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comte de Bussi-Rabutin. Ce comte avait avec lui Françoise-Louise de Rabutin, sa fille, veuve du marquis de ColigniLangeac. La Rivière sut lui plaire, et l'épousa à l'insçu de son père, en 1681. Le comte, devenu furieux à cette nouvelle, songea aussitôt à faire rompre le mariage, et engagea sa fille à se déclarer elle-même contre son époux. Ce procès occasionna plus. Libelles et Factuins où le beau-pêre et le gendre dévoilèrent mutuellement leurs défauts et leurs ridicules; mais, malgré l'arrêt en faveur de La Rivière, la marquise de Coligni ne voulut pas habiter avec lui. La Rivière se retira à l'instit, de l'oratoire de Paris, où il m. en 1745, à 94 ans. Ses princip. ouv. sont : Des Lettres, Paris, 1752, 2 vol. in-12, avec un Abrégé de la Vie de l'aut., et la Relation de son procès; Vie du Chevalier de Reynel, 1706, in-8°; Vie de M. de Courville, 1719, in-18, Factum contre Bussi, etc.

RIVIERE (Jean BRUTEL DE LA), né à Montpellier en 1667, past. de l'église wallone d'Amst., où il m. en 1742. On a de lui des Sermons, Amsterd., 1746, in-8°; une édit. du Dictionn. de Furetière, 1725, 4 vol. in-fol. ; et publia, en 1737, un Cathéchisme, et plusieurs

autres ouvrages.

RIVIÈRE (Mathias PONCET DE LA), né à Paris en 1707, nommé év. de Troyes en 1742; mais le zèle avec lequel il poursuivit les jansenistes, le fit exiler dans une abb. d'Alsace, et l'obligea enfin, en 1758, à se démettre de son évêché. Il m. à St.-Marcel en 1780. On a de lui des Oraisons funèbres, 1760, in-12.

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fig.; Censura medicamentorum offici nalium, 1701, in-40; Dissertationes Medicæ, 1710, in-4o; Manuductio ad Chimiam pharmaceuticam, Nuremberg, 1718, in-8°.

RIVIUS (Jean), luther. allem., natif d'Altendorn, m. rect. du coll. de Méistitiá mortalium in procrastina correcsen en 1553, à 53 ans, a écrit: De stultione vitæ, Bâle, 1547, in-8°, et d'autres ouvrages.

RIVIUS (Jean), relig. aug., de Louvain, né en 1599, fut prieur et provincial dans son ordre, et m. à Ratisb. en 1665. On a de lui : Une Vie de St. Augustin, qui a beaucoup servi à Tillemont; Rerum Francicarum decades quatuor, imperium Belgarum exordium, progressus ad annum, 1500, Louvain, 1651, in-40; Poemata, Anvers, 1629; Diarium obsidionis Lovaniensis, anno 1635, Louv., 1635, in-4°, etc.

RIVO (Raoul A.) ou DU RUISSEAU, né à Brée, principauté de Liége, m. en 1403, devint doyen de l'égl. collégiale de Tongres, et fonda le monast. de Corsendone. Il a publié: Traité de l'Observation des Canons, Cologne, 1568, Rome, 1590; Histoire des évéques de Liege, depuis l'an 1347 jusqu'à l'an 1389; Calendrier ecclésiastique, Louv., 1568; Martyrologe en vers.

RIVOIRE (Antoine), ex-jés., né à Lyon en 1709, m. sur la fin du 18e S., a publ.: Traité des aimans artificiels, 1752, in-12; Nouveau principe de la Perspective linéaire, trad. de l'anglais, 1755; Histoire métallique de l'Europe, 1767, in-8°.

RIUPEROUX (Theodore de), né à Montauban en 1664, porta d'abord le petit collet qu'il quitta, et obtint une charge de commissaire des guerres, m. à Paris en 1706, laissant 4 Tragédies, Annibal, 1688; Valérien, 1690; Agrippa ou la mort d'Auguste, 1696; Hypermnestre, 1704.

RIVINUS (André), né à Hall en Saxe en 1600, méd., prof. de poésie et de philos. à Leipsick, m. en 1656. On lui doit des Remarques sur les anc. poètes chrét.; des Dissertations sur diverses matières, publ. à Leipsick sous le titre de PhiloPhysiologica, 1656, in-4°. Il a fait sur le Pervigilium Veneris un Comment., la Haye, 1712, in-8°; Veterum bonorum Scriptorum de medicina collecRIZZIO ou RICCIO (David), né à taneá, 1654, in-8°; Mysteria Physico-Turin, et fils d'un joueur d'instrumens, Medica, 1681, 1 v. in-12, etc., etc.

RIVINUS (Augustus-Quirinus), de Leipsick, prof. de méd. et de botan., m. en 1723, à 71 ans, est aut, de la découverte d'un conduit salivaire, ainsi que l'invent. d'une nouv. méth botan. On a de lui: Introductio in rem herbariam, Leipsick, 1690, 2 vol. in-fol., avec fig.; Ordo plantarum quæ sunt flore irreguLari monopetalo, 1690; Tetrapetalo 1691; Pentapetalo, 1699, in-fol., avec

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avait la voix assez belle et chantait avec grâce. Il plut au comte de Moretto, ambassadeur de Savoie en Ecosse, qui le mena avec lui. Marie Stuart régnait alors dans ce roy. Elle se servit de lui dans les négociations les plus importantes, Henri Stuart Darnley ayant épousé Marie Stuart sa cousine, voulut se faire déclarer roi comme mari de la reine. Cette princesse, conduite par Rizzio, s'opposa par son conseil à cette prétention. Darn

ley le fit assassiner en 1566. La reine irritée vengea sa mort sur quelques-uns des assassins

ROBERJOT (Claude), né à Mâcon en 1753, devint curé de sa ville natale, président de son départem. sous l'assemdéputé de Saône et Loire à la convent. blée constituante, et se maria; ensuite nat. Envoyé dans la Belgique en 1795, il

ROA (le P. Martin de), jés. espagnol, né à Cordoue, fut provincial de l'Andalousie et proc.-gén. auprès de la cour de Rome. Revenu en Espagne, il m. à Mon-y organisa les autorités républicaines, tille, dans le royaume de Cordoue, en 1637. On a de lui : L'Etat des bienheureux dans le ciel et des enfans dans les limbes, Séville, 1624; Venise, 1672, in-8°; Lavila de Ecija et ses saints, son antiquité ecclésiastique et civile, 1629;

La Vie de Sancha Carrillo et d'Anne Ponce, duchesse de Feria, Séville, 1615, I vol.

ROALDÈS (Franc.), né à Marsillac en Rouergne, prof. en droit à Toulouse, où il m. en 1589, à 70 ans, a laissé : Adnotationes in notitiam utramque, tùm Orientis, tùm Occidentis; un Discours des choses mémorables de la ville de Cahors.

ROBBE (Jacques), ingén. et géogr. du roi, né à Soissons en 1643, où il m. en 1721. Ses deux princip. ouvr. sont : Méthode pour apprendre facilement la géographie, 2 vol. in-12; Embleme sur la paix.

ROBBÉ DE BEAUVESET, né à Vendôme en 1725, a fait des poëmes, satires, épttres, odes, etc.; il s'est essayé dans presque tous les genres et toujours il a échoué. Robbé a composé un poëme sur la V***; un autre poëme qu'il appela mon Odyssée, ou Journal de mon retour de Saintonge, en 4 chants, la Haye, 1760, in-12; le Débauché converti, satire, 1736, in-12; Epitre du sieur Rabot, mattre d'école de Fontenoi, 1745, in-8°; Odes nouvelles, 1749, in-12; Satire sur le goût, 1752, in-8°; Caquet bon-bec, la poule à ma iante, 1765, in-12; Epitre à M. de Saint-Foix, 1767, in-12; Epttre à M. mon protecteur, 1768, in-12; Satire au comte de***, 1776; la France libre, poëme, 1791, in-8°; les Victimes du despotisme épiscopal, ou les Pucelles d'Orléans, poëme en 6 chants, 1792, in-8°. L'auteur en donna une nouv, édit. sous le titre suiv.: Poëme sur les vexations exercées par trois évêques successifs d'Orléans, contre les religieuses de St.-Charles. Ce poète est m. à St.-Germain-en-Laye, dans un âge avancé.

ROBBINS (Chandler), minist. de Plymouth, Massachussetts, né en 1738 à Branson, Connecticut, m. en 1799, a pub. plus. Sermons et quelques écrits de

controverse.

rappela dans leur domicile les manufacturiers, et ranima le travail par la confiance. Après son retour, il présenta l'utilité, la nécessité même de pousser plusieurs rapports tendant à prouver les frontières de la France jusqu'au Rhin. En 1797 il fut nommé à la fin de déc. min. de la république à Hambourg. Il fut envoyé ensuite en ambassade près la républ. batave; il passa de cette fonction à celle de minist. plénipot. au congrès de Rastadt, à l'issue duquel il fut assassiné avec Bonnier, le 28 avril 1799, par un crime dont les auteurs sont encore ignorés.

ROBERT DE COURTENAY, empereur fr. d'Orient, succedà à son père Pierre de Courtenay sur la fin de l'an 1218. Il m. en 1228. Les seigneurs fr. appelèrent après sa m. Jean de Brienne, qui avait été dépouillé de son royaume de Jérusalem, pour gouverner l'empire pendant la minorité de Baudouin II.

ROBERT ou RUPERT, dit le Bref et le Débonnaire, élect. palatin, fils de Robert le Tenace, né en 1352, fut élu emp. d'Allemagne en 1400, après la déposition du barbare Wenceslas. Il fonda une université à Heidelberg, et m. à Oppenheim en 1410.

ROBERT, roi de Fr., surn. le Sage et le Dévot, parvenu à la couronne en 996, après la m. de Hugues Capet son père, fut sacré à Orléans où il était né, et ensuite à Reims. Il fut obligé de ren

voyer Berthe sa cousine, fille de Conrad, roi de Bourgogne, qu'il avait épousée sans dispense. Peu de tems après, il contracta un second mariage avec Constance, fille de Guillaume, comte d'Arles et de Provence. Henri, duc de Bourgogne frère de Hugues Capet, m. en 1002, sans enfans légitimes, laissa son duché au roi de France son neveu. Robert investit de ce duche Henri son second fils, qui de

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puis étant devenu roi, le céda à Robert fut chef de la première branche royale son cadet; c'est ce dernier prince qui des ducs de Bourgogne qui dura jusqu'en 1361. Le roi Robert mérita par sa sagesse qu'on lui offrit l'empire et le royaume d'Italie; mais il les refusa. Hugues, dit le Grand, qu'il avait eu de Constance, étant mort, il fit couronner à

Reims son second fils Henri Ier. Robert m. à Melun, le 20 juillet 1031, âgé de 60 ans. Ce prince pacifia les troubles de són royaume, et bâtit un grand nombre d'églises. Il cultiva les sciences et les protégea. On a de lui plusieurs Hymnes qu'on chante encore dans l'église.

ROBERT DE FRANCE, second fils de Louis VIII, et frère de saint Louis, qui érigea en sa faveur l'Artois en comtépairie, l'an 1237. C'était dans le tems de fa funeste querelle entre le pape Grégoire IX et l'emp. Frédéric II. Grégoire offrit à saint Louis l'empire pour Robert; mais les seigneurs français furent d'avis de la rejeter. Robert suivit saint Louis en Egypte, et ce fut lui qui engagea la bat. de la Massoure, où il fut tué le février 1250.

ROBERT II, comte d'Artois, fils du précéd., surn. le Bon et le Noble, fut de l'expédition d'Afrique en 1270. Il châtia les rebelles de Navarre en 1276. Après les vêpres siciliennes, il mena un puissant secours à Charles Ier, roi de Naples, et fut régent de ce royaume pendant la captivité de Charles II. Il dé- | fit les Aragonais en Sicile en 1289, les Anglais proche Bayonne en 1296, les Flamands à Furnes en 1298. Mais l'an 1302, ayant, voulu forcer les mêmes Flamands retranchés près de Courtrai, il perdit dans cette journée la réputation et la vie. C'était un prince brave, mais violent et emporté comme son père.

en

pro

ROBERT D'ANJOU, dit le Sage, 3e fils de Charles-le-Boiteux, succéda 130g à son père roi de Naples, par la tect. des papes, à l'exclus. de Charobert, fils de son frère aîné. Il prit le parti des pontifes rom. contre l'emper. Henri VII, et, après la mort de ce prince, il fut nommé, en 1313, vicaire de l'empire en Italie, quant au temporel, jusqu'à ce qu'on élût un nouvel empereur. Ce fut Clément V qui lui donna ce titre. Robert régna 34 ans, et m. en 1343, à 64 ans..

ROBERT, dit le Magnifique, duc de Normandie, 2e fils de Richard II, succéda l'an 1028 à son frère Richard II. Il eut à réprimer les fréquentes révoltes de plusieurs de ses grands vasseaux. Il rétablit dans ses états Baudouin IV, comte de Flandre, que son propre fils en avait dépouillé. Il força Canut, roi de Danemarck, qui s'était emparé de ceux d'Angleterre, à les partager avec ses cousins Alfred et Edouard. L'an 1035, il entreprit nu-pieds le voyage de la TerreSainte; à son retour, il m. empoisonné à Nicée en Bithynie.

ROBERT, dit Courte - Cuisse, fits aîné de Guillaume-le-Conquérant, fut établi l'an r087, duc de Normandie par son père, qui donna la couronne d'Angleterre à son autre fils Guillaume-leRoux. Ce fut un des plus vaillans princes de son siècle dans les combats, et un des plus faibles hommes. dans sa conduite. A la croisade de 1096, l'armée chrétienne lui dut en grande partie les batailles qu'elle gagna sur les infidèles. Après la prise de Jérusalem, à l'assaut de laquelle il monta un des premiers, il revint en Europe, trouva le trône d'Angleterre occupé par Henri, son jeune frère, après la mort de Guillaume-leRoux, et tenta en vain de le recouvrer. Livré à l'indolence et aux plaisirs, il perdit le duché de Normandie avec la liberté, ayant été pris l'an 1106, à la bataille de Tinchebrai, par son frère Henri, qui l'enferma dans une prison en Angleterre, où il m. en 1314.

ROBERT DE BRUS, seigneur écossais, aspira au trône en 1306, et se fit couronner dans la même année, après l'expulsion de Jean Bailleul ou Baillol, qui avait usurpé la couronne d'Ecosse par le secours d'Edouard Ier, roi d'Angleterre.. Secouant le joug des Anglais, il les chassa de son pays, et rendit l'Ecosse très-puissante et très-florissante. Il m.. en 1329, à 55 ans, laissant pour success. David II, âgé de cinq ans, et une fille qui porta le sceptre d'Ecosse dans la maison de Stuart.

ROBERT DE BAVIÈRE, prince palatin du Rhin, duc de Cumberland, fils de Frédéric, prince électeur palatin du Rhin, et d'Elizabeth, fille de Jacq. Ier, roi d'Anglet. et d'Ecosse, passa en Angleterre l'an 1642. Le roi Charles Ier de son armée. Robert remporta d'abord son oncle, lui donna le commandement de grands avantages sur les Parlementaires; mais il fut ensuite obligé de se retirer en France. Charles II, remonté sur le trône de ses pères, lui donna le command. de sa flotte contre les Hollandais, en 1664. Ce prince, après avoir ral d'Anglet. en 1673. Il m. en 1682. défait la flotte hollandaise, fut fait ami

ROBERT (St.), abbé de Molesme en Bourgogne, premier auteur de l'ordre de Citeaux, m. en 1108, à 84 ans et canonisé en 1222 par Honorius III.

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ROBERT, né à Thorigny en Normandie, et abbé du Mont-Saint-Michel au diocèse d'Avranches, fut employé dans plusieurs affaires importantes par Henri II, roi d'Angleterre. Il reste de

Ini la continuation de la Chronique de j Sigisbert et un Traité des abbayes de Normandie. Il m. l'an 1186.

ROBERT GROSSE-TESTE', en latin Capito, né en Angleterre dans le pays de Suffolck, obtint l'archidiaconé de Leiceister, et en 1235 l'évêché de Lincoln.

Il s'opposa fortement aux entreprises de la cour de Rome et des moines sur la juridiction des ordinaires. Il m. en 1253. On'a de lui plusieurs ouv. remplis d'une grande érudition, contre les vices et les déréglemens des ecclésiastiques.

ROBERT (Claude), né à Bar-surAube vers 1564, archidiacre et grandvicaire de Châlons-sur-Saône, m. en 1636. Le plus important de ses onv. est le grand recueil int. Gallia Christiana, qu'il publia en 1625, en un vol. in-fol. Les célèbres de Sainte-Marthe augmentèrent dans la suite cet ouv. Les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur en ont donné une nouvelle édit. ; 12 vol. in-fol., et qui n'est pas achevée.

ROBERT (Nicolas), né à Langres vers l'an 1610, et m. en 1684, fut un habile peintre et un excellent dessinat. d'animaux et d'insectes. Il fit en genre, pour Gaston de France, une belle suite de miniatures, que l'on voit à la bibliothèque royale, dans le cabinet des

estampes.

ce

ROBERT DE VAUGONDY (Nicolas), géographe ordin. du roi, né à Paris en 1688, où il m. en 1766, est connu par son Atlas portatif, in-4°, et par son grand Atlas en 118 cartes, 1753. On a encore de lui: Abrégé des différens systèmes du monde, 1745, in-16; Introduction à la géographie, par Sanson, 1743, in-8°; Géographie sacrée, 1746, 2 vol. in-12. Usage des globes, 1752, in-12. Robert, son fils, a soutenu dignement son nom.

:

ROBERT (Marie-Anne Roumier, :( épouse de), née à Paris en 1705, et m. en 1771, a publié la Paysanne philosophe, 1762, 4 part. in-12; la Voix de la nature, 5 part. ; Voyages de milord Céton dans les sept planètes, 1765, 7 parties; Nicole de Beauvais, ou l'Amour vaincu par la reconnaissance, 1767, 2 vol. in-12; les Ondins, conte moral, 1763, 2 vol. in-12.

ROBERT (Hubert), peintre d'architecture et de paysages, né à Paris en 1733, se rendit à Rome pour se perfectionner, et y demeura 12 ans. Il avait déjà obtenu des succès en Italie, lorsqu'il revint à Paris; il fait un tableau,

le présente à l'acad., et il y fut agrégé et recu en même tems. Les nombreux tableaux qu'il a produits sont enrichis de groupes de figures toujours analogues aux sites qu'il a peints. Ses tableaux sont en grande vénération à la cour de Russie. Robert m. en 1708. Il avait été garde des tableaux du roi, ensuite con

servateur du musée du Louvre.

ROBERT DE LUZARCHES, archit. au 136 s., eut la principale part à la construction de la belle cathédrale d'Amiens, commencée en 1220, et achevée en 1288, par Renault.

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ROBERT D'AUXERRE, chan. régul. de St.-Marten d'Auxerre m. en 1212, a écrit Chronologia rerum toto orbe gestarum ab ejus origine usque ad ann. Christi 1200, continuée jusqu'en 1228 par un autre chanoine. On a publié à Troyes, en 1609, une édit. du Chronologia rerum, avec la continuation.

ROBERTELLS (Franç.), prof. de philos. et de rhétor. à Lucques, Pise, princip, ouvr. est un Comment. étendu Bologne et Padoue, m. en 1567. Son sur les poètes grecs et latins.

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ROBERTI ou RUBERTI (Michel), de Florence, qui vivait dans le 15 s. a laissé une Histoire depuis la création du monde jusqu'à l'année 1430.

ROBERTI (Jean), jés., né à SaintHubert en Ardennes en 1569, enseigna la théologie et l'Ecriture sainte à Douai, à Trèves, à Wurtzbourg, à Mayence, et m. à Namur en 1651. Ses principaux ouvrages sont: Dissertatio de Superstitione, 1614; Quatuor Evangelia, historiarum et temporum serie vinculata græcè et latinè, Mayence, 1615, in-f.; Tractatus de Magnetica vulnérum curatione, Louvain, 1616; Historia sancti Huberti, Luxembourg, 1621, in-4°.

ROBERTSON (Guill.), théol. angl., a publié un Dictionnaire hebreu, Londres, 1680, in-40, et un Lexicon grec, Cambridge, 1695, in-4°.

II. ROBERTSON (George), peint, de paysages, né à Lond. d'un marchand de vin, voyagea en Italie, et après avoir fait ses études à Rome, il revint à Londres, d'où il passa à la Jamaïque; et c'est à ce voyage qu'on doit les six belles vues de cette île, qu'il a laissées. Il réus sissait très-bien à rendre les arbres, leurs branches et leur feuillage. Il peignit aussi à l'huile. La Corporation des cabaretiers possède de lui un tableau qui représente St. Martin partageant son mantear avec un pauvre.

ROBERTSON (Williams), doct en theol., principal du coll. d'Edimbourg, cél. historien et historiog. du roi, pour l'Ecosse, né à Berwick en 1721. Devenu recteur d'une église anglicane, il se consacra à la prédication, et ses sermons ont été publiés. Mais c'est sur-tout dans l'histoire que se développèrent ses grands talens. Son Histoire de Charles-Quint, Londres, 1769, 3 vol. in-4o, est un morceau plein de réflexions sages et de pensées profondes. M. Suard a donné une traduction de cette Histoire, Paris, 1771, 2 vol. in-4°, ou 6 vol. in-12. Son Histoire d'Ecosse, sous les règnes de Marie Stuart et de Jacques VI, jusqu'à l'avènement de ce prince à la couronne d'Angleterre, Londres, 1771, 2 vol. in-4o, a été fréquemment réimpr. en 2 vol. in-8°, ct trad. en franç. par Bosset de La Chapelle, 1772 et 1784, 3 v. et 4 v. in-12; Hist. d'Amér., Lond., 1777, 2 vol. grand in-4°, réimpr. en Angleterre, soit en 4 vol. in-8°, soit en 4 vol. in-12. L'édit. de Londres de 1800, en 4 vol. in-8°, est recherchée. Eidous en a donné une traduct. franc., Maëstricht, 1777,4 vol. in-12; et MM. Suard et Jansen, Paris, 1778, 2 vol. in-4o. La même traduction a été revue sur la 2o édit. angl. par M. Gomicour de Derival, Roterdam, 1779, 4 vol. in-12. On a encore de lui: Recherches historiques sur l'Inde, Londres, 1790, grand in-4°, 1799; trad. en fr., Paris, 1792, in-8°. La collection complète des OEuvres de Robertson est en 8 vol. in-4° ou 10 vol. in-8°. Il est m. principal de l'univ. d'Edimbourg en 1793. En 1806, M. Ymbert a publié un Essai historique sur la vie et les ouvrages de Robertson, trad. de l'anglais.

et

ROBERTSON (Joseph), theol. angl., né en 1726 à Knipe, au comté de Westmoreland, m. en 1802. En 1764, il était coopérateur du Critical Review; en 1770 il devint recteur de Sutton, au comté d'Essex. En 1782 il publia son Introduction à l'étude de la belle littérature, qui fut suivi de l'Essai sur la ponctuation. En 1788 il donna sa Dissertation sur la chronique de Paros. En 1795 il publia une Nouvelle traduction en anglais du Télémaque de Fénélon, avec des Notes et la Vie de l'auteur; un Essai sur la nature de la poésie anglaise, 1798.

ROBERVAL (Gilles PERSONNE sieur de), né en 1602, à Roberval, prof. de mathém. au coll. de Maître-Gervais, et ensuite au coll. Royal à Paris. Il fit

des expériences sur le vide, inventa deuz nouvelles sortes de balances, dont l'une est propre à peser l'air, et lui mérita d'être de l'acad. des scien. Ses princip. ouv. sont: Un Traité de Mécanique dans l'Harmonie du père Mersenne une édit. d'Aristarcus Samius, etc. Ce sav. m. en 1675.

;

I. ROBESPIERRE (MaximilienIsidore), né à Arras en 1759, d'un avocat au conseil supérieur d'Artois, qui s'était ruiné par ses dissipations, fut élevé aux dépens de plus. personnes charitables. Après avoir terminé ses études, il suivit quelque tems le barreau de sa patrie, et y plaida la cause du paratonnere de SaintOmer. Dans le Mémoire qu'il fit à cette occasion, en 1783, se trouve le plus grand éloge de Louis XVI, auquel il fit couper la tête dix ans après. L'acad. de Metz ayant proposé pour sujet de son prix, en 1784, de déterminer l'origine de l'opinion qui étendait sur tous les individus d'une même famille une partie de la honte attachée aux peines infamantes subies par un coupable. Le discours de Robespierre fut couronné et publié l'année suivante. Il était présomptueux et jaloux des talens, de la richesse et de la grandeur. S'étant donné l'air d'un philosophe et d'un désapprobatcur, affichant une morale austère et le patriotisme le plus ardent, il fut nommé député du bailliage d'Arras aux ét.-gén en 1789, où il se fit remarquer plutôt par son originalité que par son eloquence. Il commença sa carrière politique le 27 juillet 1789, par le discours sur le secret des lettres. Courtisan de Mirabeau, qui le méprisait, il s'en éloigna à mesure que ce dernier perdit de la faveur populaire. Il divaguá dans de nombreux discours sur la liberté de la presse, sur les conspirations prétendues du gouv. Il s'opposa à ce qu'on donnât au monarque le droit de la paix et de la guerre, et à ce qu'on le déclarât inviolable. Après la session, Robespierre refusa la place d'accusateur public auprès du trib. criminel du départem. de Paris; mais il suivit exactement la société des jacobins, et rédigea un journal sous le titre de Défenseur de la Constitution monarchique. Elu membre de la conv., il ne tarda pas à dominer cette assemblée, où il y avait beaucoup plus d'audace que de génie. A peine eut-il pris la direction du comité de salut public, que la France fut couverte de proscriptions, de commissions milit., de tribun. révol. et d'une terreur générale. Il s'était composé une armée de

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