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écrivain anglais, né à Londres en 1692. On a de lui des Pièces gravées par George Bickam, 1715 et 1717; le Guide de l'écrivain, 1719, et une suite de 31 pièces in-fol., gravées par la même main. Nicholas m. en 1744.

NICHOLLS (François), méd., né à Londres en 1699, prof. de physiologie à Oxford, med. du roi, a donné deux édit. de son traité De animá medicá, et une dissertat. intit. De motu cordis et sanguinis in homine nato et non nato. 11 m. en 1779

NICHOLLS (William), ecclés. anglais, recommandable par ses vertus, né à Donington en 1664, m. vers 1712. Ses principaux ouvr. sont: Essai pratique sur le mépris du monde, 1694, in-8°, réimpr. en 1704; Consolations pour les parens qui ont perdu leurs enfans, 1701, in-8°; Entretiens avec une deiste, 1703, in-8°, 3e édit., augment. 1723, 2 vol. in-8°; la Religion du prince, où l'on démontre que les préceptes de l'Ecriture sont les meilleures maximes du gouvernement, 1704, in-8°; un gr. nombre de Discours, de Sermons, d'ouvrages polémiques.

NICIAS, capitaine athénien, s'éleva par son mérite aux premières places de sa patrie. Il se signala dans la guerre du Peloponèse, qu'il eut la gloire de terminer. La république ayant résolu d'armer contre la Sicile, il fut nommé général avec Eurimédon et Démosthènes. Ces trois généraux formèrent le siége de Syracuse, qui se défendit pendant plus de deux ans sans se rendre. I's se disposaient à lever le siége, lorsqu'ils furent attaqués par les Syracusains qui les firent prisonniers, ainsi qu'une grande partie de leurs troupes. On les mit à m. l'an 413 av. J. C.-On connatî un autre Nicias, célèbre grammairien, ami de Pompée et de Cicéron, qui en parle avec éloge dans une lettre à Atticus, et dans une autre à Dolabella.

NICIAS, fils de Nicomède, célèbre peintre athénien, qui florissait en Grèce vers la 112e olympiade, était élève d'Antidotus. Ses principaux tableaux sont : Ulysse évoquant les ombres des morts; Némée assise sur un lion, apportée d'Asie à Rome par Syllanus un Bacchus, dans le temple de la Concorde à Rome On faisait un grand cas de la Calypso et de l'Io de Nicias, ainsi que de son Alexandre.

NICOCLÈS, fils et successeur d'Evagoras, roi de Chypre et de Salamine, l'an 374 av. J. C., était un prince ma

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gnifique et voluptueux. C'est à lui qu'lsocrate adresse ses deux discours intitulés Nicoclès.

NICOCLÈS, roi de Paphos, régnait sous la protection de Ptolomée, fils de Lagus; mais il abandonna le parti de son bienfaiteur pour prendre celui d'Antigone. Ptolomée ayant chargé quelques officiers qu'il avait en Chypre de le faire mourir, Nicoclès, informé de cet ordre, se tua lui-même : sa femme, ses filles, ses frères et leurs épouses, suivirent son exemple. Telle fut l'horrible et sanglante tragédie qui se passa en Chypre l'an 310 av. J. C.

NICOCLÈS, poète ancien, dont on a souvent répété ce sarcasme contre les médecins : « Ils sont heureux, disait-il dans une de ses pièces, parce que la lumière éclaire leurs succès, et que la terre cache leurs fautes. >>

NICOMÈDE, sénateur juif de la secte des pharisiens, alla voir de nuit J. C. eut une conversation avec lui, et devint ensuite son disciple; c'est lui qui, après la mort de Jésus-Christ, prit soin de sa sépulture.

NICOLAI (Nicolas de), dauphinais, m. à Paris en 1583, a publié l'histoire de ses voyages sous le titre des quatre premiers livres des navigations et des pérégrinations orientales, avec les figures au naturel, tant d'hommes que de femmes, selon la diversité des nations, Lyon, 1568, in-fol., réimpr. à Anvers, 1577 et 1586, in-4°, figures en bois, gravées d'après le Titien.

NICOLAI (Philippe ), luthérien, né dans le landgraviat de Hesse vers la fin du 16e s., a composé contre le pontife romain: De duobus antichristis; Mahumete et pontifice Romano, Marpurg, 1590, in-80; De antichristo Romano perditionis filio conflictus, Rostock, 1609,

in-8°.

NICOLAI (Jean), dominicain, né à Mouza, dans le diocèse de Verdun, en 1594; il professa la théol. à Paris, où il m. en 1673. On a de lui: une édition de la Somme de St. Thomas, Lyon 1660 et années suiv., 19 vol. in-fol. cinq Dissertations sur plusieurs points de la discipline ecclésiastique, contre Launoy, in-12; Judicium, seu Censorium suffragium de propositione Antonii Arnaldi, in-4o, etc.

NICOLAI (Jean), prof. extraord. en antiquités dans l'univ. de Tubingue, m. dans cette ville en 1708, est connu par les ouv. suivans: Disquitio de chirothe

carum usu et abusu, Giesse Hassorum, 1701, in-12; Tractatus de siglis veterum, Lugduni Batavorum, 1703, in-4°; Tractatus de synedryo Egyptiorum, morumque legibus, ibid., 1706, in-8°; De sepulchris Hebraeorum lib. IV, in quibus variorum populorum mores proponuntur, etc., 1706, in-4o, fig.

NICOLAS, fut choisi par les apôtres pour être un des sept premiers diacres de l'Eglise de Jérusalem. On lui imputa d'avoir été l'aut. de la secte des nicolaïtes. On dit aussi qu'il fut év. de Samarie.

NICOLAS fer, dit le Grand, fils de Théodore, et diacre de l'Eglise de Rome, sa patrie, fut élu pape après Penoît III, le 24 avril 858. Il frappa d'anathème Photius. Cette démarche fut l'origine du schisme qui subsiste encore entre l'Eglise grecque et l'Eglise lat. Nicolas excommunia ensuite Lothaire, roi de Lorraine, et Valvrade, concubine de ce prince. Il travailla avec zèle à la conversion des Bulgares. Il tint plus. synodes, et m. en 867. On a de lui des Lettres sur différ. points de morale et de discipline, Rome, 1542, in fol.

NICOLAS II (Gérard de Bourgogne), né dans le comté de Bourgogne, devint év. de Florence, et fut élu pape en 1058. Après la m. d'Etienne IX, il fit casser l'élection factieuse de l'anti-1 1-pape Bcnoît X, et confirma à Richard la principauté de Capoue, et à Robert Guischard, la Pouille et la Calabre. Il m. à Florence en 1961. Il a laissé neuf Lettres concern. les affaires de France.

Commentaires sur l'Ecriture; sur le Mattre des Sentences; plus. Bulles en faveur des francisc. ses confrères.

NICOLAS V (Thomas de Sarzanne), card. év. de Bologne, né dans un bourg près de Luni, élu pape après Eugène IV, le 16 mars 1447. Son premier soin, dès de travailler à la paix de l'Eglise et de u'il fut assis sur le trône pontifical, fut qu l'Italie. Il y réussit heureusement et s'acquit une estime universelle pour ses bienfaits et par la protection qu'il accordait aux savans. Il m. en 1455.

NICOLAS DE DAMAS, philosophe, poète et histor. du tems d'Auguste, fut considéré comme l'un des plus savans hommes de son siècle. Il ne nous reste que des fragmens de ses nombreux ouvr., publ. par Henri de Valois, Paris, 1634, I vol. in-4o, et dans le Prodromus grec, impr. à Paris en 1806. Le plus considérable des écrits de Nicolas de Damas est une Histoire universelle en 144 livres; une vie d'Auguste; des Traités de phi... losophie sur les dieux; un Recueil des coutumes singulières des peuples; un Commentaire sur la métaphysique d'Aristote; des Mémoires sur sa vie.

NICOLAS, le gramm., patriarch de Constantinople en 1804, s'employa avec l'empereur Alexis-Comnène, pour disespèce de manichéens, depuis plusieurs siper une secte qui s'était formée d'une années. Il m. en 1111. On a de lui des Basiliques de Fabrot. Decrets et une Epitre synodale dans les Il faut le dis

tinguer du patriarche Nicolas, que Léon VI, emper. de Constantinople, fit déposer, parce qu'il avait excommunié ce

NICOLAS III (Jean Gaétan), de la familie des Ursins, card.-diacre, succéda au pape Jean XXI en 1277. Son attache-prince qui convolait en 4es noces. ment excessif à ses parens, et les injustices qu'il commit pour les enrichir, ternirent l'éclat de son règne. Il ne s'oublia pas moins dans la baine injuste qu'il conçut contre Charles d'Anjou, roi de Sicile. On dit qu'il entra dans la conju-imprimés à Lyou. ration des Vepres siciliennes, avec le roi d'Arragon; mais il n'en vit pas l'exécution, étant in. d'une attaque d'apoplexie en 1280. On lui attribue un traité De electione dignitatum,

NICOLAS (le père), capucin et prédicateur, définiteur et provincial de son 1694, a laissé un gr. nombre de Sermons ordre, né à Dijon, et m. Lyon en

NICOLAS IV (N. de Rubeis), gén. des frères mineurs, sous le nom de frère Jérôme, né à Ascoli dans la Marche d'Ancône, fut élevé sur le siége pontifical en 1288. Il gouverna l'Eglise avec sagesse, mit la paix entre divers princes chrétiens, sur-tout entre les rois de Sieile et d'Arragon. Il fit paraître un grand la conversion des infidèles. !! pour m. en 1292. Il composa plus. ouv.; des

zèle

NICOLAS DE CLAIRVAUX, disciple et secrét. de St. Bernard, se retira ensuite dans le monastère de Montiramey, où il m. vers 1180. On a de lui un vol. de Lettres. On les trouve dans la Bibliothèque des Pères.

NICOLAS DE CUSA, Cusanus, cél. card. fils d'un pêcheur, né en 1401 à Cusa, village situé sur la Moselle, près de Trèves, m. à Todi en 1454. Toutes ses (Euvres furent impr. à Bale en 1565, en 3 tomes in-fol. Sa Vie, en latin, et écrite par le P. Hartzheim, jésuite, été impr. à Trèves en 1730.

NICOLAS DE FLUX (enlatin de Rups

on de Saxo, en français de la Roche), 】 ermite suisse, cél. par une abstinence de 20 ans, pendant lesquels il ne prit, dit-on, aucune nourriture autre que l'Eucharistie. Il m. en 1488.

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NICOLAS DE PISE, cél, archit. et sculpt. du 13e s. fit un tombeau de marbre pour le corps de St. Dominique; il båtit à Bologne l'église et le couvent des Dominicains, et autres monum. à Pise et dans les villes cél. d'Italie.

NICOLAS - EYMERICK, dominic. de Gironue, m. dans sa patrie en 1399, fut inquisiteur gén. sous le pape Innocent VI, puis chapel. de Grégoire XI, et jage des causes d'hérésie. Son princip.

ouvr. est intit. : Le Directoire des inquisiteurs, Rome, 1587, in-fol., Venise, 1607. L'abbé Morellet a donné, en 1762, in-12, un abrégé du Directoire et des Commentaires.

NICOLAS DE MUNSTER (Henri), ant. d'une secte appelée Famille ou Maison d'Amour, se prétendit d'abord inspiré, et disait que, comme l'esprit divin réside en lui, il était plus gr. que J. C. Il écrivit quelques livres, comme l'Evangile du royaume; la Terre de paix,etc. La secte de la Famille d'Amour reparút en Angleterre l'an 1604. Elle présenta au roi Jacques Ier une confession de leur foi.

NICOLAS (Augustin), avocat de Besançon sa patrie, conseiller-d'état du duc Charles de Lorraine, maître des requêtes au parl. de Dôle, m. à Besançon en 1695 Ona de lui: Des Poésies, riapr. à Besançon en 1693, in-8°; Une Relation de la dernière révolut. de Naples, Amst., 1660, in-8°; Une autre de la campagne de 1664 en Hongrie, avec diverses Pièces historiques; Discours sur les succès des armes de la France dans le comté de

Bourgogne en 1668 et 1673, Amsterd., 1677, in-40; Dissertation morale et judicieuse; savoir: Si la torture est un moyen sûr de vérifier les crimes secrets, Amst., 1682, in-80, trad. en lat., Strasbourg, 1697, in-8°.

NICOLE (Nicolas), cél. méd., né à Florence, vécut au 15 s. Il a composé : Sermones medicinales septem, Venetiis, 1491, 1507, 1533, 4 vol. in-fol.; Com mentum super Aphorismos Hippocratis, Bononiæ, 1522 in-8°, De Febribus epitome; d'autres écrits sur la philos. et la cosmographie. Il m. à Florence en 1430, âgé de 73 ans.

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NICOLE (Claude), conseill. du roi, puis présid. de l'élection de Chartres sa patrie, cultiva les muses jusqu'à sa m.',

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arrivée en 1685, à 74 ans. On a de lui un Recueil de div. pièces choisies, trad. des plus fameux poètes lat. Paris, 1657, in-12, en 1693, 2 v. in-12; des Pensées amoureuses de Catulle, Lucrece, Pétrone et autres, Paris, 1666, in-12.

V. NICOLE (Pierre), parent du précéd., né à Chartres en 1625, fils de Jean Nicole, possédait parfaitement, dès l'âge de 14 ans, le latin et le grec. Son père, sous les yeux duquel il avait fait ses huma nités, l'envoya à Paris pour faire son cours dephilosophie et de théologie. Il s'adonna à ces deux sciences avec d'autant plus de fruit, que son esprit avait la maturité, la profondeur et la justesse qu'elles demandent. Ce fut pendant son cours qu'il connut les cenobites de Port-Royal, Nicole donna une partie de son tems àl'ins truction de la jeunesse qu'on devait dans cette solitude. Il se préparait à entrer en licence, mais les disputes survemies à l'occasion des cinq fameuses proposi tions de Jansenius et ses liaisons avec M. Arnauld, l'en détournèrent. Il se retira alors à Port-Royal, auquel il s'attacha, et ensuite à Bruxelles, puis à Liège et en divers autres endroits. Enfin, il eut la permission de revenir à Paris en 1683, où il continua de s'appliquer à la composition des ouvrages qui lui ont acquis une si grande réputation. Il m. en 1675. Il 'a composé un grand nombre d'ouvr. savoir Les Essais de morale, en 14 v. in-12, Paris, 1704, parmi lesquels on trouve 3 vol. de Lettres; Un très-grand nombre d'ouvrages pour la défense de Jansenius et d'Arnauld ; Plusieurs écrits contre la morale des casuistes relâchés ; Quelques uns sur la grace générale, rec. en 4 vol. in-12; Un choix d'épigr. lat., intit.: Epigrammatum delectus, 1659, in-12; Traduction latine des Lettres sous le provinciales, avec des notes nom de Wendrock, etc.

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NICOLE (Franc.), membre de l'acad. des sciences, et habile mathématic., né à Paris en 1633, donna, en 1706, à l'acad. des sciences, un Essai sur la théorie des roulettes, qui le fit recevoir l'année suivante dans cete compagnie. Il commenca, én 1717, un Traité du calcul des différences finies, sur lequel il a fait ensuite beaucoup de Mémoires. En 1729, il donna à l'acad. un Traité des lignes du troisième ordre, plus complet que celui de Newton. Il m. en 1758.

NICOLEAU (Pierre), né a St.-Pé, départem. des Hautes-Pyrénées, en 1734, professa la réthorique pendant 18 ans. Il quitta cette ville, et vint se fixer à Paris,

m.

devint bibliothéc. de cette ville, où il en 1810. On a de lui: Epitre ou Instruction de la reine Christine aux souverains, Angers, 1770, in-8°; Discours académique sur ce sujet, Déterminer ce qu'il y a de fixe et d'arbitraire dans le gout, Angers, 1770, in-8°; Discours académique sur ce sujet, La Frivolité nuit également aux lettres, 1770, in-8°; L'orgueil de l'homme confondu; Stances philosophiques, 1772, in-8°; Elémens du calcul numérique et algébrique, 1775, in-12.

NICOLET (Bernard-Ant.), grav., né à Paris en 1754, s'est distingué en gravant des vignettes et des médaillons d'après Cochin; le Désastre de la mer, d'après Vernet, et diversautres morceaux d'après différens maîtres.

NICOLLE DE LA CROIX (L.-Ant.), sav. ecclesiast., m. en 1760, à Paris, sa patrie, à 56 ans. On a de lui: Méthode d'étudier, tirée des ouvrages de saint Augustin, trad, de l'ital. du P. Ballerini, Paris, 1760, in-12; Géographie moderne, 1756, réimp. en 1763, 2 vol. in-12. M. Victor Comeiras en a donné une nouvelle édit, Paris, 1804, 2 vol. in-8° et atlas; Abrégé de la Géographie a l'usage des jeunes personnes, petit

vol. in-12.

NICOMÈDE Ier, roi de Bithynie, fils de Zipoëte, succéda à son père l'an 278 av. J. C., traita ses frères avec la cruauté d'un tyran. On prétend que c'est lui qui bătit Nicomedie donna son nom.

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et lui

NICOMÈDE II, surn. par dérision Philopator, petit-fils du précéd., ravit le sceptre à Prusias son père, qu'il fit assassiner dans un temple où il s'etait réfugié, l'an 148 av. J. C. Il régna ensuite en paix; mais craignant la puissance de Mithridate, dont il avait épousé la sœur, veuve d'Ariarathe, il fit paraître un jeune homme, qu'il disait être troisième fils d'Ariarathe. Les Romains, pour mortifier ces deux rois, ôtèrent la Cappadoce à Mithridate, et la Paphlagonie à Nicomède, qui m. l'an go av. J. C.

NICOMÈDE III, fils du précéd. et son success., fut détrôné par Socrate, son frère aîné, puis par Mithridate ; mais les Romains le rétablirent. Il m. sans enfans l'an 75 av. J. C., laissant les Romains hérit. de son roy. de Bithynie, qui fut réduit en province.

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NICOMÈDE, géomètre, cél. vention de la courbe, appelée Conchoïde. ll flor. dans le 2e s. de l'ère chrét.

NICOT (Jean), né à Nismes, maître des requêtes de l'hôtel du roi, fut envoyé ambassadeur en Portugal; à son retour, il apporta en France la plante qu'on appelle Nicotiane, de son nom, connue aujourd'hui sous le nom de Tabac. Nicot m. à Paris en 1600, laissant plus. ouv. m.ss. Il a publié : Trésor de la langue française, tant ancienne que moderne, in-fel.

il

NIDHARD ou NITHARD (JeanEverard), né au château de Falskeinstein en Autriche l'an 1607, entra dans la société des jésuites en 1631. Appelé à la cour de l'emp. Ferdinand III, il fut confesseur de l'archid. Marie, qu'il suivit en Espagne lorqu'elle épousa Philippe IV. Après la m. de ce prince, devint inquisiteur-général, et eut beaucoup de part au gouvernement. Mais, dans la suite, don Juan d'Autriche, fils naturel de Philippe IV, forma un parti contre lui, ce qui l'obligea de sortir de la cour en 1669. Il se retira à Rome, du pape. Clément X l'éleva au cardioù il fut ambassadeur d'Espagne auprès nalat en 1672, et lui donna l'archevêché d'Edesse. Le card. Nidhard m. en 1681. On a de lui quelq. ouv. sur la Conception immaculée de la Vierge, Paris, 1677, 2 vol. in-12.

sav.

NIEREMBERG (Jean-Eusèbe de), jés., Allemand d'origine, né à Madrid en 1590, où il m. en 1658, a beaupiété, composés soit en espagnol, soit coup écrit, et la plupart de ses ouv. de en latin, ont été trad. en divers langues. Celui de ses ouv., le plus recherche des curieux, est sa Curiosa y filosofia de las maravillas de naturalezza, Madrid, 1643, in-4°; l'Eloge des jésuites, en espagnol, Madrid, 1643, 6 vol. in-fol.; Traité de l'origine de l'Ecriture-Sainte, Lyon, 1641, in-fol.; Historia naturæ Anvers, 1635, in-fol. ; la Vie de saint Ignace de Loyola, en espagnol, Madrid, 1631, in-8°; la Vie de St. François de Borgia, Madrid, 1644, in-fol.

2

NIEUHOFF (Jean de ), aut. holl., né vers le commenc. du 17e s., a écrit en holland. une relation de son Ambassade de la compagnie orientale des Provinces- Unies, vers l'empereur de la

Chine. Jean Le Carpentier en a donné une trad. en français, Leyde, 1665, 2 part. en un vol. in-fol., rare.

NIEULANT (Guillaume), peintre et grav., né à Anvers en 1584, mort à Amsterdam en 1635, était élève de Savari, se crea un genre qui le fit distinguer. Nourri de la connaissance des

monumens antiques qu'il avait étudiés à Rome, il choisit pour sujet de ses tableaux des Ruines, des Bains, des Mausolées, des Arcs de triomphe, et ses ouvrages furent jugés dignes d'occuper le burin des plus habiles graveurs.

NIEUPOORT (Guillaume-Henri ), hab. prof. holland., vivait sur la fin du 17 s. et au commenc. du suivant. On a de lui: Abrégé des Antiquités romaines, en lat., 1712, souvent réimpr., dont la meill. édit. est celle d'Utrecht, 1774, gr. in-8o, trad. en fr.; Histoire de la république et de l'empire romain, en lat., Utr., 1723, 2 vol. in-8°.

NIEUWENTYT (Bernard de), né à Westgraafdyk, en Nort - Hollande, en 1654, se rendit très-habile dans la médec. et dans la philos., et devint conseill. et bourgmestre de la ville de Purmerende où il se fit estimer par son intégrité et son savoir. Ce savant m. en 1718. Ses princip. ouvr sont : un Traité en holland., trad. en franc. par Noguez, sous ce titre : L'existence de Dieu démontrée par les merveilles de la nature, Paris, 1725, in-4°, réimpr. en 1740; une Refutation de Spinosa, en holland., in-4°; Analysis infinitorum, Amsterdam, 1698, in-4°; Considerationes secundæ circa calculi differentialis principia, Amsterdam, 1696, in-4°.

prudence. Les légions romaines le safuèrent empereur à Autioche, vers la fin d'avril 193, sur la nouvelle de la mort de Pertinax. Niger était doué de vertus éminentes, mais il ne jouit pas longtems de la puissance; il perdit plusieurs batailles contre Sévère, et enfin l'empire avec la vie dans les premiers mois de l'an 195 de J. C.

NIGER ou NIGRINI (Antoine), né à Breslau, après avoir enseigné l'histoire naturelle et la langue grecque à Marpurg, fut en 1536 à Padoue, où il prit le bonnet de doct. dans la faculté de médecine. De retour en Allemagne, la ville de Brunswick se l'attacha comme médecin ordinaire, il y m. en 1555. On a de lui: Consilium de tuenda valetudine, Lipsiæ, 1554, 1558, in-8°; Vittebergæ, 1573, 1581, in-8°; De decem præcipuis erroribus et abusibus, propter quos apud nonnullas gentes præclara medicina ars mulierculis, judæis ac impostoribus veluti præda relicta, miserèque infamata constuprataque jacet, Hamburgi, 1590, in-8°.

NIGIDIUS-FIGULUS (Publius), habile philosophe, et grand astrologue, passa pour le plus savant des Romains après Varron. Ses talens lui procurèrent les charges de préteur et de sénateur. Il fut utile à Cicéron pour dissiper la conjuration de Catilina; mais ayant pris le parti de Pompée contre César, il fut exilé, et mourût dans son exil l'an 45 Avant J. C.

NIEUWLAND (Pierre), grand mathémat., né dans un hameau près. d'Amsterdam en 1764, quitta la Hollande après la mort de son épouse, et NIHUSIUS (Barthold), né l'an se rendit à Gotha en Saxe, où il em1589 à Wolpe, dans les états de Brunsploya ses loisirs à l'étude de l'astron. wick, d'une famille luthérienne, em- . Nommé par l'amirauté d'Amsterdam brassa à Cologne la religion catholique membre de la commission qui devait vers 1622. Il eut d'abord la direction du déterminer les longitudes sur mer, il college des Prosélytes, il devint ensuite revint dans sa patrie pour remplir son abbé d'Ilfeld en 1629, puis suffragant emploi. Il fut professeur de physique, de l'archevêque de Mayence, sous le hautes mathématiques, bydraulique, titre d'évêque de Mysie. Il m. en 1655, astronomie, architecture civile et mi- Il a donné Annotationes de commulitaire, de l'université de Leyde, qu'il nione Orientalium sub specie unica, remplit avec distinction jusqu'à sa mort, Cologne, 1643, in-4°; Tractatus choarrivée en 1794. Ses princip. ouvr. sont:rographicus de nonnullis Asia provindes Poésies hollandaises, Amsterdam, ciis ad Tigrim, Euphratem, 1658 1788. On distingue son poëme d'Orion; in-89; et d'autres ouvr. de littér., de De la Navigation, Amsterdam, 1793, theol., de controverse et d'hist. in-8°; Almanach nautique; Traité de la méthode de Douwes pour trouver la latitude, etc.

NIGEL-WIRCKER, barde ou poète angl. du 12 sièc., a laissé un poeme intit. Speculum stultorum ou Brunellus, dont plus. éditions.

NIGER (C. Pescennius Justus), gouv. de Syrie, se signala par sa valeur et sa

NIL (saint), Nilus, disciple de saint Chrysostome, est cel. par sa piété et son savoir. Ilexerça la charge de préfet de la ville de Constantinople sous l'empire de Théodose le jeune, et embrassa dans la suite la vie solitaire sur le mont Sinaï, avec son fils Théodule, dans le même tems que sa femme et sa fille entrèrent dans un monastère de vierges. I

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