæ, Franeker, 1699; des Lettres ; une Traduction allemande des Prières que les juifs font dans leurs synagogues le premier jour de chaque année.

RITTENHOUSE (David), Angløj.

Américain, horloger et fermier dans sa patrie, fut trésorier du gouvernement des Etats-Unis. La société américaine des sciences l'ayant chargé d'observer le passage de Vénus, il l'exécuta avec clarté et précision. Ses Observations ont été publiées dans les Transactions de la société. Il m. en 1796, à 65 ans.

RITTERSHUYS (Conrad), Rittershusius, jurisc. de Brunswick, est édit. et aut. d'un grand nombre d'ouv., dans lesquels on remarque beaucoup de critique et d'érudition. Son édit. du Cynegeticon d'Oppien, avec des notes estimées, parut à Leyde en in-8°. Rittershuys m. à Altorf l'an 1631, où il était prof. en droit.-Rittershuys (Nicolas), son fils, né à Altorf en 1597, m. en 1670, prof. du droit féodal. On a de lui: Genealogia Imperatorum, Regum, Ducum, Comitum, etc., Tubinge, 1664, 7 vol. in-fol.

RIVA (Polydore), de Milan, cél. jurisconsulte à Pise, où il m. en 1613, a écrit: De actis in mortis articulo com

mentarii, quibus canonica, civiles, feudoles, emphyteuticæ, criminales, cæterarum materice continentur; de nocturno tempore; Cato Taurinensis; Observationes singulares in foro.

RIVA (P. D. J.-P.), clerc régulier, né à Lugnano en 1696, enseigna les belleslettres à Pavie et dans sa patrie, où il m. en 1785. Ses ouv. sont des Traductions de plus. tragédies et comédies de Racine, de La Fosse et Molière, des Chansons et une Traduction en vers toscans des

Psaumes de David, de l'Ecclésiaste, de Job, et de l'Imitation de J.-C.

RIVA (Louis), prof. dans l'univ. de Padoue, où il m. en 1746, a publié : Miscellanea, Venetiis, 1725, in1-4° Dissertatio meteorologica, Venetiis 1733, in-40; Historia universalis plantarum, Patavii, 1718, in-4o.

RIVAL (Aymar du), cons. au parl. de Grenoble au 16e s., a publié: Historia juris civilis et pontificii, Valence, 1511, in-40; Civilis historia juris libri quinque, sive in XII Tabularum leges commentaria, Mayence, 1530, in-8°.

trie, in-40; Institutiones philosophica 1778, 2 vol. in-12.

RIVAROL (Antoine), né à Bagnols en Languedoc, d'un aubergiste en 1757, fut d'abord soldat; il prit ensuite la soutane et devint précept. des enfans de M. Honorati. Une intrigue galante l'obligea à venir à Paris en 1783; il publia alors le Chou et le Navet, dialogue en vers, poëme contre les Jardins de l'abbé Dellile, et quelques autres pièces qui le portèrent à la rédaction du Mercure. Rivarol quitta sa patrie en 1790, et se retira en Allemagne : il résida longtems à Hambourg et ensuite à Berlin, où il fut accueilli du monarque et du prince Henri. Il m. dans cette dernière ville en 1801. Ses ouvrages sont: 'Enfer, traduction du Dante, Londres (Paris), 1785, in-8°, où l'aut. ital. est plutôt imité que rendu ; Lettres à M. Necker, sur l'importance des opinions la morale; Petit almanach des grands religieuses , Berlin, 1787, in-8°; sur hommes, 1788, in-12; Lettre à la novie politique de La Fayette, 1792, etc. blesse française, 1792, in-8°; De la Sa vie a été publiée en 1802, 2 vol. in-12. Ses différ. ouv., précédés d'une notice sur sá vié, ont été recueillis en 4 vol. in-8°.

RIVAROLLES (Joseph-Philippe DE SAINT-MARTIN-D'AGLIÉ), maréchal de camp, grand'croix de l'ordre de SaintLouis, m. en 1704, se distingua par une valeur si vive et si franche qu'on l'appela le Débauché de bravoure. Il servit depuis 1665 jusqu'à la fin du siècle. dans toutes les guerres de Louis XIV,

RIVAULT (David), sieur de Flurance, né à Laval vers 1571, devint précepteur du roi Louis XIII: il m. à Tours en 1616. Ses princip. ouv. sont: des Elémens d'artillerie, 1608, in-8°; les Etats, èsquels il est discouru du Prince, du Noblet du Tiers-états, conformémant à notre temps, 1596, in-12; une édition d'Archimède, in- fol.; l'Art d'embellir, etc.: « La sagesse de la personne embellit sa face,» étendu à toutes sortes de beautés, et ès moyens de faire que le corps retire son embellissement des belles qualités de l'ame, 1608, in-12.

RIVARD (Franc.), prof. de philosophie au college de Beauvais, né à Neufchâteau, en Lorraine, en 1697, m. RIVAZ (Pierre-Joseph de), né à St.à Paris en 1778, a publié : Elémens de Gingoux en Valais, en 1711, d'Etienne mathématiques, in-40, dont il donna un de Rivaz, seigneur du Miroir en Savoie, abrégé, in-80 Traité de la sphère, se livra à l'étude des scien. mathématiq. in-8°; Traité de gnomonique, in-8°; et à celle de l'histoire, a fait, en 1740, Tab'es des sinus, in-8°; Trigonométrie une horloge qui se remontait chaque jour rectiligne, in-8°; Elémens de géome-d'elle-même; il présenta à l'académie

des sciences des horloges établies d'après ses principes, et publia un Mé

RIVET DE LA GRANGE (Dom Ant.),*

moire où il consigna toute sa théorie. E de la même famille que les précédens,

à

1752, il passa en Bretagne où il imagina une machine très-simple pour dessécher les mines du Pontpéan. De retour à Paris, en 1758, il fit un outil propre simplifier et abréger les procédés de l'art de la gravure. Il repassa en Suisse en 1760, et m. à Turin en 1772.

mais d'une branche cathol., né à Confolens en 1683, bénédictin à Marmoutier. Ses supérieurs l'appellèrent à Paris, en 1706, pour travailler à l'Histoire des hommes illustres de l'ordre de SaintBenoit, mais cette entreprise échoua. Il publia en 1723, à Amst., in-40, le Nécrologe de Port-Royal-des-Champs. On l'obligea de se retirer dans l'abbaye de Saint-Vincent dn Mans. Il y travailla pendant plus de 30 ans à l'Histoire littéraire de la France. Il en fit paraître le rer vol. in.4o, en 1733, et finissait le

RIVE (Jean-Joseph), né en 1730 à Apt en Provence, curé de Molléges diocès d'Arles. En 1767, il quitta la prov. pour se rendre à Paris où il obtint la place de bibliothéc. du duc de La Vallière. Il revint en Provence en 1787. Age, qui renferme les premières années l'exception de son Eclaircissement sur du 12 s., lorsqu'il m. en 1749. l'invention des Cartes, 1780, in-4°, tous ses autres ouvrages sont écrits sans

précision, sans correct. et sans élégance. Il m. à Marseille en 1792. Le catalogue de ses ouv. est celui d'une bibliothèque. Voici une partie de ceux imprimés: Lettres philosophiques contre le système de la nature, 1771, in-8°; Notice sur la Guirlande de Julie et les Fleurs de Daniel Rabel, Paris, 1779, in -4°; Eclaircissemens sur les Cours d'amour; Notices sur le Roman du petit Artus roi de la petite Bretagne, et sur celui de Perthenay ou de Lusignhem, Paris, 1779, in-40; Prospectus sur l'essai de vérifier l'age des miniatures, peintes dans des m.ss. depuis le 14e jusqu'au 17 s. inclusivem., Paris, 1782, in-12; Explicat. des six fig. du Sépulcre de Cestius, 1783, in-f.; les 26 planches de l'art de vérifier l'âge des miniatures de livres ; Dictionnaire de critique littéraire contre divers auteurs français et étrangers, etc.; Histoire critique des lettres; Mémoire pour servir à l'histoire de l'imprimerie, Bibliothèque de livres français en et en vers, m.ss. ou impr. depuis prose le 12 s. jusqu'à présent, etc.; Bibliographie de livres tachygraphiques, ou concernant l'écriture en abréviation; Bibliographie de livres stéganographiques ou sur l'écriture occulte.

etc.;

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RIVERA (Voyez Alcala ).

I. RIVET (André), ministre calviniste, né à Saint-Maixent en Poitou, en 1572, m. à Breda en 1651. On a de lui: Cri ticus sacer, Dordrecht, 1618, in-8°; Commentaires sur plus. livres de l'Ecriture ; Divers Traités de controverse, et d'autres ouv., 3 vol. in-fol. RIVET (Guillaume), son frère, ministre en Fr., est aut. d'un Traité de la justification, et d'un autre de la liberté ecclésiastique contre l'autorité du pape, Genève, 1625, ,-in-8°.

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RIVEY (Pierre de la ), né en Champagne, donna au théâtre plus. pièces : Le Laquais, la Veuve, les Esprits, le Morfondu, le Jaloux, les Ecoliers, la Fidelle, la Constante, les Tromperies, rec. à Paris en 1597, et à Rouen en 1601. Il m. en 1621.

RIVIERA (Dominique), né à Urbin, qui viv. daus les 17 et 18e siècles, passa la plus grande partie de sa vie à Rome, et devint card. On a de lui: Il merito delle belle arti riconosciuto, etc., Rome, 1709; Quanto Roma debba alla pittura, scultura archittetura.

RIVIÈRE (Roch de la), connu sous le nom de Baillif, premier médec. de Henri IV, né à Falaise, m. à Paris en 1605, a écrit: Demosterion, sive trecenti Aphorismi continentes summam doctrinæ Paracelsicæ, Rennes 1578, in-4°, trad. en franç., et un Traité de la peste en 1580

dans l'univ. de Montpellier, sa patrie, III, RIVIÈRE (Lazare), prof. de méd. en 1655. On a de lui: Une bonne pratique de médecine ( Praxis Medica), et plus. autres ouvrages rec. en 1 vol. in-fol. ; Observationes Medicæ et curationes

insignes, Paris, 1649. On ignore l'époque de sa mort.

RIVIERE (Guillaume), méd., fils d'un droguiste de Montpellier, né dans cette ville en 1655, est aut. de plus. Dissertations sur les eaux minér. du Languedoc et sur d'autres sujets, rec. dans les Mémoires de la société de Montpellier: m. en 1734.

RIVIÈRE (Henri-Franç. de la), fils d'un gentilh. ordin. de la chambre du roi, né à Paris, prit le parti des armes. Après s'étre distingué dans plus. occasions, il se retira dans une terre qu'il avait auprès de celle qu'habitait alors les

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